N/A : Bonjour à tous, quelques petits mots pour remercier ceux qui prennent
le temps de m'envoyer une rewiew, j'apprécie beaucoup. Merci beaucoup
également à Lily la tigresse qui corrige si gentiment mes chapitres.
Dois-je rappeler que rien n'est à moi, du moins rien qui appartient à JKR, ma grande amie. J'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture et ne vous gênez surtout pas pour me faire savoir ce que vous en pensez.
Chapitre 13
Rémus était étendu dans son lit de sa petite chambre du logement qu'il ne partageait plus qu'avec Sirius maintenant que James et Lily s'étaient établis dans leur petite maison sur Godric Hollow road. Un vague sourire flottait sur son visage, il se remémorait les trois merveilleux jours mais surtout les trois merveilleuses nuits qu'il avait passé avec celle qui faisait battre son c?ur. Ces petites vacances avaient à jamais changer leur relation, ils avaient franchi ensemble un pas important et ils ne pourraient plus revenir en arrière mais cela l'importait peu, il ne voulait pas revenir en arrière. Elle s'était abandonnée dans ses bras, s'était ouverte à lui comme jamais auparavant. Il l'aimait et lui avait dit souvent lors de ces trois jours, elle par contre ne l'avait jamais formulé en parole, elle n'avait pas prononcé les trois mots. Cependant, elle lui avait prouvé qu'elle tenait à lui bien plus que comme un simple ami, ils avaient fait l'amour, pas seulement couché ensemble pour assouvir des besoins primaires. Non, c'était trop beau, trop intense, trop passionné pour que cela soit appelé autrement que faire l'amour.
La première fois, trop timide, maladroit ou empressé, Rémus, n'avait pas réussi à procurer autant de plaisir à sa partenaire que lui-même en avait éprouvé, il s'en était voulu malgré que Javik l'ait rassuré. Par contre, les deux fois suivantes. Il s'était repris, apprenant rapidement de son professeur, il était un élève doué et assidu. Il avait été un peu étonné de constater que Javik maîtrisait mieux la situation, même si elle lui avait avoué qu'il était le premier. Elle lui avait expliqué par la suite que l'étude apportait beaucoup à celui qui la faisait sérieusement, plus jeune elle avait eu à faire une longue recherche sur les différentes techniques d'accouplement des différentes espèces. Ils avaient bien ri lorsqu'elle avait déclaré d'une voix où teintait un certain paradoxe :
« - Une vierge de plus de soixante ans, il n'y en a pas beaucoup de nos jours et la plupart sont dans les couvents. »
Il lui avait demandé, comment justement en soixante ans, elle n'avait jamais connu d'homme. Elle lui avait simplement répondu :
« - Parce que je vous attendais monsieur Lupin. »
Et sur une note moins romantique, elle lui fit prendre conscience que même si elle avait plusieurs décennies, son corps ne projetait que depuis peu un aspect mature. En bout de compte, il en était heureux, il avait été le premier, tout comme elle avait été la première et il le souhaitait ardemment, la dernière également.
Depuis qu'ils étaient de retour, elle avait de nouveau du le quitter mais elle lui avait assurée qu'elle serait bientôt de retour. Voilà deux jours qu'elle était partie mais il n'avait pas beaucoup le temps de s'ennuyer. En fait, ce petit moment de repos était le premier en quelques jours. Lui et ses amis étaient très actifs par les temps qui couraient, le Lord Noir les obligeait à continuellement parer les attaques de plus en plus nombreuses. Les études du jeune homme en souffraient mais cela n'était pas des plus important. Les temps sombres qui couvraient la communauté magique obligeaient beaucoup de gens à revoir leurs priorités et Rémus savait qu'il était plus utile dans l'ordre plutôt que dans une salle de cours. Il était perdu dans son petit jardin secret où Javik avait la permission d'entrer lorsqu'il fut dérangé par des petits coups frapper à la porte de sa chambre. Sirius qui sortait de la douche, bien mérité après un dur affrontement avec quelques mangemorts venait s'enquérir de lui :
« - Alors Lunard, prêt pour la rencontre de ce soir ?
Oui bien sûr même si je sais que les nouvelles ne seront pas très bonnes.
Ouais ! Moi et Maugrey on a réussi à capturer deux mangemorts mais on dirait qu'ils poussent comme de la mauvaise graine ces derniers temps. Ca m'enrage de constater qu'il y a de plus en plus d'imbéciles prêts à suivre le Seigneur des Ténèbres. »
En effet, les effectifs du Lord Noir augmentaient à mesure que sa terreur s'étendait dans tout le pays. Le Ministère était dépassé par les évènements et un vent de panique soufflait sur toute la communauté magique. La réunion de ce soir, promettait d'être le récit sanguinaire des activités de Celui-qu'on-ne devait-pas-nommer. Ensemble, Rémus et Sirius se rendirent chez James et Lily d'où ils quittèrent tous pour le lieu secret de rencontre, Peter étant toujours en vacances. En chemin Lily quitta son James pour s'accrocher au bras de Rémus, lui demanda doucement :
« - Comment va-t-elle ?
Bien j'imagine. quand même bien que ça irait mal, me le dirait-elle ? , demanda Rémus connaissant la réponse.
Sûrement pas, approuva Lily, pourtant, à toi, elle doit plus parler. T'a-t- elle dit ce qui lui avait fait ces étranges marques dans le dos.
Des marques dans le dos ? » demanda Rémus ne comprenant pas
Lily crut qu'il voulait cacher un aspect de leur relation avec cette remarque qu'elle croyait ironique, donc elle ajouta :
« - Oh. Rémus, à une autre qu'à moi, j'ai bien une petite idée de comment se sont déroulées vos petites vacances, tu n'es plus le même depuis, tu ne portes plus à terre, toujours dans les nuages en train de rêver à tes « vieux pêchés ». Je connais ça moi aussi.
-Lily, commença Rémus, comme tu le dis si bien, je suis découvert et je le sais mais je ne vois toujours pas de quoi tu parles.
Tu n'as pas vu ses grandes marques qui lui barraient le dos ?
Elle n'avait pas de marque Lily.
Pourtant, même avec une potion de guérison, elles auraient du encore y apparaître. De telles marques ne partent pas ainsi.
De quoi avaient-elles l'air, demanda Rémus soudain intéressé
Il y en avait trois longues qui s'incrustaient profondément de son épaule droite jusqu'à son flanc gauche et une tout aussi profonde mais moins longue plus près de son épaule gauche mais parallèle aux autres. »
Rémus n'avait rien vu de tel et pourtant, il pouvait se vanter de l'avoir observer sous toutes les coutures. Les potions de guérison devaient avoir fait effet, c'est du moins ce qu'il conclut avec Lily malgré que tous deux avaient encore des doutes. James et Sirius ouvraient le chemin au devant, tous devaient êtres constamment sur leurs gardes. On ne savait jamais où l'on pouvait tomber sur une bande de sympathisants du Seigneur des Ténèbres.
Un bruit de chute derrière le couple d'amis que formait Rémus et Lily se fit entendre, d'un geste vif et spontané, le jeune homme la poussa contre le mur de la ruelle qu'ils traversaient, la protégeant de son corps. Les deux sorciers avaient leur baguette à la main et déjà James et Sirius couraient dans leur direction, alertés par le bruit également. Cependant, rien n'était encore visible, peut-être n'étais-ce qu'un chat ou un rien du tout. Cela aurait été trop beau, de nouveau un bruit infernal se fit entendre, James prit la place de Rémus auprès de sa femme qui elle se débattait prétextant être capable de se défendre. Lupin bénéficiait des réflexes et de l'instinct du loup s'était assoupit en lui la veille seulement, flairait l'air et scrutait les toits au-dessus de leurs têtes.
Un gros morceau de brique se détacha d'une des corniches sur sa droite, il eut juste le temps de pousser ses amis avant que le tout vienne s'effondrer à l'endroit exact où ils se trouvaient l'instant d'avant. Un combat avait lieu sur le toit de l'édifice qui abritait une boulangerie moldue. C'était visible à tous les flashs de couleurs diverses qui allaient d'un bord à l'autre du toit et ça éclairait le ciel d'une lueur spéciale. Rémus pouvait même entendre les sorciers se lancer les sorts criant comme si cela allait améliorer leurs sortilèges.
D'un signe de tête commun, les quatre amis s'accordèrent pour intervenir même si le visage de James exprimait ses réticences face à l'appui de Lily qui portait en elle une vie de plus. Les quatre jeunes gens transplanèrent sur le toit et rapidement se mirent à aider trois vieux sorciers au pris avec une bande de mangemorts. La marque des Ténèbres flottait déjà au- dessus des têtes, puis les hommes cagoulés disparurent dans un pop, laissant les jeunes gens ainsi que leurs proies. Un corps était étendu par terre sans vie, il s'agissait d'un membre proche du Ministre qui faisait visiter la ville à des représentants étrangers. Rapidement une horde d'Aurors apparurent en renfort trop tard. Après les dépositions, les quatre jeunes gens purent repartirent et rejoindre les autres à leur rendez- vous. Déjà ils étaient au courant de l'attaque et tous parlaient en même temps car Dumbledore n'était pas encore arrivé.
Janus Reyk entra dans la pièce suivit par Javik qui avait l'air grave, aussitôt, l'assemblée se tue, monsieur Reyk inspirait autant le respect que son vieil ami Dumbledore. Peu après le directeur de Poudlard arriva à son tour et tous prirent leur place habituelle. Javik restait adossée au mur derrière son père, les bras croisés et la mâchoire serrée, Rémus sut que cela n'augurait rien de bon, elle avait à peine remontée un côté de ses lèvres pour le saluer lorsqu'elle était entrée.
Le jeune homme continua d'étudier l'assemblée, Janus Reyk paraissait également tendu et distrait, Dumbledore était grave mais la situation l'exigeait, Maugrey n'était toujours pas là, sans doute occupé par la nouvelle attaque. Il passa rapidement tout le monde en revue pour revenir vers Javik qui maintenant le fixait, il lut dans son regard plusieurs choses, elle semblait désemparée et triste, colérique et mitigée, volontaire et semblait prise avec le pire des dilemmes proposés à Salomon lui-même. Tout cela disparut dans une fraction de seconde lorsque Dumbledore prononça son nom, ses yeux avaient repris leur aspect habituel, c'est-à-dire froids et impénétrables. Le directeur expliqua que la mission de Javik était accomplie et les résultats en découlant.
Après un bilan global de tout le monde, les équipes de patrouilles furent misent sur pied et tous jurèrent de redoubler d'effort pour tenter de venir à bout de ces monstres noirs qui effrayaient toute la communauté magique. Immédiatement la réunion terminée, Dumbledore pria Janus et Javik de les rejoindre dans la pièce à l'arrière, Rémus savait qu'il ne reverrait pas la jeune femme ce soir là. Elle lui avait tout de même offert un sourire avant de suivre son père et Dumbledore. Puis au moment où elle aurait du disparaître derrière la porte avec les autres, elle revint sur ses pas et alla directement vers Rémus qui en était très heureux mais tout de même surpris. Elle l'embrassa sur les lèvres tendrement avant de le fixer droit dans les yeux. Elle n'eut pas besoin de parler, il lut dans ses yeux et répondit :
« - Je sais, je vais être prudent.
T'as intérêt », dit-elle d'un ton qui se voulait menaçant mais qui ne trompait personne.
Puis elle repartit comme elle était venue, laissant Rémus affronter seul les taquineries et railleries de Sirius et James. Le jeune homme leva les yeux au ciel et sortit attendre Patterson, le sorcier avec qui il devait patrouiller cette nuit-là. Patterson était un petit homme d'une cinquantaine d'années qui semblait frêle et prêt à s'effondrer au premier coup de vent. Ils partirent tous deux finalement pour patrouiller aux alentours du Ministère et autres lieux stratégiques, susceptibles d'être attaqués.
La nuit était tranquille, un petit vent ébouriffait les cheveux de Rémus et permettait au lycanthrope de humer l'air à la recherche d'indices ou de pistes. La lune jouait à cache-cache avec les nuages et un amas menaçait de la cacher définitivement tellement il était imposant. C'est ce qui arriva bientôt, plongeant toute la ville dans une pénombre totale, seul les faibles réverbères moldus éclairaient les rues mais leur pale lueur ne donnait qu'un aspect fantomatique aux lieux. Rémus s'était soudainement tendu, ses sens aux aguets, il se préparait quelque chose dans l'ombre se terrait une menace. Il le sentait dans tout son corps, son cerveau lui criait de partir, de fuir loin de ce danger mais il devait rester et l'affronter, beaucoup de gens comptaient sur lui, il ne devait pas agir comme un simple Poufsouffle, il devait se montrer digne de la maison qui l'avait accueillit lors de son séjour à Poudlard. Patterson à sa gauche avait également sentit quelque chose, les deux patrouilleurs se mirent en position efficace de combat, prêts à affronter leurs adversaires.
La petite rue déserte où ils se trouvaient se situait tout près du loft de la famille Reyk. A l'intérieur de lui, Rémus souhaitait presque Javik y soit et qu'elle accourt les aider car son instinct l'avertissait de plus en plus d'un danger terrifiant. Cependant, il doutait que la jeune femme soit chez elle. D'un coup, les lumières des lampadaires s'éteignirent plongeant la rue dans le noir total, Rémus sentit Patterson frissonner contre lui, il lui murmura quelques mots :
« - Larry, allez prévenir d'autres membres et revenez rapidement.
Je ne te laisserai pas ainsi Rémus.
Faites vite, on n'y arrivera pas à deux
encore moins à un seul, répliqua Paterson
C'est pourquoi vous vous hâterez de revenir me porter secours, ALLEZ. »
Paterson était finalement partit en transplanant, laissant Rémus seul au milieu d'une rue où se terrait une menace importante dans l'ombre. Rémus sentait une présence autour de lui mais il ne voyait rien, une chance car si lui ne voyait rien, eux non plus ne devaient rien voir. Il se trompait, il l'entendit approcher mais ne fut pas assez rapide pour échapper au trois stupéfix qui jaillir dans sa direction, il put en éviter deux mais le troisième l'atteignit directement de front, le figeant automatiquement. Il s'écrasa lourdement sur le sol dans un bruit mat. La bande de mangemorts chargés de le capturer s'approcha de lui pour l'amener à l'autre point de rendez-vous pour la phase deux du plan mis sur pied par leur maître.
Dans le fond d'une ruelle, attendaient une dizaine d'hommes et de femmes encagoulés, attendant et tenant en joue une douzaine de moldus apeurés et effrayés. Lorsque leurs collègues arrivèrent, quelques-uns se réjouissaient déjà, sûrs de leur victoire.
« - Calmez-vous, rien n'est encore gagné, vous n'avez même pas idée à ce que nous aurons affaire sous peu.
Tu en mets pas un peu là, demanda une voix féminine qui semblait n'avoir peur de rien.
Attends et tu verras, si tu crois qu'elle va venir et nous tendre les mains pour que l'on l'emmène au maître comme si c'était son désir le plus cher, tu te trompes.
Oui mais, elle n'aura pas vraiment le choix, douze morts de moldus peut toujours la laisser indifférente mais lorsqu'elle verra le loup-garou, hihihihi, elle ne résistera pas longtemps.
Tu crois, elle n'est pas du style à se laisser f1aire, elle combattra et voudra nous faire payer d'avoir enlever son ami et ses moldus.
Et tu crois qu'une femme seule peut venir à bout de plus de vingt fidèles serviteurs du maître ? Voyons donc Malfoy, tu lui prêtes bien plus de pouvoir qu'elle peut en avoir.
Lestrange, si c'était une femme ordinaire, tu crois que le maître s'intéresserait à elle. »
Si Lestrange émit un bruit en relevant la tête en signe d'indifférence, quelques-unes des autres personnes encagoulés se sentaient moins sûrs tout à coup. La tâche allait être difficile, le maître avait incité pour qu'ils ramènent cette femme vivante et pas trop amochée, il y tenait beaucoup et tous savaient ce qui les attendaient si jamais ils échouaient cette mission. Les deux mangemorts chargés de tenir Rémus toujours inconscient en retrait, échangèrent un rapide coup d'?il. si ce que Malfoy venait de dire était vrai, cette femme les viserait eux en premier puisqu'ils étaient ceux qui tenaient l'otage.
Ils n'eurent pas beaucoup de temps pour réfléchir à comment s'en sortir car déjà une ombre avançait vers eux. Éclairés seulement par quelques feu dans des barils qu'utilisaient les sans-abri maintenant prisonniers, les mangemorts virent l'ombre grandir à mesure que cette personne approchait d'eux. La forme s'arrêta soudain, il se dégageait d'elle une force incroyable, quelques serviteurs du Lord Noir ne purent retenir un frison. Cette silhouette imposante restait immobile tendis que les mangemorts avaient tous maintenant pointé leur baguette vers elle, à l'exception de deux qui retenait toujours les otages et des deux, en retrait derrière un conteneur qui veillait sur Rémus toujours stupéfié.
Tous restèrent silencieux, attendant le début des hostilités qui auraient lieu sous peu. La femme qui se tenait droite comme un piquet et qui ne trahissait aucune crainte prit la parole :
« - J'ai bien reçu votre message et j'en ai pris connaissance, cependant, je me vois dans l'obligation de refuser votre offre.
Vous n'avez pas vraiment de choix, intervint une voix masculine froide et profonde, celui qui avait du être déterminé pour mené à bien cette opération.
J'ai moi aussi une offre à vous faire, continua la jeune femme, relâchés les otages et quittés les lieux et je m'engage à ne rien vous faire.
Ha ! Ha ! Ha ! Tu crois vraiment que l'on a peur de toi, tu es seule et nous sommes bien plus, tu crois pouvoir venir à bout de nous ainsi ? demanda la voix féminine de Lestrange.
Je pourrais tous vous tuer avant même que vous n'ayez pu faire un pas dans ma direction, déclara Javik sûre d'elle.
Ah ouais, j'aimerais bien voir cela », la défia de nouveau Lestrange.
Et ne tenant pas compte de l'avertissement de Malfoy, la mangemorte lança un sortilège dans la direction de Javik qui lui renvoya en levant simplement la main. Lestrange l'évita de peu en se jetant par terre et le sort alla terminer sa course sur le mur derrière elle. Malfoy fulminait :
« - Je t'ai dit de ne pas jouer avec elle, cria-t-il.
Mais. commença pour se défendre Lestrange
Tu devrais écouter ton ami, ajouta Javik. Maintenant, pouvons-nous discuter en êtres civilisés ?.
Malheureusement, aucun marchandage n'a été prévu à l'horaire, intervint Malfoy. Tu devrais reconsidérer notre offre car nous avons quelques cartes dans notre jeu.
Laissez partir tous les otages, ensuite si vous tenez tant à vous battre, un combat pourrait être envisageable, si vous me vainquiez, vous m'amènerez jusqu'à votre maître. Qu'est-ce qu'il me veut en passant ?
Oh, comme si tu ne le savais pas. Une créature comme toi, c'est recherché. En fait, lorsque le maître m'a parlé d'une tribu de gens de ta race j'étais septique, puis nous nous sommes mis à la recherche de cette fameuse tribu, des mois à errer sans rien trouver. Au moment où le maître commençait à perdre espoir de ne jamais vous trouver, un nouveau venu à déclaré connaître une jeune femme très spéciale. Dire que tu étais si près, pendant que l'on cherchait si loin.
L'ironie de la vie, déclara Javik Donc, votre maître doit me vouloir entière, non ? Et il a du vous informer de mes capacités ? Alors pourquoi m'envoie-t-il seulement une vingtaine de ses « preux » disciples ?
Oh, tu n'es pas sotte au point de croire que nous sommes sans arme devant toi, ricana Malfoy. Si la mort de douze moldus ne te laisse indifférente, peut-être que celle de ton père t'amènera à reconsidérer ta reddition ? »
Trois mangemorts approchèrent en traînant Janus Reyk, qui visiblement avait été battu, du sang s'écoulait à plusieurs endroit sur le corps du vieil homme. Javik serra les poings et la mâchoire, Malfoy le vit et sourit, peut-être finalement qu'ils n'auraient pas à l'affronter. Mais il se trompait, Javik et Janus venait d'échanger un regard et un dialogue muet venait de s'effectuer entre eux. La jeune femme releva la tête et regarda d'un air de défi ses opposants :
« - Je vous le redemande, laissez partir vos otages et .
Tu crois que tu es en position de marchander ?, s'écria Lestrange surexcitée. Peut-être que cela te fera changer d'idée. »
La femme encagoulée pointa sa baguette sur l'un des otages et le foudroya d'un sortilège mortel. Malfoy n'était pas d'accord avec le fait que ce soit eux qui ouvrent les hostilités mais il était trop tard, Javik Reyk avait profité du fait que la plupart des gens présents détournent la tête pour voir l'homme mourir, pour envoyer un jet d'énergie vers son père qui put ainsi se défaire de ses ravisseurs et prendre part au combat avec sa fille. La tâche n'était pas aisée, les Reyk ne voulaient pas blesser les moldus qui étaient au centre de toute l'action. Les sorts fusaient de toutes parts, Javik appela à elle la baguette d'un mangemort sans envergure qui ne put la retenir et la tendit à son père qui maintenant qu'il était armé pouvait l'aider.
La ruelle était éclairée de part et d'autre par tous ces sorts qui pour la plupart étaient lancé à l'aveuglette. Javik était débordée, elle combattait du mieux qu'elle pouvait mais seule contre une vingtaine de mangemorts. Son père venait d'être touché par un sort, il s'était écoulé sur le sol, plus de la moitié des moldus étaient déjà morts et l'autre moitié subissaient d'atroces tortures. S'en était assez, de toute façon, son esprit ne pouvait plus contrôler la bête en elle, d'un coup, elle se transforma, quelques mangemorts prirent la fuite, apeurés mais la plupart restèrent. Tous la visaient maintenant, les sorts la percutaient, alors qu'elle les déchirait à coups de griffes et usant de toutes les armes que lui procurait sa condition. Des cris atroces se faisaient entendre partout dans la ruelle, les mangemorts allaient perdre sans aucun doute la bataille, elle était bien trop forte pour eux.
« - REYK, cria Malfoy, regarde un peu ce que l'on a ici. »
Malfoy tenait Rémus devant lui qui était toujours stupéfié, sa baguette contre son c?ur, Javik montra les dents et poussa un rugissement terrible, la bête en elle aurait pu tous les tuer mais de voir Rémus ainsi, permis à l'esprit de la jeune femme de reprendre le dessus, elle savait son père blessé mais elle savait également qu'il ne se gênerait pas pour tuer Rémus pour arriver à ses fins. Javik qui essuyait toujours les divers sorts des quelques mangemorts toujours vivants était blessée de toute part et dans un piteux état, elle savait qu'elle n'arriverait pas à sauver la vie de son ami.
« -Rend toi Reyk, ou je le tue. »
Sous sa forme magique, Javik ne pouvait parler, elle se transforma donc de nouveau mais en prenant soin de créer un genre de bouclier autour d'elle et de Malfoy qui tenait toujours Rémus. Le mangemort regarda tout autour de lui la bulle d'argent qui l'avait entouré. À l'extérieur les autres membres de l'ordre noir tentaient de briser le bouclier. Javik était à bout de souffle, fatiguée mais toujours volontaire.
« - Laisse le Malfoy, ou je te tue, dit-elle d'une voix faible mais autoritaire.
Tu crois en être encore capable ? Sans tuer ton ami ? » demanda le mangemort sûr de lui.
En effet, elle pouvait aisément tuer Malfoy malgré qu'elle était affaiblie mais elle risquait de tuer Rémus par le fait même. Si seulement Rémus pouvait reprendre ses esprits, oh, elle pouvait lever le sort qui le tenait stupéfié mais sa protection disparaîtrait et elle devrait subir les sorts des autres qui n'attendaient que cela de l'autre côté du bouclier argent. Par contre si Rémus était de nouveau en état de lancer des sorts, cela l'aiderait grandement. La décision de Javik fut prise, elle ferma les yeux et d'un geste lâche, redonna sa vitalité à Rémus, en arrachant la baguette de Malfoy en passant pour la tendre à une Rémus encore ébranlé. La boule de protection disparue aussitôt laissant Javik submergée de sorts de toute part. Elle s'effondra sur le sol sous l'effet de plusieurs doloris simultanés pendant que Rémus se battait plus loin avec Malfoy, il le stupéfia à son tour. Lupin courut pour porter secours à son amie toujours étendue sur le sol, tentant de se défaire des mangemorts qui tentaient de la maintenir et de la maîtriser. Il s'attaqua à un mangemort qui l'avait repéré mais un autre arriva derrière lui et il subit un doloris qui lui fit perdre l'usage de ses membres et affligea à son corps une douleur atroce.
Couché sur le côté, combattant la douleur, il pouvait voir son amie continuer à se battre avec les mangemorts qui s'acharnaient sur elle. Il entendit Malfoy leur crier de ne pas la tuer, que le maître la voulait vivante. Quelqu'un avait du contrer le sort que lui avait lancé le jeune homme. Soudain, des dizaines d'Aurors firent leur apparition, faisant fuir les mangemorts, qui prirent bien la peine d'amener avec eux leur morts et blessés, ne laissant aucune trace de leur présence en ces lieux. Javik encore sous le joug de son instinct, ne fit pas la différence entre les mangemorts et les Aurors, les attaquant malgré son grand épuisement. Un Auror vint en aide à Rémus qui se leva pour aller prêter main forte aux autres qui avaient finalement réussi à clouer Javik au sol et à la maîtriser. Le corps de la jeune femme n'était plus que plaies et marques, du sang coulait de sa bouche, ses vêtements étaient en lambeaux, elle saignait de partout, tellement que Rémus cru n'être capable de trouver une parcelle de son corps intacte.
Javik se débattait avec l'énergie du désespoir, blessant plusieurs Aurors sans même le vouloir, la créature en elle, tentait de faire son retour. Rémus s'accroupit près d'elle pour qu'elle soit capable de le voir, il fallait qu'il lui parle, qu'elle le reconnaisse pour qu'elle se calme :
« - Ne vous approcher pas jeune homme, c'est dangereux, cria un vieil homme qui tentait de la maintenir au sol.
Laissez-moi lui parler, dit Rémus faisant fit des avertissements. Javik. Javik, ma belle écoute moi, entends moi. C'est moi Rémus, c'est fini, c'est fini mon amour. »
Rémus tendit une main hésitante vers les cheveux en bataille de la jeune femme qui avait les yeux toujours injecté de sang et cette lueur effrayante tout au fond. Lorsqu'il la toucha, il la sentit faire un soubresaut, elle soufflait fortement, à bout de souffle. Il continua de lui parler lentement et elle finit par le reconnaître et se calmer, puis sous l'effet d'un sort d'un Auror, elle se détendit tous ses muscles et tomba dans un profond sommeil, à bout de force, ne pouvant opposer une résistance de plus.
Rémus se releva péniblement, il jeta un regard autour de lui, le spectacle qu'il vit lui donna la nausée, il courut dans un coin pour vomir, jamais il n'avait vu un carnage pareil. Les murs étaient couverts de sang, des débris étaient visibles partout, d'immenses trous dans le sol, dans les murs avoisinants. Des corps démembrés, mutilés, estropiés, des moldus sans doute, une douzaine en tout. Jamais, il n'avait pu imaginer une telle horreur. Et au milieu de tout cela, le corps de Janus Reyk, des médicomages tentaient de le maintenir en vie. Rémus s'approcha lentement du père de son amie, ce dernier semblait avoir connaissance de tout ce qui se passait autour de lui mais au premier coup d'?il, Rémus comprit que son état était critique.
« - Ré.mus.
Ne parlez pas monsieur Reyk, gardez vos forces.
Je. Tu prendras soin d'elle. promets-moi. Elle n'est. pas responsable. Elle n'avait pas le choix. Pour toi. elle aurait tout. fait. Elle t'aime. tu sais. »
Janus Reyk s'éteignit sur ces mots, sans voir les larmes rouler sur les joues de Rémus. Le jeune homme fut amené par Dumbledore qui avait été appelé sur les lieux, alors que Javik était amené par une horde d'Aurors la tenant en joue au cas où elle émergerait de son état lattent. Rémus voulut savoir où ils l'amenaient mais Dumbledore l'apaisa d'un quelconque sort et Lupin ne trouva plus la force de résister, la soirée avait été des plus pénibles.
Dois-je rappeler que rien n'est à moi, du moins rien qui appartient à JKR, ma grande amie. J'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture et ne vous gênez surtout pas pour me faire savoir ce que vous en pensez.
Chapitre 13
Rémus était étendu dans son lit de sa petite chambre du logement qu'il ne partageait plus qu'avec Sirius maintenant que James et Lily s'étaient établis dans leur petite maison sur Godric Hollow road. Un vague sourire flottait sur son visage, il se remémorait les trois merveilleux jours mais surtout les trois merveilleuses nuits qu'il avait passé avec celle qui faisait battre son c?ur. Ces petites vacances avaient à jamais changer leur relation, ils avaient franchi ensemble un pas important et ils ne pourraient plus revenir en arrière mais cela l'importait peu, il ne voulait pas revenir en arrière. Elle s'était abandonnée dans ses bras, s'était ouverte à lui comme jamais auparavant. Il l'aimait et lui avait dit souvent lors de ces trois jours, elle par contre ne l'avait jamais formulé en parole, elle n'avait pas prononcé les trois mots. Cependant, elle lui avait prouvé qu'elle tenait à lui bien plus que comme un simple ami, ils avaient fait l'amour, pas seulement couché ensemble pour assouvir des besoins primaires. Non, c'était trop beau, trop intense, trop passionné pour que cela soit appelé autrement que faire l'amour.
La première fois, trop timide, maladroit ou empressé, Rémus, n'avait pas réussi à procurer autant de plaisir à sa partenaire que lui-même en avait éprouvé, il s'en était voulu malgré que Javik l'ait rassuré. Par contre, les deux fois suivantes. Il s'était repris, apprenant rapidement de son professeur, il était un élève doué et assidu. Il avait été un peu étonné de constater que Javik maîtrisait mieux la situation, même si elle lui avait avoué qu'il était le premier. Elle lui avait expliqué par la suite que l'étude apportait beaucoup à celui qui la faisait sérieusement, plus jeune elle avait eu à faire une longue recherche sur les différentes techniques d'accouplement des différentes espèces. Ils avaient bien ri lorsqu'elle avait déclaré d'une voix où teintait un certain paradoxe :
« - Une vierge de plus de soixante ans, il n'y en a pas beaucoup de nos jours et la plupart sont dans les couvents. »
Il lui avait demandé, comment justement en soixante ans, elle n'avait jamais connu d'homme. Elle lui avait simplement répondu :
« - Parce que je vous attendais monsieur Lupin. »
Et sur une note moins romantique, elle lui fit prendre conscience que même si elle avait plusieurs décennies, son corps ne projetait que depuis peu un aspect mature. En bout de compte, il en était heureux, il avait été le premier, tout comme elle avait été la première et il le souhaitait ardemment, la dernière également.
Depuis qu'ils étaient de retour, elle avait de nouveau du le quitter mais elle lui avait assurée qu'elle serait bientôt de retour. Voilà deux jours qu'elle était partie mais il n'avait pas beaucoup le temps de s'ennuyer. En fait, ce petit moment de repos était le premier en quelques jours. Lui et ses amis étaient très actifs par les temps qui couraient, le Lord Noir les obligeait à continuellement parer les attaques de plus en plus nombreuses. Les études du jeune homme en souffraient mais cela n'était pas des plus important. Les temps sombres qui couvraient la communauté magique obligeaient beaucoup de gens à revoir leurs priorités et Rémus savait qu'il était plus utile dans l'ordre plutôt que dans une salle de cours. Il était perdu dans son petit jardin secret où Javik avait la permission d'entrer lorsqu'il fut dérangé par des petits coups frapper à la porte de sa chambre. Sirius qui sortait de la douche, bien mérité après un dur affrontement avec quelques mangemorts venait s'enquérir de lui :
« - Alors Lunard, prêt pour la rencontre de ce soir ?
Oui bien sûr même si je sais que les nouvelles ne seront pas très bonnes.
Ouais ! Moi et Maugrey on a réussi à capturer deux mangemorts mais on dirait qu'ils poussent comme de la mauvaise graine ces derniers temps. Ca m'enrage de constater qu'il y a de plus en plus d'imbéciles prêts à suivre le Seigneur des Ténèbres. »
En effet, les effectifs du Lord Noir augmentaient à mesure que sa terreur s'étendait dans tout le pays. Le Ministère était dépassé par les évènements et un vent de panique soufflait sur toute la communauté magique. La réunion de ce soir, promettait d'être le récit sanguinaire des activités de Celui-qu'on-ne devait-pas-nommer. Ensemble, Rémus et Sirius se rendirent chez James et Lily d'où ils quittèrent tous pour le lieu secret de rencontre, Peter étant toujours en vacances. En chemin Lily quitta son James pour s'accrocher au bras de Rémus, lui demanda doucement :
« - Comment va-t-elle ?
Bien j'imagine. quand même bien que ça irait mal, me le dirait-elle ? , demanda Rémus connaissant la réponse.
Sûrement pas, approuva Lily, pourtant, à toi, elle doit plus parler. T'a-t- elle dit ce qui lui avait fait ces étranges marques dans le dos.
Des marques dans le dos ? » demanda Rémus ne comprenant pas
Lily crut qu'il voulait cacher un aspect de leur relation avec cette remarque qu'elle croyait ironique, donc elle ajouta :
« - Oh. Rémus, à une autre qu'à moi, j'ai bien une petite idée de comment se sont déroulées vos petites vacances, tu n'es plus le même depuis, tu ne portes plus à terre, toujours dans les nuages en train de rêver à tes « vieux pêchés ». Je connais ça moi aussi.
-Lily, commença Rémus, comme tu le dis si bien, je suis découvert et je le sais mais je ne vois toujours pas de quoi tu parles.
Tu n'as pas vu ses grandes marques qui lui barraient le dos ?
Elle n'avait pas de marque Lily.
Pourtant, même avec une potion de guérison, elles auraient du encore y apparaître. De telles marques ne partent pas ainsi.
De quoi avaient-elles l'air, demanda Rémus soudain intéressé
Il y en avait trois longues qui s'incrustaient profondément de son épaule droite jusqu'à son flanc gauche et une tout aussi profonde mais moins longue plus près de son épaule gauche mais parallèle aux autres. »
Rémus n'avait rien vu de tel et pourtant, il pouvait se vanter de l'avoir observer sous toutes les coutures. Les potions de guérison devaient avoir fait effet, c'est du moins ce qu'il conclut avec Lily malgré que tous deux avaient encore des doutes. James et Sirius ouvraient le chemin au devant, tous devaient êtres constamment sur leurs gardes. On ne savait jamais où l'on pouvait tomber sur une bande de sympathisants du Seigneur des Ténèbres.
Un bruit de chute derrière le couple d'amis que formait Rémus et Lily se fit entendre, d'un geste vif et spontané, le jeune homme la poussa contre le mur de la ruelle qu'ils traversaient, la protégeant de son corps. Les deux sorciers avaient leur baguette à la main et déjà James et Sirius couraient dans leur direction, alertés par le bruit également. Cependant, rien n'était encore visible, peut-être n'étais-ce qu'un chat ou un rien du tout. Cela aurait été trop beau, de nouveau un bruit infernal se fit entendre, James prit la place de Rémus auprès de sa femme qui elle se débattait prétextant être capable de se défendre. Lupin bénéficiait des réflexes et de l'instinct du loup s'était assoupit en lui la veille seulement, flairait l'air et scrutait les toits au-dessus de leurs têtes.
Un gros morceau de brique se détacha d'une des corniches sur sa droite, il eut juste le temps de pousser ses amis avant que le tout vienne s'effondrer à l'endroit exact où ils se trouvaient l'instant d'avant. Un combat avait lieu sur le toit de l'édifice qui abritait une boulangerie moldue. C'était visible à tous les flashs de couleurs diverses qui allaient d'un bord à l'autre du toit et ça éclairait le ciel d'une lueur spéciale. Rémus pouvait même entendre les sorciers se lancer les sorts criant comme si cela allait améliorer leurs sortilèges.
D'un signe de tête commun, les quatre amis s'accordèrent pour intervenir même si le visage de James exprimait ses réticences face à l'appui de Lily qui portait en elle une vie de plus. Les quatre jeunes gens transplanèrent sur le toit et rapidement se mirent à aider trois vieux sorciers au pris avec une bande de mangemorts. La marque des Ténèbres flottait déjà au- dessus des têtes, puis les hommes cagoulés disparurent dans un pop, laissant les jeunes gens ainsi que leurs proies. Un corps était étendu par terre sans vie, il s'agissait d'un membre proche du Ministre qui faisait visiter la ville à des représentants étrangers. Rapidement une horde d'Aurors apparurent en renfort trop tard. Après les dépositions, les quatre jeunes gens purent repartirent et rejoindre les autres à leur rendez- vous. Déjà ils étaient au courant de l'attaque et tous parlaient en même temps car Dumbledore n'était pas encore arrivé.
Janus Reyk entra dans la pièce suivit par Javik qui avait l'air grave, aussitôt, l'assemblée se tue, monsieur Reyk inspirait autant le respect que son vieil ami Dumbledore. Peu après le directeur de Poudlard arriva à son tour et tous prirent leur place habituelle. Javik restait adossée au mur derrière son père, les bras croisés et la mâchoire serrée, Rémus sut que cela n'augurait rien de bon, elle avait à peine remontée un côté de ses lèvres pour le saluer lorsqu'elle était entrée.
Le jeune homme continua d'étudier l'assemblée, Janus Reyk paraissait également tendu et distrait, Dumbledore était grave mais la situation l'exigeait, Maugrey n'était toujours pas là, sans doute occupé par la nouvelle attaque. Il passa rapidement tout le monde en revue pour revenir vers Javik qui maintenant le fixait, il lut dans son regard plusieurs choses, elle semblait désemparée et triste, colérique et mitigée, volontaire et semblait prise avec le pire des dilemmes proposés à Salomon lui-même. Tout cela disparut dans une fraction de seconde lorsque Dumbledore prononça son nom, ses yeux avaient repris leur aspect habituel, c'est-à-dire froids et impénétrables. Le directeur expliqua que la mission de Javik était accomplie et les résultats en découlant.
Après un bilan global de tout le monde, les équipes de patrouilles furent misent sur pied et tous jurèrent de redoubler d'effort pour tenter de venir à bout de ces monstres noirs qui effrayaient toute la communauté magique. Immédiatement la réunion terminée, Dumbledore pria Janus et Javik de les rejoindre dans la pièce à l'arrière, Rémus savait qu'il ne reverrait pas la jeune femme ce soir là. Elle lui avait tout de même offert un sourire avant de suivre son père et Dumbledore. Puis au moment où elle aurait du disparaître derrière la porte avec les autres, elle revint sur ses pas et alla directement vers Rémus qui en était très heureux mais tout de même surpris. Elle l'embrassa sur les lèvres tendrement avant de le fixer droit dans les yeux. Elle n'eut pas besoin de parler, il lut dans ses yeux et répondit :
« - Je sais, je vais être prudent.
T'as intérêt », dit-elle d'un ton qui se voulait menaçant mais qui ne trompait personne.
Puis elle repartit comme elle était venue, laissant Rémus affronter seul les taquineries et railleries de Sirius et James. Le jeune homme leva les yeux au ciel et sortit attendre Patterson, le sorcier avec qui il devait patrouiller cette nuit-là. Patterson était un petit homme d'une cinquantaine d'années qui semblait frêle et prêt à s'effondrer au premier coup de vent. Ils partirent tous deux finalement pour patrouiller aux alentours du Ministère et autres lieux stratégiques, susceptibles d'être attaqués.
La nuit était tranquille, un petit vent ébouriffait les cheveux de Rémus et permettait au lycanthrope de humer l'air à la recherche d'indices ou de pistes. La lune jouait à cache-cache avec les nuages et un amas menaçait de la cacher définitivement tellement il était imposant. C'est ce qui arriva bientôt, plongeant toute la ville dans une pénombre totale, seul les faibles réverbères moldus éclairaient les rues mais leur pale lueur ne donnait qu'un aspect fantomatique aux lieux. Rémus s'était soudainement tendu, ses sens aux aguets, il se préparait quelque chose dans l'ombre se terrait une menace. Il le sentait dans tout son corps, son cerveau lui criait de partir, de fuir loin de ce danger mais il devait rester et l'affronter, beaucoup de gens comptaient sur lui, il ne devait pas agir comme un simple Poufsouffle, il devait se montrer digne de la maison qui l'avait accueillit lors de son séjour à Poudlard. Patterson à sa gauche avait également sentit quelque chose, les deux patrouilleurs se mirent en position efficace de combat, prêts à affronter leurs adversaires.
La petite rue déserte où ils se trouvaient se situait tout près du loft de la famille Reyk. A l'intérieur de lui, Rémus souhaitait presque Javik y soit et qu'elle accourt les aider car son instinct l'avertissait de plus en plus d'un danger terrifiant. Cependant, il doutait que la jeune femme soit chez elle. D'un coup, les lumières des lampadaires s'éteignirent plongeant la rue dans le noir total, Rémus sentit Patterson frissonner contre lui, il lui murmura quelques mots :
« - Larry, allez prévenir d'autres membres et revenez rapidement.
Je ne te laisserai pas ainsi Rémus.
Faites vite, on n'y arrivera pas à deux
encore moins à un seul, répliqua Paterson
C'est pourquoi vous vous hâterez de revenir me porter secours, ALLEZ. »
Paterson était finalement partit en transplanant, laissant Rémus seul au milieu d'une rue où se terrait une menace importante dans l'ombre. Rémus sentait une présence autour de lui mais il ne voyait rien, une chance car si lui ne voyait rien, eux non plus ne devaient rien voir. Il se trompait, il l'entendit approcher mais ne fut pas assez rapide pour échapper au trois stupéfix qui jaillir dans sa direction, il put en éviter deux mais le troisième l'atteignit directement de front, le figeant automatiquement. Il s'écrasa lourdement sur le sol dans un bruit mat. La bande de mangemorts chargés de le capturer s'approcha de lui pour l'amener à l'autre point de rendez-vous pour la phase deux du plan mis sur pied par leur maître.
Dans le fond d'une ruelle, attendaient une dizaine d'hommes et de femmes encagoulés, attendant et tenant en joue une douzaine de moldus apeurés et effrayés. Lorsque leurs collègues arrivèrent, quelques-uns se réjouissaient déjà, sûrs de leur victoire.
« - Calmez-vous, rien n'est encore gagné, vous n'avez même pas idée à ce que nous aurons affaire sous peu.
Tu en mets pas un peu là, demanda une voix féminine qui semblait n'avoir peur de rien.
Attends et tu verras, si tu crois qu'elle va venir et nous tendre les mains pour que l'on l'emmène au maître comme si c'était son désir le plus cher, tu te trompes.
Oui mais, elle n'aura pas vraiment le choix, douze morts de moldus peut toujours la laisser indifférente mais lorsqu'elle verra le loup-garou, hihihihi, elle ne résistera pas longtemps.
Tu crois, elle n'est pas du style à se laisser f1aire, elle combattra et voudra nous faire payer d'avoir enlever son ami et ses moldus.
Et tu crois qu'une femme seule peut venir à bout de plus de vingt fidèles serviteurs du maître ? Voyons donc Malfoy, tu lui prêtes bien plus de pouvoir qu'elle peut en avoir.
Lestrange, si c'était une femme ordinaire, tu crois que le maître s'intéresserait à elle. »
Si Lestrange émit un bruit en relevant la tête en signe d'indifférence, quelques-unes des autres personnes encagoulés se sentaient moins sûrs tout à coup. La tâche allait être difficile, le maître avait incité pour qu'ils ramènent cette femme vivante et pas trop amochée, il y tenait beaucoup et tous savaient ce qui les attendaient si jamais ils échouaient cette mission. Les deux mangemorts chargés de tenir Rémus toujours inconscient en retrait, échangèrent un rapide coup d'?il. si ce que Malfoy venait de dire était vrai, cette femme les viserait eux en premier puisqu'ils étaient ceux qui tenaient l'otage.
Ils n'eurent pas beaucoup de temps pour réfléchir à comment s'en sortir car déjà une ombre avançait vers eux. Éclairés seulement par quelques feu dans des barils qu'utilisaient les sans-abri maintenant prisonniers, les mangemorts virent l'ombre grandir à mesure que cette personne approchait d'eux. La forme s'arrêta soudain, il se dégageait d'elle une force incroyable, quelques serviteurs du Lord Noir ne purent retenir un frison. Cette silhouette imposante restait immobile tendis que les mangemorts avaient tous maintenant pointé leur baguette vers elle, à l'exception de deux qui retenait toujours les otages et des deux, en retrait derrière un conteneur qui veillait sur Rémus toujours stupéfié.
Tous restèrent silencieux, attendant le début des hostilités qui auraient lieu sous peu. La femme qui se tenait droite comme un piquet et qui ne trahissait aucune crainte prit la parole :
« - J'ai bien reçu votre message et j'en ai pris connaissance, cependant, je me vois dans l'obligation de refuser votre offre.
Vous n'avez pas vraiment de choix, intervint une voix masculine froide et profonde, celui qui avait du être déterminé pour mené à bien cette opération.
J'ai moi aussi une offre à vous faire, continua la jeune femme, relâchés les otages et quittés les lieux et je m'engage à ne rien vous faire.
Ha ! Ha ! Ha ! Tu crois vraiment que l'on a peur de toi, tu es seule et nous sommes bien plus, tu crois pouvoir venir à bout de nous ainsi ? demanda la voix féminine de Lestrange.
Je pourrais tous vous tuer avant même que vous n'ayez pu faire un pas dans ma direction, déclara Javik sûre d'elle.
Ah ouais, j'aimerais bien voir cela », la défia de nouveau Lestrange.
Et ne tenant pas compte de l'avertissement de Malfoy, la mangemorte lança un sortilège dans la direction de Javik qui lui renvoya en levant simplement la main. Lestrange l'évita de peu en se jetant par terre et le sort alla terminer sa course sur le mur derrière elle. Malfoy fulminait :
« - Je t'ai dit de ne pas jouer avec elle, cria-t-il.
Mais. commença pour se défendre Lestrange
Tu devrais écouter ton ami, ajouta Javik. Maintenant, pouvons-nous discuter en êtres civilisés ?.
Malheureusement, aucun marchandage n'a été prévu à l'horaire, intervint Malfoy. Tu devrais reconsidérer notre offre car nous avons quelques cartes dans notre jeu.
Laissez partir tous les otages, ensuite si vous tenez tant à vous battre, un combat pourrait être envisageable, si vous me vainquiez, vous m'amènerez jusqu'à votre maître. Qu'est-ce qu'il me veut en passant ?
Oh, comme si tu ne le savais pas. Une créature comme toi, c'est recherché. En fait, lorsque le maître m'a parlé d'une tribu de gens de ta race j'étais septique, puis nous nous sommes mis à la recherche de cette fameuse tribu, des mois à errer sans rien trouver. Au moment où le maître commençait à perdre espoir de ne jamais vous trouver, un nouveau venu à déclaré connaître une jeune femme très spéciale. Dire que tu étais si près, pendant que l'on cherchait si loin.
L'ironie de la vie, déclara Javik Donc, votre maître doit me vouloir entière, non ? Et il a du vous informer de mes capacités ? Alors pourquoi m'envoie-t-il seulement une vingtaine de ses « preux » disciples ?
Oh, tu n'es pas sotte au point de croire que nous sommes sans arme devant toi, ricana Malfoy. Si la mort de douze moldus ne te laisse indifférente, peut-être que celle de ton père t'amènera à reconsidérer ta reddition ? »
Trois mangemorts approchèrent en traînant Janus Reyk, qui visiblement avait été battu, du sang s'écoulait à plusieurs endroit sur le corps du vieil homme. Javik serra les poings et la mâchoire, Malfoy le vit et sourit, peut-être finalement qu'ils n'auraient pas à l'affronter. Mais il se trompait, Javik et Janus venait d'échanger un regard et un dialogue muet venait de s'effectuer entre eux. La jeune femme releva la tête et regarda d'un air de défi ses opposants :
« - Je vous le redemande, laissez partir vos otages et .
Tu crois que tu es en position de marchander ?, s'écria Lestrange surexcitée. Peut-être que cela te fera changer d'idée. »
La femme encagoulée pointa sa baguette sur l'un des otages et le foudroya d'un sortilège mortel. Malfoy n'était pas d'accord avec le fait que ce soit eux qui ouvrent les hostilités mais il était trop tard, Javik Reyk avait profité du fait que la plupart des gens présents détournent la tête pour voir l'homme mourir, pour envoyer un jet d'énergie vers son père qui put ainsi se défaire de ses ravisseurs et prendre part au combat avec sa fille. La tâche n'était pas aisée, les Reyk ne voulaient pas blesser les moldus qui étaient au centre de toute l'action. Les sorts fusaient de toutes parts, Javik appela à elle la baguette d'un mangemort sans envergure qui ne put la retenir et la tendit à son père qui maintenant qu'il était armé pouvait l'aider.
La ruelle était éclairée de part et d'autre par tous ces sorts qui pour la plupart étaient lancé à l'aveuglette. Javik était débordée, elle combattait du mieux qu'elle pouvait mais seule contre une vingtaine de mangemorts. Son père venait d'être touché par un sort, il s'était écoulé sur le sol, plus de la moitié des moldus étaient déjà morts et l'autre moitié subissaient d'atroces tortures. S'en était assez, de toute façon, son esprit ne pouvait plus contrôler la bête en elle, d'un coup, elle se transforma, quelques mangemorts prirent la fuite, apeurés mais la plupart restèrent. Tous la visaient maintenant, les sorts la percutaient, alors qu'elle les déchirait à coups de griffes et usant de toutes les armes que lui procurait sa condition. Des cris atroces se faisaient entendre partout dans la ruelle, les mangemorts allaient perdre sans aucun doute la bataille, elle était bien trop forte pour eux.
« - REYK, cria Malfoy, regarde un peu ce que l'on a ici. »
Malfoy tenait Rémus devant lui qui était toujours stupéfié, sa baguette contre son c?ur, Javik montra les dents et poussa un rugissement terrible, la bête en elle aurait pu tous les tuer mais de voir Rémus ainsi, permis à l'esprit de la jeune femme de reprendre le dessus, elle savait son père blessé mais elle savait également qu'il ne se gênerait pas pour tuer Rémus pour arriver à ses fins. Javik qui essuyait toujours les divers sorts des quelques mangemorts toujours vivants était blessée de toute part et dans un piteux état, elle savait qu'elle n'arriverait pas à sauver la vie de son ami.
« -Rend toi Reyk, ou je le tue. »
Sous sa forme magique, Javik ne pouvait parler, elle se transforma donc de nouveau mais en prenant soin de créer un genre de bouclier autour d'elle et de Malfoy qui tenait toujours Rémus. Le mangemort regarda tout autour de lui la bulle d'argent qui l'avait entouré. À l'extérieur les autres membres de l'ordre noir tentaient de briser le bouclier. Javik était à bout de souffle, fatiguée mais toujours volontaire.
« - Laisse le Malfoy, ou je te tue, dit-elle d'une voix faible mais autoritaire.
Tu crois en être encore capable ? Sans tuer ton ami ? » demanda le mangemort sûr de lui.
En effet, elle pouvait aisément tuer Malfoy malgré qu'elle était affaiblie mais elle risquait de tuer Rémus par le fait même. Si seulement Rémus pouvait reprendre ses esprits, oh, elle pouvait lever le sort qui le tenait stupéfié mais sa protection disparaîtrait et elle devrait subir les sorts des autres qui n'attendaient que cela de l'autre côté du bouclier argent. Par contre si Rémus était de nouveau en état de lancer des sorts, cela l'aiderait grandement. La décision de Javik fut prise, elle ferma les yeux et d'un geste lâche, redonna sa vitalité à Rémus, en arrachant la baguette de Malfoy en passant pour la tendre à une Rémus encore ébranlé. La boule de protection disparue aussitôt laissant Javik submergée de sorts de toute part. Elle s'effondra sur le sol sous l'effet de plusieurs doloris simultanés pendant que Rémus se battait plus loin avec Malfoy, il le stupéfia à son tour. Lupin courut pour porter secours à son amie toujours étendue sur le sol, tentant de se défaire des mangemorts qui tentaient de la maintenir et de la maîtriser. Il s'attaqua à un mangemort qui l'avait repéré mais un autre arriva derrière lui et il subit un doloris qui lui fit perdre l'usage de ses membres et affligea à son corps une douleur atroce.
Couché sur le côté, combattant la douleur, il pouvait voir son amie continuer à se battre avec les mangemorts qui s'acharnaient sur elle. Il entendit Malfoy leur crier de ne pas la tuer, que le maître la voulait vivante. Quelqu'un avait du contrer le sort que lui avait lancé le jeune homme. Soudain, des dizaines d'Aurors firent leur apparition, faisant fuir les mangemorts, qui prirent bien la peine d'amener avec eux leur morts et blessés, ne laissant aucune trace de leur présence en ces lieux. Javik encore sous le joug de son instinct, ne fit pas la différence entre les mangemorts et les Aurors, les attaquant malgré son grand épuisement. Un Auror vint en aide à Rémus qui se leva pour aller prêter main forte aux autres qui avaient finalement réussi à clouer Javik au sol et à la maîtriser. Le corps de la jeune femme n'était plus que plaies et marques, du sang coulait de sa bouche, ses vêtements étaient en lambeaux, elle saignait de partout, tellement que Rémus cru n'être capable de trouver une parcelle de son corps intacte.
Javik se débattait avec l'énergie du désespoir, blessant plusieurs Aurors sans même le vouloir, la créature en elle, tentait de faire son retour. Rémus s'accroupit près d'elle pour qu'elle soit capable de le voir, il fallait qu'il lui parle, qu'elle le reconnaisse pour qu'elle se calme :
« - Ne vous approcher pas jeune homme, c'est dangereux, cria un vieil homme qui tentait de la maintenir au sol.
Laissez-moi lui parler, dit Rémus faisant fit des avertissements. Javik. Javik, ma belle écoute moi, entends moi. C'est moi Rémus, c'est fini, c'est fini mon amour. »
Rémus tendit une main hésitante vers les cheveux en bataille de la jeune femme qui avait les yeux toujours injecté de sang et cette lueur effrayante tout au fond. Lorsqu'il la toucha, il la sentit faire un soubresaut, elle soufflait fortement, à bout de souffle. Il continua de lui parler lentement et elle finit par le reconnaître et se calmer, puis sous l'effet d'un sort d'un Auror, elle se détendit tous ses muscles et tomba dans un profond sommeil, à bout de force, ne pouvant opposer une résistance de plus.
Rémus se releva péniblement, il jeta un regard autour de lui, le spectacle qu'il vit lui donna la nausée, il courut dans un coin pour vomir, jamais il n'avait vu un carnage pareil. Les murs étaient couverts de sang, des débris étaient visibles partout, d'immenses trous dans le sol, dans les murs avoisinants. Des corps démembrés, mutilés, estropiés, des moldus sans doute, une douzaine en tout. Jamais, il n'avait pu imaginer une telle horreur. Et au milieu de tout cela, le corps de Janus Reyk, des médicomages tentaient de le maintenir en vie. Rémus s'approcha lentement du père de son amie, ce dernier semblait avoir connaissance de tout ce qui se passait autour de lui mais au premier coup d'?il, Rémus comprit que son état était critique.
« - Ré.mus.
Ne parlez pas monsieur Reyk, gardez vos forces.
Je. Tu prendras soin d'elle. promets-moi. Elle n'est. pas responsable. Elle n'avait pas le choix. Pour toi. elle aurait tout. fait. Elle t'aime. tu sais. »
Janus Reyk s'éteignit sur ces mots, sans voir les larmes rouler sur les joues de Rémus. Le jeune homme fut amené par Dumbledore qui avait été appelé sur les lieux, alors que Javik était amené par une horde d'Aurors la tenant en joue au cas où elle émergerait de son état lattent. Rémus voulut savoir où ils l'amenaient mais Dumbledore l'apaisa d'un quelconque sort et Lupin ne trouva plus la force de résister, la soirée avait été des plus pénibles.
