Disclaimer : Pas encore pigé ? Comme d'habitude : Tout est à Rowling, l'histoire à Robin, ce qui ne me laisse que la traduction. A, et bien sûr, je dois un peu à la traduction française de Mr Ménard dont je reprend en grande partie les expressions
Grim Dawn
CHAPITRE NEUF: LE RETOUR
Molly se sentait toujours très mal à l'aise quand ils atteignirent finalement la porte d'entrée du numéro 12, Place Grimmauld. Elle avait entendu parler de l'ancestrale demeure des Blacks auparavant, et était parfaitement au courant des histoires sans fin sur les pièges, ruses, tours, et horreurs cachées dans ses murs. On disait que ces maniaque du sang purs de Blacks habitaient une maison entouré d'immeubles moldus pour une seule raison : eux seuls connaissaient ces secrets. Les Blacks étaient puissants et affamés de pouvoir, et bien que Molly leur soit apparentées (de loin, mais malheureusement jamais d'assez loin!), elle ne connaissait personne de la famille. En fait, elle n'aurait pas voulu (pas) les connaître, même s'ils n'avaient pas considérés les Weasleys comme les pires traîtres du sang qu'ils étaient.
Elle frissonna tandis que Black tapotait la porte de sa baguette. Il marchait toujours avec un léger boitement et se mouvait avec précautions, surtout après le Transplanage. Maintenant qu'ils étaient arrivés, il avait l'air assez confiant, mais jusque là il n'avait visiblement pas été tranquille. Le trajet à travers les terres de Poudlard l'avait laissé froid et distant, et Molly s'était demandé s'il y avait quelque chose qu'ils avaient manqué. La porte s'ouvrit pourtant après un long moment, et tout en attendant Molly se mâchonnait pensivement la lèvre inférieure. Elle n'aimait pas du tout la situation, mais elle devait admettre que les choses s'étaient passées comme prévue jusque là. Maugrey scrutait prudemment la rue, et Lupin se tenait au côté de Black. Le visage du Professeur de Défense était calme, mais il y avait dans ses yeux une lumière joyeuse que Molly ne pouvait manquer. Elle fronça les sourcils. Et dire que je pensais que notre groupe originel de"Chasseurs" était mal adapté et curieusement coloré. Si ce groupe était étrange, celui-ci est carrément surréaliste. Ceux qui viennent chercher Harry ne sont rien de moins que l'évadé qui l'a kidnappé, un professeur qu'il ne connaît pas, le meilleur amis de ses parents, et un ex-Auror paranoïaque.
Cette pensée, cependant, ralluma son excitation croissante. Qu'importe comment ils y étaient arrivés, l'étrange petit groupe était sur le point d'accomplir leur but final. En moins de cinq minutes, ils étaient venus sauver Harry—
"Sirius!"
La porte s'était ouverte pour révéler un garçon aux cheveux en bataille et la baguette qu'il pointait précautionneusement dans leur direction. Une seconde plus tard, il bondit en avant, laissant tomber négligemment la baguette et précipitant dans les bras de son parrain.
Black accepta l'étreinte soudaine sans une protestation, bien que cela devait lui faire mal. Immédiatement, il entoura Harry de ses bras, et son visage ne montrait aucune douleur, seulement le soulagement et la joie. "Salut, gamin." Black parla doucement, inclinant le visage d'Harry pour le regarder dans les yeux. "Tu vas bien?"
"Je vais bien," répondit rapidement Harry. Il avait un grand sourire d'une oreille à l'autre, mais son expression joyeuse se fana après un moment. "Est-ce que tu—?"
"Je vais très bien," répondit l'autre tranquillement, mais les yeux perspicaces d'Harry s'écarquillèrent, voyant les traits pâles et décharnés de Black et comprenant clairement ce qui avait causé la souffrance qu'ils pouvaient tous voir.
"Qu'est-il arrivé?"
Black serra l'épaule d'Harry avec une familiarité qui fit se serrer le cœur de Molly. "Ça n'a pas d'importance pour le moment," répondit l'évadé. Harry ouvrit la bouche pour protester, mais Black secoua la tête tout aussi légèrement. "Je te le dirai plus tard. Ce que nous devons faire maintenant, c'est te ramener à Poudlard."
"Poudlard?" Des émotions contradictoires passèrent sur le visage d'Harry ; il y avait bien évidement une partie de lui qui voulait terriblement retourner à l'école qu'il aimait, mais d'un autre côté—Molly frissonna quand le regard d'Harry balaya leur petit groupe. Ses yeux étaient soudain devenus aigus et méfiants, et il les regarda avec suspicion au lieu de la joie qu'elle avait attendu.
Une boule nerveuse se forma dans la gorge de Molly. Ne réalisait-il pas qu'il était sauvé, que c'était fini? Gauchement, elle fit un pas en avant. "Harry—"
"Qu'est-ce qu'il font là?" demanda t-il, la coupant sans même un regard ; les yeux d'Harry étaient fixés sur Black seul.
"Ce sont des amis," le rassura Black avec un sourire tordu et quelque peu tendu. Pendant qu'Harry le regardait, cependant, Molly vit le soulagement dans ses yeux—mais ce n'était pas de la méfiance envers Black. Plutôt, Harry ne croyait pas que les autres étaient là pour l'aider. Cela peina Molly de voir Harry si amer ; elle avait espéré qu'il garderait son innocence encore un peu plus longtemps. Cela faisait mal de le voir perdre sa jeunesse si rapidement, surtout qu'Harry avait déjà eut une vie assez difficile. Elle déglutit et se mordit la lèvre, priant que Black puisse le convaincre—et qu'ils puissent en tout point faire confiance au meurtrier.
Le sorcier décharné serra de nouveau l'épaule du garçon. "Je crois que tu connais les Weasleys, Harry," continua t-il, "mais voici Remus Lupin—le Professeur Lupin, maintenant, ton nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Et voilà Alastor Maugrey, un ancien Auror."
Les yeux d'Harry semblèrent interroger Black une dernière fois, et Molly put voir la confiance entre eux. Remus, aussi, devait avoir noté l'échange silencieux ; les yeux du professeur de Défense brillaient tristement. Non… Tristement n'était pas précisément le mot ; il y avait définitivement du bonheur sur le visage de Remus, mais un profond regret existait aussi, et on aurait presque dit que lui aussi avait peur d'espérer.
"Heu…Salut," répliqua finalement Harry. Molly voulut l'enlacer, mais elle n'osa pas vraiment. Elle ne savait pas comment il réagirait ou même s'il l'accepterait une telle chose de sa part (si il serait simplement d'accord)—la main de Black était toujours sur l'épaule de Harry, et aucun ne faisait mine de bouger. "Désolé pour l'accueil."
"Tout va bien, Harry," dit Remus tandis que les autres semblaient incapables d'élaborer la moindre réponse.) "Tu as de bonnes raisons de ne pas avoir confiance en nous."
"Vous étiez un ami de mon père, vous aussi, n'est-ce pas?" demanda abruptement Harry.
"Oui." La voix de Remus était faible, et Molly ne pouvait l'aider mais elle remarqua la façon dont ses yeux se levèrent pour rencontrer brièvement ceux de Black. "Je l'étais."
"Alors vous voulez bien me promettre quelque chose?" continua Harry, la voix soudain incertaine. Mais Remus sourit juste gentiment. Il n'hésita même pas.
"Bien sûr."
Harry jeta un oeil à Black, le regard soudain féroce, et puis reposa les yeux sur Lupin. "Promettez-moi que vous ne le laisserez pas tuer Croûtard jusqu'à ce qu'ils aient prouvé qu'il soit innocent."
"Harry—" La mâchoire de Black en était tombée de surprise.
"Je t'en prie, Sirius," plaida doucement Harry, regardant son parrain dans les yeux "Je veux sa mort, moi aussi, mais je veux te voir libre plus que je ne veux le voir mort… et je ne pense pas que mon père aurait voulu que tu deviennes un meurtrier juste pour lui."
Il y avait une lueur suspicieuse dans les yeux de Black, et son expression s'adoucit avec affection. Remus répondit alors que l'ancien prisonnier en semblait incapable.
"Bien sûr que je le ferai, Harry," dit-il doucement. "Je ne vais pas laisser Sirius être à nouveau envoyé à Azkaban, de toute façon… et quoiqu'il fasse, il ne le feras pas seul." Il y avait une ferme promesse dans ces derniers mots, et Molly se demanda si Harry comprenait ce que ça signifiait—mais l'adolescent sourit sombrement.
"Merci."
Quelque chose dans sa voix glaça Molly. Etait-ce l'héritage amer d'une vieille trahison, ou était-ce simplement l'entendre acquiescer à cette vengeance en toute connaissance de cause? Quoi qu'il en soit, Harry ne cligna pas des yeux, et elle fut certaine qu'il comprenait parfaitement les mots de Remus… peut-être mieux que Molly elle-même. Ses yeux verts ne voyaient plus le monde d'une façon enfantine—ils étaient durs, maintenant, c'était le regard d'un adulte. L'innocence d'Harry, réalisa-t-elle brusquement, était partie pour toujours.
"On peut y aller?" La voix peu assurée de Black brisa le silence chargé. Cependant, Molly ne put manquer le fait que l'évadé serrait l'épaule d'Harry, toujours aussi légèrement—et il y avait un tel confort dans leur relation. Une part irrationnelle de Mrs. Weasley se sentit jalouse de cela, aussi, même en sachant que c'était une bonne chose. Black connaissait Harry depuis si peu de temps… qu'avait-il fait pour mériter cette confiance et cet amour de l'adolescent? Mais une désagréable petite voix au fon fond de sa conscience connaissait la réponse. Il avait sauvé la vie d'Harry, se rappela t-elle. Qu'importe ce qu'il pouvait être d'autre—ou ce que lui et Remus clament qu'il n'est pas—Black a risqué sa propre vie pour celle d'Harry. Et il est presque mort en le faisant.
"Certainement." Maugrey parla pour la première fois, son œil magique tournoyant comme un fou. "Nous avons déjà passé trop de temps dans cet endroit, et les Mangemorts vont bientôt comprendre pourquoi nous fouinons par ici. Surtout en pensant à—"
Il s'interrompit et haussa les épaules, mais Molly savait ce qu'il voulait dire. Surtout en pensant à Rogue. La Maître des Potions de Poudlard était un des seuls espions de Vous-Savez-Qui, et Dumbledore avait monté un plan pour qu'il révèle leur mission au Seigneur des Ténèbres – mais simplement avec suffisamment de retard pour qu'ils aient le temps de l'accomplir.
"Alastor a raison," Arthur parla pour la première fois. "Je sais que tu as beaucoup de questions, Harry, mais elles peuvent attendre que nous soyons revenus à Poudlard."
Remus hocha la tête avec approbation et ouvrit la porte, faisant un geste gracieux à Maugrey pour qu'il le précède. "Après vous."
"Baguettes en main," commanda l'ex-Auror d'un ton bourru, jeta un œil en direction d'Harry. "Même toi. je me fiche que tu n'ais pas l'âge légal pour t'en servir ; nous ne pouvons être trop prudent." Puis Maugrey clopina vers la porte avec autant d'enthousiasme que sa jambe de bois lui permettait.
Mais Harry n'avait pas bougé. il se tenait en arrière, figé au même endroit et regardait son parrain d'un air grave. "Voldemort est de retour, alors, n'est-ce pas?"
Molly essaya de ne pas hoqueter à l'utilisation du nom du Seigneur des Ténèbres par Harry, mais la voix de Black était sans émotion.
"Oui. Il l'est."
"Et c'est là que tu étais." Ce n'était pas une question, mais ses mots étaient amers—et Harry était bien plus en colère que Molly ne l'avait jamais entendu l'être. Sa colère, cependant, n'était pas dirigée contre Black.
"Oui."
Le silence s'étendit, et une partie de Molly s'émerveilla du self-control de l'évadé. Je dois vraiment cesser de penser à lui de cette façon, se dit-elle soudainement. Plus elle était en présence de Black, plus Molly voulait avoir confiance en lui—surtout en voyant le souci évident qu'il se faisait pour Harry. Cependant bien que semblant malavisé, tout deux avaient forgé un lien profond. C'était quelque chose qu'elle n'aurait pas imaginé, mais Harry avait de toute évidence commencé à voir son parrain sous une lumière différente. La colère dans sa voix le confirmait : Sirius Black était une famille pour lui, la famille dont Harry avait besoin depuis si longtemps.
"Ok," répondit finalement l'adolescent "Allons-y."
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Leur petite caravane volait vers Poudlard quelque temps plus tard, mollement bercée par le vent. Ils avaient débattu sur l'utilisation d'un Portoloin pour regagner l'école, mais finalement, Dumbledore avait posé refusé cette idée. Harry avait besoin de temps, dit-il, pour se réabituer à Poudlard avant que le Ministère commence à lui bondir dessus. Demander l'autorisation pour un Portoloin demanderait des justifications administratives, ce qui finirait indubitablement par amener Fudge à l'école, et un non-autorisé ferait seulement rappliquer le Ministre encore plus vite. La dernière chose dont ils avaient besoin, leur avait à tous rappelé Dumbledore, était que Fudge ramène les Détraqueurs avant qu'ils ne l'aient convaincu de l'innocence de Sirius.
Ce point avait apaisé même les protestations les plus énergiques de Maugrey. Voler avait toujours rendu Molly verte de peur, bien sûr, mais Harry valait bien ça. Alors elle ignora soigneusement le fouillis emmêlé que ses cheveux étaient devenus et essaya de ne pas rendre le balais à Madame Bibine avec un soulagement trop évident. Les "Chasseurs" se posèrent sur le terrain de Quidditch actuellement vide (L'entraînement de l'équipe de Quidditch de Serdaigle avait été remis de force à plus tard, malgré leurs objections) et seules Bibine et McGonagall les attendaient. Bibine n'essayait même pas de cacher son sourire, mais la sévère Directrice de Gryffondor fronçait les sourcils.
"Bon retour, Mr. Potter," dit McGonagall d'un ton mesuré. "Nous étions très inquiets pour vous."
"Je—" Harry rougit, hésita, puis déglutit. Il parla de façon plaintive. "Je suis désolé?"
Soudain, McGonagall sourit. "Je n'insisterai pas trop là-dessus si j'étais vous," dit-elle en riant malicieusement. "Votre parrain est très fort pour créer des ennuis dans cette école, après tout. Ce n'est certainement pas la première fois."
"Vous pouvez même le redire," marmonna Remus entre ses dents. Mais lui aussi souriait, et même le maigre visage de Black sembla légèrement amusé.
"Bon retour, Sirius," continua tranquillement McGonagall. "Je ne crois pas vous l'avoir encore dit."
Elle tendit la main, et à la légère surprise de Molly, ses yeux étaient un peu humides. Semblant sous le choc, Black la saisit pourtant, parlant d'une voix rauque. "Merci, Professeur."
"Minerva," le corrigea t-elle gentiment. "Vous êtes adulte, maintenant, après tout. Mon nom est Minerva."
"Professeur." Un regard étrange passa sur le visage de Black, mais il parvint à faire un sourire après un moment. "Peut-être qu'un jour j'oublierais toutes les retenues que vous m'avez donné, mais jusque là, vous restez le Professeur McGonagall pour moi."
Ils pouffèrent tous de rire, et Molly vit les yeux de Remus danser. Allongeant le bras, il toucha celui de Black avec une familiarité qui aurait fait trembler Mrs. Weasley quelques heures seulement auparavant. "Retournez à l'infirmerie et Harry auprès de ses amis. Ils doivent être dans la Grande Salle à présent."
Molly jeta un oeil au ciel et fut presque étonnée de voir que le crépuscule approchait rapidement. Elle s'était tellement inquiétée de ramener Harry sain et sauf qu'elle n'avait pas vraiment remarqué combien le temps avait passé. En ce moment, ils devaient être en train de servir le dîner dans la Grande Salle.
"C'est une merveilleuse idée, Minerva," approuva Molly. "Je suis sûre que tout le monde a faim."
"Mais—" Harry lança un regard inquiet à Black, mais son parrain sourit un peu.
"C'est un long trajet, petit," dit gentiment le criminel évadé. "Nous aurons tout le temps de discuter en cours de route."
Lentement, leur groupe insolite marcha dans la lumière du soir, avançant au rythme boitillant de Black et renseignant Harry sur ce qui s'était passé pendant qu'il était resté caché.
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Ils gagnèrent la Grande Salle assez vite, mais Dumbledore les rencontra à l'extérieur, empêchant le groupe d'entrer. Harry frémit de malaise sous le regard de ces intenses yeux bleus, mais le vieux directeur sourit. "Bonjour, Harry."
"Monsieur." Harry ne savait pas pourquoi il se sentait si mal à l'aise, mais il craignait de devenir une source de frictions entre Sirius et le Directeur. Dumbledore ne devait pas apprécier le fait que Sirius ait gardé Harry caché si longtemps, aussi bonnes aient été ses intentions, et même si son plan avait marché. Mais Harry savait que Sirius avait besoin de l'aide de Dumbledore pour prouver son innocence. Sans cela, personne ne le croirait jamais—
"Je suis heureux de voir que tu es sain et sauf," continua Dumbledore, souriant et faisant cligner Harry des yeux. Le soulagement sur le visage du vieux sorcier était pleinement visible, même aux yeux inexpérimentés de l'adolescent. "Et aussi, bien sûr, que ton parrain le soit aussi."
"Merci." Il ne savait pas quoi dire, mais Dumbledore sembla comprendre, parce qu'il sourit avant de détourner son regard.
"Professeur Lupin, voulez-vous avoir la gentillesse de ramener Sirius à l'infirmerie?" Les yeux du Directeur pétillèrent. "Je crois que Madame Pomfresh est plutôt impatiente de le voir."
"Bien sur." Lupin fit un signe gracieux de la tête, mais Harry vit une lueur espiègle dans ses yeux. Ca va être une année intéressante, songea l'adolescent pour lui-même. Lupin ne ressemblait visiblement pas à ses anciens professeurs de Défense—surtout si la moitié des histoires que Sirius avait raconté sur lui étaient vraies! Harry n'avait jamais particulièrement aimé la matière de Défense Contre les Forces du Mal (qui aurait pu, avec Lockhart comme professeur?), mais il avait le pressentiment que ça allait devenir une de ses matières préférées cette anée.
"Oh, charmant," marmonna Sirius entre ses dents, faisant sourire Harry avec sympathie. Il connaissait parfaitement la férocité animale avec laquelle Pomfresh gardait ses patients, et il allait certainement devoir aller faire un tour à l'infirmerie aussi tôt que possible, lui aussi. Même si cela avait été difficilement possible l'année précédente.
"On pourra se parler plus tard, hein ?" demanda Harry, essayant de ne pas paraître trop appréhensif. Oui, Sirius lui avait dit ce qui était arrivé un peu plus tôt dans la journée, comment Maugrey et les autres l'avaient libéré des griffes de Voldemort, mais Harry avait toujours peur que Dumbledore ne croit pas tout, que Pettigrew puisse rester libre et que Sirius retourne en prison—
"Bien sûr que tu pourras," répondit patiemment, lisant apparemment l'inquiétude que Harry essayait si désespérément de cacher. L'adolescent rougit, puis sourit d'un air d'excuse. Sirius, au moins, comprenait. "Je ne vais nul part."
"Tout ce que nous te demandons, Harry, c'est de ne pas dire à tes amis pour Pettigrew," intervint tranquillement Dumbledore, faisant tourner vivement la tête d'Harry.
"Mais—"
"Nous allons nous occuper de Pettigrew." La voix gentille du Directeur était soudain dure, plus froide et plus dangereuse que Harry n'aurait pu l'imaginer. "Je te le promet. Mais nous avons besoin d'un peu de temps pour nous préparer, pour être bien sûr que Pettigrew soit capturé afin que Sirius puisse être libre."
Harry déglutit, retenant ses espoirs sauvages. "Très bien."
Il n'aimait pas la pensée de ne rien dire à Ron tout de suite, mais là encore, si cela signifiait que Sirius pouvait être libre, et qu'Harry n'ai plus jamais à retourner chez les Dursleys, jamais, jamais plus—rien n'était pire que ça, même essuyait le tempérament de feu de Ron.. Après tout, ce n'était pas comme si Pettigrew pouvait faire quelque chose en plein milieu de la Grande Salle, n'est-ce pas?
"Dans combien de temps?" demanda Sirius, et Harry sentit la tension sous son ton égal. Même s'ils n'étaient pas ensemble depuis longtemps, Harry connaissait bien son parrain. Sirius, également, était impatient, et il avait pour cela une très bonne raison.
"Quelques heures," répondit le Directeur. "Pas plus."
Sirius hocha la tête et se tourna vers Harry. "Je te verrai plus tard, alors."
"Ok."
Harry regarda un moment Lupin et Sirius s'éloigner dans le couloir, puis sentit soudain la main de McGonagall' se poser sur son épaule. "Aller, Harry," dit la sous-directrice. "Je crois que vos amis vous attendent."
Ron et Hermione. L'excitation jaillit en lui si rapidement que c'était presque impossible à contrôler. Jusqu'à ce moment, Harry n'avait pas osé croire qu'il était sur le point de les revoir—et si bientôt! Ils lui manquaient terriblement, et même s'il n'échangerait pas une minute de son temps avec Sirius pour rien, Harry avait plein de choses à leur dire, et avait passé un été entier avec des Moldus infernaux, soupirant après le monde magique. Plus que tout, pourtant, ses amis lui manquaient.
Mr. et Mrs. Weasley, nota-t-il, marchaient dans le hall avec Dumbledore, se dirigeant dans la direction opposée à celle de Sirius et Lupin. McGonagall, cependant, orienta Harry à travers les portes avant qu'il puisse noter où ils allaient—et en vérité, il ne s'en souciait guère. Il regarda pour la première fois depuis sa seconde année, le haut plafond (il montrait un ciel emplit de nuages et d'étoiles filantes en ce moment), les longues tables, les murmures des conversations et les fantômes voletant par-ci par-là—et il était chez lui. Harry inspira profondément, et ses sens furent assaillis par la douce odeur du dîner. Son estomac gargouilla.
"Harry!"
Le cri d'Hermione, cependant, lui ôta totalement son estomac de l'esprit. Elle se rua vers lui, ses cheveux en broussaille volant derrière elle. Les conversations dans la salle s'arrêtèrent, et il entendit Ron hurler son nom également (bien que celui-ci avançait d'un pas légèrement plus mesuré), puis Hermione lui sauta dessus, agrippant ses bras autour de son cou.
"Oh, Harry, où étais-tu? Nous étions tellement inquiet à ton sujet—n'est-ce pas, Ron?—et puis il y avait ces rumeurs comme quoi tu avais été kidnappé, et cette lettre—comment as-tu pu écrire cette lettre et ne rien nous dire? Oh, je suis tellement heureuse que tu ailles bien! Tu vas nous dire tout ce qui s'est passé et pourquoi tu étais parti et—"
"Laisse le respirer, Hermione!" haleta Ron, riant si fort qu'il devait se tenir les côtes pour s'empêcher de trembler.
Elle recula rapidement et rosit. "Je suis désolée! C'est juste—"
"Non, ça va." Il souriait d'une oreille à l'autre, et eux aussi, mais ils méritaient un peu plus d'explications que Dumbledore voulait qu'il ne donne. "C'est bon de vous revoir."
"Toi aussi, mon vieux." Le sourire de Ron était si large qu'il semblait fendre son visage en deux. "Où étais-tu?"
"Plus tard." Harry était soudain conscient de tous les regards posés sur eux. La moitié de la Grande Salle avait fait silence pour suivre l'échange du trio. Après tout, Harry était le Garçon-Qui-A-Survécu, et il avait manqué la première semaine de cours. Le Chicaneur avait même rapporté—de façon choquante—qu'il avait été kidnappé par Sirius Black. Même en ne croyant pas vraiment cette rumeur, tous les élèves voulaient savoir où il avait été tout ce temps. "Je vous le dirai plus tard," dit-il plus doucement. "Je vous le promet."
Ses deux amis échangèrent un regard. "Très bien," répondit finalement Hermione tandis que Ron souriait de nouveau.
"On va te poursuivre avec ça, tu sais."
"Bien sûr." Et Harry voulait leur dire—tout leur dire—mais il se rappela des paroles de Dumbledore et fut obligé de se mordre la langue.
Toujours souriant, ses deux meilleurs amis entraînèrent Harry jusqu'à la table des Gryffindor et s'assirent de chaque côté de lui. Immédiatement, Ron se lança dans un résumé de tout ce qu'Harry avait manqué depuis qu'il était absent, s'arrêtant seulement pour engloutir son dîner à quelques intervalles au hasard. Pour sa part, Harry sauta sur la nourriture avec soulagement. Accoutumé comme il l'était à cuisiner pour lui-même ou pour les Dursleys, ses maigres talents ne rivalisaient en rien à la qualité des plats de Poudlard.
"Et Dubois commençait vraiment a s'inquiéter à propos de l'équipe de Quidditch. Il parlait de trouver un nouvel Attrapeur, mais il n'y avait vraiment personne pour ça—" Ron fit une pause en avalant une gorgée de jus de citrouille. "Je veux dire, Ginny a parlé d'essayer, mais—"
"Ron!" Hermione le fusilla d'un regard mauvais, et pas très loin sur la table, Harry vit la jeune sœur de Ron devenir rouge.
"Pardon." Ron mordit dans un gros morceau de poulet avant de continuer, mais il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de remords. "De toute façon, Dubois n'a pas arrêter de nous rabâcher les oreilles sur le Quidditch. Fred et George disent qu'il est pire que jamais, se lamentant sans fin sur la perte du meilleur Attrapeur qu'ils ont jamais eut."
"Et le Professeur Lupin est vraiment bien," intervint Hermione avant que Ron s'élance d'avantage sur le Quidditch. "On a déjà étudié toutes sortes de créatures dangereuses comme—"
"Tu a manqué le meilleur des cours, aussi," la coupa Ron, souriant comme un malade. "Le premier jour, le Professeur Lupin a amené un Epouvantard en classe—"
"Un Epouvantard est une créature des ténèbres," expliqua obligeamment Hermione quand elle aperçut l'expression neutre de Harry. "Ça prend la forme de la chose qui t'effraie le plus, à moins que tu utilises le Sortilège Riddikulus et le transforme en quelque chose de drôle."
"Oh." Il essaya de cacher le désappointement dans sa voix, mais c'était difficile. Beaucoup d'élèves auraient été heureux de rallonger leurs vacances d'été, mais Harry aimait Poudlard. Bien qu'il ne reprochait rien à Sirius, il aurait souhaité ne pas en manquer autant. Heureusement, Ron sembla ne rien remarquer.
"Mais tu ne devineras jamais en quoi l'Epouvantard de Neville s'est changé." Ron fit une pause, regardant furtivement dans la Grande Salle avant de continuer avec soulagement. "Rogue."
"Oh, Harry, c'était trop drôle!" Même Hermione riait. "Quand Neville a lancé le sort, Rogue s'est retrouvé habillé avec les vêtements de Mrs. Londubat, avec cet horrible chapeau."
"Et portant un grand sac cramoisi," finit joyeusement Ron. Ils se mirent à rire tous ensemble, alors, et Harry ne put se retenir de jeter un oeil à la grande table. Immédiatement, il remarqua le perpétuel froncement de sourcil sur le pâle visage familier, mais cela rendait seulement situation encore plus amusante. Le Professeur Rogue était la seule chose qui ne lui avait pas manqué à Poudlard.
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Un peu plus tard, le trio se dirigea vers la Tour de Gryffindor, espérant se débarrasser de tous les autres et avoir le temps de discuter. Mais tout le long du chemin, ils croisèrent plusieurs groupes d'autres élèves et furent retardés dans leur avancée. La plupart des autres voulaient seulement souhaiter la bienvenue à Harry, mais cela ralentissait leur progression et Harry pouvait dire que ses amis attendaient avec impatience ses réponses. Finalement, une rencontre tendue avec Malfoy assura sa décision.
"Venez," dit-il doucement, se penchant à un angle. "On ira jamais nul part comme ça."
"Sans blague," soupira Ron. Lui et Harry échangèrent un sourire.
Hermione demanda seulement, "Où allons-nous?"
"Dans les toilettes de Mimi."
"Oh, quelle bonne idée d'échanger une bande d'admirateurs pour un fantôme pleurnichant et gémissant." Ron roula des yeux, mais Harry se rendait bien compte qu'il ne le pensait pas vraiment. Ron lança un autre regard à Harry. "Elle est amoureuse de toi, tu sais."
"Elle est morte!" objecta Harry.
Hermione renifla sèchement. "En fait, ça ne pose pas de problème à Mimi."
Soudain, Harry sentit le besoin d'employer quelques-unes des phrases toutes faites que Sirius affectionnait quand il affrontait des choses irritantes comme des manteaux féroces, des robes étrangleuses, des armoires mordeuses—et des filles éperdument amoureuses qui étaient mortes depuis cinquante ans. Finalement, il se contenta de marmonner avec irritation entre ses dents tandis que ses amis éclataient de rire. Ron eut l'air de compatir, mais Hermione fit seulement un sourire.
"Vois le bon côté des choses, Harry," dit-elle, ouvrant la porte des toilettes. "Au moins elle ne peut pas te suivre partout."
"Dieu merci," approuva Harry avec soulagement, puis il fit un geste pour inviter ses amis au silence. La dernière chose dont il avait besoin était que Mimi les entende parler d'elle—le fantôme sensible ne les laisserait alors jamais en paix, et Harry ne pensait pas qu'il supporterait toute cette attente.
La porte se referma derrière eux avec un cliquetis. Le trio attendit un long moment, écoutant et regardant, mais Mimi Geignarde n'était nul part en vue. Ron soupira. "Je crois qu'on a de la chance."
"Mimi n'est pas si épouvantable," objecta Hermione.
"Si, elle l'est!" répondirent immédiatement les deux garçons, et puis ils éclatèrent de rire. Par consentement mutuel, les trois adolescents trouvèrent un endroit où ils pouvaient s'asseoir confortablement. Pas si loin que ça, Harry se souvint souvint avoir concocté le Polynectar au même endroit, et il sourit légèrement. Les toilettes de Mimi avaient toujours été un bon endroit pour les secrets.
"Alors, qu'est-ce que tu voulais nous dire, Harry?" demanda Hermione. Sa voix était calme, mais il pouvait déceler la tension à la surface. La même sensation se reflétait dans les yeux de Ron, également, alors il prit une profonde inspiration et commença à parler.
"Tout a commencé à Privet Drive…"
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Quelques minutes après, Harry fit une pause. La raison en était double—premièrement, il ne pouvait pas continuer à parler sans respirer, et deuxièmement, il devait décider de ce qu'il allait leur dire. Il avait juste décrit la façon dont Sirius l'avait sauvé de Malfoy et Avery, et s'était arrêté dans son histoire au moment où il était arrivé Place Grimmauld—mais que pouvait-il leur dire d'autre? Il ne pouvait pas leur dire à propos de Peter/Croûtard juste maintenant, mais il voulait leur dire la vérité. Il ne voulait pas non plus mentir à Ron et Hermione, ou même omettre des passages pour leur propre sécurité--
"Mais pourquoi as-tu suivi Black?" demanda Hermione au moment où il cessa de parler. "C'était vraiment dangereux! Il aurait pu te tuer, ou pire!"
"Il m'a sauvé la vie." Harry combattit l'envie de lui répondre brusquement. Elle ne connaissait pas Sirius. Elle ne pouvait pas comprendre.
"Mais c'est un assassin, Harry," objecta t-elle.
"Non, il ne l'est pas."
"Quoi?" hoqueta Hermione, regardant Harry comme s'il avait perdu l'esprit. Mais une pensée soudaine le frappa, et il n'avait pas le temps pour sa confusion.
"Tu n'as pas Croûtard avec toi, n'est-ce pas?" demanda t-il brusquement à Ron, réalisant soudain son erreur. Les sourcils de Ron se creusèrent de confusion.
"Non. Pourquoi je l'aurai?" Son ami lui adressa un étrange regard, puis haussa les épaules. "Je l'ai laissé dans le dortoir pour le tenir éloigné de son cinglé de chat."
"Chat—?"
"Ouais. Elle a un chat cinglé du nom de Pattenrond, et il veut manger mon rat."
"Ron, il agit juste comme un chat!" contra Hermione. "Les chats chassent les rats. Ce n'est pas la faute de Pattenrond. Il ne comprend pas."
"Qu'importe." Ron haussa les épaules, son attention toujours sur Harry. Son regard était très dubitatif. "Tu disais que Black n'est pas un meurtrier?"
"Non, il ne l'est pas," répliqua fermement Harry, ignorant le froncement de sourcil douteux de son meilleur ami. "Il a été trompé."
"Je sais que tu veux le croire parce qu'il t'as sauvé la vie," commença Hermione d'une petite voix hésitante, "mais il a de très bonnes raisons de te mentir."
Harry secoua la tête. Il avait prévu ça. "Cela va beaucoup plus loin que le meurtre, Hermione," répondit-il. "Sirius est mon parrain."
"Ton quoi?" bafouilla Ron.
A ce moment, en contemplant les visages de ses deux meilleurs amis, Harry sut ce qu'il devait faire. Ron et Hermione méritaient de tout savoir, et contrairement à ses professeurs, Harry savait que ses amis ne régiraient pas exagérément. "Croûtard" n'était pas là. Il n'y avait aucun risque—autre que Ron se rue pour assassiner son rat à la manière dont Harry voulait le faire. Mais Ron l'écouterait, et si le pire arrivait, Harry et Hermione pourraient toujours le stupéfixier et s'occuper des conséquences plus tard. Harry poussa un profond soupir et se lança.
"Quand mes parents se sont cachés, ils ont utilise le sortilège de Fidelitas, qui renfermait leur position dans un être unique. A moins que cette personne ne le dise à quelqu'un, nul ne pouvait nous trouver. Sirius était censé être leur Gardien du Secret. C'était le meilleur ami de mon père," expliqua t-il lentement, essayant de ne pas trop penser à ses parents. Harry avait eu le temps de digérer la vérité, mais ça ne signifiait pas que ça ne faisait pas mal. "Mais à la dernière minute, lui et un autre ami de mon père, Peter Pettigrew, ont échangé leurs places. Peter les a donné à Voldemort."
Hermione poussa une exclamation étouffée, mais hormis cela, elle et Ron regardaient Harry dans un silence amical.
"Mais tout le monde, même Dumbledore, pensait que Sirius était le Gardien du Secret. Et quand il a pourchassé Peter, Pettigrew a commencé à hurler que Sirius avait trahi mes parents. Puis il a dévasté la rue, tuant douze Moldus et faisant en sorte qu'on pense que c'était Sirius qui avait fait ça."
"Pettigrew est mort?" demanda doucement Ron. Cependant, Hermione fronça les sourcils ; Harry put voir que son esprit intelligent commençait à travailler.
"Non." Harry secoua la tête. "Il s'est tranché un doigt et s'est enfui par les égouts, sous la forme d'un rat."
"C'est un Animagus!" s'exclama Hermione.
"Ouais. Mais personne ne le savait, parce qu'il n'était pas enregistré, et donc personne n'a cru Sirius," répondit-il faiblement, la colère perçant dans sa voix "Alors ils l'ont envoyé à Azkaban."
"Mais comment sais-tu qu'il a dit la vérité?" questionna Ron. "Ce n'est pas que je ne te crois pas, Harry, mais tu dois admettre que ça a l'air complètement louche."
"Parce que je sais où est Pettigrew," répondit sombrement Harry. "Il est ici."
La mâchoire d'Hermione se décrocha. "Ce n'est pas—"
"Ron, j'ai besoin que tu me promettes quelque chose," l'interrompit Harry. "Promets moi que tu ne feras rien. Je ne suis pas censé vous dire tout ça, donc tu dois me promettre que tu ne feras rien."
Il y eut un long moment de silence, puis son ami haussa les épaules.
"Je ne comprends pas vraiment pourquoi—mais bien sûr. Je le promets," dit Ron avec franchise.
"Ok," soupira Harry. Il avait confiance en Ron, et il savait qu'il tiendrait parole. "C'est Croûtard. Pettigrew, c'est Croûtard."
Notes : un chap un peu plus long… Je ne l'ai trouvé que lundi,puisque je n'ai pas d'ordi chez moi. Je crois que Robin poste le samedi, ce qui fait que j'ai un peu de retard, vous ne m'en voulez pas ? J'essaye toujours de mettre le nouveau chapitre avant le vendredi suivant.
Malheureusement, un virus informatique a condamné les ordis de mon boulot cette semaine. J'ignore quand ce sera réparé. Donc, j'ai des difficultés à communiquer par internet. Mes excuses.
Pour les vacances, je promets d'essayer de continuer à ce rythme. Le chap 10 vient d'être lancé, mais vous l'aurez également avec du retard, car ce sont les vacances, et je pense que Diam et Shinia Marina sont dans le même cas que moi : elle n'auront sans doute pas entièrement accès à internet. En tout cas, je ne pourrai leur envoyer le boulot que lundi prochain, alors faut compter qu'un ou deux jours ensuite pour que je le poste.
Je tiens à dire que Diam est très scrupuleuse, elle va même vérifier la vo pour mieux traduire les petits morceaux que je lui soumet !! Elle est fantastique !! Merci à toi !!!^^ !!
Et Shinia Marina a encore été parfaite.
Merci pour votre aide à toutes les deux !!!!
Réponses aux reviews :
Lisia : je me répète, je ne suis pas l'auteur, c'est pas moi qui décide des évènements, mais robin4 !
Csame : j'ai le même avis que toi, mais il semblerait que rien de tout ça n'ait atteint la chambre des garçons et les oreilles du rat…
Aria Lupin : oui… C'est un peu optimiste aussi, je trouve… Mais ça nous plait après toutes les horreurs que J.K. a fait vivre à Sirius !^^
Vinéa Killian Saturne Malfoy : oui, tu as raison ça stagne… C'est le style de l'autre, tout va plutôt lentement !
Celine s., Ryan, Kyarah : et voilà ! désolée pour le retard !
Mary-Evy : tu as bien deviné !!!
Miya Black : la question du rat sera réglée dans le prochain chapitre, déjà paru ! (ça y est… Je me fais dépassé par Robin, vite, je dois mettre les bouchées doubles !)
Shinia Marina : mes excuses, chère correctrice !! Mais taxidermiste, c'est une belle vocation !! Et oui, les traducs ne finissent jamais, surtout avec Robin4 qui est si rapide à uploadé !! Je me demande comment elle fait pour écrire si vite dans son école militaire !
Tabasco : j'espère que ce nouveau chapitre te récompenseras après tes exams !! Opui, ça va vite, mais en y regardant, ça fait déjà 9 chapitres… et ils sont plutôt longs…
JOYEUX NOEL A TOUS !!!
Prochain chap : LE PARRAIN
Où est réglée la question du rat et où Sirius commence à réfléchir au futur…
