Bonjour à tous! Je continue cette fic pour la finir le plus vite possible, puisque je pars en Angleterre dans à peine deux semaines! Le temps est trop court, parfois... (Le bon côté de la chose est que je pourrai lire les prochains tomes de HP en anglais, ça vaut la peine!) Alors, réponses aux reviews, et c'est parti pour le chapitre. Je suis désolée si je redis encore et toujours les mêmes choses, mais ce n'est pas de ma faute si Sev' ressasse toujours des pensées pareilles! Il déprime, le pauvre! (Oui, bon, c'est peut-être quand même un petit peu à cause de moi...)

Lunicorne: Merci beaucoup!

Exandra : Oui, je sais, mais ça va s'arranger bientôt. Promis !

Kaima : Je te comprends, moi aussi ! Comme quoi, je contrôle pas tout dans cette fic...

Chris : Merci beaucoup, et je viendrai voir cette ML tout bientôt.

Waterhouse : En fait, non, c'est pas le dernier... *ricanement sadique* J'adore vous faire patienter !

Roxanne : Ma chère, chère cousine, serais-tu, par le plus grand des hasards, au courant du fait que je déteste que tu m'appelles *grince des dents* « pupuce » ? Autrement, bien, merci quand même (lol, je t'adore, tu le sais bien...)

Et, bien sûr, je vous rappelle (comme si vous étiez pas déjà au courant) que les personnages sont à Mrs. Rowling, pas à moi.

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Severus n'arrivait pas à dormir. Le mauvais côté de la chose était qu'il se sentait affreusement seul et triste - le bon étant le fait qu'il n'avait pas de cauchemars. Bien qu'il eut essayé à maintes reprises de trouver un autre sujet de réflexion, il ne réussissait à penser qu'à Sirius, à quel point il aurait aimé qu'ils puissent s'entendre - et à quel point celui-ci devait le mépriser. Il savait bien que personne ne pouvait réellement ressentir quelque chose de positif à son égard, mais cela ne lui en faisait pas moins mal. Il en arrivait à se demander s'il n'aurait pas mieux fait de mourir lorsqu'il était entre les mains de Voldemort plutôt que de survivre malgré tout pour en arriver à ça. Soupirant tristement, il se tourna face contre le mur et ferma les yeux, s'endormant à moitié.

* * *

Sirius songeait sérieusement à écrire à Dumbledore pour lui demander de venir chercher Severus. Il ne savait absolument pas quoi faire pour qu'il aille mieux - et comme il ne voulait pas lui parler, ce serait pour le moins ardu d'avoir une conversation avec lui. Mais, malgré toutes les bonnes raisons qu'il pouvait trouver, il ne pouvait se résoudre à écrire sa lettre. S'il faisait cela, il était assuré de ne plus jamais revoir Severus. Prenant enfin sa résolution, il déposa délicatement sa plume sur la table, sortit un parchemin et écrivit rapidement son message. Puis, au moment de le confier au hibou, il hésita à nouveau, avant de se diriger vers la chambre de Severus. Il fallait qu'il lui parle, qu'il lui dise qu'il allait être débarrassé de lui.

Arrivé devant la porte, il prit un profonde inspiration avant de l'ouvrir. Il pénétra dans la pièce et aperçut la silhouette de Severus, tournée contre le mur et semblant endormie. Son c?ur battit un peu plus fort alors qu'il s'approchait, une seule pensée en tête. « Je ne devrais pas faire ça. » Mais après tout, Severus allait partir...

Il s'allongea sur le lit, juste à côté de Severus, qui ne bougea pas. Il tendit la main et effleura ses cheveux.

"Severus?"

Aucune réaction. S'enhardissant, Sirius approcha son visage vers celui de Severus et déposa un léger baiser près de son oreille. Et comme Severus ne bougeait décidément pas, il en déposa un autre, et fit pleuvoir finalement une pluie de petits baisers sur tout son visage. C'est alors que Severus parla enfin.

* * *

Severus ne dormait qu'à moitié lorsque Sirius était entré dans sa chambre, mais il ne l'avait pas entendu venir. Par contre, il avait parfaitement senti quand il l'avait embrassé. Sur le moment, il s'était raidi et demandé ce que cela signifiait. Puis, tétanisé, il avait compris. Sirius s'amusait. Il avait tout compris. Il savait que Severus l'aimait, et voulait lui faire croire que quelque chose était possible entre eux, avant sans doute d'éclater de rire et de se moquer de lui, de le rabaisser encore plus bas qu'il ne l'était déjà maintenant. Alors Severus parla, dans un souffle, d'une voix tremblante et presque suppliante.

"Ne joue pas avec moi..."

* * *

Sirius s'arrêta net. Il avait dû mal entendre......... Ou alors, est-ce que... ? Il l'enveloppa de ses bras et posa sa joue contre celle de Severus, dont tout le corps se crispa instantanément, puis lui caressa délicatement le front avant de déposer un léger baiser à la commissure de ses lèvres. La poitrine collée contre son dos, il sentait nettement son c?ur battant et sa respiration haletante.

"Tu as dit quelque chose ? "

* * *

La question était posée d'une voix tendre et attentive, mais Severus ne prêta pas attention au ton. Il avait envie de pleurer. Pourquoi Sirius se moquait-il ainsi de lui ? C'était encore pire qu'avec les Deatheathers. Avec eux, il savait au moins pourquoi il subissait tortures et humiliations... Est-ce que Sirius trouvait si amusant de le faire souffrir ? Dans ce cas, il avait trouvé la pire torture imaginable pour son c?ur et son esprit. Savoir qu'il l'embrassait pour mieux le repousser ensuite... Qu'il faisait cela alors qu'en réalité il n'éprouvait pour lui que dégoût et mépris... Lorsqu'il recommença à l'embrasser, Severus reprit la parole en refoulant ses larmes, tournant la tête pour plonger ses yeux dans les siens, prêt à boire le calice jusqu'à la lie.

"Je t'en prie... Sirius, je t'en supplie, arrê..."

Avant d'avoir pu finir sa phrase, il sentit les lèvres chaudes et douces de Sirius se presser contre les siennes. Instinctivement, il entrouvrit la bouche et sentit la langue de Sirius venir s'insinuer entre ses lèvres pour un baiser long et profond. Des pensées contradictoires se bousculaient dans sa tête pendant qu'il s'abandonnait à la sensation nouvelle. Premièrement, que c'était bien agréable d'être dans les bras de Sirius et de l'embrasser. Deuxièmement... eh bien, il savait que Sirius allait le repousser d'un moment à l'autre, mais... c'était tout de même bien agréable...

Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Severus revint à la réalité et n'osa pas lever les yeux vers Sirius, de peur de voir le sourire moqueur qu'il redoutait tant. Mais la voix qu'il entendit n'avait rien de moqueur.

"Severus ? Ca ne va pas ? "

Sirius était inquiet. Pourquoi Severus tirait-il une tête pareille ? Il lui avait pourtant rendu son baiser...

" Je suis désolé... Je ne voulais pas te faire de peine... Je... J'ai cru..."

Severus releva la tête. Sirius avait l'air sincère, et inquiet. Mais il pouvait fort bien jouer la comédie. Qui pourrait être réellement inquiet pour quelqu'un comme lui ? Il parvint à peine à prononcer quelques mots avant d'éclater en sanglots. Même quelqu'un comme lui pouvait avoir des sentiments...

"Sirius, je t'en prie, ne te moque pas de moi..."

En le voyant pleurer, Sirius ne put y tenir et le prit dans ses bras, lui caressant doucement la tête. Severus sanglota encore plus fort, et il se demanda un instant s'il avait bien fait - mais il ne pouvait de toute façon pas le laisser seul dans un état pareil. Comme la première fois, Severus s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage, puis, au bout d'un moment, il se calma et s'abandonna à l'étreinte rassurante des bras de Sirius, continuant toutefois de pleurer - mais plus paisiblement.

Après quelques minutes, Sirius décida de prendre le risque et d'essayer de lui parler. Au pire, il se remettrait à pleurer plus fort, mais cela ne pouvait pas lui faire de mal - en fait, il en avait probablement besoin.

"Pourquoi est-ce que je me moquerais de toi ? "

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Voilà, c'est pas le dernier finalement, je voulais vous faire patienter encore un peu... ET, une fois n'est pas coutume, pour le dernier chapitre, je vais vous faire du chantage aux reviews !!! Je sais ce n'est pas gentil du tout, ni même très correct... mais ce n'est pas vrai non plus... Je ne pourrais tout simplement pas faire une chose pareille, mais je voudrais quand même beaucoup de reviews ! Surtout d'une personne à qui j'en ai envoyé trois aujourd'hui, elle se reconnaîtra, je suppose... C'est quelqu'un dont l'avis compte beaucoup pour moi ! (Si, si...)