TITRE : L'Ombre est mon refuge. PAR : Nore.

RESUME : Retirés du monde, nos héros font face à leurs démons, leurs craintes, leurs regrets. Et découvrent un besoin l'un de l'autre.

COUPLE : SS/HG !

DISCLAIMER : Rien ne m'appartiens ! Et je ne fais pas d'argent !

CHAPITRE 3

Un chuchotement, oui. Il allait l'approcher au plus près.

"C'est très malpolis de s'inviter chez les gens, sans s'être fait annoncé. Lachez votre baguette et mettez vos mains sur votre tête. Surtout, pas de mouvement brusques."

"Accio" Il recula un peu. "Maintenant retournez vous, lentement."

.....

Son c?ur battait la chamade, elle avait besoin d'air. Son cerveau tracait cherchant quelque chose à dire, à faire. Mais elle ne fît que obéir, c'était de toute façon la seule chose à faire. Elle était en tort après tout.

Elle se retourna lentement, faisant face à l'homme devant elle. Il approchea sa baguette et murmura, Lumos pour apercevoir ses traits. Elle parcontre ne vît rien, la lumière dans les yeux, elle distinguait encore moins l'homme qui se tenait près d'elle.

Il émis soudain, un terrible grognement qui eu l'effet de Stupefy sur elle.

"C'est pas vrai ! Mais quand donc me laissera-t-on tranquille ? " grogna-il de façon plus que menacante.

Il l'agripa fermement par le poignet et la traina sans ménagement vers le château. Ses jambes la tenait à peine debout et c'est légèrement tremblottante qu'elle atterit sans ménagement sur le sol en marbre noir du hall, après que les portes aient été ouvertes dans un grand Bang. Par l'homme, enfin le sorcier de très mauvaise humeur qui l'avait tirée jusque là.

La pièce s'illumina de façon magique. Rassemblant le peu d'esprits qu'elle avait encore, la jeune femme, se redressa en ecartant de ses yeux cannelle, ses long cheveux chataîns qui déferlaient devant ses yeux en une splendide cascade de boucles. Elle regarda l'homme qui venait de la traîner jusque là.

Il était grand, mince, le port aristocratique. Ses cheveux noirs courts étaient striés sur les tempes de gris, ses yeux étaient noirs et profonds comme un puit dont on ne distingue pas le fond.

Il portait une chemise blanche éclatante, un foulard autour du cou et un pantalon noir. Il émanait de lui du pouvoir et quelque chose d'autre. Elle était sûre de le connaître.

"Puis-je savoir qui vous envoie, Mademoiselle Granger ? Albus ? Minerva ? Qui ? Répondez bon sang !" Lui la connaissait en tout cas. Il fallait qu'elle parle, allez vas-y ! parle.

"Je suis désolée mais. " Sa phrase resta en suspens tandis qu'une révelation se fît dans son esprit. Ce nez, ces yeux, cette bouche, ces mains. Mais.

"Mais quoi ? Mademoiselle Granger." Quelque chose n'allait pas, il pouvait le voir dans son regard, elle était perdue. Avait-il enfin réussi à faire taire, Mademoiselle-je-sais-tout ? Etait-elle incapable de répondre à ses questions.

"Professeur Rogue ?" Oui, elle était perdue.

"Oui, c'est moi. Qui vous vous attendiez à voir ? Vous êtes chez moi. Alors répondez. Qui vous envoie ?"

"Mais, personne ! Professeur." Elle devait dire la verité, elle n'aurait jamais osé lui mentir.

"Comment et pourquoi êtes vous venu ici alors ?" De la curiosité commencait à l'envahir doucement.

"Je voulais un endroit reculé et qui où je me sentirais bien. Alors j'ai Transplanté en pensant à cela et j'ai atterri ici. J'ai vu de la lumière au sous-sol donc j'ai pensé, que. enfin vous voyez."

Non, il ne voyait pas. Mais son éducation prit le dessus.

"Venez donc m'expliquer cela dans le salon, on y sera mieux que ici." Murmura-il en se maudissant de la laisser entrer chez lui.

Les portes se refermèrent comme par enchantement, ce qui était probablement le cas d'ailleurs. Hermione le suivit dans la pièce d'acôté, le salon. La pièce était grande mais chaleureuse, pres du feu, il y avait un fauteuil. Fauteuil dans lequel son ancien professeur la poussa presque. Lui resta debout, tournant autour d'elle tandis qu'elle lui parlait.

Elle avait du mal à parler au début, puis au fur et à mesure qu'elle lui expliquait pourquoi elle avait transplanter elle sentait un immense poids s'evanouir de ses épaules.

Lui a qui elle aurait le moins volontiers parlé lorsqu'elle était à Poudlard, devenait celui à qui elle voulait raconter tout ce qu'elle avait traverser, le seul qui puisse l'écouter.

L'écouter sans la juger, sans la mépriser, sans la plaindre, sans réaction aucune. Il ne faisait qu'écouter tandis qu'elle déversait son c?ur, là. Au début, il semblait un peu inconfortable devant son récit, mais les minutes, les heures passant, il avait ralentit sa course autour d'elle. Il l'écoutait maintenant, calmement, accoudé à la cheminée dans laquelle les dernières braises mouraient.

N/A : Voilà pour contenter tout le monde ! Oui je l'avoue le premier chapitre était un peu court. Mais je tenais à voir vos réactions !!!

Link9 : Attention ! les menaces de mort ne m'impressionnent pas. lol !

Pour les autres, voilà de quoi vous répondre ! Encore merci.

Bien à vous. Nore