J'ai éffacé la grosse faute du début. Et je rajoute un gros merci pour les reviews que j'ai eu, sympa ;o)

Sur ce, bonne lecture = ^ _ ^ =

On y pense très peu souvant, mais généralement la personne que l'on refoule le plus, c'est soit même. Inutile en ce cas de préciser que c'est chose aquise pour quiconque est en phase dépressive. Et Trowa était bien évidement dans ce cas. le fait d'en parler à un autre homme le terrifiait véritablement, la peur du rejet des autres est la pire chose que le français pouvait craindre. La perte de confiance, la perte de l'amitié, la perte de Quatre peut-être plus simplement.

Il se décida enfin à relever la tête, à le regarder en face. Quatre, assit sur son lit, l'observait de haut. Il essayait sûrement de le rassurer par son regard bienveillant et son sourire calme. Au final ceci ne faisait que plus de mal au français, lui serrant le coeur en lui rappelant ses sentiments pour le blond.

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Quatre était pour le moins embarrassé. Certes il était patient, mais il ne parviendrait jamais à aider Trowa si celui ci restait muet comme une carpe, à le regarder. Il n'avait pas la moindre idée des pensées du français, donc pas la moindre ouverture pour engranger une discussion et permettre ainsi à Trowa d'évacuer par la parole. Il avait pour la première fois avec l'un de ses camarades cherché à percevoir ce qu'il ressentait. Mais il ne sentait que frustration, honte et désespoir en Trowa, rien de valable pour le rassurer lui même. Le temps s'engrangeait dans le silence lorsqu'il senti un sursaut de la volonté du français. Il ne compris vraiment que lorsqu'il se retrouva projet en arrière, allongé sur son lit.

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Le tout pour le tout. il n'arriverais pas à parler dans cet état, Trowa le savait. Sa faiblesse, elle était déjà largement démontrée, alors un peu plus ou un peu moins à présent, rien n'y changerait grand chose. C'est ainsi qu'il s'était en quelque sorte jeté contre le blond, enfouissant sa tête contre son ventre, l'encerclant de ses bras, comme par crainte que celui ci pourrait fuir, et laissant libre cours à ses larmes. Cela lui faisait tellement de bien, de pleurer et pleurer encore, de se savoir aussi, pour une fois, au plus proche de son rêve, tout en sachant que cela serait sûrement la dernière fois.

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L'esprit de Trowa semblait devenir plus léger. Quatre laissa une main sur la tête de son compagnon. il se faisait un peu l'effet d'une mère réconfortant son fils. Il n'en était d'ailleurs pas vraiment loin. Son t-shirt de nuit était définitivement humide, Trowa ne pleurait pas qu'à moitié. il préféra donc le laisser évacuer, il semblait en avoir besoin. Le français finit par s'endormir contre lui. Quatre n'avait pas véritablement d'autre solution que de rester ainsi, Trowa le ceinturait et il risquait au moindre mouvement de le réveiller, ce qu'il souhaitait éviter pour le moment. Il finit donc par se laisser aller au sommeil.

Quelque chose le chatouillait… Non, deux choses le chatouillaient. Quatre commença a sourire, les yeux toujours clos, puis se mis à se mouvoir lentement. Il finit par émettre un petit rire e ouvrant les yeux, se passant une main sur les yeux, et une autre sur son flanc droit qui semblait tant le taquiner. Il ne parvint pas à toucher sa peau... Du moins ce n'était pas la sienne. Les choses lui revinrent rapidement en mémoire, ce qui l'empêcha de se redresser violement. Son t-shirt était relevé sur son ventre, le mettant à l'air jusqu'au bas de sa cage thoracique. Le visage chaud de son camarade de chambrée était plaqué contre son ventre, son souffle chatouillant son flanc, en ceci aidé d'un doigt qui le caressait lentement. La main de quatre s'était posée sur la joue du français, signifiant clairement à celui ci le réveil de son oreiller improvisé. Il n'y réagit pas véritablement d'abord, mais il finit par plaquer sa main contre celle de Quatre, la maintenant ainsi contre son visage. Le français émis un long soupir qui défit tout doute dans la tête de Quatre. Du brun ne lui parvenait qu'une chose, le bien-être, et celui-ci ne semblait provenir que de la proximité qu'il avait avec Trowa. Quatre avait peur de comprendre, mais il était dur de refuser de l'admettre. Trowa aimait être contre lui... Trowa l'aimait tout court...

Il ne l'avait même pas envisagé... Il ne pouvait pas l'envisager. C'est tout simplement impossible à entrevoir. Il serait bientôt un homme fait, il avait des devoirs envers son père, des devoirs envers l'honneur de sa famille, des devoirs envers ceux qu'il serait un jour amené à diriger. Il ne pouvait pas penser à son futur en d'autres termes, les choses devaient être comme cela et n'existeraient pas autrement que comme cela. Il devait être l'exemple et... Et c'était agréable, cette chaleur. C'était la première fois qu'il dormait contre un autre, d'autant plus contre quelqu'un en qui il avait confiance. Une vision passa dans ses pensées, l'envahissant d'un coup sans vraiment comprendre pourquoi. il n'arrivait plus vraiment à penser à autre chose. C'est alors qu'il senti qu'il commençait ...

Quatre se redressa violemment, se reculant à la tête de son lit, attrapant l'oreiller et le plaquant contre son ventre. Trowa avait été rejetés en arrière secoua la tête comme un peu étourdis, et croisa la regard de quatre. Celui ci restait fixé à le regarder, les yeux grands ouverts, la bouche légèrement entrouverte, comme cherchant à comprendre quelque chose, comme si Trowa était un inconnu.

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Trowa sentait ses craintes remonter en lui. Au moins avait il pu rêver une nuit. Se sentir bien et en confiance depuis bien longtemps. Il bafouilla quelques mots :

_Je… enfin, pardon. Je... j'aurais du te demander mais... Je ne le referais plus jamais.

_Non ! Enfin...

Quatre avait répondu sans véritablement réfléchir. Il baissa la tête, comme si l'oreiller pouvait bien lui donner une réponse adéquate.

_Les… les autres vont se demander ce que l'on fait, allons déjeuner.

Une phrase bateau et assez tranchante pour montrer son trouble, tout en coupant la discussion. le blond n'avait rien trouver de mieux.

_... Oui.

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Trowa finit par se relever et sorti de la pièce, il semblait avoir reprit ses habitudes, comme si rien ne s'était passé. Quatre, tout à son opposé, n'arrivait plus à réfléchir clairement... Et par la même n'arrivait pas à s'arrêter de réagir. Il s'était prestement redressé tout à l'heure. il espérait que le français n'avait rien senti, mais il n'arrivait pas à se calmer depuis. Son sexe était en érection et il n'arrivait en rien à faire quoique ce soit pour empêcher cela et retrouver son calme. Il se releva et fit quelques pas en rond dans la petite pièce. Il finit par se dire que l'élastique de son caleçon ainsi que le t-shirt ample qu'il portait devrait suffire à masquer son état, et, tout en priant en silence, il joignit la pièce principale.