Les dessous du Collège

Melody Sanford

Disclamer : Devinez quoi ? Rien ne m'appartient ! Enfin c'est faux. L'idée de cette fic est à moi, les noms Melody Sanford, les personnes Mélissa Bayor, Andrew Bayor et Diane Krux et quelques autres sont à moi. Mais John Roxton, Marguerite Krux, Ned Malone, Véronica Layton, Arthur Sumerlee, G. Challenger, Finn, Danielle, Callista, Alex, Adrienne, Taylor « Tribune », Thomas Ducart et obviously "Jack" -qui a réellement existé !!- ne m'appartiennent pas (malheureusement !)

Résumé : J'ai décidé de transporter notre monde perdu en 2003, de le mettre à l'intérieur de cette école privée fictive, Melody Sanford, des les rajeunir à cette époque de la vie humaine qu'on pourrait qualifier par milles mots -l'adolescence-  et de leur attribuer des étiquettes ! Vous verrez bien ;)

Rating : PG-13 (bien sûr !)

Note HMI (Hyper-Méga-Importante) : Si vous croyez faire une crise cardiaque en lisant que Véronica et Roxton sortent ensembles, reculez !! Non, mais sérieusement, vous allez comprendre et être rassurés en lisant la fic et vous verrez bien s'il y a entre eux une. chimie ! (T'en fais pas Kim, M&R forever ;) )

Je sais qu'une autre fic de ce genre est présentement en écriture (London High) et je sais que mettre la mienne en ce moment fait pas mal copieuse. Mais bon, je n'ai pas lu London High et si des faits se ressemblent étrangement, je m'en excuse, vraiment !! Mais de toute façon, elle est en anglais ;)

Chapitre 1

Le soleil couchant semblait vouloir s'étirer au maximum et ne jamais terminer la dernière journée de vacances. Il éclairait encore les rues à huit heures et traînait avant d'aller enfiler son pyjama. Il observait respectueusement les mortels profiter des dernières heures de liberté et écoutait leurs prières le suppliant de rester encore un peu. Il faisait ce qu'il pouvait, mais la lune voulait la place.

Il observait particulièrement une petite blondinette se cachant dans l'ombre d'un pont. Elle regardait nerveusement sa montre et attendait quelque chose. Au loin, un petit garçon à bicyclette s'approchait dangereusement d'elle.

La bicyclette se stoppa avec un coup de frein sec. Le bruit résonna sous le pont et brisa le calme en faisant envoler trois pigeons.

- T'es la messagère de Parsefal ? demanda le bonhomme n'atteignant même pas ses neuf ans

- Et toi, celui de Mallo67 ? questionna la blonde commença sa treizième année pour donner une réponse

Le garçon jeta une enveloppe à ses pieds. Dessus, on y avait grossièrement inscrit en lettres bâtons : « LETTRE DE MALLO67 ».

La blondinette la ramassa et l'ouvrit. Elle en sortit une disquette et acquiesça. Le petit rembarqua sur son vélo et partit à toute allure.

L'adolescente fit à peine deux pas, quand elle fut sûre qu'elle était hors du champ de vision du garçon, et entra dans un immeuble à appartement. Elle monta au cinquième et ouvrit la porte de l'appartement 508.

Elle se dirigea dans la salle où se trouvaient Marguerite, Adrienne et Taylor et leur tendit la disquette.

- Bien joué Finn, la remercia Marguerite

Elle lui donna deux dollars.

- Pour ton silence.

Finn acquiesça et sortit, connaissant parfaitement la procédure. Elle jouait les messagères, recevait deux dollars et se taisait. Ses « employeurs » avaient seulement seize ans mais pouvaient se montrer très féroces à leurs heures. Et elle avait un privilège immense; Elle connaissait l'identité de la PAT !

PAT, les trois lettres les plus connues au collège Melody Sanford. Parsefal, Artémis et Tribune, trois noms que tout le monde avait déjà entendu et prononcé et trois têtes qu'ils n'avaient jamais vues. Trois personnes ayant conçu un site web qui permettait aux élèves de donner leurs opinions claires et précises sur les événements, trois personnes qui démentaient ou approuvaient les rumeurs et qui révélaient au grand jour les vérités vraies de ce collège.

D'abord, quand on entrait sur le site, on était frappé par le graphisme, le professionnalisme et le sérieux. Puis on choisissait entre « Débats et votes » où l'on retrouvait les opinions de P, A & T sur les couples de leur niveau, les gens soi-disant « populaires », un top 10 des plus performants et des pétitions, et « Articles » ou les révélations, rumeurs et photos étaient postées.

PAT s'occupait seulement de ces sujets à leur niveau et cette année, ils entraient en dernière année. D'autres niveaux avaient tenté l'expérience, mais sans succès. Ces trois-là arrivaient vraiment à capter l'attention.

La question des soi-disant « populaire » avait même fait un scandale à leur école. Parsefal s'était mis(e) à les appeler les ISDA (Innocents Se Disant Admirés), mais le terme s'était vite transformé pour devenir les SIDA ou les SIDÉENS. les séropositifs, les infectés et etc. Il (Elle) avait dû arrêter de les appelé ainsi parce que les six concernés n'avaient pas apprécié et avec raison.

Les six concernés : John Roxton, Véronica Layton, Ned Malone, Danielle Foy, Callista Georges et  Alex Welling. Même après l'incident du SIDA, ils étaient restés les têtes les plus admirés. Ils passaient dans le corridor et ça en devenait ridicule. Les plus jeunes étaient presque sur le point de s'agenouiller. Alex et John, deux sportifs excellents. Le premier, le meilleur de son équipe de foot américain et le second, le meilleur de celle de basket-ball. Puis Ned Malone, l'ami de toujours de John avait facilement accédé au titre de populaire. Il était beau, sensible, pas trop grosse tête et toutes celles qui craquaient pour les sportifs ne pouvait denier leur petit faible pour « l'artiste » de la bande.

Danielle Foy et Callista Georges étaient deux meneuses de claques. pas besoin d'en rajouter plus. Puis Véronica Layton était vraiment la bombe du collège. Et celle qui collectionnait le plus d'ex un peu partout. Et en plus d'être pétard, elle était sportive et loin d'être une cruche, ses notes le démontrait bien !

Bref, ils étaient le sujet de critique préféré de PAT.

Adrienne s'approcha de Taylor et Marguerite.

- Oh, regardez ce que j'ai ici. En première nouvelle, demain, on va voir Véronica Layton et John Roxton main dans la main !

- Cette fille collectionne les garçons comme ceux-ci s'achètent des cartes de hockey, déclara Taylor sans détourner son regard de l'ordinateur

- Montre voir. Qui a pris ces photos ?

- Elles ont été envoyées par un certain. B-23

- Quel nom de code !

Marguerite regarda les clichés et ne put s'empêcher de rouler les yeux au ciel. Ben voyons !

- Je leur donne deux mois s'ils veulent vraiment se faire remarquer !

- C'est drôle, je leur donne plus, contredit Adrienne, Je ne sais pas. il y a toujours eut entre eux une sorte de. chimie !

- Ha ha, tu délires Adrienne ! John ne pense qu'au basket-ball et Véronica. bien elle. elle est sortit avec Thomas Ducart et Jack Ther ! Ce sont deux fous !! Enfin, tu les connais, ils ont faillis se faire renvoyer à trois reprises ! Et elle aussi sorti avec Alex, Mathieu G., Robin, Harry, Léo, Dan et. seulement l'année passée ces huit-là !

- Bon. elle exagère peut-être un peu parfois. Mais John est plus sérieux que les autres garçons. Sauf Malone.

Taylor releva les yeux, offusqué.

- Et Taylor bien sûr ! rajouta Adrienne en riant

- Alors, le site sera prêt pour demain, commandeur ? rigola également Marguerite

- Il est prêt, il nous reste juste à lire la lettre de Mallo67.

- Lis voir ?

Êtes-vous de ces gens qui, dès le début de l'année, se disputent l'attention du prof avec les autres comme des pigeons se disputent des miettes de pain ? Ou alors de ces gens qui détestent la première catégorie ?

Ou encore, avez-vous une étiquette dans la figure qui dit : « Bollée », « Nerd », « Sportif », « Pot de colle », « Puant », « Bitche » ou autre ? Si oui, avez-vous déjà essayé de vous en défaire ? Avez-vous réussi ? Non. Personne ne réussi. Dès la première semaine dans cette école, comme dans tout les autres je crois, on nous colle une étiquette impossible à décoller, quoi que l'on fasse. Si on arrive à la couvrir, elle y reste tout de même.

Une nouvelle année commence chers compagnons et votre étiquette va vite se replacer dans la mémoire des gens et vous allez subir humiliations ou prestiges qui vont avec. Mais sachez de jamais oublier celui qui est réellement en vous seulement pour illustrer votre étiquette.

Taylor sembla surpris et regarda ses deux coéquipières.

- On la publie ?

- Oui. oui, c'est excellent, admis Marguerite

Le téléphone sonna et Adrienne soupira.

- Je parie que c'est ma mère ! Oh pitié.

Elle décrocha.

- Oui ?

- Adrienne !

- Maman, je.

- Qu'est-ce que tu fais encore dans l'appartement de Taylor ! Depuis qu'il a pu se le payer et quitter ses parents avec son travail de surdoué ou je ne sais quoi, tu y es t o u j o u r s ! Pourrais-t'on savoir ce que tu y fabriques ? Et c'est l'école demain !!

- Maman, j'ai seize ans, je sais ce que je fais, arrête !

- Justement, c'est ce qui m'inquiète ! Je sais que Taylor en a eut dix-sept récemment. Adrienne, est-ce que tu couches avec lui ?

- Mamaaaaaaan ! Non !

Le jeune homme au teint verdâtre sourit et devina bien la question que sa mère venait de lui poser. Il du se retenir pour ne rien ajouter qui pourrait mettre Adrienne dans une situation délicate.

- Est-ce que vous prenez des précautions au moins ?

- Maman, qu'est-ce que je viens de te dire ?

Marguerite éclata de rire, ne pouvant plus se retenir.

- Marguerite est là, elle aussi !

- Maman, pitié, je ne couche pas avec Taylor. Je rentre, ça te va ?

- Dépêche-toi !!

Elle raccrocha le combiné et Marguerite éclata de rire de nouveau. Adrienne lui donna un petit coup de poing amical et empoigna son sac.

- Bon. À demain. à l'école.

Le trio laissa une grimace s'échapper et Adrienne sortit de l'appartement de Taylor.

- Et bien, chère Marguerite, il ne reste que nous deux.

- Je vais vous décevoir, Taylor, car je pars aussi !

- Oh, vous m'en voyez navré !

- Au revoir !

- À demain !

Le soleil voyant le trio se séparer laissa échapper un long bâillement et décida de céder sa place à la lune qui ripostait. Il reviendrait le lendemain non ? Bien sûr, il croyait qu'avec le début de l'été, leurs vies allaient être moins palpitantes, mais il aimait bien ces trois jeunes.

Moins palpitantes ? Ça restait à voir.

*-*-*

Monday, Monday, can't trust that day
Monday, Monday, sometimes it just turns out that way
Oh Monday mornin' you gave me no warnin' of what was to be

Oh Monday, Monday, how could you leave and not take me

(Mamas and the papas)

Melissa attira l'attention de sa s½ur sur l'autobus qui arrivait. Enfin, sa s½ur adoptive. Toutes deux avaient été adoptées par la même famille et elles n'avaient que deux mois de différence. Elles étaient donc des sortes de jumelles.

Marguerite se leva et suivit Melissa dans l'autobus. Sa s½ur prit un siège et Marguerite repéra le dernier banc de libre. Il était à côté de Véronica (qui même avec l'uniforme de l'école, réussissait à avoir un décolleté). Elle s'approcha et s'assit, un peu mal-à-l'aise. Elle voyait bien que Danielle qui était à côté de la blonde trouvait tous les moyens pour la dévisager.

Danielle s'éclaircit la gorge.

- Alors, l'enfant adoptée, comment on se sent aujourd'hui ? Pas trop mal aimée ?

- Non, pas du tout en fait. Mais ce doit être dur pour toi. C'est vrai, se faire jeter par le plus grand joueur de basket du collège et le voir se réfugier dans les bras de sa meilleure amie.

Véronica fondit dans son banc.

- Tu sauras que c'était une décision mutuelle. Sûrement comme tes parents quand ils t'ont vu.

- Et, la poupée !

C'était Melissa qui venait de venait de parler et elle se penchait vers Danielle avec un air menaçant.

- T'as quelque chose contre les enfants adoptés ?

Danielle secoua la tête, fâchée et se tut, sachant que si elle avait des embrouilles avec Melissa Bayor, ses deux amis assez fous merci, Ducart et Ther, viendraient sûrement lui faire la peau.

Marguerite eut un sourire vainqueur et Véronica cacha le sien.

L'autobus voyagea encore une dizaine de minutes avant de s'arrêter et comme des robots, les étudiants se dirigèrent vers leur école, plus ou moins excités. Certains couraient comme des petits fous, d'autres semblaient sur le bord de dormir debout. Marguerite aperçut Adrienne au loin et couru la rejoindre.

Elle tapa deux fois son épaule pour attirer son attention, vu qu'elle avait les écouteurs sur les oreilles.

Adrienne enleva ses écouteurs et lui sourit.

- Salut !! Comment tu vas ?

- Comme hier et toi ?

- Bien !

- Regarde ! s'extasia Adrienne en pointant un couple au loin, On avait vu juste ! Et on l'avait en avance sur le site !

- On voit toujours juste, Adrienne, fit Marguerite en éclatant de rire

En effet, l'attention de tous était attirée par les deux plus grandes têtes de l'école qui se promenaient collés et qui semblaient très en amour. Les gens parlaient à voix basse, impressionnés, heureux, surpris. Ils se demandaient si cette fois c'était sérieux. Ça en avait l'air en tout cas ! Bien sûr, les passants essayaient d'être subtils, mais ils ne l'étaient pas et les deux concernés savouraient l'effet qu'ils donnaient.

Ils entrèrent dans le collège et Marguerite et Adrienne les perdirent de vue. Elles savaient déjà qu'elles étaient dans la même classe pour la première fois de leur scolarité et elles en étaient vraiment heureuses ! Mais malheureusement, si elles étaient également heureuses d'avoir Taylor dans la classe, elles côtoieraient également les six « grandes » personnalité de l'école toute l'année. Les ISDA pour être clair.

- Hé, les filles ! cria quelqu'un à leur intention lorsqu'elle allèrent à leurs casiers.

- Salut Jack. Alors, des mauvais coups en vue cette année ?

- Oh bien sûr. Mais je. vais devoir me calmer un peu.

Les yeux des deux jeunes filles sortirent presque de leurs orbites.

- C'est vrai, mes notes étaient bien l'année passée, mais pas assez. Il faut que je travaille plus dur. j'ai l'air de rien mais je veux devenir docteur ! Chirurgien en fait !

Adrienne faillit s'étouffer.

- Wow ! Tu me surprends !

- Mais n'empêche, j'ai tout de même une idée de génie pour empester l'école pendant trois jours au moins. Et personne ne saura que c'est moi !

- Ah, là je reconnais le bon vieux Jack !

- Bon, j'espère vous recroiser dans l'année souvent !

- Jack, on est dans la même classe, tu te souviens ?

- Ah. ouais. bon bien, à tantôt !

Marguerite et Adrienne éclatèrent de rire quand il fut partit.

- Et bien, pour un délinquant qui est un de tes ex, il est bien sympathique ! déclara Adrienne. Mais Marguerite, vas-tu te décider cette année à me dire pourquoi tu sortais avec lui ! Je veux dire, il est gentil à ses heures. mais si je le croisais le soir à minuit, j'aurais peur qu'il soit trop soul ou trop drogué et qu'il essaie de me faire du mal.

- Peut-être que tu vas le savoir cette année. Peut-être pas !

Elles revoyaient les visages dont elles s'étaient ennuyées et ceux qu'elles auraient voulu jamais revoir. Mais c'est ce qui faisait que toute cette école et ses histoires derrière son apparence d'école privée bien tenue étaient si passionnantes. Un monde parfait serait ennuyeux à mourir.

Elles repassèrent devant John et Véronica à un certain moment donné avant les cours. Marguerite ne se gêna pas pour lever les yeux au ciel tandis que Adrienne sourit malicieusement. Véronica était assise sur les genoux du sportif et ils ne se ménageaient pas pour montrer qu'ils s'aimaient.

Lorsque la cloche sonna, l'année commença réellement. Tout d'abord, on les obligea à s'asseoir en ordre alphabétique ! Mais heureusement pour Adrienne et Marguerite, elles étaient assez proches, Krux, Layton, Malone et finalement Montclair.

Ils eurent la « chance » d'entendre l'habituel discours de la directrice générale (mère Marie-Catherine, sûrement la seule religieuse qui restait dans l'école) dès la première minute du premier cours, par l'intermédiaire de l'intercom.

- Chers élèves. Une nouvelle année s'entame et nous espérons tous qu'elle sera remplie de joies, de bonnes nouvelles et d'expériences enrichissantes. Vous savez que l'on attend de vous que vous travailliez fort et que vous réussissiez et nous savons que vous attendez de nous que nous organisions une année intéressante et pleines de joies. Comme toutes les années, nous avons la première journée activité le 19 septembre. Vous pourrez choisir l'activité qui vous intéresse le plus. Vos professeurs vous en parleront.

Mais pour en revenir à vous mes chers, vous êtes ici pour vous préparer à l'avenir. La plupart d'entre vous ne sachez pas du tout ce que l'avenir vous réserve. Mais que vous vous retrouviez dans une maison plus grande que l'école ou un appartement plus petit qu'une des classes, nous voulons que vous soyez heureux et nous voulons vous donner tous les outils nécessaires à la réussite dans le domaine que vous choisirez et que vous aimerez. Écoutez, apprenez, soyez intéressé et intéressants et à vos affaires. N'oubliez jamais que l'avenir vous appartient et vous le déciderez. Faites le bon choix. Merci.

Vraiment un beau discours. Certains élèves furent touchés et apprécièrent. Mais certains sur 1500, ce n'est pas beaucoup.

Le premier cours de l'année de la classe J-05 (celle de Marguerite et cie, évidemment) se révéla à être Biologie avec M. Sumerlee comme professeur. Les élèves étaient attentifs pour la simple et bonne raison qu'ils observaient l'homme en avant de la classe, sachant s'ils auraient un cours horrible de biologie toute l'année ou un cours plutôt sympa.

L'homme qui devait s'approcher de la cinquantaine sans dépasser 48 s'approcha de ses élèves.

- On m'a chargé de vous informer pour les sorties. Vous connaissez le principe : On vous informe, vous choisissez. Bon voilà :

Dans ses explications, il n'y avait rien à conclure pour ses élèves. Il parlait d'une sortie et leur disait de choisir ce qu'ils préféraient entre aller faire de l'équitation, une sortie à IMAX et dans un musée quelconque, une sortie d'hébertisme dans le bois, de l'escalade intérieure et d'autres choix.

L'homme s'arrêta finalement et se décida à commencer son cours.

- Je sais ce que vous vous dites mes chers : « On va enfin voir si on a pris un vieux croûton », n'est-ce pas ?

Il y eut quelques rires timides.

- Ne vous en faites pas, je ne suis pas un de ces vieux « chnoque » qui détestent les enfants et qui leur en veulent à mort et qui, par défaut de choix ont décidé de devenir professeurs ! Oh non ! Il est vrai qu'au départ, être professeur n'était pas mon aspiration, mais finalement, j'adore. Avoir contact avec les élèves, les voir évoluer et apprendre, c'est merveilleux. J'espère que cette année je réussirai à vous transmettre ma passion dans la joie et les rires. Et si je ne réussis pas, j'espère que vous ne deviendrez pas biologistes parce que vos parents le veulent !

Les élèves affichèrent un sourire. Bon, ce n'était pas le prof le plus drôle de la planète, mais au moins, ce n'était pas un vieux grincheux fatigant.

- Ah oui, et je ne donne jamais de devoirs.

Voilà !! Un tit review please ??