CHAPITRE 2 : Le chemin de traverse
Harry, assis devant son bureau, réfléchissait, il avait fait ses valises la veille, tellement la nouvelle de son départ l'avait enthousiasmé, il savait qu'il n'avait rien oublié, mais quelque chose d'autre le préoccupait, où allait-il aller, une fois qu'il serait sur le chemin de Traverse, le ministère de la magie, aura rapidement appris son départ, et cherchera certainement à le mettre sous protection, et Harry, bien qu'il soit contient des dangers qu'ils le menaçaient n'avait aucune envie de se faire remarquer avec des sorciers expérimentés, pourquoi pas des aurors, il souhaitait simplement, comme il l'avait fait deux ans auparavant, pouvoir s'établir sur la terrasse d'une auberge à manger des glaces et à faire ces devoirs.
Il opta finalement pour une solution beaucoup plus simple mais surtout très idiote, il n'avait qu'à remettre cette décision à plus tard.
Des pas énormément bruyants retentirent dans l'escalier, suivis de près par un énorme point frappant sur la porte, et d'une voix tonitruante lui ordonnant de sortir immédiatement, son oncle ne souhaitait visiblement pas le garder plus longtemps .
Il prit donc sa valise et se dirigea vers la porte de sa chambre.
L'oncle Vernon l'attendait sur le seuil de la chambre, il avait l'air assez content et regardait Harry d'un œil mi-dégoûté mi-joyeux, cela semblait vraiment le ravir de voir son neveu partir, mais Harry n'en pensait pas moins, il ne croyait pas que son oncle et sa tante puissent un jour l'aimer, et même si c'était le cas, lui-même ne ressentirait jamais rien, ne serait-ce que de la compassion pour eux.
Il descendit les escaliers et posa sa valise sur le tapis de la porte d'entrée.
La tante Pétunia passa devant lui en jetant un regard réprobateur sur la cage d'Hedwige, qu'il avait posé à côté de son sac.
Une fois dans la voiture de l'oncle Vernon, Harry essaya de se faire le plus petit possible, Son oncle n'avait pas très bien vu la venue d'une chouette dans le coffre de sa voiture, la seule chose qui l'avait empêché de l'attacher sur le toit était la peur du ridicule, en dehors du fait qu'il n'était pas très courant de se balader avec une chouette enfermée dans une cage en pleine journée.
Harry, une fois toutes ses affaires déposées devant l'entrée du pub, regarda la voiture s'éloigner, et se dit qu'il ne retournerait pas là bas avant bien longtemps, peut-être jamais qui sait ?
Il poussa la porte de l'auberge et salua d'un signe de la main le bar-man, il préféra se dépêcher avant de voir tous les gens s'approcher pour lui serrer la main.
Une fois arrivé au pied du mur, Harry leva sa baguette et mit en marche le passage secret, si son oncle était présent, il, serait certainement devenu vert de peur.
Le chemin de Traverse était couvert de monde, le brouhaha des marchants et des clients était quelque chose que Harry aimait beaucoup.
Les gens qui passaient devant lui ne se ressemblaient en rien, des hommes à barbes violettes succédaient à de vielles sorcières penchées sur leurs achats, vérifiant le prix du foie de grenouille : « les prix n'arrêtent pas d'augmenter ces temps si, 13 mornilles le foie de grenouille, je ne pourrais bientôt plus m'en acheter, cela devient même plus cher que les yeux de strongulots ! »
Harry traversa l'allée qui menait à Gringott, la banque des sorciers, et entra pour prendre de l'argent dans son coffre.
Puis il fit demi-tour et retourna trouver Tom le bar-man, afin de louer une chambre.
Tom le conduisit à la chambre qu'il avait occupé deux ans auparavant, et le laissa s'installer.
Il passa le reste de la journée à regarder les boutiques, il fut ravi de voir que les fabricants de balais de courses, n'avaient pas réussi à surpasser la puissance de l'éclair de feu, dont il possédait lui-même un exemplaire.
Il rencontra quelques élèves qu'il connaissait, et qui se montrèrent un peu moins froid qu'à la fin de l'année précédente, leurs parents leur ayant sans doute expliqué la véritable mort Cédric Diggory.
Cela faisait presque deux semaines que Harry vivait sur le chemin de Traverse , et il s'étonnait de ne voir aucun sorcier du ministère, de ne recevoir aucun hibou du ministère de la magie, peut-être y avait-il un problème, peut-être qu'ils ne savaient même pas qu'il était parti, ils devaient sans doute avoir des problèmes.
Harry commençait à avoir peur, si Voldemort revenait, il serait seul pour le combattre, et personne ne viendrait à son aide.
Il préféra ne plus y penser …
La date du premier septembre approchait grand pas, mais Harry n'avait toujours pas reçu sa lettre, pourvus que les heures de départ ne changent pas se répétait-il inlassablement, allongé sur le lit de l'hôtel, il pourrait toujours avoir recours à son balais, et à sa cape d'invisibilité, si cela était nécessaire .
Il comptait les jours sur son calendrier, il aurait du recevoir sa lettre depuis plus d'une semaine !
Les hiboux avaient peut-être eux aussi du retard sur le courrier, une tempête avait sans doute emporté le frêle petit messager envoyé à sa rencontre, mais cela ne l'empêcherai pas d'aller à Poudlard !
Salut à tous ! Après un certain temps certes je mets mon deuxième chapitre ……Merci de prendre la peine de lire mon histoire, si vous avez des conseils à me donner, n'hésitez pas, je serais heureuse de les suivre.
