Titre: Artefact
Genre: GW Death Fic OCC (je trouve un peu pour celle ci....) Une des
première que j'ai écrit un jour de pluie.
Couples: Aucun sauf 01+HL.
Disclamer: Ben... j'empreinte mais je rend propre.... Les G-Boys ont pas
étaient trop abîmés (a part un peu le coeur de Heero mais bon... on peut
rien promettre...) En attendant vous pouvez toujours les utiliser !!! c'est
déjà ça de rendre les choses utilisables!! Vais pas continuer la dessus
tout le monde a compris que je ne suis pas le génie qu'a dut se faire des
couilles en or auteur de cette série... Hay Lin par contre elle
m'appartient!!!! Alors pas touche! Je ne sais que trop bien ce dont vous
êtes capable dans vos fics!!! :-( nan mais serieux! me prenez pas pour une
demeurée!! o____O je vous connais.... Niark Niark..)
texte de 23 819 caractères.
Quand Heero rencontra la jeune fille pour la première fois, jamais il
n'avait douté sur sa nature. A part peut-être sur ses méthodes de combats
et le fait qu'elle ne mangeait presque rien. Sa tasse de café lui glissa
des mains au ralenti, lorsqu'il est tombé sur le dossier du projet Hay Lin
sur le réseau des mads. Le récipient heurta la moquette, déversant son
liquide acajou et, malgré le tissus, se brisa. Heero s'injuria lui même et
ramassa les morceaux tout en relisant les informations qui défilaient sur
son écran. " Projet FVA, Forme de Vie Artificielle. Hay Lin est donc un
androïde. " Il ricane tout seul, n'arrivant toujours pas à digérer ce qu'il
lit.
« Hay Lin est un robot crée par les mads. Non. Je déraille c'est
impossible. Elle est trop humaine pour être une machine. » Il entendit un
cri de surprise étouffé. Le temps qu'il se retourne, il ne vit qu'une mèche
de cheveux disparaître à l'angle du couloir. Il se souvint de leur première
rencontre. Sur la base spatiale principale de OZ. Alors qu'il était
prisonnier de Treize qui tentait de l'interroger, un cri retentit dans le
couloir. Lui et le dirigeant levèrent les yeux vers la porte et virent un
soldat égorgé la passer avant de s'écrouler. La seconde personne à entrer,
derrière le soldat, était belle et bien vivante et tenait un pistolet armé
d'un silencieux qui visait Treize. Elle ordonna à Heero de la suivre. Il se
rappelle bien de cette voix à la fois bien féminine et si profonde, mais
autoritaire.
Elle l'aida à se relever, enferma Treize dans la pièce et lui colla l'arme
entre les mains. « Tu en aura plus besoin que moi. » Intrigué, le japonais
s'en empara. Une patrouille de soldat débarquait au bout du couloir. Hay
Lin alla droit sur eux et en quelques coups de couteaux et de pieds, les
avait tous mit à terre. Elle prit Heero par le bras et l'aida à s'échapper.
Là, il prit le temps de mieux l'observer. 16 ans tout au plus, 1m60
environs, ni trop maigre ni trop grosse, couleur de cheveux étrange
traînant entre le noir et le bleu nuit, des yeux d'un mauve rouge
pétillant.
Plutôt jolie, ne put s'empêcher de constater le garçon. Et maintenant,
après avoir été de mission en mission, de problème en problème, il tenait
beaucoup à elle. Peut-être en était t'il amoureux ? Il aurait sans doute
dit oui, si il avait sut ce que cela voulait vraiment dire, le poids des
mots qu'il aimerait employer ne serait-ce qu'une seule fois. Il apprenait
que Hay Lin, cette belle et extravagante américaine au prénom asiatique,
était un androïde, un cyborg, un robot, une machine, une mécanique
contrôlée par des ordinateurs, comme il sait si bien en utiliser. Voulant
en savoir plus, il courut après les cheveux aperçus furtivement dans le
corridor menant à son bureau.
Il attrapa la jeune fille par le bras alors qu'elle allait démarrer sa
Honda. Il la fit descendre doucement, en serrant son membre très fortement,
autant de rage que de désespérance. « Hay Lin. Explique moi.. Ce que tu es
vraiment.
- Lâche moi d'abord ! / répliqua t'elle en essayant de se dégager./ Tu me fais mal !
Cela fait tilt chez Heero. Comment peut-elle souffrir ? Elle n'a même plus l'air de pouvoir bouger. Lui qui croyait qu'elle avait une force surhumaine. Il ne la lâche pas. Continuant de serrer plus fort, ses doigts s'enfonçant dans la peau « synthétique ? ». Il la regardait grave. Le visage de Hay Lin commençait à se déformer sous la douleur comme n'importe quel humain, ses yeux devinrent humides et une larme coula sur sa joue. Surpris Heero desserra sa prise sur elle, lui enleva le blouson de course de ses épaules. Sur le bras blanc, cinq marques bleues se dessinaient. Il essuya les larmes de Hay Lin et s'excusa, tentant de se calmer, il lui redemanda des explications. L'américaine le suivit docilement à l'intérieur en finissant d'essuyer ses yeux . « Tu es bien un androïde c'est ça ?
- Oui. Je suis une femme cyborg, ou un androïde comme tu dis.
- P. POURQUOI NE M'A TU RIEN DIT ?
- A CAUSE DE CE QUI CE PASSE EN CE MOMENT ! A QUOI CA A SERVIT QUE TU LE SACHE ? QUE TU ME GUEULE DESSUS ?
- Calme toi je t'en pris.
- ME CALMER ! HEERO ! SI JE T'AVAIS DIT QUE J'ETAIT UNE MACHINE, EST-CE QU'ON SERRAIT AMIS COMME AUJOURD'HUI ? / Elle reprend son souffle essayant de se calmer../ Avant je ne le cachait pas. Maintenant oui. J'ai était trop de fois rejetée pour que cela recommence. Comme tu dois maintenant le savoir, ce sont les mads qui m'ont créée. Ils voulaient faire vivre sur terre une race supérieure. Je les ais empêché d'aller jusqu'au bout en saccageant leur labo. Je ne voulait pas qu'ils fassent subire à d'autre le même traitement. Tu comprend ? Ils m'ont complètement inventée ! Mon corps, mon esprit, ma mémoire. Tout n'est qu'illusion. Bien que mon physique soit parfaitement identique, en tout point, avec celui d'une fille humaine, je ne peut m'empêcher de penser que tout ce que je dit, autant que ce que je pense, les réactions que j'ai, c'est parce qu'ils l'ont bien voulut, c'est eux qui les ont programmées. Ma personnalité n'est que le fruit de leur folie ! Et le pire dans tout ça, c'est que c'est complètement absurde ! J'ai découvert que j'était androïde il y a 10 mois. Alors qu'ils m'avaient raconté que j'avais perdu la mémoire et que mes parents étaient morts. QU'AURAIT TU FAIS SI TU T'ETAIT APPERCU QUE TOUT LES IDEALS POUR LEQUEL TU VIVAIS NE SONT QUE FOUTAISES ?
- Je. Je.. Hay Lin écoute.
- Tu te suiciderais n'est-ce pas ?
- Ou.. Oui.. je pense. mais.
- Et bien j'ai aussi découvert que ces monstres ont implanté en moi un programme qui m'empêche de m'auto détruire. Une fois j'ai essayé de me tirer une balle dans la tête, et bien je ne pouvait pas appuyer sur la gâchette. Et ce n'était pas manque d'en avoir envie.
- Et. Tes larmes. Tes bleus ?!
- Je suis un cyborg très perfectionné et conçut pour passer inaperçu dans votre monde. J'ai tout d'une humaine. Ou presque.
- Et la force ? La façon dont tu te bat.
- Je. Je n'est juste pas envie de te faire de mal, crois moi, de la force je n'en manque pas, et de la résistance non plus, seulement je peux les contrôler. Et la raison pour laquelle j'était sur la base spatiale le mois dernier, n'était pas un hasard, c'est J qui m'a envoyé te libérer. Voilà. Tu sais tout.
- Arigato.
La jeune fille soupira, glissa ses mains dans ses poches et baissa la tête et une larme tomba encore sur son jean. Puis une autre et encore une autre. Apparemment, ça, elle ne le commande pas. Elle redressa la tête, évitant le regard de Heero et essuya ses larmes. « Tu vois ça Heero ? Je sais que c'est aussi synthétiques que le reste. Ma vie est artificielle. Que veut tu que j'en fasse ? Je ne peux que souffrir jusqu'à ce que mes piles soient nazes. C'est à dire encore une bonne dizaine de siècles. » Alors qu'un lourd silence s'installait, Hay Lin souleva sans bruit les clefs de moto qui se trouvaient à présent sur la table du garage et annonça : « Bien, je vais te laisser Heero. Je n'ais plus rien à faire ici de toute façon. Ces vieux dégénérés vont bien trouver une autre mission à me donner. J'ai était crée pour ça après tout non ? » A ces paroles, une autre goutte translucide laissa un trait luisant sur sa joue, coulant jusqu'à son sourire forcé. Elle allait sortir quand Heero la fit se stopper d'un signe de main calme. Elle jeta un coup d'?il par dessus son épaule, sans se retourner et vit le japonais les yeux dans le vide lui demander. « Hay Lin ?
- Mmmm ?
- Cyborg ou humain ça change quoi?
- Qu'est-ce que tu veut que j'en sache ?
- Je veux dire. T'es comme nous. A part qu'au lieu de la chair tu as..
- Des vérins, des senseurs, des capteurs, des processeurs, des circuits imprimés. des kilomètres de fils et des kilomètres de fibres, des mètres carrés de peau et des kilomètres de cheveux synthétiques.
- C'est ça..
- /Elle sourit doucement/ Des litres d'eau de mer pour les larmes. Des litres de colorants rouges et bleus pour les marques que tu aime tant me faire sur les bras, pour les yeux irrités. pour. les blessures superficielles.
- C'est les même qui teintent tes lèvres ?
- Peut-être. En fait je n'en sais rien, et je crois que je ne préfère pas savoir.
- Je veux que tu restes Hay Lin.
Il se leva et Hay Lin n'osa pas le regarder dans les yeux. Plus il s'approchait, plus elle baissait la tête. Il passa son bras dans sa taille et l'obligea à redresser les yeux vers lui en lui soulevant le menton. Hay Lin avait les yeux rougis et essayait avec peine à retenir son « eau de mer ». « Ce que je voulais dire, par ça change quoi ? C'est que tu a beau avoir un corps synthétique super bien imité, tu est humaine dans ton esprit. Jamais un simple robot ne se poserait de questions existentielles comme toi. Je voulais te dire que. Je crois que je suis amoureux de toi Hay Lin. » La jeune fille fut secouée d'un petit rire nerveux et demanda d'une toute petite voix mal assurée. « Ne me prend pas en pitié s'il te plait.
- Je ne te prend pas en pitié. C'est à toi d'avoir pitié de moi. Je suis carrément dingue d'une fille cyborg hyper intelligente, pratiquement immortelle et super canon qui a trois ans de moins que moi. et qu'on ne peut s'empêcher d'adorer, malgré un c?ur de métal. Mais qui sait aimer. J'en suis sûr maintenant.
- /Un sourire se dessine sur son visage et elle se blottit un peu plus contre le garçon avant de préciser./ De cristal.
- Hn ?
- Mon c?ur est en cristal.
Heero sourit à son tour et était près de l'embrasser mais elle recula. Il demanda d'un air coquin. « Quoi ? Ton corps n'est-il pas semblable à celui d'une fille humaine en tout point ?
- S. Si mais./ elle rougissait déjà au sous entendus./
- Mais quoi ?
Il écarta les cheveux et caressa la nuque de la jeune fille avant de poser ses lèvres sur les siennes. Il fut surpris de constater qu'elles sont douces et tièdes. Il ne put donc s'empêcher d'aller voir plus loin. Alors qu'il l'embrassait goulûment, il ouvrit les yeux pour la regarder, les paupières fermées se perdre dans ses bras, avant de les refermer. Il se dit que les mads ont beau être tarés, une réplique humaine pareille, ça ne s'invente pas sur un coup de tête, et c'est plutôt une bonne idée dans le cas ou la réplique se nomme Hay Lin. Sur ce, il la plaqua au mur, tout en l'embrassant dans le cou et fut très satisfait que ses baisers et ses caresses ne laisse pas indifférente la jeune fille. Plus il l'embrassait, envie qui le travaillait depuis déjà longtemps, plus son souffle s'accélérait, plus elle tremblait et plus elle soupirait de satisfaction. Il la prit dans ses bras et l'emmena jusqu'au lit le plus proche. Il l'embrassa encore une dizaines de minutes avant de s'endormir, le nez dans sa gorge. Ne se reconnaissant plus. Le lendemain, lorsqu'il se réveilla, Hay Lin n'était pas là. Il la trouva entrain de déjeuner dans la cuisine. Il alla l'embrasser tendrement et lui annonça : « Les autres arrivent nous rejoindre aujourd'hui.
- Très bien. La mission consistera en quoi cette fois ?
- Il faudra s'infiltrer dans l'entourage du général Lu pour récupérer des plans d'armures mobiles.
- Chouette. Et comment les profs veulent t'ils qu'on s'y prennent ?
- En vérité, TU t'infiltrera dans son entourage pour nous faciliter la tâche. Toi et Duo n'êtes pas les meilleurs pickpocket de la terre ?
- Tu veux dire de la terre ET ses colonies !!
- Mm.
La jeune fille se leva et déposa sa vaisselle dans l'évier. Après avoir vidé cul sec son verre de jus de fruit, elle fit à Heero à sourire psychopathe histoire de casser le « silence ». Cela fait tilt dans l'esprit du jeune homme. Croyant pendant un instant voir son coéquipier en face de lui a cause du rictus, il se demanda si lui, savait que Hay était un androïde. Ils partageaient toujours tout, elle et l'américain. Il posa la question à la jeune fille. « Oui. Il le savait.
- Pourquoi a lui tu n'a pas eut peur de lui dire et à moi oui ?
- A cause de sa réaction. Il ne me regarde plus pareil et pourtant... Je lui ait dit le jour où il m'a avoué qu'il me considérait comme sa s?ur. Je ne pouvais plus garder ça pour moi si je prenais une place si importante dans son c?ur.
Heero pesta un instant contre lui même, honteux d'avoir remis cette conversation sur le tapis. Il glissa ses doigts dans les cheveux de Hay. Elle soupira mais ne voulut pas lui dire pourquoi. Lorsque les soldats arrivèrent dans l'appartement. Hay Lin alla se jeter dans les bras de Duo. Ils babillèrent tout les deux un instant puis elle serra Quatre, Trowa et Wufei de même. Ils avaient ramené avec eux des armes. Hay Lin se dirigea vers sa chambre et en ressortie en tenue de soirée sobre. Heero ne put s'empêcher de mirer l'omoplate tatouée de la jeune fille. Sa robe noire à bretelles découvrait seulement ses épaules et un bout du dessin permanent de son dos. La tête de son dragon chinois émergeait du tissus. « ça ira ça pour rentrer dans le palais ?
- C'est bien. Mais. Où as tu caché tes armes ? demanda Heero, soucieux de savoir comment elle avait fait pour mettre une robe aussi moulante et courte par dessus des pistolets automatiques.
- Sous ma robe. Mais je ne te dirais pas comment j'ai fait. C'est un secret.
- Elle ne porte que des armes blanches. renchérit son frère adoptif.
- DUO ! Evite d'étaler mes trucs la prochaine fois ! Bon je me change et j'y vais. Une fois arrivée au palais, elle ne put que constater que l'entrée était bien gardée. Le général donnait une réception en l'honneur de sa victoire sur l'alliance lors de la bataille 07. " Vraiment pas de quoi être fier.. » Pensa Hay Lin. Elle marchait depuis un bon moment déjà le long des murs extérieurs et interminables de l'enceinte du palais. Une fois assez loin de la musique et des rires des invités, l'américaine sortit de son sac un grappin. Elle le lança au mur après avoir vérifié que personne ne l'observait. Une fois agrippée au mur elle jeta un coup d'?il prudent dans le jardin pour voir si il n'y avait pas de gardes. Hay Lin se hissa complètement sur les briques et escalada rapidement les herses en fer forgé qui hérissaient le mur, prenant garde de ne pas s'y empaler. Une fois de l'autre coté, elle se laissa choir dans l'herbe. Elle s'arrêta net, ouvrant tous ses sens électronique pour affirmer que personne ne se trouvait à proximité avant de se changer une fois de plus. Une fois la robe passée sur ses épaules, elle passa une oreillette indépendante, c'est à dire sans boîtier. Elle attacha à son décolleté, en dessous de l'épaule, une petite crois en argent où elle a camouflé un micro. « Zéro six à zéro deux ? Tu me reçoit ?
- Cinq sur cinq zéro six ! Mais je te détecte sur le plan ! Camoufle toi !
Elle pressa un bouton sur sa montre et Duo vit le point rouge disparaître peu à peu de son écran. « C'est fait. Je te rappelle une fois à l'intérieur ! ». Elle jeta son sac à dos dans un fourré et se dirigea, avec un sac à main vers le palais. Hay Lin s'est déjà infiltrée dans ce genre de réception. On ne vérifie ton identité qu'à l'entrée. Ensuite on ne fais que te demander ton carton. Et en fabriquer un factice, il n'y a rien de plus simple. Elle se cacha tout de même derrière un bosquet en croisant un garde et son chien. Elle est encore trop loin de l'habitation pour que sa présence si loin dans le jardin soit justifiable. Elle se mêla rapidement aux invités en arrivant discrètement. Son passeport, un officier espion qui la fait passer pour sa nièce. Elle court le rejoindre. « Mon oncle ? Auriez vous l'amabilité de me présenter ses personnes ? » demanda t'elle innocemment en tendant la main à un jeune homme autant séduisant que dangereux. Lu. Lui même, en personne. « Oh ! La gaffe ! » se dit t'elle avant de reprendre.
« Oh ! Veuillez m'excuser ! De loin je ne vous ais pas reconnu ! Bravo pour cette victoire. » Dans son oreille, la voix de Duo résonnait. Il s'étouffait de rire. Le général lui aussi à l'air amusé par le manque de tenue de la jeune fille. Il lui propose une danse. Elle en profite pour lui retourner les poches s'en qu'il s'en rende compte. « Zéro six ? As-tu la carte ? ». Elle prétendit un mal de ventre en voyant arriver un à un ses coéquipier parmi les invités. « C'est bon zéro deux, je l'ai. Merci pour tes cours, je n'ai pas perdu la main. ». Elle rejoignit Wufeï dans sa démarche saccadée. Le chinois lui proposa un slow, tandis qu'une musique calme se diffusait dans la salle. « Tu a la carte ?
- Qu'est-ce que tu crois ?
Elle esquissa un sourire gigantesque en introduisant la carte magnétique dans la poche de Wu. « C'est toi qui l'a à présent. Allons dehors. » Le jeune asiatique entraîna le cyborg par la taille jusqu'à l'immense baie vitrée. Une fois à l'extérieur avec les autres, Wufeï donna la carte magnétique à Heero qui scanna le code en vitesse. « On est ok. Maintenant action ! ». Hay Lin quitta le bras du chinois d'un déhanchement et traversa la salle. Elle dragua lourdement Lu, s'en qu'apparemment il prenne garde de quoi que ce soit. Il l'emmena en dehors de la salle de fête et voulu l'entraîner dans son bureau. Il ouvrit la porte et Hay Lin demanda : « Vous êtes toujours comme ça avec les filles de mon âge ? 16 ans, cela n'a pas l'air de vous déranger ?
- En effet, les femmes de nos jours ne sont plus ce qu'elles étaient.
- Je ne suis pas une femme.
- Vraiment ? Vous vous méprenez. Si vous n'êtes pas une femme vous êtes une superbe femme.
- Pas du tout.
- Qu'êtes vous alors ?
- Votre mort.
Elle plaqua une fine lame sortie de nulle part sur la gorge du général. Elle l'assomma des deux mains avant de s'emparer de l'une des siennes et de la plaquer sur l'ouverture digitale du coffre fort. Celui ci s'ouvrit et elle en sortit les cartes avant de partir. L'alarme se déclencha. Elle plongea dans la vitre la plus proche, se protégeant avec les bras. Les invités crièrent. Après qu'elle eut douloureusement atteint le sol, elle regarda Lu, par la fenêtre brisée, tenir un détonateur et crier : « Si vous emportez les plans, je fais tout sauter. Toutes les colonies et la planète sont reliées à se détonateur.
- Vieux fou.
- Ha Ha Ha ! Oui ! Je suis fou ! Mais je suis surtout avide de plus de pouvoir jeune fille ! Attrapez la !
Les gardes commencèrent à se ruer sur elle. Quelques prises et coups après, elle s'enfuyait. Après avoir grimpé le mur, Hay Lin sauta dans la jeep qui passait, aidée par Heero. Les autres voitures commencèrent à les poursuivrent. Heero constata que Hay Lin était blessée. " ça ira, ne t'inquiète pas. « Il retira quand même les morceaux de verres plantés dans ses bras. " Tu es folle. Tu aurait pu te tuer.
- Me tuer ! ha ha ha ! C'est trop drôle !
Enervée elle s'emporta " Me tuer Heero ! Tu sais ce que je suis ! UN ROBOT ! COMMENT ME TUER ? SI JE NE PEUX PLUS BOUGER C'EST QUE C'EST DANGEUREUX POUR MOI ! JE CONNAIS PAS MES LIMITES ! ALORS ME TUER ? SI RIEN NE M'EMPÊCHE DE SAUTER A TRAVERS UNE FENÊTRE JE LE FERAIS ! ET SI RIEN NE M'EMPÊCHE DE SAUTER DU HAUT DE L'HIMILAYA JE LE FERAIS AUSSI ! NE ME DICTE PLUS JAMAIS D'ORDRE HEERO YUY ! JE TE L'INTERDIT ! ME TUER! C'EST CE QUE JE CHERCHE DEPUIS DES ANNEES! ET JAMAIS HEERO ! JAMAIS JE N'AI REUSSIT ! SI UN JOUR JE ME DEFENESTRE ET QUE JE CREVE CE SERA TANT MIEUX ! JE ME HAIS ! JE SUIS UNE HORREUR MECANIQUE INVINCIBLE FAITES POUR TUER !
Les mots sont si douloureux qu'elle éclate en sanglot. Les trois pilotes qui ne sont pas au courant de sa nature s'inquiète. Heero baisse la tête. Les autres sont là mais tant pis. Il faut le dire. « Hay, moi, je ne veux pas que tu meure. J'ai besoin de toi. Tu le sais.
- Tu t'es toujours débrouillé sans moi. Arrête. Je t'aime aussi Heero. Mais je ne veux plus me dire que si mon corps me laisse plonger, je ne peux pas me tuer. Contrôlée par une puce. Ne pas exister. N'être qu'une illusion, comme un hologramme dans vos destins.
- Non Hay Lin, si tu n'avais pas était là pour de nombreuses mission on n'en serrait pas là aujourd'hui. Je serais peut-être toujours prisonnier de OZ si tu n'était pas intervenue.
Hay Lin laissa sa main glisser sur la joue du soldat parfais. Duo baissait la tête, Wufeï et Tro se demandait si ils avaient bien compris. Quatre regardait Hay d'un air inquiet. Elle embrassa Heero qui fermait les yeux sous la caresse inattendue. Hay ouvrit la fermeture que possède sa robe au niveau de la cuisse et qui cachait des dizaines de couteau, accroché sur ses cuisses et s'empara de l'automatique du soldat parfais. Une fois l'avoir décroché du holster elle l'introduisit dans le sien et lâcha les lèvres de Heero. Il lui retint le poignet alors qu'elle allait sauter en marche. « Ne fais pas ça. ». Hay Lin se libéra doucement, Heero ouvrit grand les yeux. Cette fois aucun bleus et il ne put la retenir. « Puisque je suis une machine invincible je refuse de vous faire prendre des risques inutiles. Je vais me débarrasser moi même des gêneurs. Rendez-vous au QG. » Décidée, elle prit avec force le deuxième flingue que Duo lui tendait. « Fais attention à toi petite s?ur.
- J'essayerait frangin mais je te promet rien. "
Elle sauta de la jeep et atterrit souplement sur la route alors que les autres voitures fondaient sur elle. « Sorry. » Souffla Duo se rappelant de l'attitude surprise qu'il avait eut lorsqu'elle lui avait confié qu'elle était androïde. Hay braqua un de ses automatiques sur la jeep ennemie et vida son chargeur dessus. Conducteur et passager tué sur le coup. Le véhicule fit un tonneau avant de s'arrêter net devant l'artefact. Elle posa une bombe magnétique dessus et s'enfuit avant que les soldats de l'arrière ne sortent. Elle court bien trop vite pour eux de toute façon. Le souffle chaud de l'explosion faisait flotter ses cheveux. « Ce n'était pas plus compliqué. ». Les pistolets toujours en main elle marche le long de l'immense route déserte de cette partie de la Californie américaine. La tête basse. Une voiture s'arrêta, c'était une famille qui prit peur de la tenue et l'armement de la jeune. Sa robe bien ouverte dévoilait ses poignard personnels, sous son boléro à moitié mit, son holster, un deuxième accroché à sa cuisse, ses deux automatiques en main, la figure un peu sale et le sang coulant de ses bras. Une deuxième voiture s'arrêta. Un jeune homme dans un coupé noir qui n'a apparemment pas froid au yeux. « Et ben. T'as pas dut être bien sage dan la soirée. J'en ais fait des bêtises pourtant mais quelque chose me dit qu'elles sont bien moins grave que les tiennes. Monte je te ramène. Tu va où ?
- Banlieue de San Francisco.
- /Le jeune sourit et sembla étonné de la voix grave et sûre d'elle sortie de la bouche d'un tel ange./ Ok.
Ils discutèrent un peu pendant le trajet, où plutôt, elle répondait à ses questions.
- Tu fais 16 ans sur toi mais c'est pas vraiment ton âge je me trompe ?
- Non tu as raison. J'ai 2 ans.
- /Il éclate de rire./ C'était sérieux comme question !
- La réponse l'est aussi. /répondit-elle calmement./
- Quoi ?! Arrête de te payer ma tête !
- Je suis sincère.
- Très bien. Alors comment se fait t'il que tu te retrouve sur le bord d'une route, blessée et armée jusqu'au dents à. ton âge ?
- C'est comme ça.
- Tes bras n'ont même pas l'air de te faire souffrir ?
- Je les ais déconnecté du système de douleur général. -Qu'est ce tu raconte ? Et d'abord comment tu t'es fait ça ?
- J'ai traversé une fenêtre.
- HEIN ? et bien chapeau. Fallait sans douter. Et c'est la traversée de la fenêtre qui t'a mit du noir sur les joues et le cafard ?
- Non. Le cafard c'est parce que je viens de tuer six hommes. Le noir c'est parce que j'ai fait sauter quatre des six. Mais tu ne va pas me croire.
- Si. Sur le plan de l'âge c'est vrai que je suis nul mais sur les armes non. Elles viennent de servir et tu as une ceinture pour accrocher des boîtiers explosifs magnétiques.
- Et ça ne te fait pas peur ? Tu ne me déteste pas pour ce que je viens de faire ?
- C'est la guerre.civile et mondiale. Si je devais détester tout les gens qui ton tuer ces derniers temps je devrait me détester moi même. Et c'est ce que je fais. Je me déteste. Et en même temps je te comprend. Mais 16. pardon 2 ans pour tuer c'est un peu jeune non ?
- Parce que tu crois que 22 c'est le bon âge pour tuer ?
- Merde ! comment t'as deviné ?
- J'ai était entraînée.
- Par qui ?
- Organisation secrète.
- Celle qui a entraînée les Gundam boys ?
- Si tu veux vraiment savoir je fais partie de l'équipe de GB.
- Ils t'ont lâchés ?
- Je leur ais demandé de me lâcher.
- Je savais que ces types n'ont pas froid au yeux mais alors que ce soit une nana qui soit comme ça. Pourquoi tu leur a demandé ça ? Pas très galant.
- Parce que j'ai était crée.
- Crée ?
- Oui crée. C'est ici que je descend.
- On peut pas discuter un peu encore ?
- Non. J'ai a faire. Thank.
- Ok salut.
- Si t'as besoin de moi t'aura qu'a appeler. Je me souviens des gens qui m'aide. J'ai.. une mémoire d'ordinateur.
- En espérant qu'on ne te formate pas avant. C'est quoi ton nom ?
- Hay Lin. Tu peux m'appeler Hay.
- Ok j'hésiterai pas. Hay ?
Mais elle avait déjà disparue. Le jeune homme sourit secoua la tête et partit. Pendant ce temps Hay Lin arrivait à la planque. Les plaies de ses bras s'étaient refermées, seule le colorant rouge épais qui lui servait de sang était resté sec sur sa peau. Elle rentra à l'intérieur. Ils n'étaient pas rentré. Sans doute passé voir les mads avant. Dans le noir elle remarqua quelque chose d'anormal. Disposant d'une vue nocturne et d'un grossissement Hay vit des marques de bottes de OZ sur la moquette. Sa réaction fut rapide. Elle dégaina ses flingues et passa en mode furtif. L'artefact avance gracieusement accroupie et sans bruits. Dans un coin du salon, un soldat qui tient Wufeï, derrière le canapé un autre avec Quatre. Elle sentie également six autres présence dans les autres pièces et 1 septième juste devant elle. Et qui ne l'a pas sentie. Elle sortie une aiguille et appuya à un endroit spécifique de la cheville. Baisse de tension chez le proprio et il s'écroule sans bruit alors qu'elle contrôle sa descente. Elle trouva son portefeuille et regarda pour être sur de qui elle avait à faire. « Un soldat de la division 6 mais chez nous ça ! » Elle se releva du mode furtif et alluma carrément la lumière. « Assez joué ! Division 6 je sais que c'est vous ! Une paire de bottes ozziennes ne suffit pas à me convaincre que les membres de OZ ce sont infiltré ici !
- Bien joué Hay Lin ! Tu es telle que nous le voulions ! Efficace propre et intelligente ! Seulement.
- Seulement quoi ?/ Demanda t'elle à J/
- Tu exprimes trop de sentiment. Le passé que nous t'avions crée t'as rendue bien trop sensible et réfléchie.
- J'en ai assez de vos essais et expérience.. Foutez moi la paix une bonne fois pour toute J. J'ai assez donné.
- Voilà notre problème. Un robot qui se rebelle contre son créateur et qui pense comme un humain ! Tu es physiquement parfaite mais nous avons échouée au niveau de l'esprit. C'est cela qu'on voulait supprimer. La faiblesse humaine est dans l'esprit ! Nous l'avons compris chez Heero lorsqu'il t'a rencontrée. Mais c'est resté trop présent chez toi. Modèle 00 nous allons devoir te dé activer..
- Pas question ! Vous n'avez pas le droit de me prendre ma vie !
- On s'attendais à ce genre de réaction. Ne dis pas de bêtises tu n'es qu'une machine tu n'as pas de vie.
Des larmes roulent sur les joues de Hay Lin. Elle a un mouvement de recul mais se tourne vers la porte fenêtre et lance son arme dedans. C'est son seul salut. C'est haut peut-être que son dispositif anti-suicide ne la laissera pas faire mais elle doit essayer. La vitre vole en éclats et elle se lance vers le vide. Heero, libéré de l'étreinte du soldat crie : « Hay NON ! » Mais c'est trop tard. Ses pied quittent le sol de l'appartement et ses bras s'écartent en croix. En un ultime et dernier saut, Hay Lin s'échappe. Lorsque Heero se précipite vers le verre brisé, il regarde en bas le corps de Hay Lin, allongée sur le bitume comme un ange auréolé de rouge. Heero serra le poing. Encore une victime de la folie des hommes. Une jeune qui ne cherchait qu'a se libérer et se trouver dans ce monde guerre et de sang, où au départ elle n'était que l'instrument de mort de cinq malades, qui avaient décidé une bonne fois pour toutes qu'elle ne serait jamais qu'une machine. Une fois de plus la machine, créée par l'homme ou non lui a échappée. Pour lui prouver une bonne fois pour toutes qu'il aura beau se croire maître de ses inventions, elles prendront le dessus. Le défaut de l'humain est d'essayer de faire un être bien plus parfait que lui, et lui ordonner de faire les choses horribles avec lequel ils aurait peur de se salir les mains. Un être plus parfait que son créateur ne sera pas maître d'un destin inexistant. Personne ne le peut. Heero trouva cinq semaine plus tard qu'elle n'était que la réplique d'une jeune humaine victime d'un accident grave qui devait la condamner. Les mads s'en sont servie comme base à l'androïde. Ses souvenirs étaient donc fidèles. Et dire qu'elle est morte sans le savoir. Il se souviendra toujours du sourire d'apaisement dessiné sur le visage de Hay Lin, qui sera bien la seule humaine heureuse d'avoir un destin tracé comme elle le désirait. Ce qu'elle cherchait, ce qu'on lui avait supprimé. La soif de liberté que la mort a apaisée.
- Lâche moi d'abord ! / répliqua t'elle en essayant de se dégager./ Tu me fais mal !
Cela fait tilt chez Heero. Comment peut-elle souffrir ? Elle n'a même plus l'air de pouvoir bouger. Lui qui croyait qu'elle avait une force surhumaine. Il ne la lâche pas. Continuant de serrer plus fort, ses doigts s'enfonçant dans la peau « synthétique ? ». Il la regardait grave. Le visage de Hay Lin commençait à se déformer sous la douleur comme n'importe quel humain, ses yeux devinrent humides et une larme coula sur sa joue. Surpris Heero desserra sa prise sur elle, lui enleva le blouson de course de ses épaules. Sur le bras blanc, cinq marques bleues se dessinaient. Il essuya les larmes de Hay Lin et s'excusa, tentant de se calmer, il lui redemanda des explications. L'américaine le suivit docilement à l'intérieur en finissant d'essuyer ses yeux . « Tu es bien un androïde c'est ça ?
- Oui. Je suis une femme cyborg, ou un androïde comme tu dis.
- P. POURQUOI NE M'A TU RIEN DIT ?
- A CAUSE DE CE QUI CE PASSE EN CE MOMENT ! A QUOI CA A SERVIT QUE TU LE SACHE ? QUE TU ME GUEULE DESSUS ?
- Calme toi je t'en pris.
- ME CALMER ! HEERO ! SI JE T'AVAIS DIT QUE J'ETAIT UNE MACHINE, EST-CE QU'ON SERRAIT AMIS COMME AUJOURD'HUI ? / Elle reprend son souffle essayant de se calmer../ Avant je ne le cachait pas. Maintenant oui. J'ai était trop de fois rejetée pour que cela recommence. Comme tu dois maintenant le savoir, ce sont les mads qui m'ont créée. Ils voulaient faire vivre sur terre une race supérieure. Je les ais empêché d'aller jusqu'au bout en saccageant leur labo. Je ne voulait pas qu'ils fassent subire à d'autre le même traitement. Tu comprend ? Ils m'ont complètement inventée ! Mon corps, mon esprit, ma mémoire. Tout n'est qu'illusion. Bien que mon physique soit parfaitement identique, en tout point, avec celui d'une fille humaine, je ne peut m'empêcher de penser que tout ce que je dit, autant que ce que je pense, les réactions que j'ai, c'est parce qu'ils l'ont bien voulut, c'est eux qui les ont programmées. Ma personnalité n'est que le fruit de leur folie ! Et le pire dans tout ça, c'est que c'est complètement absurde ! J'ai découvert que j'était androïde il y a 10 mois. Alors qu'ils m'avaient raconté que j'avais perdu la mémoire et que mes parents étaient morts. QU'AURAIT TU FAIS SI TU T'ETAIT APPERCU QUE TOUT LES IDEALS POUR LEQUEL TU VIVAIS NE SONT QUE FOUTAISES ?
- Je. Je.. Hay Lin écoute.
- Tu te suiciderais n'est-ce pas ?
- Ou.. Oui.. je pense. mais.
- Et bien j'ai aussi découvert que ces monstres ont implanté en moi un programme qui m'empêche de m'auto détruire. Une fois j'ai essayé de me tirer une balle dans la tête, et bien je ne pouvait pas appuyer sur la gâchette. Et ce n'était pas manque d'en avoir envie.
- Et. Tes larmes. Tes bleus ?!
- Je suis un cyborg très perfectionné et conçut pour passer inaperçu dans votre monde. J'ai tout d'une humaine. Ou presque.
- Et la force ? La façon dont tu te bat.
- Je. Je n'est juste pas envie de te faire de mal, crois moi, de la force je n'en manque pas, et de la résistance non plus, seulement je peux les contrôler. Et la raison pour laquelle j'était sur la base spatiale le mois dernier, n'était pas un hasard, c'est J qui m'a envoyé te libérer. Voilà. Tu sais tout.
- Arigato.
La jeune fille soupira, glissa ses mains dans ses poches et baissa la tête et une larme tomba encore sur son jean. Puis une autre et encore une autre. Apparemment, ça, elle ne le commande pas. Elle redressa la tête, évitant le regard de Heero et essuya ses larmes. « Tu vois ça Heero ? Je sais que c'est aussi synthétiques que le reste. Ma vie est artificielle. Que veut tu que j'en fasse ? Je ne peux que souffrir jusqu'à ce que mes piles soient nazes. C'est à dire encore une bonne dizaine de siècles. » Alors qu'un lourd silence s'installait, Hay Lin souleva sans bruit les clefs de moto qui se trouvaient à présent sur la table du garage et annonça : « Bien, je vais te laisser Heero. Je n'ais plus rien à faire ici de toute façon. Ces vieux dégénérés vont bien trouver une autre mission à me donner. J'ai était crée pour ça après tout non ? » A ces paroles, une autre goutte translucide laissa un trait luisant sur sa joue, coulant jusqu'à son sourire forcé. Elle allait sortir quand Heero la fit se stopper d'un signe de main calme. Elle jeta un coup d'?il par dessus son épaule, sans se retourner et vit le japonais les yeux dans le vide lui demander. « Hay Lin ?
- Mmmm ?
- Cyborg ou humain ça change quoi?
- Qu'est-ce que tu veut que j'en sache ?
- Je veux dire. T'es comme nous. A part qu'au lieu de la chair tu as..
- Des vérins, des senseurs, des capteurs, des processeurs, des circuits imprimés. des kilomètres de fils et des kilomètres de fibres, des mètres carrés de peau et des kilomètres de cheveux synthétiques.
- C'est ça..
- /Elle sourit doucement/ Des litres d'eau de mer pour les larmes. Des litres de colorants rouges et bleus pour les marques que tu aime tant me faire sur les bras, pour les yeux irrités. pour. les blessures superficielles.
- C'est les même qui teintent tes lèvres ?
- Peut-être. En fait je n'en sais rien, et je crois que je ne préfère pas savoir.
- Je veux que tu restes Hay Lin.
Il se leva et Hay Lin n'osa pas le regarder dans les yeux. Plus il s'approchait, plus elle baissait la tête. Il passa son bras dans sa taille et l'obligea à redresser les yeux vers lui en lui soulevant le menton. Hay Lin avait les yeux rougis et essayait avec peine à retenir son « eau de mer ». « Ce que je voulais dire, par ça change quoi ? C'est que tu a beau avoir un corps synthétique super bien imité, tu est humaine dans ton esprit. Jamais un simple robot ne se poserait de questions existentielles comme toi. Je voulais te dire que. Je crois que je suis amoureux de toi Hay Lin. » La jeune fille fut secouée d'un petit rire nerveux et demanda d'une toute petite voix mal assurée. « Ne me prend pas en pitié s'il te plait.
- Je ne te prend pas en pitié. C'est à toi d'avoir pitié de moi. Je suis carrément dingue d'une fille cyborg hyper intelligente, pratiquement immortelle et super canon qui a trois ans de moins que moi. et qu'on ne peut s'empêcher d'adorer, malgré un c?ur de métal. Mais qui sait aimer. J'en suis sûr maintenant.
- /Un sourire se dessine sur son visage et elle se blottit un peu plus contre le garçon avant de préciser./ De cristal.
- Hn ?
- Mon c?ur est en cristal.
Heero sourit à son tour et était près de l'embrasser mais elle recula. Il demanda d'un air coquin. « Quoi ? Ton corps n'est-il pas semblable à celui d'une fille humaine en tout point ?
- S. Si mais./ elle rougissait déjà au sous entendus./
- Mais quoi ?
Il écarta les cheveux et caressa la nuque de la jeune fille avant de poser ses lèvres sur les siennes. Il fut surpris de constater qu'elles sont douces et tièdes. Il ne put donc s'empêcher d'aller voir plus loin. Alors qu'il l'embrassait goulûment, il ouvrit les yeux pour la regarder, les paupières fermées se perdre dans ses bras, avant de les refermer. Il se dit que les mads ont beau être tarés, une réplique humaine pareille, ça ne s'invente pas sur un coup de tête, et c'est plutôt une bonne idée dans le cas ou la réplique se nomme Hay Lin. Sur ce, il la plaqua au mur, tout en l'embrassant dans le cou et fut très satisfait que ses baisers et ses caresses ne laisse pas indifférente la jeune fille. Plus il l'embrassait, envie qui le travaillait depuis déjà longtemps, plus son souffle s'accélérait, plus elle tremblait et plus elle soupirait de satisfaction. Il la prit dans ses bras et l'emmena jusqu'au lit le plus proche. Il l'embrassa encore une dizaines de minutes avant de s'endormir, le nez dans sa gorge. Ne se reconnaissant plus. Le lendemain, lorsqu'il se réveilla, Hay Lin n'était pas là. Il la trouva entrain de déjeuner dans la cuisine. Il alla l'embrasser tendrement et lui annonça : « Les autres arrivent nous rejoindre aujourd'hui.
- Très bien. La mission consistera en quoi cette fois ?
- Il faudra s'infiltrer dans l'entourage du général Lu pour récupérer des plans d'armures mobiles.
- Chouette. Et comment les profs veulent t'ils qu'on s'y prennent ?
- En vérité, TU t'infiltrera dans son entourage pour nous faciliter la tâche. Toi et Duo n'êtes pas les meilleurs pickpocket de la terre ?
- Tu veux dire de la terre ET ses colonies !!
- Mm.
La jeune fille se leva et déposa sa vaisselle dans l'évier. Après avoir vidé cul sec son verre de jus de fruit, elle fit à Heero à sourire psychopathe histoire de casser le « silence ». Cela fait tilt dans l'esprit du jeune homme. Croyant pendant un instant voir son coéquipier en face de lui a cause du rictus, il se demanda si lui, savait que Hay était un androïde. Ils partageaient toujours tout, elle et l'américain. Il posa la question à la jeune fille. « Oui. Il le savait.
- Pourquoi a lui tu n'a pas eut peur de lui dire et à moi oui ?
- A cause de sa réaction. Il ne me regarde plus pareil et pourtant... Je lui ait dit le jour où il m'a avoué qu'il me considérait comme sa s?ur. Je ne pouvais plus garder ça pour moi si je prenais une place si importante dans son c?ur.
Heero pesta un instant contre lui même, honteux d'avoir remis cette conversation sur le tapis. Il glissa ses doigts dans les cheveux de Hay. Elle soupira mais ne voulut pas lui dire pourquoi. Lorsque les soldats arrivèrent dans l'appartement. Hay Lin alla se jeter dans les bras de Duo. Ils babillèrent tout les deux un instant puis elle serra Quatre, Trowa et Wufei de même. Ils avaient ramené avec eux des armes. Hay Lin se dirigea vers sa chambre et en ressortie en tenue de soirée sobre. Heero ne put s'empêcher de mirer l'omoplate tatouée de la jeune fille. Sa robe noire à bretelles découvrait seulement ses épaules et un bout du dessin permanent de son dos. La tête de son dragon chinois émergeait du tissus. « ça ira ça pour rentrer dans le palais ?
- C'est bien. Mais. Où as tu caché tes armes ? demanda Heero, soucieux de savoir comment elle avait fait pour mettre une robe aussi moulante et courte par dessus des pistolets automatiques.
- Sous ma robe. Mais je ne te dirais pas comment j'ai fait. C'est un secret.
- Elle ne porte que des armes blanches. renchérit son frère adoptif.
- DUO ! Evite d'étaler mes trucs la prochaine fois ! Bon je me change et j'y vais. Une fois arrivée au palais, elle ne put que constater que l'entrée était bien gardée. Le général donnait une réception en l'honneur de sa victoire sur l'alliance lors de la bataille 07. " Vraiment pas de quoi être fier.. » Pensa Hay Lin. Elle marchait depuis un bon moment déjà le long des murs extérieurs et interminables de l'enceinte du palais. Une fois assez loin de la musique et des rires des invités, l'américaine sortit de son sac un grappin. Elle le lança au mur après avoir vérifié que personne ne l'observait. Une fois agrippée au mur elle jeta un coup d'?il prudent dans le jardin pour voir si il n'y avait pas de gardes. Hay Lin se hissa complètement sur les briques et escalada rapidement les herses en fer forgé qui hérissaient le mur, prenant garde de ne pas s'y empaler. Une fois de l'autre coté, elle se laissa choir dans l'herbe. Elle s'arrêta net, ouvrant tous ses sens électronique pour affirmer que personne ne se trouvait à proximité avant de se changer une fois de plus. Une fois la robe passée sur ses épaules, elle passa une oreillette indépendante, c'est à dire sans boîtier. Elle attacha à son décolleté, en dessous de l'épaule, une petite crois en argent où elle a camouflé un micro. « Zéro six à zéro deux ? Tu me reçoit ?
- Cinq sur cinq zéro six ! Mais je te détecte sur le plan ! Camoufle toi !
Elle pressa un bouton sur sa montre et Duo vit le point rouge disparaître peu à peu de son écran. « C'est fait. Je te rappelle une fois à l'intérieur ! ». Elle jeta son sac à dos dans un fourré et se dirigea, avec un sac à main vers le palais. Hay Lin s'est déjà infiltrée dans ce genre de réception. On ne vérifie ton identité qu'à l'entrée. Ensuite on ne fais que te demander ton carton. Et en fabriquer un factice, il n'y a rien de plus simple. Elle se cacha tout de même derrière un bosquet en croisant un garde et son chien. Elle est encore trop loin de l'habitation pour que sa présence si loin dans le jardin soit justifiable. Elle se mêla rapidement aux invités en arrivant discrètement. Son passeport, un officier espion qui la fait passer pour sa nièce. Elle court le rejoindre. « Mon oncle ? Auriez vous l'amabilité de me présenter ses personnes ? » demanda t'elle innocemment en tendant la main à un jeune homme autant séduisant que dangereux. Lu. Lui même, en personne. « Oh ! La gaffe ! » se dit t'elle avant de reprendre.
« Oh ! Veuillez m'excuser ! De loin je ne vous ais pas reconnu ! Bravo pour cette victoire. » Dans son oreille, la voix de Duo résonnait. Il s'étouffait de rire. Le général lui aussi à l'air amusé par le manque de tenue de la jeune fille. Il lui propose une danse. Elle en profite pour lui retourner les poches s'en qu'il s'en rende compte. « Zéro six ? As-tu la carte ? ». Elle prétendit un mal de ventre en voyant arriver un à un ses coéquipier parmi les invités. « C'est bon zéro deux, je l'ai. Merci pour tes cours, je n'ai pas perdu la main. ». Elle rejoignit Wufeï dans sa démarche saccadée. Le chinois lui proposa un slow, tandis qu'une musique calme se diffusait dans la salle. « Tu a la carte ?
- Qu'est-ce que tu crois ?
Elle esquissa un sourire gigantesque en introduisant la carte magnétique dans la poche de Wu. « C'est toi qui l'a à présent. Allons dehors. » Le jeune asiatique entraîna le cyborg par la taille jusqu'à l'immense baie vitrée. Une fois à l'extérieur avec les autres, Wufeï donna la carte magnétique à Heero qui scanna le code en vitesse. « On est ok. Maintenant action ! ». Hay Lin quitta le bras du chinois d'un déhanchement et traversa la salle. Elle dragua lourdement Lu, s'en qu'apparemment il prenne garde de quoi que ce soit. Il l'emmena en dehors de la salle de fête et voulu l'entraîner dans son bureau. Il ouvrit la porte et Hay Lin demanda : « Vous êtes toujours comme ça avec les filles de mon âge ? 16 ans, cela n'a pas l'air de vous déranger ?
- En effet, les femmes de nos jours ne sont plus ce qu'elles étaient.
- Je ne suis pas une femme.
- Vraiment ? Vous vous méprenez. Si vous n'êtes pas une femme vous êtes une superbe femme.
- Pas du tout.
- Qu'êtes vous alors ?
- Votre mort.
Elle plaqua une fine lame sortie de nulle part sur la gorge du général. Elle l'assomma des deux mains avant de s'emparer de l'une des siennes et de la plaquer sur l'ouverture digitale du coffre fort. Celui ci s'ouvrit et elle en sortit les cartes avant de partir. L'alarme se déclencha. Elle plongea dans la vitre la plus proche, se protégeant avec les bras. Les invités crièrent. Après qu'elle eut douloureusement atteint le sol, elle regarda Lu, par la fenêtre brisée, tenir un détonateur et crier : « Si vous emportez les plans, je fais tout sauter. Toutes les colonies et la planète sont reliées à se détonateur.
- Vieux fou.
- Ha Ha Ha ! Oui ! Je suis fou ! Mais je suis surtout avide de plus de pouvoir jeune fille ! Attrapez la !
Les gardes commencèrent à se ruer sur elle. Quelques prises et coups après, elle s'enfuyait. Après avoir grimpé le mur, Hay Lin sauta dans la jeep qui passait, aidée par Heero. Les autres voitures commencèrent à les poursuivrent. Heero constata que Hay Lin était blessée. " ça ira, ne t'inquiète pas. « Il retira quand même les morceaux de verres plantés dans ses bras. " Tu es folle. Tu aurait pu te tuer.
- Me tuer ! ha ha ha ! C'est trop drôle !
Enervée elle s'emporta " Me tuer Heero ! Tu sais ce que je suis ! UN ROBOT ! COMMENT ME TUER ? SI JE NE PEUX PLUS BOUGER C'EST QUE C'EST DANGEUREUX POUR MOI ! JE CONNAIS PAS MES LIMITES ! ALORS ME TUER ? SI RIEN NE M'EMPÊCHE DE SAUTER A TRAVERS UNE FENÊTRE JE LE FERAIS ! ET SI RIEN NE M'EMPÊCHE DE SAUTER DU HAUT DE L'HIMILAYA JE LE FERAIS AUSSI ! NE ME DICTE PLUS JAMAIS D'ORDRE HEERO YUY ! JE TE L'INTERDIT ! ME TUER! C'EST CE QUE JE CHERCHE DEPUIS DES ANNEES! ET JAMAIS HEERO ! JAMAIS JE N'AI REUSSIT ! SI UN JOUR JE ME DEFENESTRE ET QUE JE CREVE CE SERA TANT MIEUX ! JE ME HAIS ! JE SUIS UNE HORREUR MECANIQUE INVINCIBLE FAITES POUR TUER !
Les mots sont si douloureux qu'elle éclate en sanglot. Les trois pilotes qui ne sont pas au courant de sa nature s'inquiète. Heero baisse la tête. Les autres sont là mais tant pis. Il faut le dire. « Hay, moi, je ne veux pas que tu meure. J'ai besoin de toi. Tu le sais.
- Tu t'es toujours débrouillé sans moi. Arrête. Je t'aime aussi Heero. Mais je ne veux plus me dire que si mon corps me laisse plonger, je ne peux pas me tuer. Contrôlée par une puce. Ne pas exister. N'être qu'une illusion, comme un hologramme dans vos destins.
- Non Hay Lin, si tu n'avais pas était là pour de nombreuses mission on n'en serrait pas là aujourd'hui. Je serais peut-être toujours prisonnier de OZ si tu n'était pas intervenue.
Hay Lin laissa sa main glisser sur la joue du soldat parfais. Duo baissait la tête, Wufeï et Tro se demandait si ils avaient bien compris. Quatre regardait Hay d'un air inquiet. Elle embrassa Heero qui fermait les yeux sous la caresse inattendue. Hay ouvrit la fermeture que possède sa robe au niveau de la cuisse et qui cachait des dizaines de couteau, accroché sur ses cuisses et s'empara de l'automatique du soldat parfais. Une fois l'avoir décroché du holster elle l'introduisit dans le sien et lâcha les lèvres de Heero. Il lui retint le poignet alors qu'elle allait sauter en marche. « Ne fais pas ça. ». Hay Lin se libéra doucement, Heero ouvrit grand les yeux. Cette fois aucun bleus et il ne put la retenir. « Puisque je suis une machine invincible je refuse de vous faire prendre des risques inutiles. Je vais me débarrasser moi même des gêneurs. Rendez-vous au QG. » Décidée, elle prit avec force le deuxième flingue que Duo lui tendait. « Fais attention à toi petite s?ur.
- J'essayerait frangin mais je te promet rien. "
Elle sauta de la jeep et atterrit souplement sur la route alors que les autres voitures fondaient sur elle. « Sorry. » Souffla Duo se rappelant de l'attitude surprise qu'il avait eut lorsqu'elle lui avait confié qu'elle était androïde. Hay braqua un de ses automatiques sur la jeep ennemie et vida son chargeur dessus. Conducteur et passager tué sur le coup. Le véhicule fit un tonneau avant de s'arrêter net devant l'artefact. Elle posa une bombe magnétique dessus et s'enfuit avant que les soldats de l'arrière ne sortent. Elle court bien trop vite pour eux de toute façon. Le souffle chaud de l'explosion faisait flotter ses cheveux. « Ce n'était pas plus compliqué. ». Les pistolets toujours en main elle marche le long de l'immense route déserte de cette partie de la Californie américaine. La tête basse. Une voiture s'arrêta, c'était une famille qui prit peur de la tenue et l'armement de la jeune. Sa robe bien ouverte dévoilait ses poignard personnels, sous son boléro à moitié mit, son holster, un deuxième accroché à sa cuisse, ses deux automatiques en main, la figure un peu sale et le sang coulant de ses bras. Une deuxième voiture s'arrêta. Un jeune homme dans un coupé noir qui n'a apparemment pas froid au yeux. « Et ben. T'as pas dut être bien sage dan la soirée. J'en ais fait des bêtises pourtant mais quelque chose me dit qu'elles sont bien moins grave que les tiennes. Monte je te ramène. Tu va où ?
- Banlieue de San Francisco.
- /Le jeune sourit et sembla étonné de la voix grave et sûre d'elle sortie de la bouche d'un tel ange./ Ok.
Ils discutèrent un peu pendant le trajet, où plutôt, elle répondait à ses questions.
- Tu fais 16 ans sur toi mais c'est pas vraiment ton âge je me trompe ?
- Non tu as raison. J'ai 2 ans.
- /Il éclate de rire./ C'était sérieux comme question !
- La réponse l'est aussi. /répondit-elle calmement./
- Quoi ?! Arrête de te payer ma tête !
- Je suis sincère.
- Très bien. Alors comment se fait t'il que tu te retrouve sur le bord d'une route, blessée et armée jusqu'au dents à. ton âge ?
- C'est comme ça.
- Tes bras n'ont même pas l'air de te faire souffrir ?
- Je les ais déconnecté du système de douleur général. -Qu'est ce tu raconte ? Et d'abord comment tu t'es fait ça ?
- J'ai traversé une fenêtre.
- HEIN ? et bien chapeau. Fallait sans douter. Et c'est la traversée de la fenêtre qui t'a mit du noir sur les joues et le cafard ?
- Non. Le cafard c'est parce que je viens de tuer six hommes. Le noir c'est parce que j'ai fait sauter quatre des six. Mais tu ne va pas me croire.
- Si. Sur le plan de l'âge c'est vrai que je suis nul mais sur les armes non. Elles viennent de servir et tu as une ceinture pour accrocher des boîtiers explosifs magnétiques.
- Et ça ne te fait pas peur ? Tu ne me déteste pas pour ce que je viens de faire ?
- C'est la guerre.civile et mondiale. Si je devais détester tout les gens qui ton tuer ces derniers temps je devrait me détester moi même. Et c'est ce que je fais. Je me déteste. Et en même temps je te comprend. Mais 16. pardon 2 ans pour tuer c'est un peu jeune non ?
- Parce que tu crois que 22 c'est le bon âge pour tuer ?
- Merde ! comment t'as deviné ?
- J'ai était entraînée.
- Par qui ?
- Organisation secrète.
- Celle qui a entraînée les Gundam boys ?
- Si tu veux vraiment savoir je fais partie de l'équipe de GB.
- Ils t'ont lâchés ?
- Je leur ais demandé de me lâcher.
- Je savais que ces types n'ont pas froid au yeux mais alors que ce soit une nana qui soit comme ça. Pourquoi tu leur a demandé ça ? Pas très galant.
- Parce que j'ai était crée.
- Crée ?
- Oui crée. C'est ici que je descend.
- On peut pas discuter un peu encore ?
- Non. J'ai a faire. Thank.
- Ok salut.
- Si t'as besoin de moi t'aura qu'a appeler. Je me souviens des gens qui m'aide. J'ai.. une mémoire d'ordinateur.
- En espérant qu'on ne te formate pas avant. C'est quoi ton nom ?
- Hay Lin. Tu peux m'appeler Hay.
- Ok j'hésiterai pas. Hay ?
Mais elle avait déjà disparue. Le jeune homme sourit secoua la tête et partit. Pendant ce temps Hay Lin arrivait à la planque. Les plaies de ses bras s'étaient refermées, seule le colorant rouge épais qui lui servait de sang était resté sec sur sa peau. Elle rentra à l'intérieur. Ils n'étaient pas rentré. Sans doute passé voir les mads avant. Dans le noir elle remarqua quelque chose d'anormal. Disposant d'une vue nocturne et d'un grossissement Hay vit des marques de bottes de OZ sur la moquette. Sa réaction fut rapide. Elle dégaina ses flingues et passa en mode furtif. L'artefact avance gracieusement accroupie et sans bruits. Dans un coin du salon, un soldat qui tient Wufeï, derrière le canapé un autre avec Quatre. Elle sentie également six autres présence dans les autres pièces et 1 septième juste devant elle. Et qui ne l'a pas sentie. Elle sortie une aiguille et appuya à un endroit spécifique de la cheville. Baisse de tension chez le proprio et il s'écroule sans bruit alors qu'elle contrôle sa descente. Elle trouva son portefeuille et regarda pour être sur de qui elle avait à faire. « Un soldat de la division 6 mais chez nous ça ! » Elle se releva du mode furtif et alluma carrément la lumière. « Assez joué ! Division 6 je sais que c'est vous ! Une paire de bottes ozziennes ne suffit pas à me convaincre que les membres de OZ ce sont infiltré ici !
- Bien joué Hay Lin ! Tu es telle que nous le voulions ! Efficace propre et intelligente ! Seulement.
- Seulement quoi ?/ Demanda t'elle à J/
- Tu exprimes trop de sentiment. Le passé que nous t'avions crée t'as rendue bien trop sensible et réfléchie.
- J'en ai assez de vos essais et expérience.. Foutez moi la paix une bonne fois pour toute J. J'ai assez donné.
- Voilà notre problème. Un robot qui se rebelle contre son créateur et qui pense comme un humain ! Tu es physiquement parfaite mais nous avons échouée au niveau de l'esprit. C'est cela qu'on voulait supprimer. La faiblesse humaine est dans l'esprit ! Nous l'avons compris chez Heero lorsqu'il t'a rencontrée. Mais c'est resté trop présent chez toi. Modèle 00 nous allons devoir te dé activer..
- Pas question ! Vous n'avez pas le droit de me prendre ma vie !
- On s'attendais à ce genre de réaction. Ne dis pas de bêtises tu n'es qu'une machine tu n'as pas de vie.
Des larmes roulent sur les joues de Hay Lin. Elle a un mouvement de recul mais se tourne vers la porte fenêtre et lance son arme dedans. C'est son seul salut. C'est haut peut-être que son dispositif anti-suicide ne la laissera pas faire mais elle doit essayer. La vitre vole en éclats et elle se lance vers le vide. Heero, libéré de l'étreinte du soldat crie : « Hay NON ! » Mais c'est trop tard. Ses pied quittent le sol de l'appartement et ses bras s'écartent en croix. En un ultime et dernier saut, Hay Lin s'échappe. Lorsque Heero se précipite vers le verre brisé, il regarde en bas le corps de Hay Lin, allongée sur le bitume comme un ange auréolé de rouge. Heero serra le poing. Encore une victime de la folie des hommes. Une jeune qui ne cherchait qu'a se libérer et se trouver dans ce monde guerre et de sang, où au départ elle n'était que l'instrument de mort de cinq malades, qui avaient décidé une bonne fois pour toutes qu'elle ne serait jamais qu'une machine. Une fois de plus la machine, créée par l'homme ou non lui a échappée. Pour lui prouver une bonne fois pour toutes qu'il aura beau se croire maître de ses inventions, elles prendront le dessus. Le défaut de l'humain est d'essayer de faire un être bien plus parfait que lui, et lui ordonner de faire les choses horribles avec lequel ils aurait peur de se salir les mains. Un être plus parfait que son créateur ne sera pas maître d'un destin inexistant. Personne ne le peut. Heero trouva cinq semaine plus tard qu'elle n'était que la réplique d'une jeune humaine victime d'un accident grave qui devait la condamner. Les mads s'en sont servie comme base à l'androïde. Ses souvenirs étaient donc fidèles. Et dire qu'elle est morte sans le savoir. Il se souviendra toujours du sourire d'apaisement dessiné sur le visage de Hay Lin, qui sera bien la seule humaine heureuse d'avoir un destin tracé comme elle le désirait. Ce qu'elle cherchait, ce qu'on lui avait supprimé. La soif de liberté que la mort a apaisée.
