Il ne reste plus que l'épilogue après ça… ahhhh. Ce fut de beaux moment passés à écrire cette histoire. Lolll ;) !

Un merci tout spécial à Kim, qui n'a pas cessé de m'encourager avec ses gigantestes commentaires. Je lui en suis très reconnaissante !! Merci mille fois !! Et surtout, n'arrête jamais d'écrire, mon idole !

Merci également à Youte, qui a commenté mon histoire !! Sans vous deux, je ne sais pas ce que je deviendrais (j'aurais 0 review :'( !!!)

Attention, ce chapitre contient des actions qui demandent plus de maturité à accepter. Non, non, ce n'est pas un passage décrit PG-13 entre Marguerite et Roxton (Kim, je sais que c'est toi qui a pensé ça !) quoi que… non. C'est une presque scène de viol. Presque parce qu'un chevalier à l'armure étincelante vient sauver la demoiselle en détresse. Bon, j'en ai déjà trop dit, mais tout de même, je me devais de vous avertir !

Chapitre 14

(N/A. Que je sois damnée ! Tout le long, j'ai dit ISDA mais au premier chapitre j'ai bel et bien écrit Innocent Se Croyant Admirés !! Ce qui fait ISCA !! Donc, je corrige, la véritable version est Innocents Se DISANT Admirés)

Fin.

Par Artémis, Parsefal et Tribune.

Finalement, nous avons passé au travers. Un été complet s'offre à nous où nous pouvons encore agir comme des enfants et après, la vie d'adulte nous retombera dessus.

Pour certains ce sera facile. Pour d'autres non. Mais nous voulons vous dire que peu importe ce que vous deviendrez, cela a été un plaisir pour nous de vous aider, de vous critiquer, de vous féliciter et de vous entendre nous insulter ou simplement donner votre opinion. Intelligents, sportifs ou faire-valoir, vous avez tous été source de commentaires.

On dit parfois que nous avons pimenté vos vies. Mais c'est faux. Vous avez pimenté nos vies. Nous n'avons que donné notre opinion. Parfois avons-nous été trop loin, au point de se faire menacer par les dirigeants…  mais jamais nous n'avons regretté quoi que ce soit.

Nous avons adoré nos années avec vous. Trois jours après le bal, comme promis, nous nous dévoilerons.

La PAT, qui a été heureuse de passer ses années à Melody Sanford

Un rayon de soleil traversa les rideaux de la chambre de Marguerite et vint se poser sur l'œil de cette dernière.

L'école était enfin terminée. ENFIN !! Après bien des périples, heureux ou non, elle avait enfin obtenu son diplôme. Enfin, elle espérait avoir eu de bons résultats aux examens finaux (chose qui était forte probable.)

Elle s'était battue toutes ces années pour avoir un petit bout de papier, comme tous les élèves et en réalité, ce n'était pas vraiment fini. C'était même le commencement. Mais bon.

Elle grommela et tourna sa tête dans l'autre direction, mais comme pour faire exprès, deux autres rayons se plantèrent sur son visage. Elle enfouit sa tête sous son oreiller, mais c'était trop tard, elle était éveillée.

Quelques minutes plus tard, elle se leva paresseusement et se regarda dans le miroir. Elle grimaça, s'arrangea et descendit prendre son déjeuner, encore en pyjama.

Sa sœur abordait un gigantesque sourire. Marguerite la dévisagea.

- Quoi ?

- J'ai reçu mon bulletin !

- AH !

Soudainement totalement éveillée, elle se dirigea vers l'entrée où une grande enveloppe portait son nom.

- Ouaiiis !!

- Euh Marguerite, comment as-tu pu douter que tu n'aurais pas ton diplôme ? Tu frôles les 95 dans toutes tes matières.

Ignorant la remarque de Mélissa, elle ouvrit l'emballage qui la séparait de ce bout de papier si important et à peine avait-elle pu le contempler quelques minutes que sa mère le lui prit des mains.

- Mamaan ! se plaignit-elle

- Désolée Margie…

- Marguerite.

- Marguerite, reprit sa mère, mais je ne voudrais pas que tu le perdes.

- Mais, mais….

- Ou que tu le taches…

- Bon, très bien, grommela Marguerite en laissant partir Diane avec son bulletin et celui de Mélissa.

La remise des diplômes avait été la veille et ça avait été une cérémonie très ennuyante. Et évidemment, le bal était le surlendemain des remises comme c'était la grande tradition à Melody Sanford, tradition qu'il ne fallait surtout pas briser et bla bla…

Le bal était le lendemain, au tout début du mois de juillet. Mélissa, Jack et Thomas avaient fait leur propre enquête, après avoir découvert que Marguerite était Parsefal, il s'avérait évident que Tribune était Taylor et Artémis, Adrienne. Ils avaient trouvé Mallo67, B-23 et plusieurs autres et savaient exactement à quel moment le révéler.

Thomas avait quelque peu riposté, aimant trop Adrienne mais il restait celui qu'il était après tout.

Certains des élèves étaient dans une anxiété absolue. D'autres se sentaient totalement en confiance. D'autres étaient ennuyés de devoir aller au bal et se disaient qu'ils s'éclipseraient avant l'après-bal. En tous les cas, ils s'étaient tous pomponnés et avaient l'air de se rendre dans un bal de riche.

Le soir venu, Marguerite avait passé toute la journée avec sa sœur et Adrienne à se faire coiffer, maquiller, manucurer et tout et elle considérait qu'elle méritait une médaille pour n'avoir tué aucune des personnes qui lui avait joué dans les cheveux, dans le visage ou sur les ongles.

Elle portait une robe bleu foncé qui était noire au niveau de la taille et de l'abdomen et qui n'avait pas de manches. Elle avait aussi un assortiment de collier-bracelet-boucle d'oreilles en diamants éclatants. Ils contrastaient juste assez avec ses vêtements pour la faire briller malgré sa robe sombre. Ses cheveux étaient remontés et quelques-unes unes de ses mèches naturellement bouclées retombaient devant son visage.

Sa sœur avait opté pour une robe rouge… de la même couleur que ses cheveux.

Elle se sentait un peu mal d'attendre que Roxton ne vienne la chercher. Il habitait juste en face après tout. Mais il avait insisté.

Et plus que jamais, elle avait peur de tout gâcher. Elle avait cessé d'écrire du mal sur lui, Véronica et Ned… Mais le nombre de fois depuis la création du site où elle l'avait fait l'épeurait. Qu'allait-il faire quand il l'apprendrait ?

Elle se maudissait d'être tombée en amour avec son pire ennemi et de l'avoir transformé en amoureux total.

Quand quelqu'un sonna à la porte, elle ne douta pas un instant que c'était lui. De sa fenêtre, elle voyait la limousine…

Mélissa vint s'asseoir à côté d'elle.

- Marguerite ?

- Quoi…

- Je t'aime bien. Mais tu gardes ça pour toi.

Marguerite sourit et regarda sa sœur étonnée.

- Moi aussi, je t'aime bien.

- Marguerite ! fit Diane

- À tantôt.

Roxton était légèrement nerveux. Il n'avait pas grand chose qui ébranlait sa grande confiance de sportif. Mais aller au bal avec Marguerite… premièrement, si on lui avait dit cela au début de l'année, il ne l'aurait jamais cru. Il aurait rit au nez du devin qui l'aurait prétendu.

Il l'avait toujours trouvé très belle, même depuis sa plus tendre enfance. Mais après l'école primaire, ils s'étaient perdus. Il n'aurait jamais cru qu'il la retrouvait.

Quand elle descendit timidement les escaliers de la maison en souriant, son cœur fit un bond. Elle était si belle !

Ils se sourirent rendus face à face et Diane ne put s'empêcher de pousser une exclamation attendrie.

- Mamann… grommela Marguerite sans perdre son sourire

- Bon d'accord, d'accord. Bon bal à tous les deux ! Soyez prudents !

Ils sortirent de la maison et avant qu'ils ne rentrent dans l'auto, Roxton arrêta et regarda Marguerite dans les yeux.

- Tu es très belle.

- Merci, dit-elle son sourire s'élargissant

À l'intérieur de la limousine se trouvaient déjà Malone, Véronica, Adrienne, Thomas, Taylor et Katherine.

- Bon, fit Malone quand tous les deux entrèrent, il faut tout de même avouer.

- Oh, vous allez pas recommencer, fit Roxton

- Quoi ? demanda Marguerite

- On a passé des heures à se faire arranger, expliqua Véronica qui portait une robe rouge vin, et eux n'ont eu qu'à enfiler leur tuxedo.

- Euuh…

- Mais vous passez toujours des heures à vous préparer ! dit remarquer Taylor

- Pitié… implora Thomas

- Vous n'aviez qu'à ne pas vous préparer ! fit Malone

- Mais vous êtes malade !

- Vous voyez, c'est votre propre choix.

- Pff, celui qui a fait le plus d'effort, c'est sûrement Roxton en enlevant son anneau dans le sourcil, sourit Véronica

- Ça suffit ! gronda Thomas

Ils éclatèrent tous de rire et continuèrent à parler de sujets plus ou moins intéressants, avant d'arriver au bal.

Quand ils arrivèrent devant la grande salle illuminée et qu'ils furent tous sortis, Adrienne et Taylor se regardèrent un instant avant de prendre Marguerite à part.

- On te l'emprunte quelques secondes, déclara Adrienne en regardant Roxton

Avant même qu'il ne dise quoi que ce soit, ils avaient disparus.

- Qu'est-ce qu'il y a ? s'étonna Marguerite

- Tu connais depuis qu'on a créé la PAT, les conséquences qu'il y aurait ?

- Oui, bien sûr.

- Je ne m'en sortirai pas indemne, avoua Adrienne, j'ai souvent traité Thomas de fou… mais le nombre de fois que l'on s'est acharné sur Roxton…

- Mais, ce n'est pas ce qu'on veut te dire, coupa Taylor, Ne pense pas à ça de la soirée… Profites-en bien, on est heureux pour toi.

- Euuh… d'accord merci.

- Mais fait attention tout de même, ne put s'empêcher de rajouter Adrienne

- Oui, dit Marguerite en souriant.

Ils retournèrent auprès des leurs et entrèrent dans la grande salle où la musique n'était pas trop forte et où les professeurs surveillaient ardemment leurs élèves. Ils disparaîtraient durant l'après-bal, ils en profitaient donc pour garder l'œil attentif.

Quand la directrice considéra que tous étaient arrivés, elle les fit asseoir et entama son discours.

- Chers finissants,

Vous êtes une promotion spéciale. Vous êtes sûrement celle qui, dans toute mon histoire au collège, me donna à la fois le plus de joies et de bonnes surprises que de fil à retorde. Chacun d'entre-vous a été pour moi une…

Et bla-bla-bla. Le discours dura une bonne dizaine de minutes et il ressemblait presque à celui de la remise. Sauf que deux jours auparavant, elle parlait des notes. Là elle parlait de sentiments et c'était presque plus ennuyeux.

Elle annonça que le président du conseil étudiant ferait son discours à la fin du bal et de bien en profiter.

L'école avait engagé trois groupes plus ou moins connus qui se passèrent le relais durant la fête. C'était très réussi comme bal, oh oui. Les gens riaient, s'amusaient, les professeurs aussi, tous dansaient plus ou moins bien mais étaient très heureux de le faire et etc. La musique était bonne, la nourriture aussi et personne de semblait avoir apporté quoi que ce soit d'illicite. Sans doute le réservaient-ils pour l'après-bal. Tout semblait parfait. Marguerite riait, était plus heureuse que jamais. Elle avait oublié Parsefal. Et Roxton était aux anges de la voir ainsi. Ned et Véronica étaient en amour pardessus la tête, comme d'habitude. Tout allait pour le mieux.

À un certain moment donné, alors que le bal tirait à sa fin, un des groupes entama une danse plus rythmée, qui demandait plus de coordination et de la pratique. Challenger et Jesse réussirent à embarquer et un autre couple de professeur. Quelques élèves réussirent à suivre les pas les premières minutes mais s'enfargèrent bien vite.

Roxton sourit à Marguerite.

- Tu veux essayer ?

- Tu vas être capable de danser là-dessus ?

- Oh oui. Mais toi ?

- Bien sûr !

Ils embarquèrent sur la piste de danse, sous les regards intrigués des autres. Roxton passa sa main autour de la taille de Marguerite, la colla contre lui et elle se retrouva sur la pointe des pieds.

- C'est de la triche, murmura-t-elle amusée

- Vraiment ?

Il commença à entamer quelques pas et elle le suivit à merveille. Puis, il suivirent le rythme de la musique et réussirent à merveille. Ils dansaient mieux que tous les autres.

Avec une facilité étonnante, John souleva Marguerite dans les airs et se mit à tournoyer. Entre ses éclats de rires, tous les autres applaudirent, impressionnés.

- Et bien, sourit Véronica, ils auraient pu me dire qu'ils dansaient si bien.

Ned approuva vigoureusement, souriant tout autant.

Mélissa grimaça et fit signe à Jack. Quand la musique stoppa, ils montèrent sur la petite scène et chuchotèrent dans l'oreille du chanteur. Thomas les rejoint, sous le regard paniqué d'Adrienne qui avait deviné.

Marguerite et John étaient encore collés un contre l'autre quand ils dirigèrent leurs regards sur le trio.

Mélissa s'avança vers le micro et se racla la gorge.

- Chers confrères et consœurs. Je ne suis pas votre présidente, non c'est vrai et je vais laisser la parole à ce dernier après notre message. Mais j'ai ici des informations très pertinentes qui n'ont pas envie d'attendre dans trois jours pour être dévoilées.

Les élèves se regardèrent tous, trépignant d'impatience à l'entente de cette nouvelle. Ils allaient connaître la PAT ! Là, sous leurs yeux ! Ils comprenaient maintenant pourquoi ceux-ci avaient décidé d'attendre trois jours après.

Marguerite ouvrit de grands yeux terrorisés et regarda Adrienne, sans se décoller de John qui avait perdu son sourire.

- Et oui, continua Mélissa, voici les premiers noms.

- Mademoiselle Bayor ! s'énerva Jesse Vivien, descendez immédiatement ! Ce n'est pas le moment de gâcher la soirée !

- Nous ne gâchons rien.

Le professeur Sumerlee et le professeur Challenger semblèrent de l'avis de leur collaboratrice, mais tous les autres professeurs, même la directrice, attendaient simplement de connaître enfin les trois noms.

- Je vais commencer par un des plus anciens écrivains. Nathan Poirier est Virus !

La PAT et Virus, ne surent pas à quoi s'attendre. Des représailles ? Une bataille ?

Mais les élèves éclatèrent en applaudissements, à l'étonnement de la PAT. Virus écrivait toujours du négatif sur les professeurs, il se retira donc un peu de la foule, essayant de passer inaperçu aux yeux de sa directrice.

Mélissa reprit.

- Une jeune fille qui a passé ses années à écrire des poèmes : Lucy Huy est Falbala !

La salle éclata de nouveau en applaudissements. Falbala écrivait de très beaux poèmes depuis plusieurs années et tous étaient profonds et magnifiques.

Mélissa sourit et reprit encore :

- Vous devez comprendre que nous n'avons pas pu donner les noms de tous les anonymes de passages, seuls ceux plus connus. Nous continuons donc avec Mallo67 qui est Véronica.

Ned éclata de rire et Véronica rougit malgré le large sourire qui apparaissait devant tous les applaudissements et les sifflements. Elle se tourna vers Malone qui lui sourit et qui l'embrassa doucement.

La jeune fille aux cheveux rouges posa quelques secondes son regard sur Marguerite qui était toujours collée contre Roxton, le regard perdu dans le vide, ayant l'air effrayé.

- Maintenant, un photographe plutôt célèbre aussi… B-23 est Danielle Foy !

Encore une fois la salle éclata en applaudissement mais Véronica eut une expression totale de colère.

- Quelle pétasse ! s'exclama-t-elle un peu trop fort, Je croyais qu'elle était mon amie à cette époque ! Mais non, elle postait des photos de moi ! Même la PAT les a refusé ! Où es-tu Danielle, que je te…

- Tu feras ça après, Layton, fit Mélissa, J'arrive au plus intéressant. Maintenant, la PAT. Celle qui nous a fait suer, pleurer, rire, crier et celle que nous avons toujours admirée. Voici donc Tribune. Le maître des notes et de l'école et celui qui a conçu l'aspect graphique de site est en réalité Taylor Canfield !

Cette fois, les élèves applaudirent et crièrent si fort, essayant tous de voir Taylor (sauf pour les six ISDA qui avaient le souffle coupé) que ce dernier dû monter sur scène pour éviter d'être étouffé. Katherine semblait fière, mais Véronica, Malone et Roxton avaient plutôt du mal avec cette nouvelle. Bof, il n'avait jamais dit grand mal d'eux, tous les trois étant plutôt brillants à l'école.

Mélissa sourit malicieusement.

- Artémis nous a renseigné sur les couples, les relations, elle a fait des articles, nous a parlé de la famille et autres. Les problèmes, c'est elle qui en connaît un rayon. Et c'est Adrienne Montclair !

Cette fois, ce furent surtout des cris suraigus qu'on entendit, des cris de filles qui avaient demandé conseil un jour ou l'autre, mais les applaudissements n'en furent pas moins forts. Elle monta elle aussi sur scène.

Marguerite gémit et se recula. John la regarda, intrigué. La respiration de la jeune commença à s'accélérer et elle eut l'impression qu'elle allait s'évanouir. Elle regardait les yeux de John qui n'avaient toujours pas compris et se sentait de plus en plus coupable.

Véronica, elle, avait vite compris. Adrienne, Taylor… leur plus grande amie ? Marguerite. Elle regarda Ned qui avait bien entendu, compris lui aussi.

Ils s'approchèrent du couple.

L'adolescente qui avait le micro entre les mains avait tous les regards impatiemment pointé vers elle. Parsefal ! Parsefal ! criaient-ils tous mentalement.

Parsefal ne voulait pas être dévoilée. Elle venait d'être trahie par sa propre sœur… « Je ne te volerai pas ton amoureux ! ». Non, elle les ferait rompre en public.

- Elle, oui messieurs dames, c'est une elle, elle a insulté, bafoué, détesté nos six têtes populaires. Elle a commenté les événements toujours de manière très impartiale et vraie. Et il ne faut pas se le cacher c'est notre préférée… C'est Marguerite Krux !

Jamais elle n'aurait cru avoir une telle ovation. Les cris furent horriblement forts, horriblement contents, trop enthousiastes.

Elle aurait dû être heureuse et profiter de sa célébrité éphémère, mais elle ne voyait que les yeux de John qui venait de reculer et qui abordait une expression colérique. La même que Véronica et Ned. Danielle, Callista et Alex arrivèrent dans le cercle qu'ils venaient de former et Marguerite se sentit soudainement très encerclée, très seule. Elle regarda autour d'elle. Elle entendait bien sûr les élèves qui clamaient son nom. Mais tout ce qu'elle voyait, c'était eux six qui la dévisageait.

Elle reporta son attention sur John et fit le point. Elle ferma les yeux et essaya de chasser la panique qui s'infiltrait. Il la dévisageait.

- C'est vrai ? demanda-t-il

Elle rouvrit ses yeux, maintenant humides.

- Oui, déclara-t-elle, les dents serrées.

- Fort intéressant, déclara-t-il impartial.

Les élèves prirent quelques minutes à cesser d'hurler avant de se rendre compte que leur Parsefal était dans une situation précoce et qu'elle devrait affronter ce qu'elle avait créer au cours des dernières années : de la colère, de la rancune. Les professeurs commencèrent peu à peu à réagir.

Il s'avança et elle recula, essayant de ne pas se montrer effrayée. Elle avait peur de sa colère, de la tristesse de Véronica et de l'incompréhension de Ned.

- Que fais-tu ici ? Tu as passé tant d'année à nous démolir dans notre dos et là, tu te présentes avec moi au bal ? Quel était ton but ? Pondre un dernier article horrible ?

Ses yeux cillèrent et une larme unique glissa. Elle ne répondit.

- Crois-tu vraiment que je vais prendre au jeu  encore une fois ? Je suppose que tu as appris à pleurer comme tu mens.

Elle hoqueta de surprise et essaya de dire quelque chose.

- Bien sûr, coupa-t-il, mais pourrait-on savoir ce que l'on t'a fait pour obtenir un tel sort ? Je ne me souviens pas avoir dit quoi que ce soit de mal sur toi, je t'ai même toujours protégée. Véronica et Ned ? Eux non plus. Tu étais jalouse peut-être ? Tu me dégoûtes.

Elle reçut cette remarque comme un coup de poing dans le ventre. Elle arriva pour dire quelque chose mais pris un air prêt à riposter.

Elle était en colère de ne pas pouvoir sortir quelque chose… en colère parce qu'il avait raison. Elle le détestait. Elle n'avait rien à répondre.

Avant d'avoir trop envie de le frapper, elle se retourna et quitta la pièce en pleurant, bousculant les gens sur son passage, même s'ils essayaient de la retenir.

Danielle, Alex et Callista se mirent à le féliciter mais les autres élèves regardait la porte par où Marguerite s'était enfuie et par où Adrienne et M. Challenger l'avait suivie.

La directrice poussa littéralement Mélissa du micro et prit la parole. Mais elle n'aurait jamais l'écoute des étudiants, tous ébranlés.

Challenger et Adrienne avaient beau chercher Marguerite, mais si elle ne voulait pas être trouvée, elle ne le serait pas.

Elle, seule dans son coin, pleurait. Jamais elle n'avait autant pleuré. Et elle se fichait bien été humiliée en public, puisque le public était de son côté. Mais celui qu'elle aimait comme jamais elle n'avait jamais aimé venait de la jeter…

Comment avait-elle pu être aussi stupide, comment avait-elle pu être aussi égoïste… et le pire… c'est qu'elle ne regrettait aucune de ses paroles, elles les avaient toutes pensées. Mais maintenant qu'elle s'était amourachée de celui qu'elle avait détesté, elle se sentait stupide de ne lui avoir jamais dit en pleine figure… un site Internet, qu'elle idiotie !

Elle était recroquevillée sur elle-même, ses larmes coulant à flots, ses sanglots impossibles à calmer.

Elle l'aimait. Elle l'aimait au point de rire quand il riait, de pleurer quand il pleurait. Chacun de ses regards la rendait plus belle, chacune de ses paroles lui arrachait un sourire, chacun de ses baisers faisait qu'elle l'aimait plus.

Et elle l'avait perdu. Pas parce que quelqu'un le lui avait volé. Non, elle avait détruit toute seule son amour. C'était comme avoir construit un édifice avec une bombe à l'intérieur, ne sachant comment l'arrêter, mais sachant à quel moment elle exploserait.

Et elle était tellement en colère en même temps.

Ce n'est que quarante-cinq minutes après l'accident que tous étaient à l'après-bal qui se déroulait au chalet d'une personne X, le cœur en fête après les événements. Tous cherchaient à parler à Adrienne, Taylor, Lucy, Nathan, Danielle ou Véronica. Mais le plus convoité était sûrement Roxton qui avait été trahi par la grande Parsefal et qui l'avait envoyé valser. Elle avait disparu !

Mais il était tant en colère que rien ne semblait l'atteindre. Il s'était complètement fait avoir.

Adrienne perdit patience et monta sur une table.

- Écoutez-moi !! Écoutez-moi tous ! Je suis Adrienne Montclair et je vais vous dire pourquoi nous avons été si cruels avec les ISDA ! Vous vous souvenez de nos premiers jours ? Certains voulaient tout de suite obtenir le rang de supérieur, de meilleur, de ce que vous voudrez qui aurait respect, crainte et admiration… Ils étaient prêts à tous ! Ils détruisaient des gens en leur envoyant des insultes horribles, ils blessaient, en faisaient pleurer certains… Vous connaissez Marguerite non ? Elle aurait voulu les battre publiquement… mais c'était une mauvaise idée si elle voulait son diplôme de cette école. Danielle Foy avait déjà fait quitter quatre élèves qui avaient craqué sous la pression. Marguerite ne serait jamais partie. Mais elle voulait de bons résultats et voulait tout de même fermer le clapet de cette idiote.

- Hé ! s'exclama Danielle

- Ferme-la, je n'ai pas finit. Donc, l'idée du site est venu… pendant toutes nos années, il a bien fonctionné. Mais… il y a un mais. Elle s'est rapprochée de Malone, une de nos victimes… puis de Véronica. Et puis, elle n'a jamais voulu l'avouer, mais elle est tombée follement en amour avec Roxton. Elle ne voulait pas le reconnaître. Elle s'est défoulée sur lui, elle a essayé de se convaincre… mais rien à faire, elle l'aimait. Elle l'aime. Mais comment effacer ce qu'elle avait fait ? Impossible ! Est-ce que deux personnes qui se détestent et qui s'aiment par la suite se doivent des excuses ? Ce que nous avons fait est peut-être terrible… mais sincèrement, qui est ami avec Danielle Foy, Alex Welling ou Callista Georges ici ?

Roxton ne prit pas la peine d'écouter le reste. Il sortit lentement. Il était encore en colère… mais il fallait qu'il aille s'expliquer.

*-*-*

And love

It's not the easy thing
The only baggage
That you can bring
Not the easy thing
The only baggage you can bring
Is all that you can't leave behind


And if the darkness is to keep us apart
And if the daylight feels like it's a long way off
And if your glass heart should crack
Before the second you turn back
Oh no, be strong

(Walk On, de U2)

Marguerite marchait lentement dans la rue sombre. Ses escarpins lui faisaient terriblement mal et sa robe n'était vraiment pas parfaite pour marcher.

Elle ne pleurait plus et n'en n'avait plus envie. Si Roxton la trouvait dégoûtante, tant pis pour lui, elle trouverait quelqu'un mieux. Quelle idée avait-elle eu de sortir avec John Roxton ? Celui qu'elle détestait !

C'était une aventure qu'elle avait eue, rien de plus. Elle ne regrettait pas de l'avoir détester, il le méritait.

Elle grimaça et enleva ses escarpins, ses pieds trop massacrés pour qu'elle continue son chemin ainsi.

Derrière elle, elle entendit un bruit. Elle se retourna et se trouva face à face à Alex.

- Qu'est-ce que tu veux ? Pourquoi tu n'es pas à la fête ? demanda-t-elle en colère

- Roxton a été très méchant.

- Ouais bien merci, j'avais remarqué, dit-elle en continuant son chemin.

- Toi aussi.

- Et bien ce n'est pas nouveau, je t'ai toujours détesté.

- C'est très vilain.

- Ouuh, et qu'est-ce que tu vas me faire ?

Il attrapa son bras et la revira pour qu'elle lui fasse face.

- Je pourrais être méchant moi aussi.

- Lâche-moi !

- Et pourquoi ?

- Parce que tu me fais mal !

- C'est drôle… ça ne me dérange pas !

Marguerite commença à avoir vraiment peur et essaya de se défaire de l'emprise d'Alex qui était beaucoup plus fort qu'elle. Rien à faire.

- Arrête, lâche-moi !

- Aurais-tu peur ?

Elle eut un mouvement du bras pour se défaire mais il serra plus fort. Elle balança alors le talon de ses souliers qu'elle avait dans son autre main en plein dans le visage du jeune homme.

Il lâcha prise en poussant un hurlement et elle s'enfuit en courant, laissant ses souliers derrière. Elle courut le plus vite possible mais elle pila sur quelque chose qui la coupa et elle tomba sur le trottoir de la petite banlieue tranquille. Elle essaya de se relever, mais Alex, qui sortit de nul part, la plaqua au sol.

- Lâche-moi ! cria-t-elle en se débattant

- Ne t'en fais pas, ce ne sera pas long.

- Lâche-moi ! Va-t'en !

Elle avait beau se débattre, gigoter, crier, donner des coups, il semblait que rien ne la sauverait… Il était sur elle et prêt au pire.

Elle fut prise d'une panique incontrôlable et malgré les coups et les cris, Alex était sur le point de lui enlever sa robe. Il se rapprocha terriblement et elle enfonça ses dents dans son épaule, décidée à ne pas se laisser faire, mais il eut un mouvement brusque de cette épaule en question et la tête de la jeune femme frappa durement le sol de béton. Elle sombra une fraction de seconde dans l'inconscience et tous ses muscles se relâchèrent. Jamais elle n'avait eut aussi peur de toute sa vie. Elle perdait le contrôle et c'était l'autre qui le prenait. Plus de contrôle, plus d'intimité, elle se sentait déjà brisée…

Puis, elle sentit son emprise se défaire, elle se retrouva libre et entendit des coups.

- MAIS T'ES MALADE ! hurla une voix familière

- John, je…

- T'ES FOU OU QUOI !?

- Je… je… j'ai perdu le contrôle…

- PERDU LE CONTRÔLE ?! Violer, Alex, ce n'est pas perdre le contrôle, c'est le prendre !

- Je… je n'allais pas…

- DÉGAGE ! hurla Roxton

- Je…

Il frappa au nez et Alex partit en courant.

Roxton se précipita sur Marguerite qui était toujours étendue sur le sol, choquée, les larmes aux yeux. Elle l'avait échappé belle…

Il toucha délicatement son bras et elle sursauta. Elle s'assit, par chance, ne fut pas prise de vertiges et recula un peu, épuisée. Elle se recroquevilla légèrement, comme pour se protéger, puis elle regarda Roxton dans les yeux qui la regardait, anxieux.

- Marguerite…

Il allait demander si elle allait bien, mais se dit que c'était une question stupide. Elle regarda le sol, inspira profondément. Elle reprit lentement ses esprits. Alex l'avait presque eut, elle sentait encore son cœur battre de panique jusque dans ses oreilles et ses larmes menacer de tomber. Mais Roxton était arrivé. Il l'avait sauvé. Elle sourit un peu à cette pensée. Le chevalier à l'armure étincelante était arrivé juste à temps.

Elle le regarda et sourit.

- Merci. Merci.

Elle passa ses bras autour des épaules du garçon et se retint de pleurer.

- Je t'aime. Je t'aime. Je ne veux pas te perdre. J'ai dit des choses mal, c'est vrai. Mais c'était avant que je me rende compte à quel point je t'aime.

- Je t'aime aussi. J'ai été fâché. J'ai dis des choses horribles moi aussi. Mais j'ai compris ce que tu pouvais ressentir en tant que Parsefal.

Tous deux rirent un peu, ils se séparèrent et Roxton remarqua le pied de Marguerite.

- Tu es blessée…

- Quand j'ai couru, j'ai…

Elle eut un frisson d'horreur.

- Quand je pense que j'ai failli y passer.

- C'est un imbécile, commenta Roxton, Allez, viens, on rentre.

Elle sourit en entendant cette phrase. Il la prit dans ses bras, considérant qu'elle ne pouvait pas marcher et elle se mit à rire.

- Je peux marcher quand même.

- Hum, je préfère ne pas prendre de risque, fit-il en souriant.

Il ne marcha pas plus de dix minutes avant d'être rendu devant sa maison. Ses parents étaient en voyage avec son frère, il entra donc sans anicroche ni questions.

Il la déposa sur son lit et revint deux minutes après avec du désinfectant et de quoi panser sa plaie.

- Ça risque de chauffer, dit-il en appliquant le produit sur le talon de Marguerite

Elle serra les dents et les points pour s'empêcher de crier de douleur et Roxton sourit quand il eut fini de panser la plaie.

- Tu es très courageuse, se moqua-t-il

- Très drôle ! C'est très douloureux tu sauras !

- Je sais, je sais.

Elle baissa les yeux.

- John. Je sais que Parsefal t'a blessé. Mais je ne m'identifie plus à elle. Il est vrai que ce que j'ai écrit quand j'étais elle était exactement ce que je pensais. Et je ne regrette pas, parce que je n'ai jamais écrit sous le coup de la colère, j'ai toujours écrit après avoir réfléchi. Mais maintenant, je réfléchis et tout ce qu'il me vient à l'esprit c'est que je suis amoureuse…

- J'ai compris, j'ai compris Marguerite, tu n'as pas besoin de le redire. J'ai compris parce que je ressens exactement la même chose. Je t'aime.

Elle sourit et l'embrassa tendrement. Il répondit à son baiser avec hésitation, ayant peur pour elle après ce qu'il venait de se passer.

- Tu es sûre que…

- Oui.

Ils s'embrassèrent de nouveau, lentement. Il fit tomber une des bretelles de sa robe et l'embrassa délicatement dans le cou. Elle plaça ses mains sur ses bras qui entourait sa taille, tous deux étant à genoux sur le lit.

Ils avaient faillis se perdre à nouveau. S'il n'avait pas écouté Adrienne, il serait arrivé trop tard et elle ne lui aurait sûrement jamais pardonné. Pas parce qu'il ne l'aurait pas sauvée, mais parce qu'elle l'aurait inconsciemment accusé. Et toute l'histoire aurait mal fini.

Mais pour le moment, ils étaient étendus l'un par-dessus l'autre et l'histoire ne faisait que commencer.

Le matin, Marguerite fut dépaysée un instant. Elle ouvrit doucement les yeux et se rendit que le sentiment de bonheur qu'elle éprouvait était dû au fait qu'elle était dans les bras de Roxton. En sécurité, heureuse et en amour.

Elle referma les yeux et se rendormit doucement.

Elle était dans l'eau glacée, encore. Elle ne voyait pas, ne sentait pas, ne vivrait pas. Elle allait abandonner. Quelqu'un plaçait sa main sur sa tête. Il allait la noyer pour sûr…

Mais la main chercha son bras et la retira de l'eau. C'était Roxton.

Roxton qui l'avait noyé dans tous les premiers rêves qu'elle avait fait, mais celui qui la sauvait dans le dernier.

Elle se réveilla, inquiète, mais compris vite la signification de ce rêve. Elle s'était plongé dans quelque chose de dangereux en tant que Parsefal et Roxton aurait pu mal le prendre et l'y enfoncer encore plus, ce qui avait faillit arriver… mais il avait décidé de la sortir de là et de l'accepter.

À treize heures, le même jour, Véronica était sur le bord de la crise cardiaque.

- Ça suffit maintenant ! Il faut arrêter de mentir à ses parents ! Imaginez s'il est arrivé quelque chose de vraiment grave !?

- Marguerite est une grande fille, fit calmement Adrienne.

- Oui, approuva Ned, mais des gens dangereux, il y en a partout.

Tous les trois avec Taylor étaient à l'extérieur, au parc. Le bal avait bien finit pour eux. Mais Marguerite manquait à l'appel depuis l'incident.

Véronica et Ned avaient longuement parlé avec Adrienne et Taylor et toute trace de rancune s'était effacée. Les derniers messages de ceux-ci, remontant jusqu'en février, ne disaient rien de mal à propos d'eux. Même ceux de Parsefal concernaient seulement Danielle, Alex et Callista.

Véronica avait vraiment été surprise en apprenant que Finn était la messagère, mais la réaction de cette dernière avait été pire en apprenant que Véronica était Mallo67.

Mais pour le moment, la jeune blonde avait une sensation très désagréable à propos de Marguerite.

- Ahh ! Je vais craquer !

- Et si jamais elle a passé la nuit chez Roxton ?

- Mais alors appelez !!

- Euuh…

- Alleeez !

- Bon, allez-y ou elle va mourir d'une crise d'angine dû au stress et on sera mis en prison pour meurtre, se moqua Ned

Taylor sortit son cellulaire, soupira et passa le téléphone à Adrienne.

- Le numéro ?

Véronica lui dicta et Adrienne le composa.

- C'est presque que le même que Marguerite, commenta la jeune

- Ils sont voisins, remarqua Taylor

Roxton décrocha le téléphone.

- Oui allô ?

- Roxton ? C'est Adrienne. On a une blondinette ici qui panique. Mais rassure-là, c'est bien toi le ravisseur de Marguerite ?

- Oui. Elle dort encore.

Il entendit des voix éloignées du combiné. « Bon, tu vois, elle n'est pas morte. » « Aaah ! Ils auraient pu se pointer ! Elle s'enfuie en plein milieu de la soirée et ne se pointe plus ! »

- Oh, excuse-la, fit Adrienne en revenant au téléphone, mi-exaspérée, mi-amusée.

- Non, je la remercie au contraire. Bon, je vais devoir vous laisser, la belle au bois dormant se réveille !

- Au revoir !

Malgré le fait qu'elle fut rassurée, Véronica continua à avoir le sentiment que quelque chose de louche planait sur la soirée d'hier…

Marguerite s'éveilla de nouveau et la première chose qu'elle remarqua fut sa robe sur le sol. Elle leva les yeux pour apercevoir ses bijoux sur la commode et le miroir la rassura. Elle n'avait plus aucune trace de maquillage dans le visage et ses cheveux étaient dans un état acceptable. Seuls ses ongles étaient encore dans la même condition que la veille : impeccables.

Elle fit le point. La soirée avait bien débuté… tout était beau, elle riait, elle s'amusait. Puis son idiote de sœur était intervenue.

Comme elle s'était sentie mal devant toute la colère des autres. En particulier celle de Roxton. Mais elle ne regrettait rien. Et c'est ce qui la rendait plus mal encore.

Elle était partie, avant d'être trop en colère et avant de trop pleurer. Et c'est là que tout avait commencé à dégringoler. Elle s'était montrée trop faible à son goût et avait brusquement cessé de pleurer, pour repartir seule. Elle avait marché longtemps avant de tomber sur Alex.

Elle eut un spasme de dégoût en y repensant. Mais voilà, Roxton l'avait sauvée. Et jamais elle ne l'avait autant aimé.

P.S.

De nouveau par la PAT

Nous croyions avoir bouclé le sujet dans notre dernier message. Mais nous savions bien que le livre n'était pas encore fermé…

Voilà ce qui manquait pour tous nous quitter et tous graduer vraiment. Bien sûr, il y avait le bal, dernier événement où nous serions tous ensembles. Mais il manquait autre chose.

Nous n'avons jamais dédicacé ce site, tout comme on dédicace un livre. Comment peut-on fermer un livre non dédicacé ? Bon d'accord, il y a des exceptions, mais c'est toujours plus agréable lire un livre sachant qu'il est pour quelqu'un et le fermer sachant qu'une personne a bien accompli son ouvrage, pour une autre.

Alors voilà. Nous, Adrienne Montclair, Taylor Canfield et Marguerite Krux, nous dédicacons notre site aux personnes suivantes : Finn Layton, qui a accompli toutes ses missions, John Roxton, qui a toujours été un homme bien, Véronica Layton, qui, malgré les batailles prises avec elle, est une jeune femme qui nous a appris beaucoup et Ned Malone, qui sans lui, certaines personnes n'auraient jamais réalisé leurs erreurs.

Vous ne pourrez plus écrire ici. Vous ne pourrez que lire tous les messages. Ce sera le souvenir de notre adolescence. Un souvenir aussi précis qu'un journal intime.

Ah oui. Et sachez qu'Alex Welling est pire encore que Danielle Foy. Vous pouvez maintenant fermer le livre.

Marguerite Krux alias Parsefal.

Adrienne Montclair alias Artémis.

Taylor Canfield alias Tribune.