Salut à tous !

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K. Rowling sauf l'intrigue et Kiara Weasley .

Rating : Cette fic est classé R, NC-17. C'est un slash, ce qui implique des relations amoureuses entre hommes. Homophobes, passez votre chemin, cette histoire n'est pas pour vous !

Paring : Harry Potter/Drago Malefoy

JessHDH: Et ben alors, mon UIAV ! Tu m'as oubliée ? J'ai bien compris, tu es TRES occupée en ce moment. Au fait, je te bats de 2 petits centimètres sans les talons. LOL. Gros bisous.

Misslulu: L'amour est une sorte de magie? Oh ! Quelle jolie phrase ! Et tellement vraie ! Je peux t'emprunter cette pensée pour l'utiliser ultérieurement ? Je crois qu'une fois de plus, la conclusion de ma fic vient de jaillir de l'esprit avisé d'une de mes lectrices. Merci beaucoup. Lequel des deux va craquer ? Voir plus bas…Un autre merci pour ta review de L+S, il ne m'en reste plus que neuf pour atteindre les 700. Je vais peut-être y arriver. Bises.

Cho Sept: Mais non, mais non, jeune demoiselle ! Je n'étais nullement en retard, j'avais juste un jour…d'avance ! Comme je suis parfois bien occupée le lundi matin, je mets en ligne le dimanche soir par commodité. A part ça, nos deux héros n'ont pas fini de faire du déni, ça c'est sûr ! En effet, cette fic n'est pas longue, c'est juste un truc que j'espère marrant dédié à ma JessHDH que j'adore, qui relit et commente tout ce qui sort de mon esprit parfois tordu, il faut bien l'avouer. Je cherchais à m'occuper en attendant de trouver des idées pour la suite de L+S. Elle m'a proposé de faire un slash. Qui suis-je pour lui refuser quoi que soit ? LOL. A plus. Bisous.

Celinette : Drago sur le point de craquer ? A mon avis, ce n'est pas le seul mais ces deux-là se trouvent toutes les excuses…LOL. Bises.

Ginnaille : Salut fillette ! Je me demande si tu n'as pas raison sur toute la ligne…Mais de là à l'admettre, il y a encore un ENOOOOOOORRRME pas à franchir ! LOL. Réponse un peu plus bas. Bisous.

Frite 12 : Cool, le chapitre précédent ? Merci. Celui-là est assez hot, je te préviens. Une question : pourquoi des kissous bien salés ?? Parce que ton pseudo c'est Frite ? LOL. La suite est juste plus bas. Bises.

Ankou : Salut la teigne ! Ah ben oui, ce sont des choses qui arrivent aux meilleurs d'entre nous ! LOL. J'en ai même 33 depuis vendredi 7. Je le vis très bien, mais c'est vrai que je suis sans doute la mamie de Ffnet. J'assume totalement ma passion pour Harry Potter et c'est moi qui renseigne mes neveux et nièces sur les derniers potins du film ou qui commente les livres. Mon cher et tendre époux a lu « le lion et le serpent » cet été, version imprimée, je croyais pas qu'il arriverait au bout, c'est plutôt une lecteur de presse que de roman mais il avait l'air fier de moi même si, à son goût, il y avait trop de scènes chaudes. QUOI ?? MA femme écrit ça ?? LOL. Pour « les malheurs », je lui ai expliqué ce qu'était un slash, il m'a regardé assez bizarrement et j'ai bien senti qu'il n'était pas très client pour apprécier ce genre de fic. Il ne lira pas celle-là, c'est tout. A part ça, jusqu'où est prêt à aller Potter ? Et bien, je crois qu'il est en train de se poser la même question… Quant à Tim Zahn, t'as tout bon, tous les noms de mes persos, Iain Pears, Maeve Binchy, Will (Wilbur) Smith et quelques autres sont tirés directement de ma bibliothèque. Pour Kiara, réponse dans ce chapitre…A plus. Bisous.

Imoen : Ah ben merci pour tant de compliments. J'écris pas mal ? Je fais ce que je peux. Tant de fics sont gâchées par de trop nombreuses fautes d'orthographe et des accords verbaux fantaisistes. Oh, je ne suis pas infaillible, loin de là mais j'essaie d'être attentive. Ton PC s'est planté pendant la bousculade ? LOL. Y a un moment dans ce chapitre où…enfin, j'espère que ton ordi se tiendra mieux ! LOL. Alors comme ça, nos deux petits refoulent leurs sentiments ? Et ça te frustre ? M'es d'avis que tu ferais mieux de t'habituer, sont pas prêts de se jurer un amour éternel ! La suite plus bas. Bises.

Mika.Chan 2 : Si tu m'expliquais pourquoi tu penses à ma fic pendant ton cours d'éducation physique ? Pas que je m'en plaigne mais je vois pas trop le rapport…Je sais, je sais, mes chapitres ne sont pas longs mais l'histoire n'est pas un péplum non plus et y a pas tellement matière à disserter ni à faire de longs discours philosophiques. Enfin, y aurait peut-être deux-trois choses à débattre mais ce n'était pas mon choix pour cette fic. Voilà, nous sommes lundi, la suite est là…Bisous.

Nagisa Moon : Je suis allée lire « Memento » et je me permets de te féliciter d'avoir écrit un texte aussi magnifique que poétique. J'ai rarement lu une histoire aussi bien écrite, c'était un vrai bonheur que de se plonger dans cette fic. Pour ce chapitre, si ton imagination est déjà titillée, je n'ose présager de la suite…LOL. Rassure-moi, tu ne crois pas vraiment que Harry est infaillible ? Quant à Drago, ma foi, il fait la chasse aux sorcières ! LOL. A plus. Bises.

Saael' : Un nouveau chapitre tous les lundis, si je ne peux pas, je le mets le dimanche soir. C'est-y pas gentil, ça ? LOL. Ne te fais pas pincer à te connecter en douce, surtout. Je sais, en tant que mère de famille, je ne devrai pas encourager ce genre de pratique mais bon…LOL. Bisous.

Crystal_yuy : Merci de trouver ma fic cool. Que va-t-il arriver ?! Tu ne crois pas que je vais te le dire, quand même ? LOL. Mais la lecture du chapitre ci-dessous devrait un tantinet t'éclairer…Bisous.

Caroline Black : Mais non, tu n'es pas folle ! Quelle idée ! LOL. Bon, on est lundi. La suite est là. Bonne lecture. Bises.

Meestyk : je suis contente que tu aimes ma fic, chapitre n° 5 juste en dessous. Bisous.

Kate Malefoy : Ne sois pas si sceptique, voyons ! Et puis, laissons-lui ses illusions ! Je te le dis tout de suite, je n'ai pas prévu que Ron les voie et pique sa crise. Je n'écris jamais au fur et à mesure, je déteste ça et c'est le meilleur moyen de se faire influencer malgré soi. En plus, je suis une maniaque de la correction, je reviens très souvent en arrière pour peaufiner un détail ou une incohérence. Dans ce cas, impossible avec des chapitres au coup par coup. Cette fic est presque terminée, j'en suis au 13ème chapitre, il en comptera probablement 14, pas plus. Après j'attaque la suite de L+S et là encore, ça me permettra d'avoir, si tout va bien, une flopée de chapitres d'avance sur la mise en ligne puisqu'elle est prévue pour Noël. Voilà, j'ai aussi une question pour toi. Tu as des examens ? Maintenant ? De quoi ? A plus. Bises.

Lady Felton : J'adore ton pseudo ! LOL. Mais non! Drago n'est pas bête mais il a du mal à assumer son penchant pour notre bel ébouriffé alors toutes les excuses sont bonnes à prendre. Comme je l'ai dit à la revieweuse d'en dessus, je n'abandonne pas, cette fic est quasiment finie. Mais si tu aimes mon style, j'en ai écrit une autre « le Lion et le Serpent », elle est terminée et t'expliquera qui est Kiara Weasley et ce qu'elle vient faire ici. A plus. Bisous.

Lulu-Cyfair : Les hormones, crois-tu ? LOL. Ça se pourrait bien. Mais notre petit blondinet a une autre explication…Voir juste plus bas. Bises.

Dolui-amor : Je suis contente que tu aimes ma fic. Merci de me trouver douée. La suite est là comme tous les lundis. Bises.

Clochette : Merci, merci ! J'espère que la suite te plaira, elle est juste en dessous. Bisous.

Chapitre 5 Malefoy, abasourdi par cette possibilité qui ne l'avait même pas effleuré, resta immobile. Cela impliquait qu'il n'était responsable de rien, de rien du tout. Ces pensées, ce désir, cet impérieux besoin de le toucher, de le… Tout ça était commandé par l'incantation d'une personne mal intentionnée, sinon comment expliquer cette attirance aussi subite qu'inconcevable entre ce bigleux qui se coiffait avec un clou et lui ?  Elle ne s'expliquait tout simplement pas parce qu'il n'y avait rien à expliquer. Potter n'avait-il pas affirmé lui-même qu'il ne louchait sur aucun autre garçon et qu'il n'avait jamais été séduit par la gent masculine ? Alors ? Une vengeance ? Un plan diabolique pour les ridiculiser ? En premier lieu, une discussion sérieuse avec le Balafré s'imposait. Tout à son introspection, Drago s'était largement laissé distancer. Il accéléra le pas puis ralentit l'instant suivant. « Mais qu'est-ce que je fais, moi ? Un Malefoy ne court pas derrière un Potter ! Manquerait plus que ça ! » Il marcha donc tranquillement jusqu'à l'infirmerie, planifiant la théorie imparable qu'il avait soigneusement échafaudée. Quand il arriva devant l'antre de Madame Pomfreh, il constata, mécontent, que Harry n'était pas là.

« Eh ! L'aurait pu m'attendre, l'enfoiré ! »

Il fit quelques pas supplémentaires quand une main l'agrippa fermement et le tira jusqu'à une petite pièce qui servait de réserve de draps. Harry referma la porte et l'appuya contre le battant.

- Mais…

- Chut, Malefoy ! Tu veux pas que Miss Teigne revienne ?

- Non, mais j'ai réfléchi à un truc…

- Moi aussi, blondinet, moi aussi. J'ai eu l'impression que mes arguments ne t'avaient pas tout à fait convaincu, l'interrompit le Gryffondor, les yeux assombris de désir inassouvi.

- Tes arguments ? répéta-t-il sans comprendre. Oh…Justement, j'ai pensé…

- Tu penses trop, Malefoy, le coupa Harry.

Il se colla contre Drago et s'empara avidement de ses lèvres, elles s'entrouvrirent immédiatement sous la pression insistante et il s'y engouffra avec fougue. Le blond accepta cette intrusion avec un gémissement sourd. Le corps du jeune Gryffondor réagit à ce cri de plaisir et se tendit délicieusement.

Harry avait le cœur qui battait follement et n'arrivait à penser à rien d'autre qu'à cet autre corps qu'il serrait contre lui.

Avec un grognement, il plongea ses doigts impatients dans les doux cheveux blonds et se pressa davantage, les reins en feu.

Drago répondit fiévreusement à cette étreinte. Quand Harry frotta son bas-ventre contre le sien, il crut défaillir.

Oh. Mon. Dieu.

C'était si bon de le sentir, tendu contre lui, tendu pour lui.

Harry lui chatouillait le palais de façon exquise, leurs langues entremêlées dansaient inlassablement. La main valide de Drago passa sous la robe, descendit le long de son dos et se posa sur ses fesses. Il se mit à les pétrir furieusement en accentuant la pression de ses hanches. La caresse appuyée devint insoutenable, le frottement insistant et répété leur tirait soupirs et gémissements, un torrent de lave courait dans leurs veines, ils se mirent à haleter, en proie à une fièvre incontrôlable. 

Un long frisson parcourut l'échine de Harry, il se raidit brusquement et se libéra dans un râle. Drago, prêt à exploser, ne résista pas au cri de son amant et le rejoignit avec un grognement libérateur.

Essoufflé, Harry nicha sa tête dans le cou du blond et posa ses lèvres sur l'artère qui battait encore follement. Le plaisir qu'il avait ressenti était tout bonnement incroyable et il en était le premier surpris. Il reprit peu à peu ses esprits, se demandant comment Malefoy avait pu provoquer en lui une telle réaction.

Au début, il l'avait attiré là dans le simple but de le titiller un peu, de l'appâter mais son corps avait réagi de façon si vive, si réceptive…

Ça le laissait songeur et l'effrayait un peu. Néanmoins, il était déterminé à poursuivre la partie. Ce n'était qu'un jeu après tout, non ?

Quand il sentit le pouls de Malefoy ralentir, il se recula et plongea ses yeux dans les siens.

- Alors ? Convaincu, blondinet ? demanda-t-il d'une voix chaude.

Drago battit un peu des paupières, fronça les sourcils et le repoussa brutalement.

- Non, répondit-il, sèchement.

Harry se figea comme s'il avait reçu une gifle.

« Non ? Mais il se moque du monde ou quoi ? Je peux pas faire mieux. Enfin, si…mais pas tout de suite. On est pas des bêtes quand même !»

- Je ne suis pas sûr de comprendre, Malefoy, articula-t-il, un peu fraîchement.

- M'étonne pas, Potter ! éructa le blond, méprisant. Qu'est-ce qu'on peut espérer d'un cerveau atrophié et rabougri comme le tien ? Bon, faut qu'on parle ! Mais d'abord, infirmerie ! Mon poignet me fait un mal de chien !

Harry le regarda, ébahi, se demandant clairement s'il n'avait pas rêvé ce dernier quart d'heure.

Drago ouvrit la porte de la réserve d'un geste brusque et le Gryffondor n'eut d'autres choix que de le suivre.

Madame Pomfresh les regarda entrer en soupirant d'exaspération.

- Alors, messieurs, qu'avons-nous à déplorer aujourd'hui ? demanda-t-elle, le ton emprunt d'une grande lassitude.

Harry se dit qu'il valait mieux servir la même excuse qu'à Pears, au cas où ce dernier viendrait aux nouvelles.

- Nous sommes tombés, lâcha-t-il simplement.

Pomfresh  se retint de justesse d'éclater de rire.

- Tombés ? Vraiment ? C'est nouveau, ça ? Monsieur Malefoy, vous, si prompt à accuser les autres, rien à ajouter ?

Drago se renfrogna sous la moquerie à peine voilée.

- Non.

- Et bien, tout arrive. Potter et Malefoy d'accord sur quelque chose. On aura tout vu…Bon, asseyez-vous sur chacun de ces lits et montrez-moi ce qui vous amène ici.

Le Serpentard détacha sa robe de sorcier, remonta sa manche et présenta son poignet douloureux à l'infirmière.

Elle l'examina soigneusement puis quitta la pièce pour aller chercher onguent et pansement.

Harry ôta son pull gris en grimaçant, défit sa cravate et commença à déboutonner sa chemise.

Drago lui jeta un regard noir et s'enquit froidement :

- Qu'est-ce que tu fous encore, Potter ?

- Je me déshabille. C'est mon épaule que tu as massacré, Malefoy, tu te rappelles ?

Harry avait recouvré son aplomb et afficha un sourire goguenard.

- Qu'est-ce que tu croyais, Malefoy ? Que j'allais te faire un strip-tease ?

L'arrivée de Pompom l'empêcha le Serpentard de répliquer vertement.

Elle avait diagnostiqué une méchante entorse. Drago souffrait le martyr et le temps qu'il avait mis à se faire soigner n'avait rien arrangé. Mais il se força à rester stoïque tandis que Harry le dévisageait attentivement, prêt à surprendre le moindre signe de faiblesse de sa part.

L'infirmière lui banda le poignet et lui donna une potion que le soulagerait et désenflerait l'articulation.

Harry attendit patiemment son tour, se demandant de quoi Malefoy voulait bien lui parler.

Ça semblait sérieux en tout cas, il avait réagit tellement négativement à leur étreinte, enfin, pas tellement sur le moment, ça non, (Harry sentit son cœur s'accélérer à ce simple souvenir) mais juste après…

« Je ne comprends rien, il m'ordonne de lui prouver qu'il me plait, je prends sur moi, je me sacrifie pour faire plus vrai et je me fais rembarrer comme un malpropre. Mais pour qui il se prend, ce sale petit con prétentieux ? »

Le jeune Gryffondor émit un ricanement sarcastique.

« Ben, exactement pour ce qu'il est en réalité : un sale petit con prétentieux ! »

Harry fixa à nouveau son attention sur un Drago impassible. Ce dernier offrait un visage sans expression bien que Pompom eût remisé au placard sa douceur légendaire alors qu'elle s'occupait de lui.

Elle posa enfin l'agrafe qui retenait le bandage et se tourna vers Harry.

Son épaule meurtrie offrait un intéressant camaïeu de bleu et de rouge. Il réalisa soudain que celle de Malefoy devait proposer la même gamme de couleur tant le coup avait été porté avec brutalité.

Pomfresh soupira devant l'étendue des dégâts et grimaça quand il lui signala qu'il avait également heurté la tête par terre.

Elle appliqua une pommade calmante à base d'arnica sur son hématome et lui fit avaler une potion si affreuse qu'il se demanda si elle n'avait pas été directement la puiser dans la cuvette des toilettes.

- Bien, Potter, laissez l'onguent agir à l'air libre pendant trente minutes, ensuite vous pourrez vous rhabiller. Si votre mal de tête persiste, reprenez une gorgée de potion.

- Ma tête va mieux, ça ne sera pas nécessaire, je crois, s'empressa de répondre le jeune sorcier.

- Je vous laisse, alors. Le professeur Chourave m'attend. Et bien, Malefoy, vous êtes toujours là ? Vous pouvez partir !

Drago avait décidé que la conversation qu'il devait avoir avec Potter ne pouvait attendre.

- Je reste. J'attends Potter.

L'infirmière émit un petit reniflement et leva un sourcil interrogateur en direction de Harry. Ce dernier acquiesça d'un battement de paupières.

- Je ne sais pas ce qui se passe ici, messieurs, mais une chose est sûre, je ne tolérerai aucune…chute dans mon infirmerie. Est-ce bien clair ?

Sur un dernier regard sévère, elle quitta l'infirmerie.

Malefoy s'approcha de Harry et le toisa de la tête aux pieds, la moue méprisante puis son regard gris acier s'attarda sur l'ecchymose qui marbrait sa peau. Un sourire d'une détestable auto-satisfaction illumina ses traits.

- On a la peau délicate, Potter ? demanda-t-il, sarcastique.

Harry le détailla à son tour, se permit un sourire en coin en avisant le bandage de son poignet et sans que Drago ne s'y attende, posa sa main sur l'épaule qui l'avait percuté avec tant de violence et enfonça brusquement son pouce dans sa chair. Le sorcier blond se recroquevilla instinctivement en serrant les dents et fit un bond en arrière pour se dégager. Harry haussa un sourcil moqueur et soutint tranquillement le regard assassin que lui jetait Malefoy qui semblait prêt à lui sauter à la gorge.

- Tu voulais de me parler de quoi, Malefoy ?

Drago inspira profondément pour se calmer.

- J'ai réfléchi à tout ça…

Sincèrement interrogateur, Harry répéta :

- Tout ça ?

- Oui, je veux dire…ce que…enfin…pourquoi nous deux, on…

Voir Malefoy tellement embarrassé par la situation avait quelque chose d'infiniment jouissif. Harry réprima le sourire qui n'allait pas manquer de fleurir sur ses lèvres s'il n'y prêtait pas attention mais ses yeux émeraude pétillèrent de malice. Manifestement, le blondinet avait du mal à décrire ce qui se passait entre eux.

- Tu veux dire pourquoi on est soudainement attiré l'un par l'autre ?

- …

- Pourquoi on s'embrasse si goulûment ?

- …

- Pourquoi notre étreinte de la réserve a été si…

Malefoy, les joues écarlates, les yeux brûlants de haine, le coupa en hurlant :

- OUI !

- Oh ! Et alors ? questionna Harry, feignant la plus parfaite indifférence.

Drago avala une grande bouffée d'air et se jeta à l'eau.

- On nous a jeté un mauvais sort pour nous obliger à...à faire…ça.

Harry s'attendait à tout de la part de Malefoy mais certainement pas à cette tirade.

« Un mauvais sort ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Le pire, c'est qu'il a l'air de vraiment d'y croire ! Oh ! Mais une minute, là ! S'il se croit victime d'un sortilège, il ne se sentira plus coupable de l'attirance qu'il a pour moi et cherchera par tous les moyens à la combattre. Et ça, ça n'arrange pas mes affaires. Mais alors, pas du tout ! ».

Le cerveau du Gryffondor carburait à plein régime.

« Bon, première chose, laissons Malefoy développer son invraisemblable théorie, ensuite on avisera. »

Il fit de son mieux pour se composer un visage hébété et un peu stupide.

- Un mauvais sort ? Mais enfin pourquoi ?

Le Serpentard secoua la tête, exaspéré, devant cette naïveté.

- Je ne sais pas. Quelqu'un de fourbe, tordu et vicieux motivé par la jalousie, décidé à se venger…

- C'est un Serpentard, alors ? demanda Harry, faussement candide, en se mordant les joues pour ne pas éclater de rire.

- Ha. Ha. Ha, grinça le sorcier blond. Tu sais que t'as un potentiel comique ignoré, Potter ?

- Qui pourrait t'en vouloir à ce point-là ?

- Je ne sais pas, répéta-t-il. Je devrai peut-être faire une liste des personnes qui ont une dent contre moi…

- Trop long, Malefoy. Fais plutôt la liste des personnes qui ne t'en veulent pas, ça prendra nettement moins de temps…

- Arrête de faire ton malin, Potter !

- Je suis parfaitement sérieux. D'ailleurs, en tant que co-victime, je suis en tête de la liste. Harry : un ami qui te veut du bien.

- J'ai comme l'impression que tu prends ça très à la légère, Potter.

- Mais non. Bon, reprenons, qui pourrait avoir envie de se venger de toi, Malefoy ?

- De moi ? Je crois que tu oublies un tout petit détail, Potter. Cette personne nous a pris pour cible tous les deux, c'est évident !

- Ah. C'est vrai. Alors qui ?

Drago se mit à faire les cent pas.

- C'est une fille, c'est sûr, affirma-t-il.

- Comment tu peux en être certain ?

- Qui d'autre qu'une fille se vengerait en nous faisant tomber dans les bras l'un de l'autre ?

Il n'attendit pas la réponse de Harry et poursuivit son raisonnement.

- Maintenant, deux possibilités, une fille qu'on a séduite ou une fille qu'on a dédaignée ? Dans les deux cas, le choix est vaste…

- Eh Malefoy ! protesta vigoureusement Harry. Je te signale que je n'ai jamais récupéré ce dont tu ne voulais plus !

- Jamais ?

- Jamais !

- Si c'est le cas, la moitié de ma théorie tombe à l'eau. Donc, il reste les moches.

- Ou les plus lucides…

- Ouais, si tu veux. Bon, alors…

Il stoppa brusquement son va-et-vient.

- Par Merlin ! Si elle a fait ça, je la tue !

- Mais…

- Potter, tu as dit que tu n'avais jamais eu de petites amies que j'avais séduites avant. Mais ce n'est pas mon cas.

Harry ouvrit la bouche pour parler mais Drago continua sur sa lancée.

- Nous en avons au moins une en commun, enfin, je ne sais pas si c'est la seule, mais nous commencerons par elle. Kiara Weasley, ta dernière heure a sonné !

Ça vous a plu ? A lundi prochain.

Falyla