Chapitre 7.

Harry rêvait. Anna se trouvait dans un champ de fleurs et cueillait des fleurs en compagnie de lui-même. Tout était calme. A l'horizon, on distinguait la mer. Elle était calme. Harry regardait Anna faire, il avait l'oreille tendue quand un étrange bruit se fit entendre. Comme une énorme masse qui tombe par terre. Harry regarda en bas de la colline où Anna et lui s'étaient installés. Il faillit tomber par terre. En dessous d'eux se trouvait . la maison de Jedusor. "mais que-ce que je fous là" pensa Harry. A l'intérieur de la maison des Jedusor, la lumière était allumée. Des silhouettes indistinctes passaient devant les fenêtres. Harry décida d'aller voir de plus près. Après tout, ce n'était qu'un rêve et même si c'était la réalité, à chaque fois qu'il faisait un rêve qui contenait Lord Voldemort, Harry était invisible et écoutait, c'est tout. Il ne pouvait pas intervenir. Il arriva devant la maison des Jedusor mais là, un problème se présenta. La porte était fermée. A clés. Il ne fallait pas qu'Harry attire l'attention vers lui. Mais, chose étrange (et un peu débile) vous allez me dire. Harry voulut essayer de passer à travers la porte. Et il réussit. A l'intérieur de la maison, un feu ronflait dans l'âtre. Sur le siège, Voldemort trônait. Nagini, un horrible serpent de trois mètres de long était lové sur un tapis miteux, mangé par les mites. Voldemort parlait à ses fidèles, une dizaine de mangemorts seulement :

-Nous allons attaquer Beauxbatons demain, à la première heure. Parlez en à tous mes fidèles mangemorts qui manquent à l'appel. L'attaque de Beauxbatons sera une prévention à Dumbledore, il comprendra que son école aussi est visée, plus que les autres étant donné qu'elle renferme les Potter. Les derniers de la lignée. Il faut les tuer.

-Maître, pardonnez moi de vous interrompre mais la mère, Lily Potter, a certainement réussit à donner une protection à sa fille à cause de l'ancienne magie. Vous avez le sang du fils mais pas celui de la fille. Vous êtes toujours vulnérables. Dit une petite voix aiguë et désagréable.

-Vulnérable ? moi, sache que Lord Voldemort est invincible, rien, absolument rien ne peut lui faire de mal.

-Sauf l'amour, monsieur, Lily Potter a surement utilisé l'ancienne magie pour protéger sa fille. Dit un deuxième en sortant lui aussi du cercle.

-La ferme ! je ne veux plus vous entendre. C'est moi qui parle, j'ai des plans dont vous faire part. Et vous deux, dit-il en pointant sa baguette vers les deux mangemorts qui l'avaient contrarié, vous allez payer pour cette insolence : endoloris, endoloris.

Harry vit avec horreur les deux mangmorts se tordre de douleur tout en criant au pied de leur "divin" maître. Lord Voldemort éprouvait autant de sympathie, de pitié pour ses partisans que pour ses opposants. Il se foutait totalement de leur état. Il continua :

-Nous allons, maintenant que les détraqueurs se sont ralliés à nous leur demander de nous rendre mes fidèles mangemorts enfermés à Azkaban pour avoir une armée plus forte et pouvoir attaquer Poudlard sans trop de risques mais tant que cet amoureux des moldus en sera le directeur, le risque sera toujours très grand. Il est très puissant. Ce qu'il faudrait c'est le faire partir. Surtout que lui aussi fait partie de la même lignée que les Potter. Étant donné qu'il est leur arrière arrière-grand-père mais ces pouvoirs vont s'affaiblir avec le temps et il sera une cible facile.

-Oui maître mais si l'on en croit la prophétie. Les deux Potter réunis auront un immense pouvoir. Pire que tout ce que l'on peut imaginer. Le pouvoir d'un seul d'entre aux sera deux fois plus grand que votre pouvoir et celui de Dumbledore réunit quand vous êtes tous les deux au sommet de votre puissance.

-Assez ! Ce ne sont que des salades, cette prophétie parle des deux derniers héritiers de Gryffondor pas des héritiers de Dumbledore. C'est complètement absurde.

-Oui maître, excusez moi maître.

Le dernier mangemort qui avait parlé se retira donc du centre du cercle fait par les mangemorts.

-En route pour Beauxbatons. Avait hurlé Voldemort.

Harry, à des centaines de kilomètres de là, se réveilla en sursaut, une douleur insupportable à sa cicatrice. Que-ce que tout ça voulait dire ? Il fallait absolument qu'il parle au professeur Dumbledore. Harry devait en plus mettre quelques petites choses au clair. Était-ce vrai que Dumbledore était son arrière arrière-grand-père? Si oui, pourquoi ne pas lui avoir dit plus tôt. Et que-ce que c'était que cette prophétie. Harry comprenait maintenant pourquoi Dumbedore l'avait toujours surprotégé. Mais Harry décida d'aller voir Albus Dumbledore dans la seconde qui suivrait pour tout éclaircir.

Arrivé devant le bureau de Dumbledore, Harry chercha tous les mots de passe possible pour faire bouger la gargouille. Quand il trouva enfin, la gargouille laissa place à un bout d'escalier sur lequel Harry se mit et la gargouille commença à monter, à monter. Soudain, l s'arrêta. Harry se trouvait devant le bureau de Dumbledore. Il frappa quelques coups à la porte. Dumbledore vint alors lui ouvrir. Sa barbe était tréssée pour éviter qu'elle ne s'emmêle, ses cheveux étaient tenus dans une chaussette(pourtant il n'avait pas de nattes).

-Bonsoir Harry, que-ce qui te prend de venir me voir en pleine nuit ?

-Bonsoir professeur. Il faut qu'on parle.

-Entre Harry, entre. L'invita Dumbledore.

-Voilà, j'ai fait un cauchemar. Je me trouvais dans la maison des Jedusor et Voldemort était accompagné d'une dizaine de mangemorts et ils disaient qu'il allaient attaqué Beauxbatons prochainement, le lendemain à l'aube c'est à dire demain très tôt.

-Très bien Harry, dit Dumbledore qui n'avait jamais parut aussi vieux et aussi fatigué(quoique Harry vient quand même de le réveiller en pleine nuit). Tu peux retourner dans ton dortoir.

-Attendez professeur, ce n'est pas tout. Il a dit qu'Aurélie et moi étions les héritiers de Gryffondor, et vos héritiers et il a aussi dit que vous étiez notre arrière arrière-grand-père. C'est . c'est vrai ? demanda Harry.

-Oui, c'est bien vrai, vous êtes tous les deux les héritiers de Gryffondor, grâce à votre père, mon petit-fils. Vous êtes bien aussi mes descendants et comme tu l'as déjà comprit, je suis ton arrière-grand-père, ce qui explique pourquoi je t'ai toujours un petit peu "surprotégé".

-D'accord mais, professeur, comment ça se fait que dans le miroir du Risèd, j'ai vu ma famille mais vous, vous n'étiez pas dedans.

-Exactement Harry. J'avais un sort pour que quoi qu'il arrive, si tu voyais ta famille, moi je n'en ferais pas parti. Tu n'étais pas prêt à le savoir. Tu étais trop jeune et insouciant. Mias maintenant, si je te l'ai dit c'est parce que je pense que tu es prêt à l'entendre et de toute façon, je n'ai plus vraiment le choix étant donné que grâce à Voldemort, tu l'aurais comprit sans mon aide. D'autres questions?

-Oui, professeur. Un mangemort a dit à Voldemort que la prophétie disait clairement que les derniers de la lignée de Godric Gryffondor seraient. Par exemple, moi Harry, à moi seul j'aurais deux fois plus de puissance que Voldemort et vous quand vous étiez tous les deux au sommet de votre puissance.

-C'est bien vrai Harry. A vrai dire, je n'y croyais pas vraiment mais si Voldemort lui, y croit et qu'il est affolé à cette idée, cela veut dire que ce n'est plus une simple légende. Maintenant elle va devenir réalité. Je vais t'expliquer Harry. Cette légende remonte à la création de Poudlard. Elle raconte que mille ans après la mort de Godric Gryffondor. Une guerre, pire que tout ce dont nous parle la Bible allait s'abattre sur nous. Pire peut-être que l'Apocalypse. Les deux derniers héritiers de Godric Gryffondor représenteraient le Bien. Le denier héritier de Salazar Serpentard représenterait le Mal absolu. Entre eux trois, il y aurait une guerre ouverte. La plupart des gens disaient que ce serait Gryffondor qui gagnerait. Car la puissance de ses deux héritiers dépasserait celle de tous les sorciers réunis en comptant les plus grand sorcier. Certaines rumeurs disaient aussi que Les deux héritiers de Godric Gryffondor (je sais je me répète) seront plus forts, auront plus de puissance que les quatre fondateurs de Poudlard réunis. Je sais ce que tu te dis Harry. Tu penses que tout cela est impossible, que tu ne peux pas être plus fort que les quatre fondateurs de Poudlard mais c'est vrai. En plus, tu as une partie de Salazar Serpentard en toi. Ta s?ur aussi. Ça, personne ne le sait. Voldemort avait trop honte mais il a essayé de tuer ta s?ur. Il n'a pas réussi. Il a essayé plusieurs fois mais rien n'y fit. Il a versé en elle beaucoup plus de Serpentard qu'en toi. Ce qui explique qu'elle est été envoyée à Serpentard. Mais c'est une vraie Gryffondor. Ce qui fait que vous êtes des Gryffondor c'est votre courage, votre loyauté, votre bonté. Je suppose Harry que tu n'as jamais entendu ta s?ur parler le fourchelangue. C'est parce qu'elle ne s'est jamais retrouvée avec un serpent. Voilà, je crois t'avoir tout dit. Revient me voir demain à midi. Je pense que j'aurai retrouvé ce que je cherche. Bonne nuit Harry.

-Bonne nuit . grand-père.

Harry sortit ensuite du bureau de son grand-père totalement abasourdi parce qu'il venait d'entendre.

Le lendemain, Harry fit le compte rendu de son rêve et de son entretien avec Dumbledore à Ron et à Hermione qui retèrent interdits. Il alla ensuite demander à sa s?ur de le suivre. Il lui raconta tout à elle aussi étant donné qu'elle est tout de même la principale concernée. Harry lui demanda aussi de ne rien dire à Malefoy. Après le repas de midi. Harry alla voir son arrière-grand-père. Celui-ci lui donna un livre. Et lui rappela qu'il devait se servir du livre qu'il lui avait offert avant la rentrée pour connaître plus de sortilèges et lui apprit aussi que Sirius leur apprendrait la magie sans baguette.

Le soir, une fois dans son dortoir, Harry ouvrit l'énorme volume que lui avait donné Dumbledore. Il lut : Le livre des Ombres.

Non, non, je déconné don :

Le soir, une fois dans son dortoir, Harry ouvrit l'énorme volume que lui avait donné Dumbledore. Dessus il y avait des gravures. Un homme à la tête ressemblant à celle d'un serpent se battait avec sa baguette contre deux adolescents un garçon à lunettes et une fille qui n'utilisaient pas de baguettes. Harry se reconnut comme étant l'adolescent, il reconnut sa s?ur comme étant l'adolescente. Il reconnut aussi Voldemort, l'adulte, car Voldemort avait une voix glaciale, des fentes en guise de narines, et des yeux rouges. L'avant dernière gravure de l'énorme volume montrait les deux adolescents assis à côté du corps de l'homme à la tête de serpent. La dernière montrait l'homme à la tête de serpent en train de rire devant les corps immobiles des deux adolescents. A la dernière page était marqué :

Leur destin est de mourir,

Leur destin est de vivre.

Qui gagnera ?

L'avenir nous le dira.

Et c'est ainsi qu'Harry s'endormit, la tête encore pleine de questions à laquelle il ne trouvait aucune réponse.

Aurélie n'en revenait pas, elle, l'héritière de Gryffondor ? elle se posait des tas de questions sans réponses tout comme son frère. Et c'est ainsi qu'elle s'endormit dans un sommeil sans rêve.