Repas entre Amis

Harry, Ron, Fred, Charly, Bill, Philip, Cho, Hermione, Fleur et Ginny s'installèrent tous ensemble à une table ronde. Ils commencèrent rapidement à parler tous ensemble.

Dites, est-ce que l'un de vous a entendu parler d'Altaïr Grey ? Dumbledor m'a dit qu'il allait être notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal cette année. Demanda Harry. Quoiiiiiiiii, tu rigoles, c'est pas vrai ! Pourquoi faut-il que j'ai fini mes études l'an dernier, le destin s'acharne sur moiiiiiii ! Se mit à geindre Fred, jouant la comédie avec un tel brio que tous les autres éclatèrent de rire. Mais enfin, je ne comprends pas, qui est-il ? réitéra Harry à l'ensemble de la table. Harry, Altaïr Grey est le meilleur Auror du ministère actuellement. Beaucoup le considère même comme le meilleur de tout les temps. Beaucoup de sorciers prétendent même que s'il avait été là pendant les années sombres où Tu-sais-qui faisait tant de ravage, cela ne ce serait pas passé comme ça. Lui expliqua Bill. Oui, Harry et même que l'an dernier, il a été ajouté dans les cartes des sorciers et sorcières célèbres. C'est pour dire ! ajouta Ron.

Harry restait silencieux en entendant autant de qualificatifs sur cet homme. Pour lui, c'était surtout une menace et un type peu sympathique.

Alors tout va bien ? J'espère que la fête vous plaît ? Percy se penchait par dessus l'épaule de Ron. Oui Percy, tout est au poil ! répondit Fred. Nous parlions d'Altaïr Grey, c'est toi qui l'a invité je suppose ? Bien sûr, il fait parti du ministère, et l'avoir à mon mariage ne peut-être que bénéfique pour ma carrière. Mais pourquoi est-il notre nouveau professeur de Défense contre les forces du mal ? vitupéra Harry. Je l'aime pas, il me semble désagréable. Harry, Dumbledor lui avait déjà proposé le poste l'an dernier. Il a beaucoup tardé à donner sa réponse, c'est pour ça que vous n'avez pas eu de professeur pendant une partie de l'année. Puis il s'est désisté car il était sur une affaire très importante. Lui répondit Percy. Mais je vois que mon épouse m'appelle, nous devons aller voir Fudge.

Sur ces paroles, Percy s'éloigna de la table, laissant Harry encore plus dans la perplexité.

Harry, j'ai pas eu le temps de te le dire mais je vais être préfète cette année. Déclara Cho Félicitations Cho, nous serons donc toutes les deux collègues. Hermione semblait ravie d'apprendre la nouvelle. Harry ? Tu as entendu ce que je viens de dire ? insista Cho. Non, excuse moi, j'avais la tête ailleurs ? Qu'est-ce que tu as dit ? Je vais être préfète cette année ! Insista t- elle avec une touche de critique dans sa voix. C'est fantastique, mais ça va pas te prendre trop de temps ? c'est ta dernière année. En disant cela Harry sentit un pincement au c?ur, il venait de se rendre compte qu'après cette année il ne pourrait plus la voir à l'école. Tu va avoir tes examens à préparer, non ? Oui, mais je pense que j'arriverais à tout gérer, enfin j'espère. lui répondit-elle. Au fait, Cho qu'est-ce que tu veux faire après ta sortie de l'école ? demanda Hermione. Je crois que je vais postuler au ministère, afin de travailler au département des relations internationales. Après tout je parle l'anglais et le chinois couramment. C'est un gros atout. J'ignorais que tu parlais chinois. S'étonna Harry. Et si, je ne suis arrivée en Angleterre qu'à l'âge de 5 ans et chez moi on parle plus chinois qu'anglais. D'ailleurs tout le reste de ma famille vie encore là-bas, mon père fait souvent le voyage pour son petit commerce.

Harry écoutait avec beaucoup d'attention, il était très content d'apprendre toutes ces choses sur la vie de sa petite amie, finalement il savait peu de chose sur sa vie à elle. Cho remarqua que le pichet d'eau était vide, elle le saisit et commença à se lever pour aller en chercher. Harry l'interrompit en lui prenant le pichet pour y aller à sa place.

Y en a qui devrait en prendre de la graine ! Déclara Fleur en jetant un regard appuyé vers Bill. Ca c'est sûr ! Insista Hermione

Bill baissa les yeux dans son assiette, Ron essaya de se justifier avec des « euh », « mais non, tu sais bien. » mais à chacune des ses explications, Fred l'enfonçait un peu plus. Pendant ce temps, Harry se faufilait vers un buffet pour récupérer deux pichets d'eau. En passant près d'une chaise vide, il remarqua un exemplaire de la Gazette du sorcier, avec un gros titre qui attira son attention « Un criminel tombe dans le coma pendant son transfert ». Il posa son pichet sur le buffet, et demanda à la personne assise à côté de la chaise vide s'il pouvait lui emprunter le journal, la réponse fut affirmative. Harry se mit à lire l'article.

« Un criminel qui s'était introduit illégalement dans l'école de Poudlard l'an dernier et qui avait attenté à la vie d'Albus Dumbledor, est tombé dans le coma lors de son transfert à la prison d'Azkaban. Le gardien qui était avec lui déclare : « Je l'ai vu s'effondrer tout d'un coup sur le sol, ses yeux étaient révulsés et il ne réagissait plus ». Après un examen à l'hôpital Saint Mangouste, les meilleurs médecins avouèrent leur désarroi en déclarant que son activité cérébrale était inexistante et qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui. »

Soudain Harry sentit sa tête se vider, il fut pris d'un vertige, tout se mit à tourner autour de lui. Il venait de comprendre. Zankuro Yagami, celui- là même qui avait tenté l'an dernier de le tuer lui et tous ses amis, avait réussi à s'échapper avant d'être emprisonné à Azkaban. Harry connaissait le pouvoir particulier de Zankuro, ce dernier avait hérité d'un sortilège lui permettant de transférer son esprit et son âme dans le corps d'un autre et d'en prendre possession et il avait du faire la même chose pendant son transfert. Harry frissonna, Zankuro pouvait se trouver n'importe où, dans le corps de n'importe qui. Il jeta des regards autour de lui, dévisagea toutes les personnes qu'il trouvait louches, son c?ur s'accélérait.

Calme toi, Harry, même si ce fou s'est échappé il n'est sûrement pas ici ! Et pourquoi pas, après tout le mariage ne s'est pas fait dans l'intimité. Oui, mais il n'agirait pas dans une telle foule, c'est trop peu discret. Calme toi Harry ! Se répéta t-il en silence.

Il reposa le journal et alla prendre deux pichets puis se rendit à sa table, mais il ne cessait de penser dans sa tête que Zankuro était peut- être là en train de l'observer. En arrivant à la table il avait reprit son calme et ne montrait rien de son inquiétude sur son visage. Le repas continua dans la bonne humeur, les filles parlaient de mode pendant que les garçons parlaient du championnat national de Quidditch. Cho tenta d'apprendre quelques mots de chinois à Hermione et Fleur mais ce fut sans grand succès, Fleur essaya de faire de même avec quelques mots de français.

Le repas fut long, il se termina vers 19 heures, malgré ça Harry trouvait que le temps était passé bien trop vite. Après un petit discours des mariés, Cho demanda à Harry de l'accompagner, elle voulait marcher un peu avec lui avant de repartir chez elle. Harry quitta le reste de ses amis et l'accompagna. Marcher leur firent beaucoup de bien après ce repas gargantuesque.

Harry, j'aimerais te demander un petit service. Lui dit Cho. Bien sûr tout ce que tu veux, Cho. Répliqua Harry sans attendre. Attends un peu avant de dire ça, je voudrais que tu ne m'embrasses pas si tu me vois un jour en compagnie de mes parents s'il te plaît. Cho était apparemment gênée et triste de lui demander cela. Ah mais.. Pourquoi ça Cho ? Harry ne comprenait pas trop, il se demandait si Cho n'était pas pudique, mais vu la façon dont ils s'étaient embrassés devant Ron, Hermione et Philip cela ne devait pas être ça. Harry, mes parents sont assez pauvres. Mon père rêve de me voir épouser le fils de quelqu'un du ministère comme Cé... Cho s'interrompit elle sentait qu'elle venait de blesser Harry vu l'expression qu'il avait sur le visage. Tu sais, je tiens beaucoup à toi alors je ne voudrais pas que mon père sache que nous sommes ensemble sinon je crains qu'il se mette en tête de nous séparer. Je comprends pas trop, tu veux dire que ton père n'aimerait pas te voir avec moi ? Parce que je n'ai pas des parents dans les hautes sphères ? Tu sais Cho, je ne sais même pas de quoi vivaient mes parents, tout ce que je sais c'est qu'ils étaient très riches. Répliqua Harry assez froidement. Je suis vraiment désolée, Harry. Je n'aurais pas du te parler de ça, cela t'a rappelé de mauvais souvenirs. Ce n'est pas grave, je ferais comme tu me le demandes. Je sais que si mes parents étaient vivants je ferais tout pour qu'ils soient fière de moi. Je ne veux pas que tu te fâches avec ton père et ta famille à cause de moi. Merci, Harry, je savais que tu me comprendrais. Tu es un garçon tellement compréhensif. Oh mais c'est déjà tard, je dois filer. Tu m'accompagnes jusqu'au portoloin de la place ! Quelle question !

Harry et Cho marchèrent vers la place, lui tentait le plus possible de ralentir le pas en l'embrassant le plus souvent possible. Mais Cho comprenant son petit manège, lui fit une petite remontrance et ils arrivèrent devant le portoloin. Ils s'échangèrent un dernier baiser, puis Cho toucha le portoloin et disparut en un éclair.

Harry soupira, il avait du mal à savoir si ce que venait de lui dire Cho était bon ou mauvais pour leur relation. Il marcha un moment seul, dans les rues de Préaulard et monta vers la cabane où son parrain Sirius s'était caché lorsqu'il s'était évadé d'Azkaban. Quelques gouttes de pluies se mirent à tomber, la nuit était tombée brusquement à cause des gros nuages noirs qui s'amoncelaient dans le ciel. Soudain Harry s'arrêta car devant lui prêt de la cabane la silhouette d'un animal sombre tournait autour de la cabane hurlante, se pouvait il que ce soit Patmol ? Il s'approcha un peu plus, mais lorsque l'animal se tourna vers lui, le sang d'Harry se glaça, deux yeux jaunes brillant le fixaient. Ce n'était pas un chien noir qui se tenait là, mais un gros loup noir. Ce n'était pas son parrain. Le loup se mit à grogner de façon menaçante en montrant ses crocs qui paraissaient encore plus terrifiants par leur contraste avec le pelage sombre. Harry fut prit de panique et se mit à courir en direction de Préaulard à toute jambe, dès qu'il arriva près des premières habitations du petit village il se retourna mais il n'avait pas été poursuivi.