Je ne sais pas ce que j'ai mais j'ai envie d'écrire la suite maintenant !^^
Donc je répondrais au review, s'il y en a, dans le chapitre prochain !
Merci quand même aux éventuel reviewers que je n'aurais pas encore lu !
Auteur : Moi : Benzou
Titre : Lily, Harry et Tom
Base : Harry Potter Aucun des personnages ne m'appartient, dommage.
Résumé : Lily rejoint Voldemort pour épargner la vie de Harry
P.s : // = pensées du personnages.
P.s.s : Cherche Betalecteur ! Contacter par review.
P.s.s.s : J'attend au TOUJOURS lol 5 review, parce que là, c'est un chapitre ! ^^
CHAPITRE II : L'enfance d'Harry Voldemort
Lily et Harry s'installèrent chez Voldemort. Bien sur, la cohabitation fut difficile au début, mais une sorte d'entente pacifiste s 'installa entre Lily et le mage noir. Lily devint une mangemort, une des plus puissante sorcière que l'Angleterre connaisse à cette époque. Bien sur, jamais elle ne s'attaqua à un moldu, ou même un autre sorcier, auror ou autre, mais elle eu pour but d'aider Voldemort, l'homme qu'elle ne pouvait alors pas encore définir comme son « mari ».
Elle entama avec lui une longue série de recherche, portant sur des sujets divers ; allant du voyage dans le temps à la magie sans baguette. La bibliothèque énorme de sa demeure permit à Lily d'augmenter ses propres connaissances personnelles, et de devenir une des sorcières les plus respectées de ses mangemorts. Harry grandit lui aussi, ses traits s'arrimèrent, prirent la même forme que ceux de son « père ». Son nez s'allongea, fin et droit, ses yeux devinrent perçants, prirent une teinte d'un vert éclatant. Ses lèvres minces s'étirèrent et lorsqu'il atteint sa cinquième année, de longs cheveux noirs, tantôt frisé, tantôt lisse, cascadaient le long de son dos pour atteindre ses hanches. Lily s'occupa de lui de la façon la plus admirable qui soit, et dans la mesure du possible, elle tenta de lui inculquer certaines valeurs. C'est à ce moment là qu'intervint Voldemort.
Il s'était considérablement rapproché du jeune garçon, et un lien plus fort que du simple respect, ou même de la courtoisie, s'était établie entre eux. Harry respectait Voldemort, bien sur, mais sans le considérer véritablement comme son père, il sentait que Voldemort serait toujours pour lui plus qu'un simple parent éloigné ou tuteur. Il pouvait percevoir cette fierté qui animait Voldemort quand il se pliait à ses ordres, quand il effectuait quelque chose de remarquable. Il aimait, de toute façon, satisfaire Voldemort, saisir la brève lueur de confiance qui illuminait ses yeux quand il réussissait, quand il se montrait digne de lui. Il adorait sa mère ; néanmoins, il n'aurait pu se passer des courts, très courts, échanges qu'il entretenait avec le mage noir. Celui ci, d'ailleurs, n'habitait pas avec eux. Durant la deuxième années de Harry, il avait compris qu'il ne pourrait avoir l'enfant, ou même Lily, de cette manière. Et quand celle ci devait l'aider dans ses recherches et travaux, ils s'isolaient dans l'immense bibliothèque, ou se rendait dans un repère du Lord. La superbe villa qu'il avait mis à leur disposition leur était donc entièrement réservée, ainsi que la plage qui s'étendait devant. Cependant, il venait souvent rendre visite à Harry, non pour jouer avec lui, c'était chose impossible, mais plutôt pour discuter, lui apprendre certaines choses.
Harry se mit bien vite à haïr les moldus, et une chose étrange survint quand Voldemort lui montra un de ses objets magique. C'était une sorte de bassine à eau, en argent pur, et quand on regardait dedans, on voyait ce que l 'on aurait pu être, le destin qui nous attendait si jamais un petit événement insignifiant n'était pas venu tout chambouler. Il se vit alors misérable, des vêtements trop larges sur le dos, abrité par une famille moldu. Et quand il demanda à son père pourquoi il l'avait obligé regarder une journée entière ce que sa vie serait devenue, celui ci lui répondit que jamais il ne devrait oublier ce qu'il avait fait pour lui. Alors Harry répondit qu'il n'avait aucune envie d'oublier ce que Voldemort avait fait pour lui; et tout deux sourirent, affectueusement, bien qu'une expression de satisfaction cruelle apparut quelques instants sur leur visage.
Dumbledore fut le premier au courant. Lily le prévint quelques jours après le rituel. Malheureusement pour elle, et pour lui, celui ci ne comprit pas. Comment avait elle put accepter, elle qu'il avait toujours cru digne de confiance. Elle qui avait fait partie de l'ordre. Dumbledore était sage, mais il n'avait jamais admit que les rapports familiaux puissent être plus important que des principes et des mots en l'air. Il lui dit « adieu », un de ces adieu qu'on dit avec tristesse, déception, et crainte, sans chercher à comprendre. Lily n'avait pas comprit, pourquoi il était si fermé ; peut être parce qu'il n'avait jamais eu d'enfant à protéger. Comme une mère doit le faire du moins.
La gazette des sorcier imprima en première page « Evans trahit le ministère », SorcièreHebdo « Une femme soumise au Lord Noir » et d'autres journaux firent pire encore. On présuma Harry mort, et quand Dumbledore vint au ministère exiger l'arrestation de Lily, qu'il considérait, d'un point de vue maintenant uniquement professionnel, comme une simple mangemort ; on lui répondit, ainsi qu 'aux multiples lettres et beuglantes que reçurent les aurors dans les jours qui suivirent ; « Lily Evans ne s'est pour l'instant rendu responsable du moindre crime ». Ainsi, Lily continua à paraître pour le reste du monde comme l'assassin de son mari, la traître e t l'ennemi ouverte du monde magique.
Lily avait suffisamment d'argent pour vivre une vie entière sans travailler. De toute façon, Voldemort lui fournissait tout, absolument tout, ce dont elle avait besoin. Il en était de même pour Harry, qui grandit dans un luxe et un faste à faire envier n'importe lequel des sorciers richissimes d'Angleterre. Il n'avait pas d'amis. La villa était en effet très éloignée des villes et d'une quelconque résidence de sorcier. Lors de sa sixième année, alors que le mois de juillet touchait à sa fin, Voldemort décida d'offrir à Harry des amis. Les Malefoy, Goyle, et d'autres familles, vinrent , en invité, à « Lily' present ». Harry rencontra alors pour la première d'autres garçons de son âge, dont les parents étaient soumis à son père. Il se lia bien sur d'amitié avec eux, notamment avec le jeune Draco, qui lui semblait bien moins stupide que le reste des invités. Ce jour-ci, sa mère se sentit plutôt mal à l'aise, entourée de tant de ses anciens ennemis, néanmoins, elle surmonta son dégoût, et conversa longuement avec Narcissa, seule femme lucide dans ce groupe de mangemort. Elles se lièrent dès lors d'amitié, et une grande affection, ainsi qu'un profond respect mutuel s'installa entre les deux jeunes femmes.
Les choses que Voldemort enseignèrent à Harry furent connu de lui seul. D'ailleurs, même à Lily, Voldemort, et Harry, refusèrent d'en parler. En tout cas, les journées de Harry étaient bien remplies, pour un enfant de six ans. Ils passait ses matinées à étudier, travailler en silence, et seul quand le mage noir ne l'encadrait pas, dans la bibliothèque de « Lily's present ». Il dévorait tous les livres, tous les recueils, traités, et histoires qu'il pouvait trouver. Il tomba un jour sur un exemplaire très étrange, une histoire d'un lointaine pays, et notamment, d'une ville inconnue de lui jusqu'alors : Salem. Les pages de ce pavé étaient toutes froissées, déchirées et illisibles par endroits. Néanmoins, il déchiffra le livre, et quelques jours plus tard, quand il l'eut enfin fini, de grosses larmes coulaient sur ses joues rouges, et il reniflait bruyamment. Dès ce jour, son appréhension des moldu se transforma en une sourde colère, une rage contenue, et il n'eut d'autre plaisir dans sa jeunesse que de devenir chaque jour plus puissant, plus fort, afin d'aider son père.
Des gens comme Sirius Blake, Ministre en chef, Remus Lupin, auror de son état et d'autres, inlassablement, pourchassèrent les mangemorts de plus en plus nombreux, et les atrocités du Lord Noir ne faisaient que croître, sans qu'on puisse mettre un jour la main sur lui. Le ministre de la Justice, Fudge, quant à lui, interdisait toujours qu'on touche à Lily, ou même à Harry, tant qu'ils n'auraient clairement été considérés comme dangereux, ou criminels. Les années passèrent, toujours dans une odeur de poussière, près de la mer inlassable et douce pour Harry. Dans la terreur, la lutte, et l'organisation d'ordre d'aurors, de milices de plus en plus nombreuses pour le reste du monde sorcier.
Lily se rapprocha de Voldemort, discernant sous sa cagoule de velours l'homme qu'il était. Détestable bien sur, mais elle ne put, force de le côtoyer, de partager ses rêves, doutes, s'empêcher de s'attacher à lui. D'ailleurs, Harry comprenait mal, pourquoi sa mère était si distante avec Tom, comme il surnommait le mage noir. Car le souvenir de James avait disparu, même dans les abysses de sa mémoires on aurait pu trouver une image du gentille bonhomme qu'avait été son père « biologique ». Il s'avéra qu'Harry avait un physique particulièrement plaisant, les longs cheveux noirs et légèrement bouclés de son père de sang aidant. Alors dès sa neuvième année, il fut convenu qu'il épouserait une fille de sang pur dès sa 18ème année, d'une lignée respectable et puissante, bien que parmi ces rares familles, Voldemort lui laissa le droit de choisir qui lui conviendrait.
A dix ans, Harry osa enfin poser à son père une question qui le tenait à c?ur. Lors d'une de ses rares visites, alors qu'il était attelé à son étude d'un sortilège ancien, il releva la tête, animé d'un courage timide, et demanda :
« Irais-je à Poudlard l'année prochaine ? Père ? »
« Oui mon Harry, tu te rendras à Poudlard, j'ai prévu cela pour toi. »
« Qu'attendrez vous de moi une fois là bas ? » continua Harry, intrigué que son père le laisse se rendre près du « vieux fou » si facilement.
« Tu seras le meilleur, cela sera facile bien sur. Mais tu devras nouer des liens avec tes condisciples, tu connais déjà certains de tes futurs camarades d'ailleurs. »
« Et. ? Que devrais je faire , pour VOUS » dit Harry, s'inquiétant de la façon dont il pourrait s'attirer la bienveillance de son père.
« Tu le seras en temps voulu, Harry, en temps voulu. » répondit Voldemort après un temps de réflexion, un large sourire s'étirant sur son visage, laissant deviner une idée bien réjouissante.
Harry se rendit alors, lors de sa onzième année, après un été agréable au chemin de traverse. Avec Lily et Narcissa, Draco et lui s'étaient rendu en Italie, dans une région pleine de lac, et les deux mois s'étaient déroulés dans une vacance calme, festive parfois. Il avait noué des liens d'amitié très forts avec Draco, et s'étaient tous deux trouvés digne de confiance. D'ailleurs, Draco ressemblait à Harry, par certains côtés, et il se trouvait qu'ils partageaient les mêmes centres d'intérêt : Quidditch, mage noire, pouvoir. Malgré le côté très officiel de leur amitié, ils savaient à la fin des ces vacances qu'ils pourraient éternellement compter l'un sur l'autre quoi qu'il advienne.
La venue du quatuor dans le monde magique, et notamment au chemin de traverse fit beaucoup de bruit. Alors que Lily devait supporter, ce qu'elle faisait apparemment avec une facilité déconcertante, les regards haineux des passants, sorciers, et parents venus ici, Harry sentait e poser sur lui des regards intrigués, curieux, craintifs même. Ils entrèrent tous les quatre dans le magasin de baguette (oublié le nom ^^, Olivanders non ?) et le vieux sorcier qui les accueillit se précipita immédiatement vers eux, suspicieux.
« Une baguette pour les deux jeunes hommes je présume ? »
« Oui » répondit simplement Lily, froidement.
« Bien, venez par ici les garçons. nous allons essayer celle ci. »
Il fallut au désagréable personnage plusieurs dizaines de minutes pour trouver une baguette convenable à Draco, et presque deux fois plus de temps pour trouver à Harry la baguette qui lui correspondait. Alors qu'il tendait à Harry la bonne, celui ci sentit un éclair de puissance parcourir son corps, remonter sa colonne vertébrale, et ne put empêcher un petit soupir d'étonnement. Sous les regards intrigués des trois autres personnages, il s'excusa en prétextant un coup de chaud, bien que le vieux vendeur ait compris instantanément de quoi il s'agissait. cette journée aurait pu se terminer assez agréablement si le vieux bonhomme n'avait pas pu réprimer un « Fais en meilleur usage que ton père » alors qu'ils franchissaient le palier du magasin. Alors Harry sentit en lui bouillonner sa colère, et saisit impulsivement l'étui à baguette que sa mère avait ranger. Il se retourna, ouvrant la boîte, mais avant d'avoir pu prononcer les moindres mots, sa mère le gifla violemment et lui arracha la baguette des mains.
« Je te croyais moins stupide, Harry »
« Mais ! enfin, il a insul. »
« Oui, mais nous sommes surveillés ici, veux tu nous envoyer à Azkaban ? » puis se retournant vers Narcissa « Venez Narcissa, vous n'avez qu'à passer la soirée à la maison avec Draco, je suis sur que nous allons nous amuser. »
Tous les quatre arrivèrent à Lily's present et tandis qu'ils installaient les affaires de Draco et Narcissa, à des kilomètres de là, dans un château immense :
« Albus, il semblerait que le fils Voldemort vienne tout de même dans notre école cette année » dit une femme, assez vieille, au visage transpirant la discipline. « Je sais Minerva, je sais. Cela m'inquiète d'ailleurs. » répondit le vieux sorcier, tripotant machinalement sa longue barbe blanche.
« Que devrons nous faire avec lui ? Le livrer ? Comment réagirons les autres enfants quand ils verront le fils de celui qui a assassiné leurs parents, frères, s?urs ? continua Minerva.
« Nous verrons, nous verrons Minerva, d'ici là, préparons le château , car le jeune Voldemort, qu'il soit ou non maléfique lui aussi, sera jusqu'à preuve du contraire traité comme n'importe lequel de nos étudiants. Quoi qu'il arrive » acheva Albus, fixant le phénix majestueux qui dormait à ses côtés.
A suivre
Alors, vous avez aimé ? je continue ou pas ? reviews ! ! ! ! ! !^^
Je fais plus long la prochaine fois, je voulais pas trop m'attarder sur ces points la.
Auteur : Moi : Benzou
Titre : Lily, Harry et Tom
Base : Harry Potter Aucun des personnages ne m'appartient, dommage.
Résumé : Lily rejoint Voldemort pour épargner la vie de Harry
P.s : // = pensées du personnages.
P.s.s : Cherche Betalecteur ! Contacter par review.
P.s.s.s : J'attend au TOUJOURS lol 5 review, parce que là, c'est un chapitre ! ^^
CHAPITRE II : L'enfance d'Harry Voldemort
Lily et Harry s'installèrent chez Voldemort. Bien sur, la cohabitation fut difficile au début, mais une sorte d'entente pacifiste s 'installa entre Lily et le mage noir. Lily devint une mangemort, une des plus puissante sorcière que l'Angleterre connaisse à cette époque. Bien sur, jamais elle ne s'attaqua à un moldu, ou même un autre sorcier, auror ou autre, mais elle eu pour but d'aider Voldemort, l'homme qu'elle ne pouvait alors pas encore définir comme son « mari ».
Elle entama avec lui une longue série de recherche, portant sur des sujets divers ; allant du voyage dans le temps à la magie sans baguette. La bibliothèque énorme de sa demeure permit à Lily d'augmenter ses propres connaissances personnelles, et de devenir une des sorcières les plus respectées de ses mangemorts. Harry grandit lui aussi, ses traits s'arrimèrent, prirent la même forme que ceux de son « père ». Son nez s'allongea, fin et droit, ses yeux devinrent perçants, prirent une teinte d'un vert éclatant. Ses lèvres minces s'étirèrent et lorsqu'il atteint sa cinquième année, de longs cheveux noirs, tantôt frisé, tantôt lisse, cascadaient le long de son dos pour atteindre ses hanches. Lily s'occupa de lui de la façon la plus admirable qui soit, et dans la mesure du possible, elle tenta de lui inculquer certaines valeurs. C'est à ce moment là qu'intervint Voldemort.
Il s'était considérablement rapproché du jeune garçon, et un lien plus fort que du simple respect, ou même de la courtoisie, s'était établie entre eux. Harry respectait Voldemort, bien sur, mais sans le considérer véritablement comme son père, il sentait que Voldemort serait toujours pour lui plus qu'un simple parent éloigné ou tuteur. Il pouvait percevoir cette fierté qui animait Voldemort quand il se pliait à ses ordres, quand il effectuait quelque chose de remarquable. Il aimait, de toute façon, satisfaire Voldemort, saisir la brève lueur de confiance qui illuminait ses yeux quand il réussissait, quand il se montrait digne de lui. Il adorait sa mère ; néanmoins, il n'aurait pu se passer des courts, très courts, échanges qu'il entretenait avec le mage noir. Celui ci, d'ailleurs, n'habitait pas avec eux. Durant la deuxième années de Harry, il avait compris qu'il ne pourrait avoir l'enfant, ou même Lily, de cette manière. Et quand celle ci devait l'aider dans ses recherches et travaux, ils s'isolaient dans l'immense bibliothèque, ou se rendait dans un repère du Lord. La superbe villa qu'il avait mis à leur disposition leur était donc entièrement réservée, ainsi que la plage qui s'étendait devant. Cependant, il venait souvent rendre visite à Harry, non pour jouer avec lui, c'était chose impossible, mais plutôt pour discuter, lui apprendre certaines choses.
Harry se mit bien vite à haïr les moldus, et une chose étrange survint quand Voldemort lui montra un de ses objets magique. C'était une sorte de bassine à eau, en argent pur, et quand on regardait dedans, on voyait ce que l 'on aurait pu être, le destin qui nous attendait si jamais un petit événement insignifiant n'était pas venu tout chambouler. Il se vit alors misérable, des vêtements trop larges sur le dos, abrité par une famille moldu. Et quand il demanda à son père pourquoi il l'avait obligé regarder une journée entière ce que sa vie serait devenue, celui ci lui répondit que jamais il ne devrait oublier ce qu'il avait fait pour lui. Alors Harry répondit qu'il n'avait aucune envie d'oublier ce que Voldemort avait fait pour lui; et tout deux sourirent, affectueusement, bien qu'une expression de satisfaction cruelle apparut quelques instants sur leur visage.
Dumbledore fut le premier au courant. Lily le prévint quelques jours après le rituel. Malheureusement pour elle, et pour lui, celui ci ne comprit pas. Comment avait elle put accepter, elle qu'il avait toujours cru digne de confiance. Elle qui avait fait partie de l'ordre. Dumbledore était sage, mais il n'avait jamais admit que les rapports familiaux puissent être plus important que des principes et des mots en l'air. Il lui dit « adieu », un de ces adieu qu'on dit avec tristesse, déception, et crainte, sans chercher à comprendre. Lily n'avait pas comprit, pourquoi il était si fermé ; peut être parce qu'il n'avait jamais eu d'enfant à protéger. Comme une mère doit le faire du moins.
La gazette des sorcier imprima en première page « Evans trahit le ministère », SorcièreHebdo « Une femme soumise au Lord Noir » et d'autres journaux firent pire encore. On présuma Harry mort, et quand Dumbledore vint au ministère exiger l'arrestation de Lily, qu'il considérait, d'un point de vue maintenant uniquement professionnel, comme une simple mangemort ; on lui répondit, ainsi qu 'aux multiples lettres et beuglantes que reçurent les aurors dans les jours qui suivirent ; « Lily Evans ne s'est pour l'instant rendu responsable du moindre crime ». Ainsi, Lily continua à paraître pour le reste du monde comme l'assassin de son mari, la traître e t l'ennemi ouverte du monde magique.
Lily avait suffisamment d'argent pour vivre une vie entière sans travailler. De toute façon, Voldemort lui fournissait tout, absolument tout, ce dont elle avait besoin. Il en était de même pour Harry, qui grandit dans un luxe et un faste à faire envier n'importe lequel des sorciers richissimes d'Angleterre. Il n'avait pas d'amis. La villa était en effet très éloignée des villes et d'une quelconque résidence de sorcier. Lors de sa sixième année, alors que le mois de juillet touchait à sa fin, Voldemort décida d'offrir à Harry des amis. Les Malefoy, Goyle, et d'autres familles, vinrent , en invité, à « Lily' present ». Harry rencontra alors pour la première d'autres garçons de son âge, dont les parents étaient soumis à son père. Il se lia bien sur d'amitié avec eux, notamment avec le jeune Draco, qui lui semblait bien moins stupide que le reste des invités. Ce jour-ci, sa mère se sentit plutôt mal à l'aise, entourée de tant de ses anciens ennemis, néanmoins, elle surmonta son dégoût, et conversa longuement avec Narcissa, seule femme lucide dans ce groupe de mangemort. Elles se lièrent dès lors d'amitié, et une grande affection, ainsi qu'un profond respect mutuel s'installa entre les deux jeunes femmes.
Les choses que Voldemort enseignèrent à Harry furent connu de lui seul. D'ailleurs, même à Lily, Voldemort, et Harry, refusèrent d'en parler. En tout cas, les journées de Harry étaient bien remplies, pour un enfant de six ans. Ils passait ses matinées à étudier, travailler en silence, et seul quand le mage noir ne l'encadrait pas, dans la bibliothèque de « Lily's present ». Il dévorait tous les livres, tous les recueils, traités, et histoires qu'il pouvait trouver. Il tomba un jour sur un exemplaire très étrange, une histoire d'un lointaine pays, et notamment, d'une ville inconnue de lui jusqu'alors : Salem. Les pages de ce pavé étaient toutes froissées, déchirées et illisibles par endroits. Néanmoins, il déchiffra le livre, et quelques jours plus tard, quand il l'eut enfin fini, de grosses larmes coulaient sur ses joues rouges, et il reniflait bruyamment. Dès ce jour, son appréhension des moldu se transforma en une sourde colère, une rage contenue, et il n'eut d'autre plaisir dans sa jeunesse que de devenir chaque jour plus puissant, plus fort, afin d'aider son père.
Des gens comme Sirius Blake, Ministre en chef, Remus Lupin, auror de son état et d'autres, inlassablement, pourchassèrent les mangemorts de plus en plus nombreux, et les atrocités du Lord Noir ne faisaient que croître, sans qu'on puisse mettre un jour la main sur lui. Le ministre de la Justice, Fudge, quant à lui, interdisait toujours qu'on touche à Lily, ou même à Harry, tant qu'ils n'auraient clairement été considérés comme dangereux, ou criminels. Les années passèrent, toujours dans une odeur de poussière, près de la mer inlassable et douce pour Harry. Dans la terreur, la lutte, et l'organisation d'ordre d'aurors, de milices de plus en plus nombreuses pour le reste du monde sorcier.
Lily se rapprocha de Voldemort, discernant sous sa cagoule de velours l'homme qu'il était. Détestable bien sur, mais elle ne put, force de le côtoyer, de partager ses rêves, doutes, s'empêcher de s'attacher à lui. D'ailleurs, Harry comprenait mal, pourquoi sa mère était si distante avec Tom, comme il surnommait le mage noir. Car le souvenir de James avait disparu, même dans les abysses de sa mémoires on aurait pu trouver une image du gentille bonhomme qu'avait été son père « biologique ». Il s'avéra qu'Harry avait un physique particulièrement plaisant, les longs cheveux noirs et légèrement bouclés de son père de sang aidant. Alors dès sa neuvième année, il fut convenu qu'il épouserait une fille de sang pur dès sa 18ème année, d'une lignée respectable et puissante, bien que parmi ces rares familles, Voldemort lui laissa le droit de choisir qui lui conviendrait.
A dix ans, Harry osa enfin poser à son père une question qui le tenait à c?ur. Lors d'une de ses rares visites, alors qu'il était attelé à son étude d'un sortilège ancien, il releva la tête, animé d'un courage timide, et demanda :
« Irais-je à Poudlard l'année prochaine ? Père ? »
« Oui mon Harry, tu te rendras à Poudlard, j'ai prévu cela pour toi. »
« Qu'attendrez vous de moi une fois là bas ? » continua Harry, intrigué que son père le laisse se rendre près du « vieux fou » si facilement.
« Tu seras le meilleur, cela sera facile bien sur. Mais tu devras nouer des liens avec tes condisciples, tu connais déjà certains de tes futurs camarades d'ailleurs. »
« Et. ? Que devrais je faire , pour VOUS » dit Harry, s'inquiétant de la façon dont il pourrait s'attirer la bienveillance de son père.
« Tu le seras en temps voulu, Harry, en temps voulu. » répondit Voldemort après un temps de réflexion, un large sourire s'étirant sur son visage, laissant deviner une idée bien réjouissante.
Harry se rendit alors, lors de sa onzième année, après un été agréable au chemin de traverse. Avec Lily et Narcissa, Draco et lui s'étaient rendu en Italie, dans une région pleine de lac, et les deux mois s'étaient déroulés dans une vacance calme, festive parfois. Il avait noué des liens d'amitié très forts avec Draco, et s'étaient tous deux trouvés digne de confiance. D'ailleurs, Draco ressemblait à Harry, par certains côtés, et il se trouvait qu'ils partageaient les mêmes centres d'intérêt : Quidditch, mage noire, pouvoir. Malgré le côté très officiel de leur amitié, ils savaient à la fin des ces vacances qu'ils pourraient éternellement compter l'un sur l'autre quoi qu'il advienne.
La venue du quatuor dans le monde magique, et notamment au chemin de traverse fit beaucoup de bruit. Alors que Lily devait supporter, ce qu'elle faisait apparemment avec une facilité déconcertante, les regards haineux des passants, sorciers, et parents venus ici, Harry sentait e poser sur lui des regards intrigués, curieux, craintifs même. Ils entrèrent tous les quatre dans le magasin de baguette (oublié le nom ^^, Olivanders non ?) et le vieux sorcier qui les accueillit se précipita immédiatement vers eux, suspicieux.
« Une baguette pour les deux jeunes hommes je présume ? »
« Oui » répondit simplement Lily, froidement.
« Bien, venez par ici les garçons. nous allons essayer celle ci. »
Il fallut au désagréable personnage plusieurs dizaines de minutes pour trouver une baguette convenable à Draco, et presque deux fois plus de temps pour trouver à Harry la baguette qui lui correspondait. Alors qu'il tendait à Harry la bonne, celui ci sentit un éclair de puissance parcourir son corps, remonter sa colonne vertébrale, et ne put empêcher un petit soupir d'étonnement. Sous les regards intrigués des trois autres personnages, il s'excusa en prétextant un coup de chaud, bien que le vieux vendeur ait compris instantanément de quoi il s'agissait. cette journée aurait pu se terminer assez agréablement si le vieux bonhomme n'avait pas pu réprimer un « Fais en meilleur usage que ton père » alors qu'ils franchissaient le palier du magasin. Alors Harry sentit en lui bouillonner sa colère, et saisit impulsivement l'étui à baguette que sa mère avait ranger. Il se retourna, ouvrant la boîte, mais avant d'avoir pu prononcer les moindres mots, sa mère le gifla violemment et lui arracha la baguette des mains.
« Je te croyais moins stupide, Harry »
« Mais ! enfin, il a insul. »
« Oui, mais nous sommes surveillés ici, veux tu nous envoyer à Azkaban ? » puis se retournant vers Narcissa « Venez Narcissa, vous n'avez qu'à passer la soirée à la maison avec Draco, je suis sur que nous allons nous amuser. »
Tous les quatre arrivèrent à Lily's present et tandis qu'ils installaient les affaires de Draco et Narcissa, à des kilomètres de là, dans un château immense :
« Albus, il semblerait que le fils Voldemort vienne tout de même dans notre école cette année » dit une femme, assez vieille, au visage transpirant la discipline. « Je sais Minerva, je sais. Cela m'inquiète d'ailleurs. » répondit le vieux sorcier, tripotant machinalement sa longue barbe blanche.
« Que devrons nous faire avec lui ? Le livrer ? Comment réagirons les autres enfants quand ils verront le fils de celui qui a assassiné leurs parents, frères, s?urs ? continua Minerva.
« Nous verrons, nous verrons Minerva, d'ici là, préparons le château , car le jeune Voldemort, qu'il soit ou non maléfique lui aussi, sera jusqu'à preuve du contraire traité comme n'importe lequel de nos étudiants. Quoi qu'il arrive » acheva Albus, fixant le phénix majestueux qui dormait à ses côtés.
A suivre
Alors, vous avez aimé ? je continue ou pas ? reviews ! ! ! ! ! !^^
Je fais plus long la prochaine fois, je voulais pas trop m'attarder sur ces points la.
