La gloire d'Eol
Partie 5
Fin de la destinée
Je commençais à m'assoupire mais je fus réveillée par l'archer qui était derrière moi. Je secoua vivement la tête pour remette mes idées au clair : Ce n'était pas le moment de dormir ! J'essaya de regarder par-dessus le mur mais il me manquait quelques centimètres pour pouvoir voir. La seule solution qui se proposait à moi était de questionner une personne plus grande que moi et mon choix fut orienté sur Legolas car Gimli était dans le même cas que moi.
— Que se passe-t-il, Legolas ? Questionnais-je, légèrement excité.
— Pas grand chose, pour l'instant… Répondit-il, laconique.
Je tenta de voir le champ de bataille mais j'abandonnais pour me préoccuper de ma cotte de maille et de mon épée. On m'avait trouvé un casque pour ma tête, ce qui n'était pas un luxe. Une flèche ou un coup d'épée bien placé et s'en ait finis de moi…
J'étais impatient. Il fallait que je fasse quelques choses alors je décidais d'aller voir Aragorn qui était à l'opposé de ma position. Je passais entre les archers en évitant leurs jambes. De temps à autres, je les regardais. Ils étaient très bien armés et leurs armures étaient, rien qu'à l'apparence, solides. Certains me regardèrent avec des yeux curieux, pendant que d'autres levèrent les yeux au ciel, exaspérer. Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient car ils parlèrent leur langue. Je pense qu'il y a que leur capitaine qui comprend la langue commune. En parlant de leur capitaine, je le bouscula. J'étais tellement plonger dans mes pensés que je ne l'avais pas remarqué. J'étais tombé par terre. Il ne fit pas attention à moi car il devait être lui aussi plonger dans ses pensés. J'observa le silence pendant quelques instants puis me releva. J'arrivais à peine à sa poitrine. Je leva mon regard vers son visage. Il ne reflétait aucun sentiment. J'étais étonné de sa placidité. Personnellement, je ne tenais pas en place et c'est pour ça qu'il me remarqua. Je souris, timidement. Il répondit à mon sourire, un peu moins timide que le mien.
— Vous voyez quoi ? M'enquis-je, essayant de conserver mon sang-froid.
— Des Orques par millier, dit-il d'une voix neutre.
— Ils sont là ?
Ma voix trembla. Je commençais à avoir peur. Et si je mourais ?
Il posa une main sur mon épaule.
— Non, ils ne sont pas encore là mais je les vois de loin. Les elfes voient très loin, comprends-tu ?
Je fis oui de la tête.
— Alors, ils sont encore loin ?
— Oui, mais ils se sont activés. Ils arriveront bientôt. Je pense que s'ils continuent à ce train là, ils arriveront d'ici un quart d'heure…
— Un quart d'heure ? M'exclamais-je. Mais… je… enfin… c'est trop tôt…
— Ils arriveront de toute façon, dit-il, que se soit dans un quart d'heure ou dans deux heures. Plus vite ils arriveront, plus vite se sera finit !
— Oui, c'est vrai… Mais, c'est la première fois que je vais me battre…
Il me regarda puis tourna son regard vers la plaine. Il soupira et murmura des paroles que je ne compris pas mais rien que d'entendre ses paroles, ça ne présager rien de bon… J'espère qu'il ne pensait pas à moi au moment où il les prononça !
Il me regarda sauter pour voir la plaine. Des archers plaisantèrent en me voyant. A bout de souffle, je leva un regard implorant contre le mur. Le capitaine des archers posa son arc et me pris par la taille. Il me posa sur le muret d'où je pouvais voir la plaine. Au loin, je vis une tache sombre s'avancer puis je scruta la plaine. Je fus pris de vertige en regardant le sol. Je ne pensais pas que c'était aussi haut ! Heureusement que quelqu'un me tenait sinon, je serais tombé. Je tourna ma tête vers le capitaine et il me reposa à terre.
— Merci, merci beaucoup !
— De rien mon grand. Comme ça, tu sais au moins contre qui tu vas te battre.
— Oui, merci encore.
J'allais partir quand tout à coup, je me suis souvenu que je devais aller voir Aragorn mas je n'avais plus le temps, ils arrivèrent bientôt. Je me retourna vers le capitaine et lui demanda :
-Mais, vous vous appelez comment ?
Il sourit avant de me répondre.
— Je suis Haldir de Lórien.
— Ah ! merci encore pour m'avoir aider à regarder l'ennemi.
Puis je courais vers Legolas et Gimli. Il était temps de se battre.
Gimli regarda son protégé partir avec une lueur d'amusement. En voilà un qui n'a pas froid aux yeux, pensa-t-il, sourire aux lèvres. Par contre, son ami Legolas n'était pas de la même humeur que lui. A chaque fois que son regard se posait sur Éol, il était sombre et sans joie. Le Nain essaya de voir la plaine, comme Éol il y avait cela d'un instant, mais comme l'enfant sa tentative tourna à l'échec et il se concentra sur sa cotte de maille puis ses haches.
Il leva le regard vers Legolas qui était plongé dans ses pensées. Il toussota pour engager la conversation avec l'Elfe.
— Vous m'avez l'air bien pensif, Maître Elfe. Quel est le sujet de vos rêveries ? Questionna poliment Gimli.
— J'ai peur pour Éol, se confia Legolas. Il est tellement fragile et puis, il n'a que neuf ans ! Je sais bien que le Roi Théoden ait besoin de soldats mais le plus jeune, après Éol, à quinze ans. Vous vous rendez compte ? En plus, il y va les yeux fermés, croyant que la bataille va être simple mais la guerre n'est pas un jeu… En tout cas, pas un jeu d'enfant…
— Que voulez-vous, il veut prouver ce dont il capable, justifia Gimli.
— Ce dont il est capable ? Ironisa Legolas. Il a survécu dans le nord de Mirkwood alors qu'il avait à peine sept ans, il a réussit à se sauver lors d'un combat entre les Rohirrim et les Orcs, il a sauvé Aragorn, il est parvenu à rester vivant alors qu'on l'a laissé pour mort sur la plaine. Croyez-vous qu'il n'a pas déjà assez prouvé qu'il était un être capable de beaucoup de choses ? Et j'ajoute qu'il n'a que neuf ans !
— Oui mais il manque des témoins.
— Excusez-moi, mais pour ce qui d'avoir sauver, ou du moins aider, Aragorn, tout le Gouffre d'Helm a put le voir ! S'énerva Legolas.
Gimli voulut répondre mais il eut la sagesse de ne rien ajouter. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait l'Elfe s'énervait surtout par sa faute — leur première rencontre avait été très mauvais, mais quelque chose de plus profond émanait de cette colère soudaine. Legolas tapota nerveusement son arc puis pris la parole :
— Excusez-moi pour ce comportement, je suis plus que nerveux pour Éol.
— Ne vous excusez pas, Maître Elfe, pour tout vous dire, j'ai un peu peur pour Éol mais sachant ce qu'il a vécu, il peut s'en sortir avec juste de légères blessures.
— Et si ces légères blessures venaient à bout de lui ? Demanda Legolas en se tournant vers Gimli.
— Et bien, qu'il s'en aille vers un repos plus que mérité, déclara le Nain avec un soupir.
— Ce cela que je crains, murmura l'Elfe pour lui-même.
Éol était partit rapidement, après avoir scruter la plaine. Les Elfes murmurèrent leur mécontentement en voyant que de jeunes enfants participaient à cette guerre.
— Regardez ! Ce jeune garçon ne doit pas avoir plus de dix ans et il fait la guerre ! Ce n'est pas une bonne chose… Déclara l'un, en elfique.
— Il est dit qu'ils manquaient d'hommes mais de là à faire participer des enfants… Ajouta un autre.
— C'est le seul qui ait moins de dix ans, indiqua Haldir, fixant l'horizon.
— Mais, Capitaine, croyez-vous que se soit une bonne chose, de le faire participer à cette bataille ? S'enquit un Elfe.
— A mon humble avis, Arlassë, je pense que non. Mais que voulez-vous, c'est lui-même qui a choisi.
— Drôle de choix, répliqua Arlassë.
Haldir soupira et retourna à sa contemplation de la plaine. Quelques Elfes continuèrent à murmurer. Excédé, Haldir les intima de se taire.
— Qu'il soit dans nos rangs, il en a été décidé ainsi. Qu'il meurt ou qu'il survive, même les pensées des Elfes ne pourront changer son destin. Alors, taisez-vous et préparez-vous à la bataille imminente et en silence.
Ils reprirent leurs attitudes silencieuses et attendirent les ordres. Le Gardien de Lórien reprit son mutisme.
Le silence devint de plus en plus oppressant. L'armée de Sarouman était au pied de la muraille. Les archers attendaient les ordres pour tuer. Les Orcs montrèrent les dents et grognèrent. Les Elfes restèrent impassibles comme les Hommes. La tension montait à vue d'œil. Éol tourna nerveusement ses mains moites sur son épée. Il n'avait put rejoindre Legolas et Gimli car il s'était absenté trop longtemps. Il commençait à trembler de peur. Et si il mourait ? Son frère ne supporterait pas. En parlant de son frère, il le remarqua à l'arrière garde avec un autre groupe de garçons. Malheureusement, Ardil était parmi eux. Prenant son courage à deux mains, il s'approcha et se plaça en silence près de son frère.
— Bonjour, capitaine. Murmura Éol.
— Bonjour, soldat, répondit-t-il.
— Tiens, mais il est encore vivant, le Petit-Âne, ricana Ardil.
-Je me battrai pour vivre tranquille ! S'écria Éol. Plus jamais tu pourras me nuire !
— C'est ce que tu crois…. Lança-t-il, perfidement en s'approchant de jeune garçon.
Le frère d'Éol se plaça devant Éol et regarda méprisant Ardil. Le jeune homme se releva, étonné d'une soudaine résistance.
— Que se passe-t-il ? Tu protège ce crétin, cet Orc ?
— Non, je protège mon frère, Ardil. Par contre, toi, tu es qu'un pauvre crétin qui ne mérite pas d'être un Rohirrim. Tu n'as même pas le mérite d'être un homme.
— C'est ton idée de le chasser d'Edoras… Justifia Ardil.
— Oui, c'est mon idée, reconnut-il, mais c'était pour mieux le sauver. Il a sauvé un Rôdeur du Nord alors que toi, tu n'as sauvé que ta vie.
Ardil bouillonnait. Il voulut répliquer mais les Orcs commencèrent à attaquer. Éol réussit à éviter des flèches pendant que trois garçons tombèrent à terre, transpercer. Ardil, dont la cuisante honte se changeait en hargne pour l'ennemie, chargea un Orc et le tua sur le coup. Éol vit son frère commander l'arrière garde. Il revint tout de suite à la réalité quand un projectile le renversa. Il se secoua et contempla avec dégoût une tête Orc avec les yeux révulsés et la langue pendante noir. Le sang noir coula lentement sur la cote de maille de jeune garçon. Il lança la tête d'un côté et se leva pour protéger au Gouffre d'Helm. Il se battit avec courage. Il réussit à pourfendre plusieurs Orcs à la fois.
La guerre faisait rage. Les Orcs rentrèrent par millier car ils avaient réussit à faire une percée par la seule faiblesse de la muraille : la grille de la rivière. Les Elfes arrivaient à refouler les Orcs mais ceux-ci revenaient en nombre. Tout un coup, il entendit Aragorn crier de battre en retraite, à la Citadelle. Haldir répercuta les ordres de retraite. Mais Éol remarqua une ombre sombre se glisser derrière lui. Affolé, Éol se précipita vers Haldir et le poussa à terre. Etonné, l'Elfe le regarda sans comprendre. Éol souffla mais ne se rendit pas compte que le coup qui était destiné à Haldir retomba sur sa pauvre tête. Haldir n'eut pas le temps de le prévenir qu'Aragorn arriva pour tuer l'Orc. Une bataille entre le Rôdeur et le soldat de Sarouman. Haldir alla vers le jeune garçon. Il respira faiblement et abordait un faible sourire. Du sang coula de sa tête.
— Vous allez bien, Haldir de Lórien ? S'enquit-il.
— Mieux que vous, en tout cas, répondit doucement l'Elfe. Vous n'auriez pas dû. J'ai vécu, je peux mourir alors que vous, vous n'avez que neuf ans.
— Personne ne devrait mourir, en faite.
Haldir eut un triste sourire. Éol se convulsa et ne put réprimer un toussotement. Du sang coula de sa bouche. Aragorn tua l'Orc put s'approcha d' Éol. Il était tellement faible qu'il ne pouvait plus se relever. Il regarda le Rôdeur et lui sourit.
-Je suis désolé de vous laissez seul, Seigneur Aragorn. La prochaine fois, je ferrais plus attention.
— Tu es un garçon très courageux, Éol. Si j'ai un fils, je voudrais qu'il te ressemble.
— Alors il faudra que vous l'aimez, au moins.
Aragorn sourit. Éol cracha encore du sang. Ses yeux devenaient vitreux.
— Avant de… partir… dites à Gimli et à Legolas… que je… les aime… beaucoup… Je voudrais… qu'ils gagnent… la guerre… Et vous, vous… serez un grand… Roi… Comme ceux des histoires… Dit Éol, avec difficultés. Parce que dans les histoires… même si les méchants gagnent… les gentils eux… se battent… jusqu'à ce qu'ils gagent…
Les deux hommes sourirent. Une larme passa sur les joues du jeune garçon. Il sourit et son dernier souffle caressa pour la dernière fois ses lèvres. La tête tomba sur les bras d'Haldir. Aragorn le regarda et le bruit de la guerre remonta dans leurs oreilles. Ils se précipitèrent, avec le corps de l'enfant vers la Citadelle.
Arrivés à la Citadelle, Aragorn posa le corps d'Éol sur la table qui trônait dans la salle. Théoden baissa la tête ainsi que tous les Rohirrim qui se trouvaient dans la salle. Legolas caressa les cheveux du jeune garçon et ses larmes se mélangèrent avec le sang de la blessure. Gimli ne put retenir ses larmes. Il encercla de ses bras Legolas qui tenait la dépouille de l'enfant. Haldir regardait le soleil se lever avec mélancolie et se mordait les lèvres pour éviter de pleurer. Aragorn respira difficilement. Il réussit à parler.
— Gimli, Legolas, je voulais vous dire les dernières paroles d'Éol. Il m'a dit de vous dire qu'il vous aimait et qu'il veut nous gagnons cette guerre, dit-il en ravalant ses larmes.
— On gagnera cette guerre pour lui, déclara Gimli avec force. Pour toi, mon petit bout.
Legolas sourit.
— Je n'aurais pas pensé que c'était aussi dur de voir quelqu'un qu'on vient à peine de connaître mourir, dit-il, avec un petit air faussement ironique. Même si on le sait, on n'est jamais vraiment préparer.
Une voix monta, mélancolique et triste de la salle.
Parts, Petit, parts
Mais reviens !
Tous ceux qui partent, reviennent !
Morts ou vivants mais reviennent,
Morts ou vivants mais reviennent…
Tous se retournèrent vers un jeune homme qui ressemblait fortement à Éol sauf que ses cheveux virés sur le roux. Il continua sa chanson.
Que tu sois mort ou vivant,
Je veux que tu sois près de moi,
Car la seule chose qui conte pour moi,
C'est que tu repose en paix,
Près des Rois…
Il s'approcha tranquillement de l'Elfe et regarda le petit être que tenait Legolas. D'une voix plus forte, il ajouta :
Les saisons peuvent bien passés
Les Hommes peuvent dépérirent,
Les Elfes partirent,
Je serais là pour te protéger
Dans le péril du temps
L'adolescent caressa les joues d'Éol, et l'embrassa sur le font.
Parts, Petit, parts
Mais reviens !
Tous ceux qui partent, reviennent !
Morts ou vivants mais reviennent,
Morts ou vivants mais reviennent…
Il sourit puis regarda l'Elfe.
— Il parlait souvent d'aller au Bois d'Or, raconta le jeune homme. Vivre avec les Elfes, c'est ce qu'il aurait aimé. Je crains qu'il n'aille pas pouvoir voir le Bois d'Or.
— Il est mort pour me sauver, murmura Haldir.
— Voyez-vous, ça ne m'étonne pas. Éol voulait protéger tout le monde. C'est moi qui aurais du le protéger…
— L'espoir n'est pas perdu, déclara Aragorn. Le jour vient de se lever et nous sommes le cinquième jour. Il faut sortir de la Citadelle, pour l'honneur du Rohan et pour l'honneur d'Éol.
Ils harnachèrent leurs montures pendant que Gimli monta en haut de la tour pour souffler dans le Cor d'Helm. La porte de la Citadelle s'ouvrit et les cavaliers sortirent et massacrèrent des centaines d'Orcs. Legolas mettait toute sa force pour détruire ces êtres répugnants. De l'autre côté, Gandalf et Eomer, accompagnés de centaines de cavaliers descendirent pour continuer le combat. La bataille faisait rage, encore une fois.
Mais en haut, dans la Citadelle, le jeune homme tenait le corps inerte d'Éol. Haldir s'approcha de lui et le regarda.
— Vous êtes son frère ? Demanda-t-il.
— Oui, j'étais son frère. Malgré les apparences, je l'aimais et je l'aime encore. Il était rejeté même par moi. J'aurais tant voulut l'aider.
— Des fois, on a l'impression de pouvoir aider mais on ne peut pas. Et quand on ne peut pas, il ne faut pas chercher pourquoi mais il faut laisser le temps aller et un jour, on y arrive. Vous l'avez aidé car il est mort en sauvant des gens. Personne ne parlera de lui comme un être idiot ou répugnant mais on parlera de lui comme un enfant avec du courage et du cœur.
— Je ne voulais pas le voir mort…
— Personne ne veut voir un être cher mort, consola Haldir. Mais le temps peut faire des malheureux comme des heureux. Éol n'aurait pas voulut qu'on se morfonde après sa mort. Ne vivez jamais dans le souvenir de peur de ne pas vivre le présent.
Le frère d'Éol pleura et Haldir le sera dans ses bras. Lui-même lâcha sa douleur et pleura comme un enfant. La destiné d'Éol avait été accomplie.
Un tertre fut ériger pour Éol. Tout le peuple Rohirrim tinrent quelque moment de silence. Gimli s'agenouilla sur la terre et pleura. Legolas mit sa main sur l'épaule de son ami et murmura une prière en elfique. Le frère d'Éol pleura lui aussi. Le Roi Théoden lui-même plaça l'épée qui avait été la lame du jeune garçon. Sur la pierre tombale était inscrit ses paroles :
Éol fils d'ElroïlQui brilla au cours de la bataille du Gouffre d'Helm
Et sauva l'un des Gardiens de Lothlórien
Mourut dignement.
Ce tertre est le souvenir
De la gloire d'Éol.
