L'été sera Cho
Harry passait ce début de vacances chez les Dursley. Rien n'avait changé de ce côté là, ils étaient toujours aussi odieux avec lui. En ce début d'été la canicule s'était installée sur toute l'Angleterre. Harry sortait souvent en soirée afin de profiter d'un peu d'air frais. Il essayait d'éviter le plus possible son cousin qui s'était trouvé une petite copine et ne cessait de se moquer de lui.
La petite amie de Dudley se nommait Maggie, elle était plus petite que lui mais tout aussi large. Son visage, aussi joufflu que celui de Dudley, était constellé de tache de rousseur et de longs cheveux blonds le plus souvent mal lavés lui tombaient n'importe comment sur le visage. Les parents de Dudley la traitaient en véritable princesse. Maggie avait le même caractère moqueur et agressif que Dudley et comme le reste de la famille, elle avait pris Harry comme souffre douleur.
Souvent, Elle et Dudley se moquaient du fait qu'Harry n'avait pas de petite amie. Malgré la rage que cela lui procurait d'entendre leur moquerie, il se retenait bien de le montrer. Et ne cessait de leur répéter qu'il valait mieux ne pas être accompagné que mal accompagné, mais le couple ne comprenait pas à quoi il faisait allusion. Souvent le soir avant de se coucher, il regardait dans son lit la photo de l'article de la Saint Valentin. Il se revoyait en train de danser tendrement avec Cho. De toute évidence il n'arrivait pas à l'oublier.
Le mois de juillet passait dans la chaleur. La nuit précèdent son anniversaire arriva et comme d'habitude il reçut nombre de cadeaux de ses proches, Hagrid, la famille Weasley, Ron et Hermione, ainsi qu'une lettre de Sirius. Ce dernier le rassurait sur le fait qu'il avait semé son poursuivant, désormais Harry pourrait lui réécrire sans problème. Il reçut aussi une carte du japon, Kaede lui annonçait qu'il allait bientôt devenir le professeur de défense contre les forces du mal dans son école. Il y avait même une carte de Philip Calahan, mais aucune lettre de Cho.
Le lendemain Harry restait dans sa chambre sans en sortir, et passa son temps à lire et relire un livre sur le Quidditch. Vers le début de l'après- midi, il entendit la sonnette de la porte d'entrée résonner. Son oncle et sa tante n'étaient pas là, Dudley était dans sa chambre avec Maggie. Les ordres de l'oncle Vernon étaient clairs, Harry ne devaient en aucun cas ouvrir la porte à quiconque.
Harry se rendit alors à la porte de la chambre de Dudley et frappa. Dudley y a quelqu'un qui sonne ! Va ouvrir ! Ouaaaaaaaaai deux secondes, j'arrive. Dudley sortit de sa chambre légèrement débrayé, les cheveux en bataille.
Harry ne voulait même pas imaginer ce qui se passait dans cette chambre. Dudley descendit les escaliers hâtivement. Harry entendit qu'il ouvrait la porte, il commençait à retourner dans sa chambre. Au moment où il s 'apprêtait à y entrer, il entendit Dudley vitupérer.
Puisque je vous dit qu'il n'y a pas d'Harry Potter ici ! Vous vous êtes mal renseignés.
Harry courut dans l'escalier en criant en colère.
Espèce de crétin, bien sûr que si je suis là. Hurla t- il en poussant son cousin de l'embrasure de la porte d'entrée.
Ils commencèrent à se bousculer un peu, lorsque la personne sur le palier de la porte s'exprima :
Bonjour Harry !
Cette voix, il la connaissait que trop bien mais c'était impossible que cette personne soit là sur le pas de porte des Dursley. Harry se tourna pour avoir la confirmation et il vit avec stupeur que ce n'était pas un rêve. Cho se tenait devant lui dans une jolie robe d'été bleue.
Chhhh, Chooooo ? Que fais tu ici ? bafouilla t- il. Je suis venue te souhaiter un bon anniversaire, dit-elle en souriant. Merci, mais il ne fallait pas te déplacer, tu aurais du m'envoyer une lettre. Harry se demandait ce qu'elle faisait ici.
Dudley restait bouche bée en apprenant qu'une telle beauté était l'amie de son cousin. Cho lui jeta un regard dédaigneux et demanda :
Harry, on peut aller discuter ailleurs, j'ai des choses a te dire. Oui si tu veux, suis moi ! Harry l'emmena dans un petit square non loin de là. Il avait honte qu'elle le voit dans les vêtements miteux que les Dursley lui laissaient.
Ils s'assirent tous les deux sur un banc à l'ombre. Ils restèrent un petit moment sans rien dire. Ce fut Cho qui rompit le silence en tendant un paquet à Harry.
Joyeux anniversaire Harry. Cela ne vaut pas le Nimbus mais je crois que cela te fera très plaisir. Merci Cho, dit-il en ouvrant lentement le paquet.
Il trouva un cadre photo mais la photo à l'intérieur était noire. Harry ne comprenait pas. Un cadre avec une photo noire. Est-ce que ce cadeau avait un sens caché ?
Harry, j'aimerais te dire beaucoup de chose mais je voudrais que tu ne m'interrompt pas car c'est assez dur pour moi de te le dire. Dit Cho en prenant une grande inspiration.
Harry posa le cadre sur ses genoux et se tourna vers Cho. Il savait très bien à quoi s'attendre, Cho allait lui faire des reproches sur son attitude envers elle pendant l'année scolaire.
Je t'écoute Cho. Bon j'y vais. En début d'année, tu as tout fait pour te rapprocher de moi. J'étais très triste à cause de la mort de Cédric, en plus mes amies me tournaient le dos mais toi tu es venue vers moi. Ensuite tu m'offres un cadeau somptueux pour mon anniversaire. Enfin, je veux dire jusqu'à la Saint Valentin, tu avais l'attitude d'un garçon qui voulait me séduire. Ensuite tout a changé, tu as tout fait pour t'éloigner de moi. J'avoue que je n'ai pas compris sur le coup pourquoi un tel changement d'attitude. Puis il y a eu l'enlèvement, à ce moment là j'ai immédiatement compris pourquoi tu te comportais ainsi avec moi. Tu veux me protéger, n 'est-ce pas Harry ? Cho reprit un instant son souffle. Harry, je ne veux plus que tu me protèges de cette façon. Je veux dire en maintenant cette distance entre nous Harry. Je ne veux plus de ça. J'ai perdu mon premier amour à cause de qui-tu-sais, je ne veux pas perdre le deuxième parce que ce dernier à peur que tu-sais-qui s'en prenne à moi. Qu'est-ce que tu viens de dire ? Harry était stupéfait, il n'arrivait pas à croire que Cho était en train de lui faire une déclaration. Ne m'interromps pas s'il te plaît. Harry, je vais te poser une question mais c'est la dernière fois que je te la pose. Es-tu amoureux de moi ? Non, Cho je t'aime beaucoup mais je ne suis pas amoureux de toi. Répondit Harry, à la manière d'un répondeur formaté pour cette phrase. Ah bon et bien tu voudras bien me montrer le cadre photo que je viens de t'offrir. Répliqua Cho assez en colère.
Harry souleva le cadre de ses genoux et regarda la photo noire. Elle ne l'était plus, à la place une superbe photo de Cho était en train de lui sourire et le regardait.
Qu'est ce que ça veut dire Cho ? demanda Harry en le comprenant rien. Ce cadre est un objet magique qui, lorsque quelqu'un le touche, la photo de la personne qu'il aime apparaît. Cho lui tira la langue ingénument. Désolée je t'ai piégé Harry, mais comprends moi, je suis amoureuse de toi Harry et je sais que tu l'es aussi. Mais tu ne veux pas me le dire parce que tu veux me protéger. Harry, je veux sortir avec toi et j'accepte tous les risques que cela comporte. Cho s'était rapproché de lui et le fixait droit dans les yeux. Cho, je ne sais pas, j'ai faillit te faire tuer ! Je ne voudrais pas que tu souffres à cause de moi ! Je ne peux pas accepter. Ah oui et Hermione et Ron, tu ne les a pas quittés pour autant. Je t'aime Harry et je sais que tu fais ça parce que tu m'aimes. Si c'est le cas, si tu m'aimes aussi respecte un peu mon choix. Je préfère savoir qu'en étant avec toi j'aurai une épée de Damocles au dessus de la tête, que l'avoir comme cette année sans pour autant être avec toi. Cho était très émue.
Harry commençait à comprendre le point de vue de Cho. Il la voyait maintenant sous un nouveau jour, elle était bien plus forte qu'il ne le pensait, peut-être même plus que lui. Il se rendait compte qu'il l'aimait de plus en plus. Après tout, si elle avait fait son choix, pourquoi continuer à jouer cette mascarade ? Dans un effort surhumain, les mots arrivèrent à lui sortir de la bouche.
Moi aussi, je t'aime Cho.
Cho approcha son visage d'Harry, ce qu'il fit aussi. Ils fermèrent les yeux et s'embrassèrent tendrement. Harry la prit dans ses bras, le temps était figé pour les deux amoureux. Ils restèrent longtemps enlacés sur le banc. Le soir venu, Cho dû repartir chez elle. Ils retournèrent tous les deux devant chez les Dursley. Harry vit que Dudley les regardaient par la fenêtre de sa chambre, Harry embrassa Cho une dernière fois avant qu'elle ne parte, ils s'échangèrent un dernier « Je t'aime ».
Harry monta dans sa chambre, au passage il vit Dudley et lui dit « Alors pas de petite amie, Potter ? C'est bien ce que tu me disais. ». Et il entra dans sa chambre en éclatant de rire. Il posa la photo de Cho sur son chevet, y déposa un petit baiser dessus en murmurant « je t'aime ». Puis il s'effondra dans son lit, malgré toute sa scolarité à Poudlard jamais il n'avait vécu pareille magie que celle qu'il venait de vivre avec celle qu'il aimait. Voldemort pouvait toujours le haïr à mort, Harry n'en avait que faire maintenant, il savait que l'amour de Cho et l'amitié de ses proches ne seraient plus jamais une faiblesse mais l'accompagneraient toujours comme une force inébranlable sur laquelle il pourrait s'appuyer dans les moments difficiles. C'est ainsi qu'Harry s'endormit le jour de ses seize ans.
FIN
Harry passait ce début de vacances chez les Dursley. Rien n'avait changé de ce côté là, ils étaient toujours aussi odieux avec lui. En ce début d'été la canicule s'était installée sur toute l'Angleterre. Harry sortait souvent en soirée afin de profiter d'un peu d'air frais. Il essayait d'éviter le plus possible son cousin qui s'était trouvé une petite copine et ne cessait de se moquer de lui.
La petite amie de Dudley se nommait Maggie, elle était plus petite que lui mais tout aussi large. Son visage, aussi joufflu que celui de Dudley, était constellé de tache de rousseur et de longs cheveux blonds le plus souvent mal lavés lui tombaient n'importe comment sur le visage. Les parents de Dudley la traitaient en véritable princesse. Maggie avait le même caractère moqueur et agressif que Dudley et comme le reste de la famille, elle avait pris Harry comme souffre douleur.
Souvent, Elle et Dudley se moquaient du fait qu'Harry n'avait pas de petite amie. Malgré la rage que cela lui procurait d'entendre leur moquerie, il se retenait bien de le montrer. Et ne cessait de leur répéter qu'il valait mieux ne pas être accompagné que mal accompagné, mais le couple ne comprenait pas à quoi il faisait allusion. Souvent le soir avant de se coucher, il regardait dans son lit la photo de l'article de la Saint Valentin. Il se revoyait en train de danser tendrement avec Cho. De toute évidence il n'arrivait pas à l'oublier.
Le mois de juillet passait dans la chaleur. La nuit précèdent son anniversaire arriva et comme d'habitude il reçut nombre de cadeaux de ses proches, Hagrid, la famille Weasley, Ron et Hermione, ainsi qu'une lettre de Sirius. Ce dernier le rassurait sur le fait qu'il avait semé son poursuivant, désormais Harry pourrait lui réécrire sans problème. Il reçut aussi une carte du japon, Kaede lui annonçait qu'il allait bientôt devenir le professeur de défense contre les forces du mal dans son école. Il y avait même une carte de Philip Calahan, mais aucune lettre de Cho.
Le lendemain Harry restait dans sa chambre sans en sortir, et passa son temps à lire et relire un livre sur le Quidditch. Vers le début de l'après- midi, il entendit la sonnette de la porte d'entrée résonner. Son oncle et sa tante n'étaient pas là, Dudley était dans sa chambre avec Maggie. Les ordres de l'oncle Vernon étaient clairs, Harry ne devaient en aucun cas ouvrir la porte à quiconque.
Harry se rendit alors à la porte de la chambre de Dudley et frappa. Dudley y a quelqu'un qui sonne ! Va ouvrir ! Ouaaaaaaaaai deux secondes, j'arrive. Dudley sortit de sa chambre légèrement débrayé, les cheveux en bataille.
Harry ne voulait même pas imaginer ce qui se passait dans cette chambre. Dudley descendit les escaliers hâtivement. Harry entendit qu'il ouvrait la porte, il commençait à retourner dans sa chambre. Au moment où il s 'apprêtait à y entrer, il entendit Dudley vitupérer.
Puisque je vous dit qu'il n'y a pas d'Harry Potter ici ! Vous vous êtes mal renseignés.
Harry courut dans l'escalier en criant en colère.
Espèce de crétin, bien sûr que si je suis là. Hurla t- il en poussant son cousin de l'embrasure de la porte d'entrée.
Ils commencèrent à se bousculer un peu, lorsque la personne sur le palier de la porte s'exprima :
Bonjour Harry !
Cette voix, il la connaissait que trop bien mais c'était impossible que cette personne soit là sur le pas de porte des Dursley. Harry se tourna pour avoir la confirmation et il vit avec stupeur que ce n'était pas un rêve. Cho se tenait devant lui dans une jolie robe d'été bleue.
Chhhh, Chooooo ? Que fais tu ici ? bafouilla t- il. Je suis venue te souhaiter un bon anniversaire, dit-elle en souriant. Merci, mais il ne fallait pas te déplacer, tu aurais du m'envoyer une lettre. Harry se demandait ce qu'elle faisait ici.
Dudley restait bouche bée en apprenant qu'une telle beauté était l'amie de son cousin. Cho lui jeta un regard dédaigneux et demanda :
Harry, on peut aller discuter ailleurs, j'ai des choses a te dire. Oui si tu veux, suis moi ! Harry l'emmena dans un petit square non loin de là. Il avait honte qu'elle le voit dans les vêtements miteux que les Dursley lui laissaient.
Ils s'assirent tous les deux sur un banc à l'ombre. Ils restèrent un petit moment sans rien dire. Ce fut Cho qui rompit le silence en tendant un paquet à Harry.
Joyeux anniversaire Harry. Cela ne vaut pas le Nimbus mais je crois que cela te fera très plaisir. Merci Cho, dit-il en ouvrant lentement le paquet.
Il trouva un cadre photo mais la photo à l'intérieur était noire. Harry ne comprenait pas. Un cadre avec une photo noire. Est-ce que ce cadeau avait un sens caché ?
Harry, j'aimerais te dire beaucoup de chose mais je voudrais que tu ne m'interrompt pas car c'est assez dur pour moi de te le dire. Dit Cho en prenant une grande inspiration.
Harry posa le cadre sur ses genoux et se tourna vers Cho. Il savait très bien à quoi s'attendre, Cho allait lui faire des reproches sur son attitude envers elle pendant l'année scolaire.
Je t'écoute Cho. Bon j'y vais. En début d'année, tu as tout fait pour te rapprocher de moi. J'étais très triste à cause de la mort de Cédric, en plus mes amies me tournaient le dos mais toi tu es venue vers moi. Ensuite tu m'offres un cadeau somptueux pour mon anniversaire. Enfin, je veux dire jusqu'à la Saint Valentin, tu avais l'attitude d'un garçon qui voulait me séduire. Ensuite tout a changé, tu as tout fait pour t'éloigner de moi. J'avoue que je n'ai pas compris sur le coup pourquoi un tel changement d'attitude. Puis il y a eu l'enlèvement, à ce moment là j'ai immédiatement compris pourquoi tu te comportais ainsi avec moi. Tu veux me protéger, n 'est-ce pas Harry ? Cho reprit un instant son souffle. Harry, je ne veux plus que tu me protèges de cette façon. Je veux dire en maintenant cette distance entre nous Harry. Je ne veux plus de ça. J'ai perdu mon premier amour à cause de qui-tu-sais, je ne veux pas perdre le deuxième parce que ce dernier à peur que tu-sais-qui s'en prenne à moi. Qu'est-ce que tu viens de dire ? Harry était stupéfait, il n'arrivait pas à croire que Cho était en train de lui faire une déclaration. Ne m'interromps pas s'il te plaît. Harry, je vais te poser une question mais c'est la dernière fois que je te la pose. Es-tu amoureux de moi ? Non, Cho je t'aime beaucoup mais je ne suis pas amoureux de toi. Répondit Harry, à la manière d'un répondeur formaté pour cette phrase. Ah bon et bien tu voudras bien me montrer le cadre photo que je viens de t'offrir. Répliqua Cho assez en colère.
Harry souleva le cadre de ses genoux et regarda la photo noire. Elle ne l'était plus, à la place une superbe photo de Cho était en train de lui sourire et le regardait.
Qu'est ce que ça veut dire Cho ? demanda Harry en le comprenant rien. Ce cadre est un objet magique qui, lorsque quelqu'un le touche, la photo de la personne qu'il aime apparaît. Cho lui tira la langue ingénument. Désolée je t'ai piégé Harry, mais comprends moi, je suis amoureuse de toi Harry et je sais que tu l'es aussi. Mais tu ne veux pas me le dire parce que tu veux me protéger. Harry, je veux sortir avec toi et j'accepte tous les risques que cela comporte. Cho s'était rapproché de lui et le fixait droit dans les yeux. Cho, je ne sais pas, j'ai faillit te faire tuer ! Je ne voudrais pas que tu souffres à cause de moi ! Je ne peux pas accepter. Ah oui et Hermione et Ron, tu ne les a pas quittés pour autant. Je t'aime Harry et je sais que tu fais ça parce que tu m'aimes. Si c'est le cas, si tu m'aimes aussi respecte un peu mon choix. Je préfère savoir qu'en étant avec toi j'aurai une épée de Damocles au dessus de la tête, que l'avoir comme cette année sans pour autant être avec toi. Cho était très émue.
Harry commençait à comprendre le point de vue de Cho. Il la voyait maintenant sous un nouveau jour, elle était bien plus forte qu'il ne le pensait, peut-être même plus que lui. Il se rendait compte qu'il l'aimait de plus en plus. Après tout, si elle avait fait son choix, pourquoi continuer à jouer cette mascarade ? Dans un effort surhumain, les mots arrivèrent à lui sortir de la bouche.
Moi aussi, je t'aime Cho.
Cho approcha son visage d'Harry, ce qu'il fit aussi. Ils fermèrent les yeux et s'embrassèrent tendrement. Harry la prit dans ses bras, le temps était figé pour les deux amoureux. Ils restèrent longtemps enlacés sur le banc. Le soir venu, Cho dû repartir chez elle. Ils retournèrent tous les deux devant chez les Dursley. Harry vit que Dudley les regardaient par la fenêtre de sa chambre, Harry embrassa Cho une dernière fois avant qu'elle ne parte, ils s'échangèrent un dernier « Je t'aime ».
Harry monta dans sa chambre, au passage il vit Dudley et lui dit « Alors pas de petite amie, Potter ? C'est bien ce que tu me disais. ». Et il entra dans sa chambre en éclatant de rire. Il posa la photo de Cho sur son chevet, y déposa un petit baiser dessus en murmurant « je t'aime ». Puis il s'effondra dans son lit, malgré toute sa scolarité à Poudlard jamais il n'avait vécu pareille magie que celle qu'il venait de vivre avec celle qu'il aimait. Voldemort pouvait toujours le haïr à mort, Harry n'en avait que faire maintenant, il savait que l'amour de Cho et l'amitié de ses proches ne seraient plus jamais une faiblesse mais l'accompagneraient toujours comme une force inébranlable sur laquelle il pourrait s'appuyer dans les moments difficiles. C'est ainsi qu'Harry s'endormit le jour de ses seize ans.
FIN
