Auteur : Nortylak

E-mail de l'auteur : nortylak@yahoo.com

Traductrice : Izzie

Disclaimer : les persos et les lieux mis en scène appartiennent à J.K.Rowling et l'histoire (géniale, soit dit en passant) appartient à Nortylak qui m'a très gentiment accordé la permission de la traduire… Vous pouvez lui envoyé vos commentaires, je suis sûre que cela lui fera plaisir…

Pour répondre à une question que l'on m'a posé, cette histoire à en tout 16 chapitres

Deux mois et demie plus tard – après janvier

L'hiver est descendu sur Poudlard, son drap glacé recouvrant le château et tout le paysage autour dans une couverture de neige blanche. Des glaçons pendant du haut des tours, étendant leur doigt majestueux sur la longueur de leur structure. Les fenêtres avaient gelé, l'eau cristallisée dansait sur les surfaces transparentes. Les Elfes de Maison étaient spécialement occupés à vérifier que toutes les cheminées gardaient de la lumière, chauffant l'école à une température convenable. Du chocolat chaud était servi vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Comme le grand hall était décoré pour la saison, le plafond enchanté laissant tombé des flocons de neige magique ce soir-là.

Un atterrit sur le visage de Ginny, et Harry tendit le bras et le balaya de ses doigts tremblant. Il rencontra son regard, brillant un peu derrière ses cils sombres. Ses yeux émeraude trahissaient la confusion qu'il ressentait chaque fois qu'il était près d'elle. Elle avait été distante dernièrement, presque indifférente lorsqu'elle était avec lui… certainement rien de similaire à la façon dont elle avait agi en sa présence. Harry se rappelait la première fois où ils s'étaient rencontrés à la gare de King Kross, se rappelait comme il avait regardé la petite rouquine cachée derrière sa maman la première fois qu'il lui avait parlé. Et il pouvait se rappeler l'année suivante, lorsque la chambre des Secrets avait été réouverte, la douleur qui avait ravagé son cops lorsqu'il avait craint qu'elle ne remarche plus jamais, ne sourie plus jamais, ne respire plus jamais… c'était encore très clair dans son esprit.

Elle avait toujours été comme une sœur pour lui, au plus une amie, quelqu'un qui l'aimerait toujours à tout prix. Et alors, il l'avait ignorée, tournant son attention vers d'autre fille : Cho, en premier, parce qu'elle l'éblouissait, et plus tard, Hermione, simplement parce que c'était un défi. Il savait que Ron l'aimait et cela rendait les choses plus excitantes. Mais en lui, il savait qu'il pourrait toujours revenir vers Ginny.

Où alors, il le pensait.

Il ne l'avait jamais aimée, jamais vraiment remarquée, jusqu'à récemment. Elle n'était qu'une admiratrice de plus, il est vrai, très persistante, rien de plus pour Harry que la petite sœur de son meilleur ami. Ce fut lors du bal de Halloween qu'elle attira son regard, lorsqu'elle avait offert de danser avec Rogue. Tout d'abord, Harry avait pensé que c'était une farce cruelle destinée à humilier Rogue devant l'école tout entière mais, ensuite, après avoir entendu Ginny en parler, il avait réalisé qu'elle l'avait fait entièrement par pitié, comme un service pour l'homme qui n'avait jamais semblé capable de sourire… bien qu'il ait souris un assez souvent plus tard. Harry avait remarqué le changement de Rogue, c'était très dur de ne pas le faire, mais il le prit comme une simple augmentation de confience de la part du maître de potion. Et en même temps, Harry était extrêmement fière que la fille qui l'aimait avait été celle qui avait amené ce changement. La moyenne de Harry en potion avait augementer substantiellement, et il n'y avait absolument rien à dire sur l'amélioration des notes de Neville.

Mais ce n'était pas seulement sa charité qui avait fasciné Harry: c'était sa bravoure en fait. Il s'était souvent demandé pourquoi elle avait été envoyée à Griffondor, sa loyauté étant plutôt une qualité qui faisait d'elle une Poufsouffle. Il avait eu la réponse à cette question le jour où elle s'était brûlé la main en potion. La façon dont elle lui avait fait face, à Harry, prenant la responsabilité de ses actes, l'avait profondément impressionné. Elle avait accepté sa retenue vaillamment, sans une seule plainte, avait été assez forte pour faire arrêter Harry et Ron de détruire la réputation de Rogue.

Et ensuite, il y avait eu le Bal. Ginny avait été sa cavalière cette année, souriant la soirée entière, était d'une beauté saisissante  dans ses nouvelles robes vert émeraude qu'elle avait reçues comme présent à Noël, bien que Harry n'ait jamais deviné qui lui avait offert un cadeau aussi généreux. Ils avaient dansé sous les flocons de neige tombant doucement, encadrés par le large arbre de Noël, qui ornait le grand hall. Bien sûr, pendant ce temps, le professeur Rogue avait paru vraiment triste, assit tout seul à la table des professeurs, ses mains fourrée dans ses poches alors qu'il regardait la piste de danse, ses yeux tombant souvent sur Harry et Ginny. Cela avait été Harry, en fait, qui avait suggéré à Ginny de danser à nouveau avec le professeur Rogue. Cela avait été horrible de laisser Ginny danser avec le maigre aussi longtemps que la qualité restait bonne, se figura Harry, plus il aimait voir Ginny grimacer à la mention du nom de Rogue. Elle avait été un peu rechignante en premier, ce qui avait surpris Harry, mais elle l'avait finalement fait, et Harry l'avait regardée avec fierté alors qu'elle et Rogue faisait leur chemin sur la piste de danse. Elle avait fait une tentative pour sourire au con. Dieu, avait pensé Harry, elle est surprenante ! Il était complètement tombé pour elle.

"C'était une faveur, Harry," lui avait-elle souvent répété. "Je ne craque pas pour lui…" et sa voix mourrait toujours avant qu'elle ne fasse une futile tentative pour changer de sujet.

"Harry?" La voix de Ginny cassa le fil de ses pensées. Harry réalisa que sa main étant encore sur sa peau pâle, la pression radiant de ses doigts, donnant une couleur rouge à son visage blême. " Merci, Harry," dit-elle calmement, tournant sa tête pour échapper à son toucher et s'engageant immédiatement dans une profonde conversation avec Neville sur les dangers des herbes.

Harry enleva doucement sa main, se sentant plus rejeter que jamais, essayant encore de percer le secret du soudain changement d'attitude de Ginny envers lui. Il fut interrompu par un battement d'aile alors que Hedwige traversa le Grand Hall et atterrit sur son épaule.. C'était rare que le courrier arrive à l'heure du souper, et plusieurs tête se retournèrent pour voir Harry ouvrir la lettre.

Cher Harry, commençait l'écriture familière de Sirius. Il était encore en cavale mais essayait d'envoyer des lettres à Harry toute les quelques semaines.

J'espère que tu va bien et que tes cours ne sont pas ennuyeux à mourir. Comment est le vieux Rogue? Est-ce qu'il agit toujours aussi étrangement que tu me l'as dit dans ta précédente lettre? J'ai une théorie à propos de ce soudain changement d'habitude, mais une lettre n'est pas le meilleur endroit pour discuter de cela.

Je serais dans les parages dans deux jours; Remus et moi avons quelques trucs à faire. Vu que cela sera samedi, pourquoi est-ce que tu n'utiliserais pas ta cape d'invisibilité pour venir me voir dans la cabane hurlante à neuf heures et demie? Nous pourrions dîner et discuter. Oh! , Et je veux tout savoir à propos de la fille que tu as mentionné il y a quelque temps. Quelqu'un que je connais?

Envoie-moi une réponse aussitôt que tu recevras cette lette.

-Sirius

Harry replia la lettre et la fourra dans sa poche. S'excusant à sa table, il fit son chemin en direction de la tour des Griffondor, regardant par-dessus son épaule tout les quelques pas pour voir si Ginny regardait dans sa direction, mais tristement, elle parlait encore avec Neville. Je ne comprendrais jamais les filles, pensa-t-il alors qu'il commençait à marcher dans le corridor.

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Ginny regarda du coin de l'œil Harry quitter le grand hall, faisant attention à ne pas établir de contact visuel entre eux. Il avait, pour quelque raison, l'impression qu'elle avait encore des sentiments pour lui, essayant de lui parler et de la toucher à tous les moments possibles. Si seulement il avait essayé cela l'année passée…pensa-t-elle alors qu'elle essayait de se concentrer sur tous les mots que disait Neville.

"Et je viens de remarqué que de les couper était une sorte de problème!" Disait-il, apparemment encore dans la conversation sur les herbes. C'était bien plus facile lorsque Percy était autour, pensa Ginny, au moins il trouvait à Neville quelque chose d'intéressant. Elle lui sourit doucement, s'excusant à la table aussitôt que Harry fut hors de vue, faisant son chemin aussi vite que possible vers les donjons.

C'était surprenant que personne n'ait découvert l'histoire torride qui se passait dans les donjons glacés, vu que Ginny disparaissait souvent après le dîner pour n'en revenir que quelques heures plus tard. La seule personne qui était susceptible de se douter de quelque chose était Madame Pomfrey, mais depuis ce jour à l'infirmerie, elle n'avait pas mentionné un seul mot à propos de l'incident « de se tenir la main ». Ginny continuait de dire à quiconque lui demandait qu'elle participait à une section de tête-à-tête pour les potions, bien qu'elle ne soit pas vraiment sûr que tout le monde croyait cette histoire. Les notes de Ginny en potion étaient les plus hautes de toute l'école; elle n'avait à l'évidence pas besoin d'attention particulière. Elle avait mérité ces notes, aussi, Severus ne les lui avait pas tout simplement données parce que c'était elle. Lorsqu'elle n'écoutait pas en détail toutes les explications de Sévérus, elle se référait au livre. C'était surprenant comme l'art des potions était fascinant, réalisa Ginny après plusieurs semaines de ces exercices. Elle pensait réellement continuer à étudier ce sujet après avoir été graduée de Poudlard, l'année suivante.

A mesure qu'elle se rapprochait de la classe de Sévérus, son cœur commençait à battre furieusement de la même manière que quand il était autour. Elle ne pouvait garder un sourire sur son visage, pas même porter lorsque le bas de ses robes trempèrent dans une flaque d'eau que Rusard avait visiblement manquée. Elle était amoureuse de lui et elle le savait. Sa main toucha la poignée familière, la tourna de trois quarts sur la gauche et ouvrit la lourde porte. L'odeur des épices vinrent dans ses narines alors qu'elle refermait la porte derrière elle, courant pratiquement vers la silhouette qui se tenait près du feu.

"Hey," murmura-t-elle, s'agenouillant derrière lui et entourant sa taille de ses bras. Elle sentit son dos s'arquer sous sont toucher alors qu'elle embrassait la base de son cou. Elle reposa sa tête contre la sienne pensant quelque moment de tranquillité, inhalant l'odeur qui était si Sévérus, se réjouissant de l'avoir dans ses bras. Elle l'embrassa à nouveau. "Tu m'as manqué aujourd'hui," confessa-t-elle, bougeant à côté de lui et se reposant contre son épaule. Sa main trouva son visage, caressant son visage avec une tendresse que seule Ginny savait que Sévérus possédait.

"Tu m'as manqué aussi," murmura-t-il, lui souriant. Ses doigts parcourant ses pommettes et venant effleurer ses lèvres, qui était incurvée dans le plus angélique des sourires. C'était les moments comme ceux-ci, lorsqu'ils étaient si proche, qu'il se sentait comme si sa vie était absolument complète. Ils n'avaient plus besoin de parler; le plus simple des regards parlait beaucoup. Chaque fois qu'il la voyait, chaque fois qu'il entendait sa voix chaque fois q'il la touchait, il sentait un sentiment indescriptible dans le creux de son estomac, un de ceux qui lui faisait tourner la tête mais se sentir si serein et heureux. Aussi fort qui se l'admettait, Severus était totalement amoureux de Ginny Weasley. Il la prit dans ses bras, commençant à embrasser son épaule puis laissant une traînée de baiser sur son cou. Un léger grognement s'échappa de sa bouche alors qu'il laissait sa langue tâter la base de sa gorge, ses doigts courant dans les mèches de ses cheveux noirs.

"Severus?" Elle parla doucement, prenant son menton dans ses mains et amenant sa bouche à la sienne. Jamais auparavant dans l'histoire du monde il n'y a eu baiser plus passionné que ceux qu'échangeait Sévérus et Ginny, baignant dans la lumière du feu brûlant à seulement quelques pieds d'eux, fondant leurs ombres en une seule. Severus devait combattre contre ses pulsions dans les moments comme celui-ci: Il souhaiterait la prendre dans ses bras et l'emmener dans son propre lit alors il pourrait passer des heures et des heures, lui montrant combien il l'aimait sans dire un seul mot…

La langue de Ginny courut contre ses lèvres et ouvrit sa bouche lentement, resserrant sa prise sur lui. Elle était si délicate, si fragile et aussi très forte en même temps, et il l'aimait pour cela. Il aimait beaucoup de chose chez elle: la façon dont elle le faisait se sentir vivant, la façon dont elle le faisait rire, le faisait sourire…la façon dont elle se sentait dans ses bras. Il aimait son goût, son parfum, ses yeux, ses cheveux, sa peau pale et parsemée de tache de rousseur; il aimait la façon dont elle bougeait adroitement, portant sa tête sur ses épaules avec une certaine confiance mais n'agissant jamais que modestement.

Mais plus que tout, il aimait la façon dont elle lui faisait confiance, lui disant tous les détails sordides de sa vie, aussi bien que tous les moments heureux qu'elle puisse faire revenir du fond de son esprit. Il savait tout ce qui était connu à propos d'elle, mais en retour, il gardait le silence considérant que c'était la seule issue qui pourrait les faire rester ensemble pour toujours: la seule qui pouvait prendre avec cette horrible marque sur son avant bras gauche…

Il se retira doucement, appuyant son front contre le sien alors qu'il reprenait sa respiration. Ses bras encerclant encore son corps, et il l'amena sur ses genoux, la berçant contre son torse.

"Tu es la plus belle chose que je n'ai jamais vue," murmura-t-il alors qu'il enlevait une mèche rouge de devant ses yeux.

"Pareil," retourna-t-elle et elle le pensait. Sévérus était vraiment une créature magnifique.

"Devine quoi?" Demanda-t-il avec un sourire machiavélique. Ginny serra les lèvres et prétendit réfléchir, savant qu'il le lui dirait avant qu'elle n'ait le temps de vraiment y réfléchir. "J'ai une surprise pour toi." Elle fronça les sourcils.

"Sev! Je te l'ai dit, je n'ai besoin de rien, vraiment! Tu ne devrais pas m'acheter tous ces cadeaux." Elle laissa courir ses doigts vers son estomac, le sentant frémir de à la descente qu'ils faisaient.

"Tu n'aime pas les robes?" Demanda-t-il, sachant que ce n'était pas ce qu'elle voulait dire. Oh! Dieu, pensa-t-il alors que sa main se posa innocemment sur ses lèvres. Contrôle-toi, Severus, elle n'est pas encore prête pour cela.

"Ce n'était pas  ce que je voulais dire et tu le sais," elle sourit. "je voulais dire que—"

"Bien," l'interrompit-il, la repoussant en essayant de clamer son état d'exci tement. "De toute façon, je ne t'ai rien acheté cette fois. J'ai planifié quelque chose, une nuit dehors, si tu le veux."

"Un rendez-vous?" dit Ginny avec excitation, se relevant pour pouvoir le regarder dans les yeux.

"Oui, un rendez-vous!" Il lui sourit.

"Oh! Mon dieu, Severus!" Elle noua ses bras autour de son cou et l'embrassa sur la joue. "Quand?"

"Dans deux jours, samedi soir. Je, uh, j'ai un peu arranger la vieille cabane hurlante. J'ai pensé que nous pourrions…" sa voix s'éteignit. Il savait exactement ce qu'il voulait faire, bien plus que gentil que cela ne serrait pas sur l'agenda de Ginny.

"Parler?" Offrit-t-elle, ses doigts traçant des traits sur son bras gauche et restant juste au-dessus de l'endroit où reposait la marque des ténèbres. Elle était sûre qu'elle savait ce que serait le sujet de conversation. "Comment est-ce que je m'éloignerais de Harry et des autres?"

"Oh! Je n'ai pas pensé à cela," admit-il penaudement.

"C'est d'accord," répondit-elle, pressant ses lèvres contre son cou. "Je penserai à quelque chose." Elle se rassit et le regarda pendant un long moment, les mots qu'elle voulait désespérément lui dire sur le bout de la langue-- "Severus? je— je, um, je t'ai-" elle s'arrêta, "je suis impatiente d'être à samedi." Son cœur s'accéléra lorsqu'elle remarqua sa propre faiblesse.

"Tout comme moi," dit-il avec un sourire, l'embrasant une dernière fois avant qu'elle retourne à la tour des Griffnodor. La porte se referma derrière elle, le laissant Sévérus seul dans la salle, le goût de ses lèvres encore sur les siennes.

"Je t'aime aussi," murmura-t-il dans le vide.