Auteur : Nortylak
E-mail de l'auteur : nortylak@yahoo.com
Traductrice : Izzie
Disclaimer : les persos et les lieux mis en scène appartiennent à J.K.Rowling et l'histoire (géniale, soit dit en passant) appartient à Nortylak qui m'a très gentiment accordé la permission de la traduire… Vous pouvez lui envoyé vos commentaires, je suis sûre que cela lui fera plaisir…
Pour répondre à une question que l'on m'a posé, cette histoire à en tout 16 chapitres
Les deux jours suivants furent plat, comme Ginny le réalisa, et passèrent incroyablement doucement, bien que cela ait sûrement quelque chose à voir avec le fait qu'elle attendait anxieusement le samedi soir. Ce matin-là, elle resta dans son lit, regardant le plafond, contemplant la soirée qui l'attendait. Elle avait un soupçon sournois qu'elle savait exactement ce que Sévérus avait planifié pour eux deux, bien qu'elle ne veuille pas être présomptueuse sur la situation. Depuis des mois maintenant, elle se demandait quand est-ce qu'ils aborderaient le seul sujet qui pourrait être un problème dans leur relation: la marque des ténèbres gravée sur son avant-bras gauche.
Elle l'avait seulement vue une fois, et ça avait été seulement pendant un court moment, mais la peur et la douleur avait traversé ses yeux et elle n'avait aucun doute qu'il avait détesté le fait qu'elle la voie. Il y avait beaucoup de question qu'elle voulait lui poser, sur tout, "Pourquoi?" Qu'est-ce qu'il lui avait prit de vouloir devenir un mauvais sorcier, de se joindre à Voldemort? Severus n'était pas une mauvaise personne, elle le savait, et elle refusait de croire que cela avait été différent pendant un temps; donc, il devait y avoir une raison valable derrière ce sordide passé. Elle voulait parler de cela avec lui, lui laisser lui dire tous les terribles souvenirs qu'il transportait chaque jour avec lui. Elle souhaitait l'entourer de ses bras et le laisser pleurer.
Pour Ginny, ce serait la chose la plus romantique à laquelle elle pourrait penser, tenir dans ses bras un homme dans ses bras alors qu'il pleurait, montrant son côté sensible à la femme qu'il aimait.
D'un autre côté, dans le fond de son esprit, Ginny avait une sorte d'espoir que Sévérus ait un autre plan…
Ils n'avaient jamais parlé d'aller plus loin dans leurs relations physiques, pensa Ginny qui savait comme Sévérus devenait excité en sa présence. Sa respiration accélérait, devenant superficiel, ses pupilles se dilataient lorsqu'il la regardait. Il frissonait toujours sous ses caresses délicates, spécialement lorsque ses doigts étaient autour de son estomac…ou plus bas.
Souriant à la connaissance qu'elle pourrait le conduire à la folie, elle se retourna dans son lit et enfouit son visage dans son oreiller alors qu'elle revivait tous les baisers qu'ils s'étaient échangés durant les mois passés
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Sévérus était nerveux lorsqu'il se réveilla le samedi matin. Premièrement, il ne pouvait pas se sortir du lit, se réjouissant du moment paisible alors qu'il était content de savoir que Ginny l'aimait. ça, réalisa-t-il, cela pourrait changer après cette nuit…
Avec sa main droite, il remonta la manche de son pyjama, révélant la marque encore très distincte contre sa peau crémeuse. Il caressa la figure de serpent de ses doigts. Ce n'était pas comme si elle n'avait jamais vu la marque auparavant; elle savait qu'elle était là. Dieu, il la lui avait montré tout de suite, seulement pour un moment. Et elle ne l'avait pas regardé avec dégoût ou répulsion, mais plus avec pitié et incompréhension. Ginny n'était pas une personne idiote, elle le savait. Elle comprendrait; elle l'aimerait encore. N'est-ce pas?
Il la recouvra rapidement, se tournant sur le côté et regardant les riches rideaux de velours qui encadrait son lit, brillant légèrement des rayons du soleil qui faisaient leur chemin dans la pièce. Cela donnait un aspect magnifique au matin, et mis un sourire sur ses lèvres lorsqu'il pensa à ce que les rayons rouges lui rappelait tout le temps.
Je le lui dirais ce soir, pensa-t-il. Je lui dirai que je l'aime.
Et il l'aimait, de tout son cœur. Il l'aimait plus qu'il n'avait jamais aimé quiconque dans sa vie. Ginny faisait ressortir le meilleur de Sévérus, lui faisait réaliser comme la vie était magnifique même si la sienne avait été, longtemps, presque insupportable. Mais avec Ginny a ses côtés, Severus était certain qu'il pourrait faire face à tout ce que le futur lui apporterait. Elle était sa moitié manquante; elle remplissait le vide dans son cœur. Elle le complétait.
Elle comprendrait. Elle devait comprendre. Parce que si elle ne comprenait pas…
Severus ne pouvait pas compléter sa pensée. Au lieu de cela, il laissa courir ses doigts le long des rideaux du lit, prétendant que c'était les doux cheveux roux de la fille qu'il aimait.
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Harry Potter dans une surprenante bonne humeur, si l'on considérait le fait que la nuit passée, Ginny l'avait complètement ignorée. Pas que cela avait vraiment surpris Harry, il commençait à être habitué à son attitude bizarre, mais quand même, il la trouvait déconcertante. Ginny l'avait toujours aimé, TOUJOURS, et il ne pouvait pas s'imaginer que cela avait pu changer en quelques mois.
Elle avait soudainement commencé à être très attachée à ses devoirs, de potion en particulier. Cela était devenu une habitude nocturne pour la maison des Griffondor de lui poser des questions sur le sujet. Neville était celui qui ne bénéficiait le plus, et il y avait eu des rumeurs lorsque même Hermione Granger avait demandé de l'aide à Ginny, ça et là.
Harry était vraiment surpris du temps qu'elle passait dans les donjons à travailler sur les potions. Il avait commencé à surveiller où elle allait juste après le Bal (elle avait promptement disparu, elle qui était une élève loyale!) Avec la carte des maraudeurs qu'il gardait toujours sur son lit. D'abord, il c'était inquiété de cela, voyant qu'elle passait beaucoup plus de temps avec Rogue, mais elle n'avait jamais l'air triste en revenant dans la salle commune. Et Harry admirait sa ténacité.
C'était montrer qu'en ce moment Harry n'était pas le con arrogant qu'il semblait être dans l'histoire. Totalement l'opposé, il était juste un garçon amoureux. Et l'amour rend aveugle, nous faisant voir ce que nous souhaitons. L'idée que Ginny soit avec quelqu'un d'autre n'avait jamais effleuré l'esprit de Harry.
Il enleva les couvertures, mettant une cape sur son dos et croisant ses bras sur sa poitrine alors qu'il pensait au soir à venir. Sirius le rencontrerait dans la cabane hurlante à neuf heures et demie, et se serait l'opportunité pour Harry de parler à son parrain de ses sentiments pour cette fille magnifique. Il avait réellement besoin des conseils de Sirius, mais puisque celui-ci était toujours en fuite et rechercher par le ministère, c'était presque impossible pour lui de rendre visite à Harry régulièrement.
Un bruit dans le lit d'à côté sortit Harry de ses pensées; Ron ronflait à nouveau. Riant, Harry roula sur son ventre et enfonça ses oreilles dans son coussin, se demandant si Ginny ronflait aussi…
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Remus Lupin était assis à la table de la cuisine, ses pieds posés sur une chaise et ses mèches de cheveux brun-châtain tombaient sur l'édition matinale du Daily Prophet.
"Hmm…" marmonna-t-il. "Il y a un autre Gilderoy Lockhart au premier abord." Il secoua la tête. "Je me demande ce qui est arrivé à cet homme." Il tourna la tête, un petit article accrocha immédiatement son regard et effaça les quelques petite couleur qu'il y avait sur son visage.
Les autorités recherchent toujours Sirius Black.
Nous croyons qu'il se trouve dans les alentours de Pré-au-Lard.
Il jura bruyamment, repoussant ses pensées négatives. Non, ils ne trouveraient pas Sirius. Il avait, comme d'habitude, trop bien couvert ses traces. Les signes devaient être des coïncidences, il ne se promènerait pas dans la ville maintenant. Mais d'un autre côté, c'était Sirius…le même Sirius qui avait l'habitude d'embêter le conducteur du Poudlard Express, le même Sirius qui avait coloré les cheveux de Rogue en blond pour une semaine pendant leur cinquième année, le même Sirius qui a toujours aimé le risque, le même Sirius qui était, en ce moment, entrain de remuer violemment sur le lit de la chambre de Rémus.
Un autre cauchemar, pensa Remus en traversant la salle et s'asseyant à côté de son meilleur ami. Le visage de Sirius était déformé de douleur et de frayeur, ses bras battant le vent alors qu'il ne cessait de répéter, "Non! Non!" Cela peinait Remus de le voir comme ça, de savoir qu'il avait passé douze ans à Azkaban pour un crime dont il était complètement innocent. Plaçant une main douce sur l'épaule de l'homme, il le réveilla gentiment.
Sirius s'assit dans un sursaut, ses paupières s'ouvrirent alors que les souvenirs d'Azkaban se retiraient de son esprit alors qu'ils étaient remplacés par les images chaudes et accueillantes de la maison de Rémus. Oui, il était chez Rémus, il n'était plus à Azkaban. Mais les cauchemars…
"Salut Moony," dit-il groggy, chassant le sommeil de ses yeux et enlevant les mèches noires de son visage. "Merci, je—" Remus hocha la tête.
"Ce n'est rien. Tu sais, même pour un chien, tu dors sûrement horriblement ma." Sirius essaya de le frapper avec le dos de sa main mais Remus l'évita et lui sourit alors qu'il se levait et faisait son chemin jusqu'à la cuisine pour aller chercher une tasse de café pour Sirius. Il revint avec une tasse brûlante dans la main et observa l'angoisse sur le visage de Sirius alors qu'il prenait une longue et lente gorgée. "Alors," essaya-t-il de faire la conversation. C'était merveilleux d'avoir Sirius à ses côtés à nouveau. Il essayait de s'arrêter chez lui tous les mois, mais il était toujours forcé de bouger au cas où le ministère aurait entendu quelque chose là-dessus. Les deux avait été éloignés pendant un long moment, bien qu'il semblait que ce soit hier qu'ils s'étaient rencontrer, riant ensemble, entouré par James et Lily et Peter…
Peter. Encore maintenant, Remus secouait la tête avec rage lorsqu'il repensait à la manière dont ce rat avait trahi James et Lily, trahi tout ce en quoi il croyait, mais le pire de tout, la manière dont il avait volé la vie de Sirius pendant douze ans.
"Alors," repéra Sirius, regardant Remus par-dessus le bord de la coupe de thé, voyant son expression. Avec un ton sympathique mais ferme, il parla, "Moony, arrête."
"Arrête quoi?" Remus était sur la défensive. Sirius le connaissait trop bien.
"Arrête de le haïr juste pour moi."
"Je ne le hais pas simplement pour toi. Il a aussi trahi James et Lily, si tu te rappelle bien." Il faisait presque dix degrés de plus dans la pièce alors que la haine refroidissait le cœur de Remus.
"Arrête de le haïr juste pour eux." Il regarda Remus, ses yeux suppliant. Il haïssait voir Remus comme cela, si triste, les cercles noirs sous ses yeux empirant.
"Comment est-ce que je le pourrais, Sirius!" Il prit sa tête dans ses mains.
"Parce que même si tu hais Peter de tout ton cœur, cela ne changera rien de ce qu'il c'est passé. Et ressentir de la haine dans ton cœur, cela ne fera que te descendre à ton niveau." Il prit une profonde inspiration et continua. "Pendant longtemps, je n'ai rien voulu de plus que de tuer ce bâtard pour ce qu'il m'avait fait, pour ce qu'il avait fait à James et Lily, et plus que tout pour ce qu'il t'avait fait." Remus le regarda avec surprise. Il ne pensait pas entendre de tel mot de la bouche de Sirius.
"De quoi est-ce que tu parles? Je n'ai pas été tué par Voldemort, Sirius. Je n'ai pas passé douze ans à Azkaban." Sa voix était traînante. Dieu, pourquoi devaient-il parler de cela aujourd'hui?
"Je le sais, et parce que tu es rester en vie, parce que tu as du faire face à tout le monde, tu as souffert plus qu'aucun d'entre nous. J'étais à Azkaban, oui, et James et Lily sont mort, oui, mais tu as du vivre dans le mensonge pendant douze ans. Tu as du continuer ta vie, sans avoir de réelles réponses, croyant que je les avais trahis…" il reposa la tasse de café.
"Je ne savais pas que tu sentais cela comme cela," confessa Remus. Sirius était en dehors de Azkaban depuis presque quatre ans, mais ils n'avaient jamais eu de conversation comme celle-ci. Cela avait été la coutume de Sirius de supprimer le plus d'information que possible sur cet horrible endroit, se focalisant sur le présent. Le passé n'était pas quelque chose qu'il aimait se rappeler, à l'exception de quelque fois où James faisait le fous devant Lily, où alors se souvenir de quelques trucs qu'ils avaient faits à Rogue, il y a longtemps…
"Bien sûr qu'oui, Moony. Tu étais mon meilleur ami. Tu l'es encore. Tu le sais."
"Merci, Sirius." Il hocha la tête en réponse. Les deux restèrent assis en silence pendant un moment avant que Sirius se rapproche et frappe Remus sur l'épaule.
"Ow, Sirius!"
"Remus!" Sirius mima son ton gémissant, faisant rire Remus.
"Pour quoi est-ce que s'était?" Demanda-t-il, frottant ses bras.
Sirius haussa les épaules. "Juste comme ça."
"Tu es impossible, est-ce que tu le sais?"
"Ah, mais c'est pour cela que tu m'aimes, n'est-ce pas?" Remus roula les yeux.
"Va prendre une douche, je vais faire le petit déjeuner." Remus se remis sur pied.
"Attend, est-ce que c'est un non?"
"Quoi?" Il se retourna.
"Est-ce que c'est un nom?"
"A quoi?"
"A ma question!"
"Quelle question?"
"Celle que je viens de te poser!" Sirius était un peu surpris; ce n'était pas du genre de Remus du simplement oublier quelque chose au milieu d'une conversation.
"Tu ne m'as rien demandé," mentit Remus.
"Si je l'ai fait!"
"Non," Remus mordit ses lèvres. C'était comme s'ils avaient seize ans à nouveau.
"Moony!"
"Désolé, je ne me rappelle pas," répondit Remus, réprimant un sourire alors qu'il se grattait son oreille. Il aimait la façon dont Sirius marchait. "Est-ce que c'était important?" Il ne pouvait pas s'en empêcher, un rire s'échappa de ses lèvres.
"Moony!" Sirius était un peu énervé lorsqu'il réalisa que Remus se moquait de lui. "J'étais sérieux!"
"Tu es Sirius." [ Jeux de mot en anglais Sirius/Serious] Remus se baissant pour éviter le coussin volant jusqu'à sa tête.
"Et tu dis que je suis impossible. Honnêtement," il sourit, se désespérant.
"Tu l'es," il se retourna pour partir. "Oh, et oui, tu avais raison."
"Je quoi?"
"Oui."
"A propos de quoi?" Il sourit à Remus. Peut-être est-ce que c'était leur connexion canine, mais aucun des deux n'avait besoin d'en dire plus. Les regards entre eux parlaient plus que tout.
~*~*~*~*~
Ginny regarda une dernière fois dans le miroir et grimaça. Elle paraissait…fatiguée. Oui, c'était cela, fatiguée. Ou peut-être nerveuse. Oui, ça aussi. Elle remit une de ses mèches rousses derrière son oreille et regarda l'horloge derrière elle. Il était à peu près 8:15. son estomac se retourna un peu et elle prit une grande respiration, essayant de calmer ses nerfs.
C'est Severus, se dit-elle. Juste Severus. Pourquoi es-tu si nerveuse à propos de cela?
Mais en vérité, elle était nerveuse à propos de tout. Spécialement de ce que Harry et les autres diraient lorsqu'ils sauraient qu'elle avait des projets pour la soirée. Qu'est-ce qu'elle allait leur dire? Qu'elle avait rendez-vous avec Sévérus Rogue dans la cabane hurlante? Ils diraient tous qu'elle avait perdu la tête et qu'elle était chanceuse, mais dans le pire des scénarios, Severus serait viré et elle expulsée. Non, elle devait trouver quelque chose de bien, quelque chose qui ne leur donnerait pas de soupçon.
Il y a bien quelqu'un qui devrait savoir comment y aller sans se faire remarquer, pensa-t-elle. Dommage que les jumeaux n'étaient pas là..
Et ensuite, cela lui revint. Neville.
Neville sembla disparaître parfois le samedi soir, et personne ne l'avait jamais questionné à part Ginny, et même là, il ne faisait que de rougir et balbutier quelque chose à propos d'aller chercher quelque chose dans les serres. Ginny s'était souvent demandée si c'était la vérité ou pas, mais ne voulant pas se mêler de ce qui ne la regardait pas, elle laissait en général tomber. Pas ce soir, je pense. Peut-être que Neville aurait une idée ou deux sur quoi dire aux autres, et Ginny était presque sûre qu'il ne dirait pas un mot aux autres sur sa disparition. Les deux était devenu bons amis depuis les devoirs de potions. Elle quitta rapidement son dortoir, fit son chemin en bas des escaliers, à travers la salle commune (ignorant les appels de Harry, "Hey Ginn!" Et "Hey, c'est le dortoir des garçons!" Et "Ginn?"), Et monta les escaliers en direction de la chambre de Neville. Neville avait été fait préfet en septième année, quelque chose dont il était vraiment fier. Poliment, Ginny toqua à la porte et attention un moment jusqu'à ce qu'elle entende la poignée tourner. Le visage de Neville apparut derrière; il sembla premièrement un peu choqué de voir Ginny ici mais lui sourit et l'invita à entrer.
"Assied toi, oh! Laisse moi nettoyer cela pour toi." Il enleva quelques habits du lit, jetant le plus gros d'entre eux sur le sol en le faisant, ensuite procéda pour les ramasser, perdant sa balance et se cogna sur une large pile de livre qui était sur le sol.
"Est-ce que tu vas bien?" Demanda Ginny. Neville se releva, brossa ses robes, et lui sourit.
"Je vais bien," répondit-il. "Juste comme cela." Il s'assit en face d'elle, sur le coin de son bureau. "Comment est-ce que tu as pu venir jusqu'ici?" S'enquit-il. Ginny changea un peu ses pensées, essayant de se rappeler la phrase qu'elle voulait exactement lui dire.
"Um, est-ce que je peux te demander quelque chose?"
"Bien sûr. C'est pour cela que sont fait les préfets." Oh Dieu, pensa Ginny, c'est un nouveau Percy.
"Bien," commença-t-elle.
"Vas-y Ginny, parle."
"Neville, je sais quelque chose sur le samedi soir, que tu sors de la chambre et que tu vas… dehors » dit-elle d'une seule traite, la couleur commençant à suinter derrière ses oreilles et sur ses joues. "Et je voulais savoir comment est-ce que tu fais pour que personne ne le remarque."
"Bien," répondit-il, n'ayant pas prévu qu'elle l'interroge sur ce sujet là. Ginny ne sembla pas être du type à sortir la nuit. "Je ne devrais pas le faire bien que tu m'aies vu!" Médita-il. Son visage devint un peu plus sérieux mais il souriait toujours. "Ne fait juste aucune scène lorsque tu passes dans la salle commune. Ne cours pas, mais ne va pas trop doucement non plus. Ne regarde personne, mais ne fait pas comme si tu essayais de les ignorer." Ginny regarda vers lui avec des yeux brillant. Cela ne marchera jamais, pensa-t-elle. Il observa son expression et rigola. "Est-ce que tu sors ce soir?" Ginny hocha la tête. "Bientôt?"
"A 8:30." Elle regarda l'horloge, qui affichait 8:28. "Oh non! Je vais être en retard," s'exclama-t-elle, sautant du lit. Neville marcha vers elle et mit une main sur son épaule.
"Ginny, calme-toi! J'ai une idée." Elle le regarda sceptiquement mais le laissa parler. "Je ne devrais pas partir avant vingt minutes, mais je vais te dire. Nous allons sortir tous les deux maintenant. De cette façon, si quelqu'un nous voit, ils vont juste croire que nous allons sortir…" sa voix s'éteignit lorsqu'il vit le sang monter aux joues de Ginny. "Aw, vient Ginny! Je ne suis pas si horrible que cela, n'est-ce pas?"
"Non! Bien sûr que non," bégaya-t-elle. "c'était juste l'idée que Harry croit cela…"
"Attend. Tu sors et ce n'est pas pour le voir lui?" Neville paraissait confus. "mais je pensais que vous deux vous—"
"Non. C'est juste un ami."
"Oh." Neville étudia son visage un moment et décida contre toute attente. "Pouvons-nous?" Sourit-il, lui offrant son bras. Elle le prit et les deux descendirent les escaliers.
"Neville?" Murmura Ginny.
"Uh huh?"
"Ou est-ce que tu vas le samedi soir?"
"Promet que tu ne diras rien?"
"Je le promets."
"Ben, c'est cette Serdaigle…" les deux commencèrent à rire. "Hey, toi?"
"Moi?" Demanda Ginny, horrifiée.
"Ouais. Où est-ce que tu vas?" Ginny réfléchit un moment puis les mots sortirent tout naturellement de sa bouche.
"Je vais avoir un petit rendez-vous avec Rogue dans la cabane hurlante."
"Haha, elle est bonne Ginn." Mais pendant un moment, elle se demanda si Neville savait qu'elle ne plaisantait pas.
~*~*~*~*~*~*~
Severus était assis derrière son bureau dans la classe de potion, tapant le sol de ses pieds rapidement. Il était 8:31 et Ginny n'étaient pas encore arrivée. Avait-elle changé d'avis? Se demanda-t-elle, réalisant après coup que c'était un commentaire déplacé. Ginny n'était pas du tout comme cela.
Il avait prit une longue douche d'une heure plus tôt dans la journée, espérant que l'eau chaude nettoie la marque des ténèbres ou au moins fasse passer le sentiment de nausée de son estomac, mais aucun des deux n'était arrivé. Il avait réussi à rendre ses doigts tout propres, au moins, et ses cheveux étaient doux et brillant et très propre, sans mentionner qu'ils sentaient un peu comme rosemarie. Ginny lui avait concocté une ligne entière de shampoing pour Noël, une sorte de cadeau amusant. Mais Severus était content de les laver maintenant et l'occasion se présentais parfois trois fois en un jour.
Il était maintenant 8:32 et elle n'était toujours pas la. Il se leva du bureau, faisant les cents pas, ses yeux restant sur le tapis devant le feu. Tant de souvenirs…pensa-t-il, souriant. Qu'est-ce qui pouvait la retenir? Se demanda-t-il. Ensuite, il se rappela le garçon Potter et comment il avait été récemment près de Ginny, spécialement au bal. Cette pensée le rendait tout simplement malade…
Les mains d'Harry s'étaient déplacées sur son dos, son visage dans son cou, ses lèvres posée contre le côté de son visage pendant presque la moitié de la nuit…et pour sauver la peau de Sévérus ainsi que la sienne, Ginny n'avait pas repoussé Harry. elle avait gracieusement supporter ses hormones, excepté pour une magnifique danse qu'elle avait passé avec Sévérus sur la requête de Harry…
Et cela avait été magnifique de la tenue, habillée dans les robes vert émeraude qu'il avait achetées pour elle à Pré-au-Lard, si chaud contre son corps. Et cela a été à ce moment là que Sévérus avait su qu'il l'aimait. Et le temps était venu de le lui dire.
Il pouvait entendre des pas se rapprocher et d'une main vive, il brossa ses robes et enleva ses cheveux de son visage. Ses doigts s'enroulèrent autour d'une rose qu'il avait enchantée pour briller d'une lumière vermillon dans la lumière, mais tournait au noir lorsqu'il la regardait dans le bon angle.
Avec un son grinçant, la porte s'ouvrit et un rayon de lumière se posa sur le sol de pierre.
"Severus?" Murmura Ginny lorsqu'elle mit le pied dans la classe. "Je suis désolée, je suis en retard! Mais Harry—" elle s'arrêta lorsqu'elle le vit lever la main.
"Tu es pardonnée!" Dit-il avec un sourire, la caressant avec la rose enchantée. Il écouta avec plaisir lorsqu'elle s'étrangla au cadeau, le prenant avec attention dans ses fines main, la tournant pour regarder les couleurs glissant dans l'ombre et la lumière…
"Je l'aime…" murmura-t-elle. Elle avait voulu dire... il embrassa le haut de sa tête, pensant la même chose.
"Es-tu prête?" Demanda-t-il prudemment, encore très nerveux pour la soirée entière.
"Mmmhmm." Elle prit sa main, entremêlant ses doigts avec les siens. "Allons-y," murmura-t-il avant de rencontrer ses lèvres dans un baiser.
"Oui madame," répondit Sévérus, faisant semblant d'être entraîner dans le hall par la fille qui avait ôté la raison de son cœur.
