Chapitre IV : Affrontements et désillusions.

Auteur : Toujours moi ! Benzou donc !

Base : Harry Potter

Bien sur, aucun des personnages ne m'appartient, et je suis le premier à le regretter ! Lol !

Donc grand merci à Céline.s, toujours, pour ses reviews, mails . Ca me fait toujours autant plaisir ^^ et j'espère en recevoir TOUT le temps lol. Merci aussi à PrincessYueSerenity, après dix minute de recherche sur ma page d'accueil, j'ai enfin compris qu'il suffisait de cocher une petit case pour recevoir des reviews anonymes lol. Je sais, je suis pas doué.

J'ai déjà écrit ce chapitre au brouillon, et le suivant se met en place dans mon cerveau. Celui ci est un peu plus court, c'est essentiellement du dialogue avant de rentrer dans l'action (va y en avoir dans les chapitres prochains.), donc désolé à ceux qui s'ennuieraient un peu, mais ce chapitre est centré essentiellement sur les « gentils » et sur Lily ! Un chapitre de transition donc !

P.s dédié à Céline : la fameux couple dont tu parles. C'était amical bien sur, mais je ne sais pas encore comment ça va s'annoncer, parce que j'ai eu une autre petite idée. mais c'est pas pour tout de suite !

P.s.s : Merci au deux qui se sont proposé pour être mes bêtalecteurs ! Ok pour céline, dès le chapitre prochain je te tiens au courant et je demande ton aide ! Pour l'autre personne qui m'a contacté par mail, merci beaucoup ca me fait plaisir ! Faut que tu me dises quand tu es libre pour lire, et éventuellement corriger certaines choses ! (priorité à céline quand même ;- ) )

Bon, j'y vais :

Le lendemain matin, tout Poudlard se réveilla avec un mal de tête atroce, spécialement un petit groupe de septième année qui avait trouvé le moyen de poursuivre la fête dans leurs appartements. Peu d'élèves avaient encore véritablement réalisé tous les changements opérés la nuit dernière, et ceux qui sen étaient rendus compte étaient plus effrayé, ou dégoûtés, qu'autre chose.

Lily s'était vu attribuée une chambre spacieuse, ainsi qu'un bureau sensiblement identique à celui du directeur. Sa chambre donnait sur le parc, et la forêt interdite était visible de son lit. Elle était épuisée, malgré une - courte mais - agréable nuit, sans rêve. Elle se prépara rapidement, enfila une longue robe de sorcier blanche, mis une cape rouge sang sur ses épaules, coiffa ses cheveux plein de n?uds, et sortit sa baguette magique de son étui. Elle n'avait aucune idées des tâches qui lui incombaient en tant que directrice, mais elle savait quel était son véritable rôle ici.

Au ministère, Lucius Malefoy avait, à force de pots de vins et de menaces, réussi à contrebalancer le pouvoir de l'adoré Sirius Black. Le ministère de la justice était en crise, et Fudge avait bien du mal à contrôler ses aurors, de lus en plus individualistes. Les milices qui s'étaient formés un peu partout n'étaient pas non plus pour l 'aider, aussi avait il décidé de frapper un grand coup, et d'organiser une action d'éclat, qui redorerait un peu son blason entaché par les morts quotidiennes du monde sorcier. Lucius Malefoy, donc, avait réussi à faire voter une loi dite de « Sécurité absolue » qui imposait à chaque établissement scolaire la présence de deux examinateurs, ayant le même statut que la direction. Les noms de Weasley et Lupin avaient tout de suite enthousiasmé le ministère, et Sirius par la même occasion. Mais Lucius n'était pas stupide au point de placer un de ces ennemis les plus puissant à la direction de Poudlard, et c'est là que son choix, et l'apport financier qu'il garantissait quotidiennement au ministère, avait pris toute leur importance. Quand il avait balancé le nom de Lily Evans Voldemort, des rires avaient fusé de partout, néanmoins, les paroles qui suivirent, et le soutien soumis de plusieurs personnalités importantes, avaient vite fait moins rire Sirius.

Lily sortit de son bureau quelques instants, elle n'en pouvait plus de l'atmosphère confinée de cette petite pièce exiguë. Elle se promena quelques instants dans les couloirs du deuxième étage, cherchant un lieu agréable ou se poser avant de retourner travailler. Elle arriva bientôt devant la salle de Métamorphose, et vit un groupe de Serpentards et Gryffondor affairés à prendre des notes. Décidément, McGonagall n'avait pas changé de méthode. Elle continua quelques instants, puis décida finalement d'aller se promener dans le parc. Elle fit quelques pas le long du chemin sec et sinueux qui menait à la forêt interdite, puis se pose quelques instants, adossée à un arbre. Son regard vide et inexpressif fixa un point, à l'horizon, sans qu'elle sut exactement ce qu'elle recherchait. Elle entendit des pas, assez lents, mais ne se retourna pas. Rémus Lupin venait de finir son travail matinal, et il avait lui aussi eu envie d'aller respirer un peu l'air frais de l'extérieur.

« Bonjour, Madame la directrice »

« Monsieur Lupin » répondit Lily, toujours inexpressive.

« Comment vas tu, Lily, ça fait. »

« Très longtemps. Je sais, peut être 11 ans, depuis que. »

« Oui. Alors, comment vas tu , Lily ? » continua Rémus, tentant d'attirer son attention.

« Je vais. Je vais bien, je crois. De toute façon, tu n'as pas à t'en inquiéter. » reprit elle, plus froidement.

« Pourquoi ? Lily, ne devrais-je pas m'inquiéter pour toi ? »

« Parce que je suis Lily Evans Voldemort, et que ce dernier nom fait de moi une femme horrible » poursuivit-elle, d'un ton égal, un peu triste sur la fin. Personne ne doit s'inquiéter d'une Voldemort, ce n'est pas moral.

« Et que fais tu de tes amis ? » demanda Rémus, un sourire nostalgique aux lèvres.

« Je n'ai plus d'amis, je n'ai que Harry maintenant. »continua-t-elle, détournant la tête, faisant semblant de s'intéresser à quelque chose, au loin.

« Et moi, Lily, moi, Rémus Lupin. Te souviens tu de moi ? Te souviens tu même de toi ? celle que l'on appelait Lily Evans, avant tout, et non madame Voldemort »

« Je ne suis plus Lily Evans, Rémus, dès l'instant ou James s'est écroulé, je n'étais plus la jeune fille gentille que tu as connu. Tu ne peux pas comprendre, personne ne peut comprendre quels sacrifices j'ai du faire, ce que j'ai enduré, pour offrir une vie à Harry. »

« Crois tu vraiment ce que tu dis , Lily, crois tu vraiment à ces idioties ? La Lily que j'ai connu n'aurait jamais baissé les bras comme ça ! Elle se serait battu pour son fils, elle ne se serait pas écrasé comme tu l'as fait ! Le ton de Lupin devint plus dur, inflexible, et son regard profond pénétrait en Lily.

« Je t'interdit de me parler comme ça, Rémus. Ou étais tu quand Voldemort me marquait ? Ou étais tu quand il tuait James, éduquait Harry ? hein, Rémus, dit le moi ! Que faisais tu quand je hurlais, souffrais pour Harry ! Lily criait à présent, et la souffrance se sentait dans sa voix. Elle reprit un ton plus faible, presque épuisé, et quelques larmes coulaient sur ses joues roses pâles : « Sais tu seulement ce que Tom m'as fait ? »

Lily lui tourna le dos, reprit une posture plus digne, plus fière et elle fit demi tour, et rentra dans le château, sa cape écarlate volant, soulevée par une brise légère et douce, qui caressait timidement ses joues et son visage ferme. Il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits, / elle n'aurait pas du s'emporter comme ça, ni montrer sa faiblesse si évidemment. Lupin était trop intelligent, et il réussirait un jour à l'utiliser, à la diriger selon ses besoins. Il fallait qu'elle fasse quelque chose, elle ne savait pas quoi, mais quelque chose quand même, avant que Voldemort ne mette son plan à exécution, car à ce moment là , elle serait impuissante./

Elle se dirigea vers la salle commune des Serpentards, elle voulait voir son fils, quelques instants. Elle monta quelques étages, parcourut un long couloir éclairé par le soleil qui tapait sur le sol marbré, puis s'arrêta devant la salle commune. Elle était idiote, elle ne pourrait pas entrer, elle ne pourrait pas si évidemment prouver au reste de l'école a quelle point elle avait besoin de lui, à quel point elle faisait de lui son favori parmi tous.

Elle décida d'aller rendre une visite à McGonagall, peut être la vieille sous-directrice saurait elle lui en apprendre p us sur sa tâche, et comme elle ne souhait absolument pas rendre visite à Albus, elle se redirigea vers la salle du professeur de Métamorphose. Une odeur de renfermé, de vieux régnait dans la salle, ou elle entra sans frapper. Elle s 'attendait à un regard agréable de la vieille femme, de qui elle avait durant sa scolarité toujours était très proche. Au lieu de ça, McGonagall leva la main, arrêtant les élève dans leurs travaux, et dit to ut haut, sans prendre attention à respecter la courtoisie élémentaire q u'exigeait le rang de Lily :

« Madame Voldemort, voudriez vous bien sortir de ma salle de cours, nous étions justement en pleine manipulation, avant que vous ne nous ... interrompiez. »

Lily fut profondément blessée, par l 'attitude très, trop même, froide de son ancien professeur, et adopta alors le même ton qu'elle utilisait quand un mangemort venait parfois remettre en cause son autorité :

« Minerva, je fais ce qui me semble juste, et s'il me vient à l'esprit d'interrompre votre cours, je le ferais sans m'inquiéter de vous déranger. Je vous prierais à l'avenir d'éviter ce genre de sous entendu malsain, si bien sur, vous souhaitez rester encore de longues années dans cette école. »

« Jamais Albus . »

Les premières années de Poustoufle observait avec attention la réaction de Lily, ou plutôt de madame Voldemort. « Je ne suis pas Albus, sortez Minerva, je vais poursuivre votre cours. Il me semble que vos élèves méritent mieux pour leur première journée à Poudlard que d'avoir à subir vos radotages ennuyeux, poursuivit Lily, qui parlait d'un ton neutre, glacial, mais on sentait bien qu'en elle bouillonnait une colère et une rage difficilement contenues.

« Mais, c'est mon cours ! Vous n'avez pas le droit. » répliqua Minerva, plus que surprise par l'attitude catégorique de l'ancienne Evans.

Lily s'apprêtait à répondre quand elle fut soudain prise de vertiges, et elle sentit sa tête exploser. Elle eut le souffle coupé, par la violence du choc, et se plia légèrement. Sa marque lui brûlait le bras, et elle se sentait si mal qu'elle ne vit même pas sa marque rougir, comme une lame portée au feu. Elle grimaça, tentant de masquer sa douleur, laissant sa réponse en suspens, quand elle sortit en trombe de la salle, sous le regard ébahi des premières années.

Elle fit quelques pas dans le couloir, mais sa vue se brouillait, devenait floue, imprécise. Quelques larmes instinctives, de rage et de douleur , coulèrent jusqu'à toucher le sol. Elle releva sa manche, et vit son bras enflammé, rougi par une douleur atroce. Elle courut à perdre haleine jusqu'à la sortie, et courut dans le parc, arrivée à la lisière de la forêt interdite, elle s 'écroula sur le sol, haletant.

Pendant une semaine, on ne vit pas Lily à Poudlard. Mais quand elle revint, elle était accompagnée d'une troupe de sorciers bien étranges. Son visage était creusé, meurtri par endroits, et elle portait une longue robe noire, une cape blanche immaculée sur les épaules, une broche somptueuse dans les cheveux. Harry qui n'avait pas v sa mère depuis plus d'une semaine, fut sous le choc quand il vit deux larges cernes violets sous ses yeux, comme si elle n'avait dormi que quelques heures durant touts ces jours éloignés de Poudlard.

Lily s'avança vers le centre de la salle, accompagnée toujours d'une dizaine de ses hommes étranges, habillés de robes bleues et capes vertes longues et soyeuses. Quand tous les élève cessèrent de parler, de bavarder ou de jouer avec la nourriture ; Lily tapa dans les mains, alors que Dumbledore se dirigeait, furieux, déjà vers elle. Trois des hommes l'empêchèrent de passer, et le tinrent en respect avec leur baguette. Les autres professeurs sortaient déjà leurs armes, discrètement, craignant le pire. Alors Lily sortit sa baguette et dit assez haut pour que chacun l'entende :

« Vous apprendrez demain matin, par vous journaux sorciers, que Sirius Black, notre éminent ministre de la magie, vient d'être arrêté par le ministère de la Justice, et sera dans quelques jours . »

Dumbledore vacilla sous le choc de la nouvelle, comme plusieurs professeurs, ou élèves même. Il recula quelque peu, interrogeant Lily du regard. Une tension horrible rendit l'atmosphère encore plus pesante encore, et la suite du discours de Lily devait à jamais bouleverser le monde sorcier tel que les personnes présentes l'avaient jamais connu.

Niak niak ! Je sais, j'aurais pas du arrêter là ! Chapitre assez difficile à écrire, peut être moins bon que les précédents, mais le prochain va être on ne peut plus intéressant.

Encore un ou deux chapitre sur Lily et le monde sorcier, et je passe à la scolarité (tout aussi mouvementé) de Harry en détail. Promis, le prochain chapitre fera plus de 4000 mots .

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