Chapitre 2: La mauvaise farce des jumeaux
Harry cligna des yeux pour vérifier qu'il ne rêvait pas.
Il avait devant lui toute la famille Weasley au grand complet.
Tous l'observaient avec des yeux anxieux et au bout de quelques secondes, Molly Weasley courut vers lui et le prit dans ses bras en pleurant.
-Ohhh, mon pauvre chéri, j'étais si terrifiée à l'idée que Sirius soit arrivé trop tard!Si tu savais à quel point tout le monde était inquiet pour toi...et je...
Mais Mme Weasley fut interrompue par une fille aux cheveux épais et tout ébouriffés qui bondit sur Harry, bousculant la mère de Ron au passage ce qui lui valut un regard furieux de la part de celle-ci.
-HARRY!cria Hermione en s'agrippant au cou de ce dernier. Mon Dieu, Harry, je suis tellement heureuse de te voir parmi nous sain et sauf et heureusement que ton parrain...
Mais Hermione fut tirée brutalement en arrière par le professeur McGonagall qui se tourna vers Harry et le prit par les épaules.
-Mon petit Harry...
Harry fut abasourdi.
C'était la premiére fois que le professeur l'appelait par son prénom.
Pendant qu'elle le pressait contre elle, son regard alla sur Ron et les jumeaux.
Le premier le fixait avec un drôle de regard et on aurait dit qu'il était en transe et les seconds pouffaient de rire en montrant Ron du doigt.
Harry se doutait que quelque chose d'anormal se passait et que ceux-ci n'y étaient pas étranger.
Mais il fut alors frappé de stupeur en voyant Hermione bousculer McGonagall pour pouvoir l'approcher.
C'était la premiére fois qu'elle manquait autant de respect à un professeur.
Il n'aurait jamais imaginé qu'Hermione, la mademoiselle-je-sais-tout, et qui vénérait les professeurs, surtout leur professeur de métamorphose, fasse une chose pareille.
Il la regarda avec des yeux ronds de surprise.
Celle-ci ne le remarqua pas et s'empressa de l'emmener à l'écart en direction des chambres à coucher.
Ginny les suivit en courant avec l'intention d'arracher Harry à son amie.
-Voyons, les enfants tout cela devient ridicule! Tonna le professeur Lupin qui se tenait derrière les jumeaux Weasley.
Ceux-ci poussèrent un soupir de frustration et dirent avec résignation une formule qui semblait être un contre-sort.
Soudain, les filles arrêtèrent d'avoir ce comportement pour le moins bizarre avec Harry ainsi que Ron.
Il le regardait tout à fait normalement maintenant mis-à-part que son visage avait pris une violente couleur rouge cramoisie de honte.
Ron partit en courant vers sa chambre et tous l'entendirent claquer sa porte furieusement.
Ginny se mit à parler à Harry d'un air gêné.
-Ne fais pas attention, il est tout bizarre depuis qu'il est rentré de Poudlard. Et en plus George et Fred le prennent comme bouc-émissaire.
-Qui nous?! Pas du tout! Dirent en coeur les intéressés. Oh là là, il vaudrait mieux qu'on s'en aille!!
Ils transplanérent en voyant leur mère se diriger vers eux d'un air décidé.
-Oh, ceux-là, je ne sais pas ce que je vais en faire! Ils m'en font voir de toutes les couleurs en ce moment surtout depuis la fermeture de leur magasin.
-La fermeture de leur magasin?! Mais je croyais que tout allait bien pour eux? S'exclama Harry.
-Oui, mais le Ministère de la Magie a fait fermer le magasin suite à la mort d'un elfe de maison...
Elle fut interrompue par Hermione qui éclata en sanglot et se dirigea vers le premier étage en compagnie de Ginny qui essayait de la consoler.
-Oui, hmh, enfin on a retrouvé le corps dans Pré-au-Lard et d'après l'autopsie qui a été faite, ils ont trouvé un produit illicite et dangereux dans l'estomac qui semblait provenir d'un bonbon que les jumeaux vendaient mais on pense tous que quelqu'un a soudoyé le Ministre pour en arriver à cette solution.
-Mais c'est injuste, n'importe qui aurait pu acheter un bonbon de George et Fred et l'enduire de poison!!
-Oui, c'est ce qu'on leur a dit lors de l'audience mais ils n'ont rien voulu entendre malheureusement. Tu sais trés bien à quel point Cornelius Fudge peut etre borné!
Oui, ca, Harry le savait trés bien.
Au début de sa cinquiéme année, tout le monde ne croyait pas que Voldemort était de retour et le traitait donc de menteur.
Et tout ca à cause de Fudge qui avait incité La Gazette du Sorcier à etre contre le célébre Harry Potter et Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard.
Le Ministére avait donc imposé sa présence en la personne de Mme Umbridge, leur nouvelle professeur de Défense contre les forces du mal cette année-là.
Elle était encore plus féroce que Rogue, leur professeur de Potions.
Mais, heureusement tout s'était arrangé lorsque Fudge avait finalement bien voulu croire au retour de Vous-Savez-Qui.
-Cependant on a une petite idée concernant la personne qui a soudoyé le Ministre, intervint Mr Weasley. Tu vois de qui je veux parler, Harry?
-Oui, bien sur Mr Weasley. Depuis que Lucius Malefoy est sorti de prison l'année dernière, il est encore plus hargneux envers tout le monde. Et surtout envers votre famille. Il faut dire que que c'est un peu de votre faute si il a été envoyé à Azkaban. Enfin je veux dire grâce à vous, reprit Harry confusément.
Remus Lupin le considéra d'une drôle de manière.
Il avait vu qu'Harry changeait de plus en plus au long des années mais malheureusement il penchait plutôt du mauvais coté.
Mr Weasley, quant à lui, n'avait rien remarqué.
-Oui, mais cela a été particulièrement difficile de persuader le Ministère que Lucius était un mangemort. Mais quand ils ont vu la marque des ténèbres sur son avant-bras, ils ne pouvaient plus nier sa culpabilité, dit-il avec un petit sourire satisfait sur le visage.
-Tout cela n'a servi à rien, Arthur, soupira Lupin. Il est de nouveau libre maintenant et plus acharné que jamais.
-Bon il serait temps d'arrêter de parler de choses malheureuses. Nous allons préparer le dîner Minerva et moi-même. Il faut fêter l'anniversaire d'Harry ce soir et s'amuser un peu pour nous changer les idées.
-Bien dit Molly, approuva Sirius. Harry, viens, donne moi tes affaires, je vais t'accompagner à ta chambre.
-Ok, fit Harry. Au fait, la maison de tes parents a bien changée depuis la dernière fois que je suis venu.
Harry faisait allusion au début de sa cinquième année à Poudlard.
Il avait passer la plupart de ses vacances dans cet endroit qui se trouvait être le quartier général de l'Ordre du Phénix.
Tout y était sombre et sale.
Ils avaient passé presque un mois à essayer de tout nettoyer sans grands résultats.
Maintenant, les piéces étaient propres et bien éclairées et surtout Harry remarqua qu'il manquait quelque chose.
-Mais Sirius, je n'ai pas encore entendu le tableau de ta mère hurler!
-Oui, nous l'avons mis dans une pièce très éloignée d'ici! Dit-il avec un sourire malicieux. Mais nous n'avons toujours pas réussi à rendre la liberté de son maudit elfe de maison pour le plus grand malheur d'Hermione.
En discutant, ils avaient atteint le premier étage où se trouvait les chambres des adolescents. La chambre des garçons se trouvait sur la gauche et celle des filles, juste en face sur la droite.
-Bon je te laisse rejoindre tes amis, il faut que j'aille informer Dumbledore que tu te trouve ici en sécurité. Il était très inquiet pour toi tu sais, enfin comme nous tous ici.
Harry se sentit rougir et le remercia en souriant.
-Ok, on se voit au dîner.
Il tourna la poignée et se retrouva dans le noir complet.
Il enclencha l'interrupteur et vit Ron qui était allongé sur son lit et qui lui tournait le dos.
-Eh, tu vas bien? S'inquiéta Harry.
-Ouais, répondit Ron d'une voix enrouée.
Harry le suspectait d'avoir pleuré.
Mais pourquoi pleurait-il? Pour la farce? Non, ce devait être autre chose.
Il se dirigea donc vers son lit en silence et y posa ses affaires.
La porte s'ouvrit et Hermione entra, précédée de Ginny.
Elle semblait aller mieux et alla s'asseoir sur le coin du lit d'Harry.
Ginny, quant à elle, resta devant la porte et fixait son frère avec appréhension.
Harry observa Hermione qui avait encore changé depuis l'été précédent.
Elle avait pris quelques kilos qui n'étaient pas de trop et cela lui faisait des formes plus féminines.
Il la trouvait de plus en plus attirante au fil des ans et ressentait plus de sentiments pour elle.
A chaque fois il se surprenait à la regarder d'une facon tout sauf innocente.
Et parfois il surprenait Hermione qui le fixait d'un air tendre et quand elle s'en apercevait, elle retournait dans ses livres en rougissant fortement.
Il se doutait qu'elle aussi éprouvait des sentiments forts pour lui mais il n'osait pas faire le premier pas par rapport à son meilleur ami, Ron.
Celui-ci les avait souvent surpris pendant qu'ils se regardaient et Harry avait remarqué que Ron semblait jaloux et de toute facon cela aurait probablement détruit leur amitié.
Ginny s'approcha de Ron et celui-ci, qui s'en était apercu, souffla bruyamment, manifestant clairement son agacement.
Ginny fit la grimace et rebroussant son chemin, alla s'asseoir prés d'Hermione.
Harry fronca les sourcils et s'adressa à Hermione en parlant d'une facon presque inaudible à tel point qu'elle dut se pencher pour l'entendre ce qui ne déplut pas à Harry.
-Mais, enfin, qu'est-ce qu'il a?
Hermione soupira d'un air malheureux et chuchota dans les oreilles d'Harry qui était de plus en plus rouge.
-Ecoute, je ne sais pas. La seule chose que je sache est qu'il s'enerve facilement ces temps-ci et on ne sait pas exactement pour quelle raison si ce n'est que les jumeaux l'ennuient tout le temps. Mais ne t'inquiétes pas, Harry, ce n'est que pour ce soir. Il est trés lunatique, demain il ira beaucoup mieux surtout si tu es là, parmi nous.
-Oui, si tu le dis, dit Harry d'un air décu.
-A part ca, je suis trés contente que tu sois ici avec nous pour la fin des vacances, tu sais. Et au fait, excuse-moi de mon comportement envers toi tout à l'heure.
-Ce n'est pas grave. Ce n'étais pas de ta faute, c'était juste à cause des jumeaux. Et si tu veux savoir, ca ne me dérangait pas le moins du monde.
Hermione devint aussi rouge que les cheveux de Ron et Ginny gloussa.
-En revanche, je ne crois pas que le professeur McGon...
Harry n'eut pas le temps de terminer sa phrase car Hermione poussa un cri percant.
-Oh mon Dieu! J'avais complétement oublié! Il faut que j'y aille.
A peine avait-elle finie de terminer sa phrase qu'elle s'engouffrait dans le couloir en claquant brusquement la porte.
Harry et Ginny se regardérent et éclatérent de rire en meme temps ce qui agaca particuliérement Ron qui montra son mecontentement en grognant mechamment.
Harry qui en avait plus qu'assez, ne pris pas la peine de baisser sa voix bien au contraire.
-Mais qu'est-ce que t'as en ce moment?! T'es tout bizarre et méchant avec tout le monde!
Ginny qui se sentit subitement de trop, se leva et se rendit dans sa chambre.
-Je suis de mauvaise humeur, c'est tout.
-Ben, ouais c'est ce que je vois!
-Désolé mais ce soir j'ai pas la forme, si tu veux savoir.
-D'aprés ce qu'on m'a dit, t'es pas en forme tout le temps. Cela fait plus d'un mois qu'on s'est pas vu et tout ce que tu trouve à faire, c'est de faire la tete. En plus, j'était trés content de me retrouver enfin avec vous, c'est vraiment bete de tout gacher.
Ron ne repondit rien.
Harry s'en alla donc en décidant de le laisser tout seul afin qu'il puisse réfléchir un peu.
Mais il avait des soupcons concernant la cause de l'enervement de Ron.
Enfin, il pensait qu'il y avait deux causes.
Tout d'abord, la farce qu'il avait subi de ses deux fréres et aussi Harry pensait que cela lui avait fait de la peine de voir Hermione aussi proche d'Harry à cause du sort.
Il est tout simplement jaloux, se dit Harry.
Mais Harry ignorait que c'était largement plus compliqué que ca.
Harry cligna des yeux pour vérifier qu'il ne rêvait pas.
Il avait devant lui toute la famille Weasley au grand complet.
Tous l'observaient avec des yeux anxieux et au bout de quelques secondes, Molly Weasley courut vers lui et le prit dans ses bras en pleurant.
-Ohhh, mon pauvre chéri, j'étais si terrifiée à l'idée que Sirius soit arrivé trop tard!Si tu savais à quel point tout le monde était inquiet pour toi...et je...
Mais Mme Weasley fut interrompue par une fille aux cheveux épais et tout ébouriffés qui bondit sur Harry, bousculant la mère de Ron au passage ce qui lui valut un regard furieux de la part de celle-ci.
-HARRY!cria Hermione en s'agrippant au cou de ce dernier. Mon Dieu, Harry, je suis tellement heureuse de te voir parmi nous sain et sauf et heureusement que ton parrain...
Mais Hermione fut tirée brutalement en arrière par le professeur McGonagall qui se tourna vers Harry et le prit par les épaules.
-Mon petit Harry...
Harry fut abasourdi.
C'était la premiére fois que le professeur l'appelait par son prénom.
Pendant qu'elle le pressait contre elle, son regard alla sur Ron et les jumeaux.
Le premier le fixait avec un drôle de regard et on aurait dit qu'il était en transe et les seconds pouffaient de rire en montrant Ron du doigt.
Harry se doutait que quelque chose d'anormal se passait et que ceux-ci n'y étaient pas étranger.
Mais il fut alors frappé de stupeur en voyant Hermione bousculer McGonagall pour pouvoir l'approcher.
C'était la premiére fois qu'elle manquait autant de respect à un professeur.
Il n'aurait jamais imaginé qu'Hermione, la mademoiselle-je-sais-tout, et qui vénérait les professeurs, surtout leur professeur de métamorphose, fasse une chose pareille.
Il la regarda avec des yeux ronds de surprise.
Celle-ci ne le remarqua pas et s'empressa de l'emmener à l'écart en direction des chambres à coucher.
Ginny les suivit en courant avec l'intention d'arracher Harry à son amie.
-Voyons, les enfants tout cela devient ridicule! Tonna le professeur Lupin qui se tenait derrière les jumeaux Weasley.
Ceux-ci poussèrent un soupir de frustration et dirent avec résignation une formule qui semblait être un contre-sort.
Soudain, les filles arrêtèrent d'avoir ce comportement pour le moins bizarre avec Harry ainsi que Ron.
Il le regardait tout à fait normalement maintenant mis-à-part que son visage avait pris une violente couleur rouge cramoisie de honte.
Ron partit en courant vers sa chambre et tous l'entendirent claquer sa porte furieusement.
Ginny se mit à parler à Harry d'un air gêné.
-Ne fais pas attention, il est tout bizarre depuis qu'il est rentré de Poudlard. Et en plus George et Fred le prennent comme bouc-émissaire.
-Qui nous?! Pas du tout! Dirent en coeur les intéressés. Oh là là, il vaudrait mieux qu'on s'en aille!!
Ils transplanérent en voyant leur mère se diriger vers eux d'un air décidé.
-Oh, ceux-là, je ne sais pas ce que je vais en faire! Ils m'en font voir de toutes les couleurs en ce moment surtout depuis la fermeture de leur magasin.
-La fermeture de leur magasin?! Mais je croyais que tout allait bien pour eux? S'exclama Harry.
-Oui, mais le Ministère de la Magie a fait fermer le magasin suite à la mort d'un elfe de maison...
Elle fut interrompue par Hermione qui éclata en sanglot et se dirigea vers le premier étage en compagnie de Ginny qui essayait de la consoler.
-Oui, hmh, enfin on a retrouvé le corps dans Pré-au-Lard et d'après l'autopsie qui a été faite, ils ont trouvé un produit illicite et dangereux dans l'estomac qui semblait provenir d'un bonbon que les jumeaux vendaient mais on pense tous que quelqu'un a soudoyé le Ministre pour en arriver à cette solution.
-Mais c'est injuste, n'importe qui aurait pu acheter un bonbon de George et Fred et l'enduire de poison!!
-Oui, c'est ce qu'on leur a dit lors de l'audience mais ils n'ont rien voulu entendre malheureusement. Tu sais trés bien à quel point Cornelius Fudge peut etre borné!
Oui, ca, Harry le savait trés bien.
Au début de sa cinquiéme année, tout le monde ne croyait pas que Voldemort était de retour et le traitait donc de menteur.
Et tout ca à cause de Fudge qui avait incité La Gazette du Sorcier à etre contre le célébre Harry Potter et Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard.
Le Ministére avait donc imposé sa présence en la personne de Mme Umbridge, leur nouvelle professeur de Défense contre les forces du mal cette année-là.
Elle était encore plus féroce que Rogue, leur professeur de Potions.
Mais, heureusement tout s'était arrangé lorsque Fudge avait finalement bien voulu croire au retour de Vous-Savez-Qui.
-Cependant on a une petite idée concernant la personne qui a soudoyé le Ministre, intervint Mr Weasley. Tu vois de qui je veux parler, Harry?
-Oui, bien sur Mr Weasley. Depuis que Lucius Malefoy est sorti de prison l'année dernière, il est encore plus hargneux envers tout le monde. Et surtout envers votre famille. Il faut dire que que c'est un peu de votre faute si il a été envoyé à Azkaban. Enfin je veux dire grâce à vous, reprit Harry confusément.
Remus Lupin le considéra d'une drôle de manière.
Il avait vu qu'Harry changeait de plus en plus au long des années mais malheureusement il penchait plutôt du mauvais coté.
Mr Weasley, quant à lui, n'avait rien remarqué.
-Oui, mais cela a été particulièrement difficile de persuader le Ministère que Lucius était un mangemort. Mais quand ils ont vu la marque des ténèbres sur son avant-bras, ils ne pouvaient plus nier sa culpabilité, dit-il avec un petit sourire satisfait sur le visage.
-Tout cela n'a servi à rien, Arthur, soupira Lupin. Il est de nouveau libre maintenant et plus acharné que jamais.
-Bon il serait temps d'arrêter de parler de choses malheureuses. Nous allons préparer le dîner Minerva et moi-même. Il faut fêter l'anniversaire d'Harry ce soir et s'amuser un peu pour nous changer les idées.
-Bien dit Molly, approuva Sirius. Harry, viens, donne moi tes affaires, je vais t'accompagner à ta chambre.
-Ok, fit Harry. Au fait, la maison de tes parents a bien changée depuis la dernière fois que je suis venu.
Harry faisait allusion au début de sa cinquième année à Poudlard.
Il avait passer la plupart de ses vacances dans cet endroit qui se trouvait être le quartier général de l'Ordre du Phénix.
Tout y était sombre et sale.
Ils avaient passé presque un mois à essayer de tout nettoyer sans grands résultats.
Maintenant, les piéces étaient propres et bien éclairées et surtout Harry remarqua qu'il manquait quelque chose.
-Mais Sirius, je n'ai pas encore entendu le tableau de ta mère hurler!
-Oui, nous l'avons mis dans une pièce très éloignée d'ici! Dit-il avec un sourire malicieux. Mais nous n'avons toujours pas réussi à rendre la liberté de son maudit elfe de maison pour le plus grand malheur d'Hermione.
En discutant, ils avaient atteint le premier étage où se trouvait les chambres des adolescents. La chambre des garçons se trouvait sur la gauche et celle des filles, juste en face sur la droite.
-Bon je te laisse rejoindre tes amis, il faut que j'aille informer Dumbledore que tu te trouve ici en sécurité. Il était très inquiet pour toi tu sais, enfin comme nous tous ici.
Harry se sentit rougir et le remercia en souriant.
-Ok, on se voit au dîner.
Il tourna la poignée et se retrouva dans le noir complet.
Il enclencha l'interrupteur et vit Ron qui était allongé sur son lit et qui lui tournait le dos.
-Eh, tu vas bien? S'inquiéta Harry.
-Ouais, répondit Ron d'une voix enrouée.
Harry le suspectait d'avoir pleuré.
Mais pourquoi pleurait-il? Pour la farce? Non, ce devait être autre chose.
Il se dirigea donc vers son lit en silence et y posa ses affaires.
La porte s'ouvrit et Hermione entra, précédée de Ginny.
Elle semblait aller mieux et alla s'asseoir sur le coin du lit d'Harry.
Ginny, quant à elle, resta devant la porte et fixait son frère avec appréhension.
Harry observa Hermione qui avait encore changé depuis l'été précédent.
Elle avait pris quelques kilos qui n'étaient pas de trop et cela lui faisait des formes plus féminines.
Il la trouvait de plus en plus attirante au fil des ans et ressentait plus de sentiments pour elle.
A chaque fois il se surprenait à la regarder d'une facon tout sauf innocente.
Et parfois il surprenait Hermione qui le fixait d'un air tendre et quand elle s'en apercevait, elle retournait dans ses livres en rougissant fortement.
Il se doutait qu'elle aussi éprouvait des sentiments forts pour lui mais il n'osait pas faire le premier pas par rapport à son meilleur ami, Ron.
Celui-ci les avait souvent surpris pendant qu'ils se regardaient et Harry avait remarqué que Ron semblait jaloux et de toute facon cela aurait probablement détruit leur amitié.
Ginny s'approcha de Ron et celui-ci, qui s'en était apercu, souffla bruyamment, manifestant clairement son agacement.
Ginny fit la grimace et rebroussant son chemin, alla s'asseoir prés d'Hermione.
Harry fronca les sourcils et s'adressa à Hermione en parlant d'une facon presque inaudible à tel point qu'elle dut se pencher pour l'entendre ce qui ne déplut pas à Harry.
-Mais, enfin, qu'est-ce qu'il a?
Hermione soupira d'un air malheureux et chuchota dans les oreilles d'Harry qui était de plus en plus rouge.
-Ecoute, je ne sais pas. La seule chose que je sache est qu'il s'enerve facilement ces temps-ci et on ne sait pas exactement pour quelle raison si ce n'est que les jumeaux l'ennuient tout le temps. Mais ne t'inquiétes pas, Harry, ce n'est que pour ce soir. Il est trés lunatique, demain il ira beaucoup mieux surtout si tu es là, parmi nous.
-Oui, si tu le dis, dit Harry d'un air décu.
-A part ca, je suis trés contente que tu sois ici avec nous pour la fin des vacances, tu sais. Et au fait, excuse-moi de mon comportement envers toi tout à l'heure.
-Ce n'est pas grave. Ce n'étais pas de ta faute, c'était juste à cause des jumeaux. Et si tu veux savoir, ca ne me dérangait pas le moins du monde.
Hermione devint aussi rouge que les cheveux de Ron et Ginny gloussa.
-En revanche, je ne crois pas que le professeur McGon...
Harry n'eut pas le temps de terminer sa phrase car Hermione poussa un cri percant.
-Oh mon Dieu! J'avais complétement oublié! Il faut que j'y aille.
A peine avait-elle finie de terminer sa phrase qu'elle s'engouffrait dans le couloir en claquant brusquement la porte.
Harry et Ginny se regardérent et éclatérent de rire en meme temps ce qui agaca particuliérement Ron qui montra son mecontentement en grognant mechamment.
Harry qui en avait plus qu'assez, ne pris pas la peine de baisser sa voix bien au contraire.
-Mais qu'est-ce que t'as en ce moment?! T'es tout bizarre et méchant avec tout le monde!
Ginny qui se sentit subitement de trop, se leva et se rendit dans sa chambre.
-Je suis de mauvaise humeur, c'est tout.
-Ben, ouais c'est ce que je vois!
-Désolé mais ce soir j'ai pas la forme, si tu veux savoir.
-D'aprés ce qu'on m'a dit, t'es pas en forme tout le temps. Cela fait plus d'un mois qu'on s'est pas vu et tout ce que tu trouve à faire, c'est de faire la tete. En plus, j'était trés content de me retrouver enfin avec vous, c'est vraiment bete de tout gacher.
Ron ne repondit rien.
Harry s'en alla donc en décidant de le laisser tout seul afin qu'il puisse réfléchir un peu.
Mais il avait des soupcons concernant la cause de l'enervement de Ron.
Enfin, il pensait qu'il y avait deux causes.
Tout d'abord, la farce qu'il avait subi de ses deux fréres et aussi Harry pensait que cela lui avait fait de la peine de voir Hermione aussi proche d'Harry à cause du sort.
Il est tout simplement jaloux, se dit Harry.
Mais Harry ignorait que c'était largement plus compliqué que ca.
