Titre : Projet Triade
Chapitre 04 : Les Profs.
Auteurs : Squallinou et Shalimar (S_S)
Mail : squallinou_shali@hotmail.com
Source : Gundam Wing (et notre imagination perverse !!!)
Genre : Yaoi/Hétéro, aventure, mythe, vulgaire, et plein d'autre choses...suspense !!!
Couples : Et bah il va falloir suivre la fic !!!! ^^
Disclamers : Les G-Boys ne sont pas à nous. mais les filles et le prof Z sont à nous !!!
Shali : dire que j'avais commandé un Trowa grandeur nature pour Noël. Ze l'ai même pas eu T.T Pourtant, j'ai été gentille T.T
Wufei : faut croire que c'est pas assez.
Shali : viens voir là, toi !!! è_é
Wufei : vire de là, onna !!!! T.T Arghhhh !!!! OO *se fait étrangler par Shali*
Quatre : on va l'aider ? é_è
Duo : pas envie ^__^
Squallinou : comment ça pas envie ?? honte à toi duo-kun !! je te croyais pas aussi euh. non courageux !! tu sais que tu peux aller en prison pour non assistance de personne en danger ???
Duo : ouai je veux bien l'aider ..mais le problème c'est l'agresseur…trop dangereux pour moi aussi !! tu comprends, c'est qui, qui va m'aider MOI quand je vais l'aider !! toi peu être ?
Squallinou : euuh *regarde Shali entrain d'étrangler Wufei * ah oui comme même le pauvre !!!!
Duo : bah voilà !! *smile *
Sinon, ben dézoulées pour le retard. Shali a mis du temps à écrire ce chapitre mais bon, il est là et bien là donc tout va bien !!!!!! On remercie tous les lecteurs (filles et garçons mais vu que le masculin l'emporte sur le féminin. allez savoir pourquoi -_-°.ben on met au masculin) !!!!! On espère que vous allez apprécier ^^ Bisous
* * * * * * * *
Heero s'installa sur la petite terrasse du balcon avec son ordinateur portable. Il devait essayer de joindre les Profs pour leur expliquer la situation.
Les autres étaient dans le salon alors que Ichrak faisait le repas. L'ambiance était assez détendue et bon enfant. Tout semblait se passer pour le mieux entre les deux groupes.
Le Japonais reporta son attention sur son ordinateur qui venait de se connecter. Il sécurisa la ligne et composa le numéro de J. Il se passa quelques minutes avant que l'écran ne s'allume et que quelqu'un réponde. C'était G écroulé de rire, qui apparut sur l'écran. Heero fronça les sourcils, étonné.
Yuy ? fit G en séchant ses larmes de rire.
- Professeur G, répondit poliment Heero.
- DEGAGE !!!! lança J en éjectant son collègue. Où sont les documents ?
- On a quelques soucis, répondit le Japonais en restant maître de lui-même sous l'impulsion de son mentor.
- PARDON ? enragea J en se collant à l'écran.
- Quand nous sommes allés récupérer les documents, commença par dire Heero calmement. Nous avons été devancés par quelqu'un d'autres et
- ET ? tempêta J.
- Nous avons retrouvé leurs traces, à Lyon, reprit Heero en se mettant à son aise car il savait que J allait prendre ses grands airs. Mais elles sont
- ELLES ???!!!! hurla J.
- Pas la peine de GUEULER !!!! hurla G derrière son collègue.
Là, Heero vit J qui était limite à trucider son collègue. Le Japonais riait intérieurement, il se plaisait à voir son mentor comme ça, aussi remonté.
-Donc, reprit-il calmement ce qui énerva davantage J. Elles sont New Types et l'une d'elles, une Précogue, déclare que nous devons rester ensembles si chacun veut ce qu'il désire.
- Une Précogue ?!! s'étonna J en se collant encore à l'écran. Et les autres ?
- Elles sont trois, répondit Heero en s'adossant à sa chaise. Mais elles ont divers pouvoirs.
Heero se leva, prenant son portable de façon à faire face au petit groupe derrière la vitre. Il tourna la caméra de son portable et la pointa sur Ichrak et Abénakis qui venait de rentrer. Il prit une photo de chacune d'elles et les envoya à J. Ce dernier demanda une fiche sur la troisième mais Heero déclara qu'elle n'était pas là.
Le Japonais ne s'attarda pas sur l'incident de la nuit dernière mais il parla rapidement des filles. J et G se regardèrent alors, trop sérieux pour que cela soit normal. Mais ils semblaient stupéfaits.
J posa une main sur l'interphone, pouvant ainsi parler à son collègue sans que Heero ne les entende. Les deux savants partirent dans une discussion interminable. Heero tourna la tête vers l'appartement où étaient ses amis.
Il trouva Duo collé à la vitre, un grand sourire aux lèvres. L'Américain le fixait de ses grandes améthystes. Heero se sentit fondre devant le jeune homme. C'était étonnant de constater combien Heero se sentait vulnérable face à ces grands yeux d'un mauve si profond.
Il vit Quatre prendre Duo par le bras et, après un grand sourire de Duo et un petit coucou de Quatre, ils s'en allèrent vers la cuisine, aider les autres. Heero resta un moment les yeux dans le vague avant d'entendre J l'appeler avec énergie.
Tu m'écoutes ? s'énerva J.
- Hn.
- Bon, vous avez ordres de rester avec ces New Types, lâcha le professeur sans trop de conviction.
- D'accord, répondit le Perfect Soldier. Et pour les documents ?
- Essayez de marchander !!!! rit G derrière son collègue. Envoie Duo ou Quatre, mon petit !!!!! termina-t-il en explosant de rire.
- Vous aviserez en temps voulu, râla J en poussant violemment G mort de rire. En plus, cela tombe bien, vous avez une mission.
Heero fixa alors son mentor avec cette lueur qui le caractérisait très bien dès lors qu'on parlait de « mission ». Perfect Soldier the Return !!!!
J extirpa alors un gros calepin blanc et se mit à le parcourir des yeux alors que Heero, de l'autre côté de l'écran, attendait l'énoncé de la mission.
Pendant ce temps-là, le Japonais aperçut G qui était assis devant un ordinateur, comme paré à envoyer un fichier.
Votre mission sera simple, annonça alors le cyborg. Vous devez vous rendre à Genève et allez chercher une personne.
- Qui est ? demanda Heero.
- Il s'agit du professeur Z, continua J sans avoir l'air d'avoir entendu la question. C'est un de nos confrères qui était infiltré chez Oz. Mais il semblerait que l'organisation soit au courant.
- Donc c'est une mission sauvetage ! fit Heero en tapotant sur l'accoudoir.
- Si l'on veut, répondit G. Je t'envoie les données : base, armements, contingent et des informations sur Z.
Heero, à peine deux secondes après que G ait dit ça, vit apparaître dans un coin de son écran, un petit icône qui lui signalait l'arrivée de fichiers joints. J termina son discours par un « ne capotez pas cette mission » et il coupa la communication.
Heero ferma la fenêtre et ouvrit celle des fichiers. Il y avait là les plans de la base et tout ce qu'elle contenait. Il éteignit tout et, son portable sous le bras, retourna dans l'appartement. Une bonne odeur était dans l'air, ce qui eut pour don de faire gargouiller le ventre du Japonais. Il alla dans la chambre qu'on lui avait assigné et y ranger son précieux ordinateur.
HEEEEE-CCHHHHAAANNNN !!!! cria Duo en se précipitant dans la chambre. A tableuuuuh !!!!!
- Pas la peine de crier, râla Heero en sortant de la pièce.
- Alors qu'on dit vos professeurs ? demanda Abé qui s'installa en face du Japonais.
- Qu'on reste avec vous autant que faire se peut, répondit le jeune homme alors que Ichrak arrivait avec le repas.
- HUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMEUUUUUUH !!!! huma le natté avec délice en se penchant au-dessus du plat. C'est quoi ?
- Tartiflète !!!! répondit la jeune fille en souriant.
- Où est Sasha ? demanda Quatre en faisant passer les plats pour qu'elle serve tout le monde.
- Elle finit tard, répondit Abé en attrapant une des assiettes. On lui mettra sa part de côté et elle mangera quand elle reviendra.
– Elle fait quoi ? demanda alors Duo en bavant devant son assiette.
- Elle est serveuse dans une boîte au centre ville, lui dit la brune en faisant passer une autre assiette.
- Toute la journée ? s'étonna Trowa.
- Nan, reprit Ichrak en terminant la dernière assiette. Seulement le soir. le reste du temps, elle se promène en ville. Elle est assez solitaire.
- Vous la voyez jamais alors !!!! s'étonna Duo la bouche pleine. Ahhh !!!!! Cé sooooo !!!! pleura-t-il la langue brûlée par le plat.
- T'as qu'à pas manger si vite, shazi !!! râla Wufei qui attendait que son plat refroidisse un peu.
Duo fit semblant de bouder mais il finit par tirer la langue au chinois avant de souffler sur son plat. Heero rit intérieurement à cela : comme Duo pouvait être un vrai gamin des fois.Quatre tendit un bout de pain au natté pour qu'il estompe la légère brûlure.
Après le repas, les filles desservirent avec l'aide de Quatre et Trowa. Puis elles allèrent s'enfermer dans la chambre. Les garçons se portèrent sur la balcon pour que Heero puisse leur expliquer les modalités de la mission. Il leur donna les plans et ils essayèrent de trouver un plan. La base de Genève ressemblait davantage à une ambassade qu'à une base militaire. Après quelques discussions, il fut convenu que Trowa s'occuperait des appareils de surveillance. Duo et Wufei prendraient la surveillance des troupes ainsi que la couverture pour la fuite et Quatre et Heero seraient chargés de récupérer le colis qui se trouvait dans une salle au sous-sol. Le plan B serait de faire sauter la base pour provoquer un bordel monstre et en profiter pour faire sortir le prof. C'était aussi simple que ça.
* * *
Trowa était allongé sur le canapé, c'était lui qui avait hérité du canapé pour dormir, les autres étant dans les chambres. Mais cela ne le dérangeait pas.
Un bras sous la tête, la couverture remontait jusqu'à la moitié du torse, il s'était mis à lire l'étrange livre de mythologie qu'il avait acheté dans la journée. Il en était au chapitre sur les Divinités Celtes, plus particulièrement sur les Triades. Cette partie là était consacrée aux Matriarches Macha, Bobd et Morrigan, trois Déesses Mères assez guerrières.
C'était très passionnant mais en même temps, Trowa ressentait comme un étrange malaise en lisant.
Un bruit de clef que l'on tourne dans une serrure le sortit de ses pensées. Il se releva rapidement et fixa la porte d'entrée.
Une silhouette fine se dessina dans la pénombre. Elle posa son sac sur la tablette et enleva manteau et chaussures sans bruit.
Mais elle se figea lorsque Trowa alluma la lampe du salon. Elle fixait le Français de ses yeux verts gris. On aurait dit un chat.
Mais elle finit par aller dans la cuisine faire chauffer son plat. Sans attendre que le micro-onde bipe, elle ouvrit l'appareil et reprit son assiette. Elle s'installa sur la table et commença à manger en silence.
Trowa s'approcha d'elle. Elle ne faisait pas attention à lui, comme si elle était seule. Mais elle tourna son regard vers lui alors qu'il lui déposait un grand verre d'eau à côté de son plat.
- Merci, dit-elle simplement avant de reprendre son repas.
Le jeune homme s'installa en face d'elle, l'observant avec interrogation. Il la trouvait étrange, différente de ses deux amies. Il remarqua que ses cheveux étaient en bataille, comme si elle s'était dépêchée de rentrer. Une mèche rousse rebellait, trempant presque dans le plat.
Sasha souffla pour la faire partir, ce petit geste fit sourire Trowa. Elle leva à nouveau les yeux vers lui. Elle se demandait ce qu'il lui voulait mais bizarrement, ils continuaient à se regarder en silence.
Finalement, elle se leva et mit son assiette dans le lave-vaisselle. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain pour se débarbouiller et se changer. Le jeune homme retourna alors s'allonger sur le canapé, fixant la porte de la salle de bain avec intérêt. Sasha était un vrai mystère pour lui. Mais en même temps, il avait l'impression qu'ils étaient semblables.
Deux solitaires.
La rouquine sortit alors de la pièce. Elle portait une chemise de nuit qui lui arrivait un peu au-dessus des genoux, laissant voir des jambes fines et musclées. Elle avait tressé ses longs cheveux roux. Elle attrapa la couverture et s'allongea sur le canapé en face de celui de Trowa.
Elle ne l'avait pas regardé mais lui n'avait pas lâché un seul de ses gestes du regard. Finalement, il éteignit la lampe derrière lui et se remit à fixer le plafond. Sasha lui tournait le dos. Trowa était à l'écoute de chacune des respirations de la jeune fille. Puis, quand il fut sûr qu'elle dormait, il ferma alors les yeux et se laissa tombé dans les bras de Morphée.
Mais dans son sommeil, il fit un drôle de rêve : il voyait trois femmes dont les longs cheveux noirs flottaient autour d'elles. Ces femmes marmonnaient des paroles incompréhensibles pour lui. Puis il les vit partir en courant. Des soldats étaient à leur poursuite. Il vit des Prêtres, brandissant leur Sainte Croix devant elles comme si elles étaient une hérésie. Il les vit tomber dans un puit sans fin. Mais là s'arrêta son rêve et un sommeil tranquille s'empara de lui.
Demain, il partirait avec les quatre autres pour Genève. Ce n'était pas bien loin de Lyon et la mission ne semblait pas être trop difficile. Puis ils rentreraient ici. C'était aussi simple que ça.
A suivre…
