Je vous remercie toutes pour vos encouragements et conseils (c .f. Ripper de la Blackstaff *clin d'?il*). Cette histoire comporte pour l'instant 35 chapitres de cette taille. (donc mes soirées seront assez prises dorénavant *rire*) et elle n'est pas finie.

Par contre, il y a quelques chapitres avec des passages. comment dire. qui ont un contenu assez 'osé'. Je suis entrain de voir avec snapeflower si je ne peux pas les rendre moins 'osés' et proposer la version intégrale par mail à un public averti.

Je verrai cela le moment venu. En tout cas j'adore cette fic et toutes les autres qu'elle écrit et j'espère que vous allez également l'aimer.

Bon assez bavardé, voici la suite tant attendue.

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Les diplômés

Les dernières deux semaines furent éprouvantes aussi pour les élèves que pour leurs professeurs. Le Professeur Rogue était particulièrement d'une humeur massacrante. Il était de notoriété publique que ses examens étaient particulièrement ardus. Neville, Crabbe et Goyle avait de grosses difficultés et Rogue s'acharna contre eux.

« Vous allez repasser cet examen demain soir, car je n'ai aucune envie de vous retrouver dans ma classe l'an prochain. Si je trouve ne serais qu'une seule faute, je vous fais redoubler l'année scolaire. Est-ce que c'est bien COMPRIS ? »

« O-o-o-o-ui P-p-pp-roffesseur R-Rogue », bégaya Neville le teint livide. Les simplets Crabbe et Goyle, hochèrent la tête, n'étant pas affectés par les remarques de Rogue.

Hermione contempla le Professeur Rogue, en ayant de la compassion pour Neville. Ces yeux noirs projetaient des étincelles. Elle ne l'avait jamais vu dans cet état. Il semblait qu'il l'observa intensément sans raison apparente. Elle termina son examen en moitie moins de temps qu'il ne lui avait été alloué et le regarda d'un air ennuyé.

Elle était intimement convaincue que le Professeur Rogue n'était pas aussi laid que ça avec son nez crochu et sa peau cireuse. Il aurait intéressant de savoir à quoi ressemblait son corps qui était couvert d'un masse importante de vêtements. Elle savait parfaitement à quoi pouvait ressembler le corps d'un homme. Des photos circulaient parmi les filles de Griffondor. Cependant en cet instant ses yeux 'innocents' auraient bien aimé se poser sur le corps nu et brûlant d'un homme 'vivant'. Elle se tourna vers Ron qui était entrain d'écrire, ses cheveux roux tombant sur ses yeux. Ce cher Ron qui se mettrai à sa disposition s'il elle demanderait de s'allonger nu à côté d'elle. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Il était devenu tellement gentil et protecteur avec le temps. Il se pliait en quatre pour elle.

Parfois elle se sentait coupable de ne pas l'aimer à sa juste valeur. Mais elle ne se sentit franchement pas prête à franchir le pas pour 'consommer' leur relation. Il fallait se rendre à l'évidence qu'elle ne voulait pas passer le cap, car elle n'était pas vraiment attirée physiquement. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Ce dont elle était sûre c'est que quelque chose lui manquait. De la passion peut être ? C'était difficile à dire qu'elle n'avait jamais connu la passion jusqu'ici. Il n'y avait pas de place dans sa vie pour la passion, tellement elle était absorbée par ses livres et ses études. D'autant plus que l'année prochaine elle entrerait en faculté elle aurait encore moins de temps pour ce genre de choses.

Pendant qu'elle était perdue dans ses penses elle avait le regard vide lorsque Rogue traversa le cachot en ramassant les copies. Ses longs cheveux étaient tels de la soie noire. Elle observa à nouveau ses longues et fines mains tout en remarquant qu'elles étaient fines mais larges ; beaucoup plus larges que les siennes. Il se trouva à coté d'elle prit son parchemin, effleura sa main, ce qui fit sursauter Hermione et leurs regards se croisaient. Ils s'observaient simplement. Il fronça les sourcils en se demandant pourquoi elle l'observait ainsi.

Il prit le parchemin se dirigea vers un autre élève sans lui adresser un regard ni lui faire une remarque désobligeante. Drôle de personnage...

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Le dernier vendredi après-midi, Ron et Harry étaient étendus sur le canapé le col des chemises déboutonnées, les cravates défaites et leurs livres solaires éparpillés sur une table qui se trouvait à côté d'eux.

Ron soupira sur un ton soulagé : « Je suis teeeeeeeellement content que ce soit enfin terminé »

« Moi aussi. »

« Tout ça va me manquer », dit Hermione en pénétrant dans la salle commune.

« Tu dis ça parce que tu as toujours eu de bonne notes », remarqua Harry, « et en plus en étant Préfète tu disposes de ta propre chambre. »

« Ça me fait une belle jambe ! », répliqua Hermione, « comment crois tu que vous vous y êtes parvenus ? »

« Je n'en sais fichtrement rien », répondit Ron en enlevant sa cravate et en la jetant sur ses livres. « Franchement ce qui m'inquiètes le plus, c'est que Rogue me fasse échouer, d'autant plus que je ne suis pas très sûr de ma note en transfiguration. »

« Tu aurais obtenu une meilleure note en transfiguration si tu n'avais pas abîmé à nouveau ta baguette », dit Hermione en prenant la baguette qui avait des éclats et des fissures. « C'est déjà ta deuxième baguette. »

« Je sais, je sais. Je suppose que cet été je vais devoir trouver un moyen pour que mon père m'en achète une autre. Il est impossible que j'aille à la fac sans baguette. »

Harry intervint : « Ne t'inquiètes pas Ron. Je t'en achèterai une neuve, n'embêtes pas ton père avec ça. »

Ron était embarrassé et rougit. Même en ayant reçu une promotion, Arthur et Molly Weasley, possédaient que de peu d'argent surtout en ayant beaucoup d'enfants qui nécessitaient beaucoup de choses.

Harry s'énerva : « Et ne rougis pas ! Il faut qu'ils s'occupent encore de Ginny pendant sa dernière année et ça coûte cher. En plus comme je ne peux pas être avec elle l'an prochain je vais lui donner un peu d'argent. »

« Ce n'est pas nécessaire », contesta Ron.

« Je sais mais je le ferai quand même. »

« Pauvre Ginny », dit Hermione.

« Qu'est-ce que qu'elle a 'la pauvre Ginny' ? », dit Ginny en rampant à travers le passage du portrait.

« Nous sommes en train de discuter de notre vie future et tu seras seule ici », expliqua Hermione.

« J'te l'fais pas dire. Et dire que j'aurais tous ces professeurs pour moi toute seule. »

« Amuses-toi bien avec Rogue », répliqua Ron avec un sourire malicieux.

Elle lui lança un coussin à la figure.

Hermione se leva : « Je vais commencer à remplir ma malle, car je pars pour Londres dimanche. »

« C'est toujours d'actualité que viennes au 'Terrier', mon amour ? », demanda Ron en la suppliant du regard.

« Bien sûr, mais j'ai également promis à mes parents que je passerait les voir. Je voudrais également leur laisser Pattenrond. Je ne suis pas convaincue que l'université lui conviendrait. »

Ginny dit : « Tu devrais peut-être me laisser m'occuper de Pattenrond et le prendre avec à la maison. Rappelles-toi c'est un chat magique et le monde des moldus ne devrait pas franchement lui plaire. »

Hermione prit en considération la remarque de Ginny.

« Tu as peut-être raison Ginny. Je le prends avec moi et si je vois qu'il ne se plait pas chez mes parents, je le ramènerais avec moi au 'Terrier'. »

« D'accord on fait comme ça. As-tu besoin d'aide pour préparer ta malle ? »

« Bien-sûr, pourquoi pas ? »

Les deux filles quittèrent la salle commune tout en rigolant et discutant. Ron et Harry les observaient en soupirant, « Ah ! les femmes. »

« Je pense qu'il serait judicieux que j'aille faire ma malle moi aussi », dit Harry.

« Moi je vais simplement tout jeter dedans demain soir après la fête », répondit Ron « il faudrait que j'aille aussi récupérer Coq à la volière. »

« J'ai déjà préparé toutes mes affaires, Hedwige y compris », dit Harry en se levant et s'étirant.

« Je vais me changer et je vais rendre visite à quelques professeurs pour leur dire 'au revoir'. »

« Mois pas en tout cas ! » déclara Ron. « Moi je vais me coucher et je refuse de revoir quelconque professeur ; du moins pour l'été. Est-ce que tu vas rendre visite à Rogue également ? »

« Mon dieu ! Non ! », répliqua Harry « je ne vais dire rien du tout à Rogue. »

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Certains élèves firent en cet après-midi 'la tournée des professeurs' afin de leur dire 'au revoir' et de discuter un peu. Ils firent ceci avant la fête des remises des diplômes qui se révélait être une grande manifestation et la majorité des élèves quittaient Poudlard à la fin de celle-ci. Hermione avait préparé des cadeaux pour les professeurs, qu'elle leur remit accompagné d'un geste tendre ou en serrant la main.

Elle pensa au Professeur Rogue en enveloppant les petits ballotins de chocolats qu'elle avait acheté chez 'Honeydukes' la semaine passée. Elle ne pouvait pas s'imaginer que quelqu'un ne lui avait jamais offert quoique ce soit. Elle n'avait jamais vue un des anciens élèves rejoindre les cachot le dernier jour de leur scolarité à Poudlard, excepté bien sûr les Serpentards et ceci pour rejoindre leur salle commune.

Elle baissa ses yeux vers le dernier ballotin qui lui restait, indécise quant à savoir si elle allait braver pour une dernière fois un de ses accès de colère. Finalement elle décida que 'oui', même lui avait droit à quelque chose, parce que même s'il était détestable et froid, il avait une bonne façon d'enseigner. Elle soupira, respira un bon coup, et marcha lentement vers les cachots, tout en sachant d'instinct qu'elle le trouverait assis à son bureau.

Il était là, en mettant une note sur les dernières copies qu'il remettrai aux futurs diplômés demain soir lors du banquet. Il leva son regard lorsqu'il entendit le bruit de ses pas sur le sol en pierre. Il l'accueillit avec un regard glacial.

« Vous n'obtiendrez pas votre dernière note avant demain soir, Mademoiselle Granger », lui fit-il remarquer sur un ton froid.

« Excusez-moi Professeur, mais je ne venais pas pour ça." Il la regarda. 'surpris peut-être' pensa t-elle, mais il avait toujours la même expression indifférente qui était affichée sur son visage.

« Alors expliquez moi pourquoi vous me faites perdre mon temps. Allez y petite idiote ! »

'Respire un bon coup', se rappelait-elle à l'ordre

« Je suis venue vous remercier », dit-elle en lui remettant un petit paquet. Il regarda le paquet, puis Hermione, mais ne le prit pas.

« Allez-y prenez le , c'est pour vous », dit-elle en posant le paquet délicatement sur son bureau à côté du tas de parchemins. « Vous et moi, ça n'a pas été toujours facile, mais je voulais vous remercier pour votre façon dont vous m'avez enseigné les choses. » Elle parlait rapidement, pour éviter un accès de colère de sa part. Il posa sa plume et la considéra un moment.

Pour en finir, il se racla la gorge (quelque chose d'inhabituel pour lui) et lui répondit, « Je ne sais pas trop quoi vous dire Mademoiselle Granger. Il est très rare qu'un élève me remercie. »

« J'y ai songé Professeur », dit-elle se rapprochant de lui. Il émanait une odeur de lui, une odeur d'épices, de potions et de propre qu'elle n'avait jamais remarqué auparavant. Elle voulait le 'sentir' de plus près. « Et de ce fait j'ai décidé que vous méritiez au moins un remerciement. Vous savez vous n'êtes pas un mauvais professeur. vraiment. »

Il ne savait pas quoi répondre à cette remarque. Il ne savait vraiment pas à quoi elle jouait, à se tenir aussi proche de lui et à renifler l'air ambiant avec son nez délicat. Ses yeux marrons le scrutaient et il se sentait mal à l'aise tout en essayant d'appeler son dédain et sa colère à la rescousse qui étaient étrangement aux abonnés absents.

« Merci beaucoup », dit-il à contrec?ur. Elle lui tendit sa main. Il scruta la petite main offerte en se demandant si elle était aussi douce qu'elle ne paraissait. C'est simplement une 'petite idiote' Severus. Ne daigne même pas la regarder une deuxième fois. Elle a sûrement quelque chose derrière la tête pour être aussi gentille avec toi. Il décida que la meilleure façon de s'en débarrasser rapidement était de lui serrer la main. Donc il prit sa main, la secoua, et fut surpris par la fraîcheur et la douceur de celle-ci. La peau de sa propre main était rugueuse.

Hermione fit quelque chose qui la surprit elle même. Elle se rapprocha de lui et lui planta un baiser sur sa joue (et non mesdames pas sur les lèvres *rires*). Elle lui avait simplement effleuré la joue, mais cela avait provoqué la même sensation que lorsqu'elle lui avait serré sa main masculine, c'est-à-dire un effet électrisant.

« Au revoir, Monsieur », dit-elle soudainement effrayée par le fait qu'il puisse lui faire une remontrance. Elle venait de traverser la moitié du cachot quand il dit en tressaillant : « Au revoir Mademoiselle Granger. »

Le Professeur Rogue était assis à son bureau, complètement déboussolé. Cette fille avait eu l'audace de L'EMBRASSER. Elle avait posé ses lèvres roses sur sa joue. Une sorte de chaleur envahit son corps. Zut (ndlr : je suis en manque d'inspiration. Comment dire un gros mot de façon élégante. Merci de faire parvenir votre réponse par mail) habituellement il ne se laissait pas embrasser par de petites filles. Il aurait du la faire fuir avec une remarque acerbe. C'était une enfant effrontée. Il fut intrigué par son cadeau elle le regarda d'un ?il suspicieux. Peut-être qu'elle et sa cohorte lui jouaient un mauvais tour. Les élèves ne faisaient pas de cadeaux à Severus Rogue. Un doigt fin toucha le papier vert. Elle avait l'avait emballé aux couleurs de Serpentard, vert et argent. Il n'avait jamais reçu de cadeau jusqu'à ce jour. Il se remit résolument à son travail, mais ses yeux s'égaraient constamment sur le paquet. Une fine effluve du parfum d'Hermione émanait encore du paquet.

Il gémit de colère, fou de rage qu'elle avait réussi à attirer son attention par ses petites actions. Il prit le paquet et le déballa. A l'intérieur se trouvait une petite carte qui disait en gros 'merci' et signée de son nom. Il y avait son odeur. C'était un petit ballotin de chocolats, quelque chose qu'il ne s'est jamais vu offrir. Il fit un geste avec sa baguette au dessus du ballotin afin de voir s'il y avait quelconque charme sur les chocolats, mais il ne trouva rien. Ils avaient un bel aspect. Il en prit un, le mordilla, mais juste un tout petit morceau. C'était sucré et doux. Il le mit entièrement en bouche et le mâcha. Il soupira au goût sucré du chocolat, du caramel et de la crème. Elle avait tenté de l'embobiner, mais n'y était pas arrivé, la 'petite idiote'.