La fête de Zelda

Le soir de la fête arriva. Le soleil n'était pas encore complètement au crépuscule lorsqu'elle commença. Zelda était encore plus superbe que d'habitude : En fait, elle portait la même robe et le même foulard sur la tête mais ils étaient blancs et dégradaient sur du bleu avec des milliers de paillettes. Pas de doutes, elle était vraiment radieuse.

Puis la fête commença avec de la musique et tout le monde se mit à danser. Tout le monde... sauf Zelda. Elle s'assit sur un banc, seule, et contempla son reflet dans une petite flaque à ses pieds. Puis soudain...

Link : Tu veux danser ?

Zelda releva brusquement la tête et fit un sourire surpris.

Zelda : Link... mais je croyais...

Link : Je me suis trompé... l'anniversaire de l'Arbre Mojo, c'est demain.

Il lui tendit la main, qu'elle prit délicatement. Puis ils dansèrent sur un très joli morceau... de Mikaël Jackson. Lorsqu'ils eurent terminé, Zelda et Link partirent s'asseoir sur un banc isolé, assez loin de la foule.

Zelda : Whoua, mon père s'est vraiment bien débrouillé pour organiser mon anniversaire pour une fois !

Link n'était pas très à son aise et il regardait la main droite de Zelda qui était posée sur le banc, juste à coté de la sienne... Puis il la rapprocha timidement, encore... encore... plus que quelques millimètres et il allait la toucher... Mais au dernier moment, il s'arrêta et il ramena sa main auprès de lui. « Zut » se dit-il. Zelda ne s'était aperçue de rien mais elle regarda Link curieusement.

Zelda : Link... quelque chose ne va pas ?

Link : Si si, tout va très bien...

Zelda : Tu es sur ?

Link : Oui... Tu viens ?

Il se leva, Zelda le suivit. Navi, Taya et Taël, qui s'étaient elles aussi infiltrés dans la fête, s'arrangèrent pour passer un morceau bien approprié à la situation : « I will always Love you » de Whitney Houston (hum, si vous avez le CD chez vous, passez-le maintenant, ou alors vous pouvez aussi mettre « Whenever you call » le duo de Mariah Carey avec Brian McKnight, c'est pas mal aussi !).

Comme vous devez le savoir, il s'agissait d'un slow. Link invita Zelda à danser et elle accepta. Ils se mirent donc à danser doucement, en se regardant. Leurs yeux brillaient. Non loin de là, la colombe s'était posée sur un arbre et les observait.

Zelda : C'est étrange... on dirait que tu as rougi...

Link (essayant de paraître naturel) : Ah... bon... ? Ça doit être la chaleur...

Zelda ne parut pas convaincue mais elle sourit et ses yeux devinrent plus brillants que jamais.

Link : Au fait, je n'ai jamais osé te le demander mais... cet homme... qui a essayé de te tuer... c'était qui ?

Zelda : Il s'appelle Ganondorf, et c'est lui le Seigneur du Malin.

Link : Le Seigneur du Malin ?

Zelda : Le Diable, si tu préfères, mais on l'appelle différemment parce que c'était Ganon qu'on nommait ainsi.

Link : Ganon ?

Zelda : C'est une longue histoire...

Link sourit et Zelda lui rendit ce sourire. Ils ne dansaient presque plus à présent.

Zelda : Link... ton coeur... il bat si vite... je le sens...

Link : Le tien aussi...

Puis ils s'arrêtèrent complètement de danser et ils laissèrent leurs visages se rapprocher doucement. (Attendez le moment « fort » du CD pour continuer à lire).

Enfin, ils fermèrent les yeux... et ils s'embrassèrent. (je précise, pas sur la joue).

Ils restèrent ainsi pendant de merveilleuses secondes, puis ils éloignèrent leurs visages, ils rouvrirent les yeux et ils se sourirent de nouveau.

Link : ... Je... t'aime... Zelda.

Zelda (encore plus belle et radieuse que jamais) : Moi aussi, Link.

C'est alors qu'une douce lumière rouge enveloppa leurs mains qui se tenaient.

Link : ... Qu'est ce que c'est... ?

Zelda : ... Je ne sais pas...

Ils se lâchèrent et la douce lumière disparut tout de suite. Lorsqu'ils se prirent la main de nouveau, la lumière revint instantanément.

Link (dans un murmure) : Whoua... !

La colombe vint alors se poser sur leur main.

Zelda : J'aurais du m'en douter... la colombe...

Link : ... le symbole de l'amour !

Link et Zelda étaient en plein bonheur, mais malheureusement, ils entendirent le croassement d'un corbeau, symbole du mal, de la terreur et de la souffrance juste au dessus d'eux. Une seconde plus tard, Ganondorf était entré parmi la foule qui, prise de panique, se dispersa dans tous les sens.

Note de fin de chapitre : Suspense... (Pour les non-romantiques : je vous avait prévenu)