Voilà, un nouveau chapitre. Il en reste plus que deux après cela, si je ne me trompe pas !

J'espère que vous aimerez toujours et je remercie ceux qui m'ont reviewé !

Gros bisous et bonne lecture !

Izzie

Severus sentit du froid sur son épaule où le visage de Ginny avait été appuyé pendant un moment. Il espérait de la sentir blottie contre lui encore une fois, de respirer le parfum de ses cheveux, de sentir sa respiration contre son cou quand elle dormait. Il dirigea sa main contre elle, pour le retrouver complètement absente de son côté. Sa main sentit le sol, mais elle était partie. Peut-être a-t-elle rouler, pensa-t-il, et il ouvrit doucement ses yeux, groggy, aveugler quelques minutes pendant que sa vision s'ajustait, amenant le visage qui se trouvait à quelque pied de lui de plus en plus dans son champs de vision. Il semblait.noir. Gros. Pas délicat comme celui de Ginny. En fait, il semblait comme. Sirius Black.

Severus déglutit.

"Quel est le problème, Snivellus," se moqua Sirius, appelant intentionnellement Rogue par le surnom qu'il détestait le plus avec l'intention visible de le mettre hors de lui. Sirius n'avait jamais refusé une bataille. Bien sûr, Remus serait faché plus tard, lorsqu'il devrait laver tous les coupures de Sirius, mais cela serait pas grave. D'un autre côté, Remus était mignon quand il était en colère. "Tu n'a pas peur de moi, n'est-ce pas?" Sirius leva ses sourcils dans une moqueuse surprise, croisant ses bras sur sa poitrine. Severus ramena ses jambes contre sa poitrine et fit une tentative pour s'asseoir. D'une main rageuse, il repoussa une longue mèche de cheveux noirs de son visage, essayant de faire former à ses lèvres, des mots. Sirius l'étudia avec une expression amusée. "Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux? Ne me dit pas que tu les as vraiment laver!" Sirius était presque écrouler de rire à cette idée absurde (laquelle, bien sûr, n'était plus réellement absurde).

"Laves-les tiens, Black," ricana Severus. Apparemment, il n'avait par perdu ce talent particulier. Le sourire avait glissé du visage de Sirius.

"Les laver? Moi? Je pense que tu souffres d'amnésie, Rogue." La voix de Sirius était étonnamment calme, monotone. "A moins que je ne me trompe, tu es celui qui ferait mieux de regarder son dos."

"Pourquoi cela?" renvoya Sévérus. Il détourna son visage vers le feu, pas capable de supporter le regard de Black. Sirius rit, presque cruellement.

"Bien, si tu te rappelle, je suis un évadé en cavale, un évadé meurtrier, Rogue. Je pourrais facilement te tuer pendant la nuit." Le sarcasme était pratiquement entrain de recouvrir des murs. Sirius offrit à Sévérus un regard de dégoût. "Tu es vraiment un imbécile. Harry, voilà pourquoi."

"Qu'est-ce que j'ai fait à Harry?" Severus fixa son regard sur le sol. "J'ai simplement sauvé sa peau un bon nombre de fois," ajouta-t-il, espérant que cela le sauverait des poings qui s'était formé à quelque mètres de lui.

"Parce que cela en avait l'air, peut-être. Tu aurais du voir son regard quand il vous a vu tout les deux ensemble. Il n'y avait pas d'émotion, c'était comme si il était mort à l'intérieur. MORT, Rogue. Harry, mort." Les yeux de Sirius étaient brillant maintenant, brillant d'un feu intérieur. La vague d'émotion dans les yeux de Harry avait troublé Sirius aux core. Des images des Potter, James en particulier, avait défiler devant les yeux de Sirius au moment de la sortie de Harry, et Sirius s'était sentit particulièrement mal. Il blâmait Severus, le blâmait de la douleur de Harry, de sa propre douleur, de la douleur qu'il portait avec lui tout les jours. Sirius avait peur, si peur, de perdre Harry à cause de ses démons intérieur, si terrifier de laisser tomber son meilleur ami à nouveau.

Harry n'avait jamais rien eu, jamais eu de pose. Bien sûr, sa vie pouvait sembler formidable, être célèbre avec une bonne petite fortune à Londres, mais en réalité c'était une existence très dépressive. Il avait perdu ses parents à un age très bas et avait été privé de relation avec son parrain pendant treize ans. Harry a toujours eu des mauvaises goût avec les filles, tombant amoureux de filles qui étaient ni engagée dans des relations active ni dans une période particulièrement bonne, le cas de Cho Chang qui, un an après la mort déplorable de Cédric, avait été transférée dans une petite école de sorcellerie d'Amérique. Elle ne portait que du noir, soulignant ses yeux avec du kohl et pleurant la plupart du temps. Au début, cela avait du sens. Elle avait, après tout, aimé Cedric, mais il y eut un temps où ses actions devinrent exagérée, presque ostentatoire, et l'école entière commença à ignorer ses séance de sanglots au petit déjeuner. Alors un jour, elle fit ses valises et partit, emportant le c½ur de Harry avec elle. Il avait été dévasté pendant des semaines, hibouant Sirius presque quotidiennement à ce sujet. Il l'oublia, finalement, plus pour le plus grand bonheur des Griffondor qui était malade de l'histoire de Cho (spécialement Ginny, qui l'avait toujours fait un point pour une excuse polie avant qu'ils ne commencent). Ensuite, cela a été un série d'autres incluses, mais pas exclusive, quelques Serpentard anonyme. Les rumeurs se répandaient encore à propos de quelques-unes. Et finalement, il y a eu une autre fille. La fille parfaite. "La seule fille," comme Harry l'avait si éloquemment présentée. C'était triste, vraiment, comme Harry devenait attaché aux gens. Une fois qu'ils les avaient trouvé, il s'accrochait à eux comme si sa vie en dépendait. Sirius supposait qu'il le faisait avec la peur d'être abandonné.

Sirius n'avait aucune idée de qui était cette fille, mais maintenant il était absolument certain que c'était la même rouquine que lui et Harry avaient découverte endormie dans les bras de Rogue. Tout avait été là, dans les yeux sans expression de Harry.

"Mort?" Rogue répéta la dernière remarque de Sirius.

"Mort." Sirius se rapprocha d'un pas. "Et je te tiens responsable de cela." Ses mains étaient encore fermée en poing, la haine visible dans ses yeux. Il était pratiquement secoué d'excitation, et avec ses yeux bleu brillant. Il avança au côté de Sévérus, le secouant à ses pieds avec une prise sur le bras.

"De quoi parles-tu bon sang ?" demanda Severus, regardant Sirius comme si il était fou.

"Harry vous a vu, Rogue! Il était là. Il t'a vu avec cette fille, qui, si je ne me trompe pas, ressemblait horriblement à une certaine Virginia Weasley." Sirius fulminait, regardant Rogue avec des yeux très brillant. Le visage de Sévérus perdit toute sa couleur, et il soupira fort.

"Harry, ici? il.il nous a vu?" il essaya de faire un pas en arrière, mais Sirius attrapa fermement son bras.

"Bien sûr qu'il vous a vu! Bon sang, on est entrer et tomber sur vous deux coucher sur le sol, comme si vous veniez de-"

"On a fait que parler," coupa en vitesse Sévérus, ses yeux revenant entre ceux de Sirius, la panique visible dans sa voix. "Je le jure, on a rien fait-"

"Laisse ça. Je ne suis pas d'humeur pour tes excuses. Je m'en fiche qu'elle ait la moitié de ton âge. Tout ce que je sais, c'est que cela a blesser Harry. et tout ce qui blesse Harry, me blesse aussi."

"Harry n'as pas sa place dans ce-" protesta Sévérus, seulement pour être coupé.

"Il l'aime. Je dirais que cela lui donne une place dans se drame." Il relâcha le bras de Sévérus, tourna autour et fit face à la cheminée. "je brûlerai en enfer avant de le laisser être malheureux." Severus regarda l'homme devant lui avec de la déconcertation évidente sur son visage. De quoi parlait Sirius? D'ou venait sa loyauté? Est-ce que tout provenait de cette jous-jacente dévotion pour James, de l'amour que Sirius ressent encore envers son défunt meilleur ami? "Je ne le laisserait pas tomber, pas de la façon dont j'ai laisser tomber James." sa voix s'éteignit. Severus devenait irrémédiablement mal à l'aise, réalisant que Sirius était sortit de la conversation et étalait maintenant ses plus profondes pensées pour tous ceux qui écoutait. Sévérus sentait qu'il devait l'arrêter.

"Si tu pense qu'encourager Potter à courir après quelqu'un qui ne l'aime pas est le meilleur moyen de le rendre heureux, tu as quelques choses de comique Black." Sirius sursauta à ces mots, ses yeux brillant de larmes mais sa bouche pressée en une fine, très fine ligne. Azkaban était horrible pour l'esprit humain, comme tout ses souvenirs.

"Qu'est-ce que tu viens de me dire?"

"J'ai dit qu'elle ne l'aimait pas, Sirius. Aussi fous que cela puisse paraître, Ginny Weasley est amoureuse de moi, de la même façon que je l'aime." Sirius le regarda, la bouche ouverte. "Si tu essaie d'intervenir, te ne fera que de la rendre triste et la conduire de plus en plus loin de Potter." Severus essayait de maintenir son ton, se battant contre les émotions qui naissaient en lui. Il venait  de proclamer son amour pour Ginny à Sirius Black. Que ferait Sirius avec cette information?

"Aimer? toi?" cracha Sirius. "Bon sang, qu'est-ce que tu lui a fait?"

"lui ai fait? Lui ai FAIT? Est-ce que c'est vraiment impossible de croire que quelqu'un puisse m'aimer?" Severus était furieux. Il se sentait comme si il venait d'être frapper en pleine figure et était prêt à le faire en retour. "Hey, je ne suis pas celui qui ait été amoureux de mon meilleur ami pendant des années et qui essaye encore de gagner son amour par lla tombe!" Severus regretta ses mots au moment où ils passèrent ses lèvres. Dans ce qui sembla être un mouvement lent, il regarda le poing de Sirius traverser les airs et entrer en fermement en connexion avec sa joue, l'envoyant se cogner derrière dans le mur.

"Ne reparle plus jamais de James de cette façon!" hurla-t-il et il le frappa une seconde fois, fendant la lèvre de Sévérus. Il s'arrêta pour reprendre sa respiration alors que Sévérus leva une main pour essuyer le mince filet de sang. Sirius continua, encore haineux. "C'était mon meilleur ami, oui, et je l'aimais, oui, mais je l'aimais comme un frère." Le poitrine de Sirius s'alourdit. "Il est mort à cause de moi et c'est pour cela que je veux toujours veiller sur son fils, Rogue."

"Alors tu ne demande de me mettre de côté? Le laisser l'avoir?" Le sang était un fluide carmin contre la peau pale de Sévérus, lui donnant une apparence presque vampirique. C'était très troublant d'être autour, actuellement.

"Est-ce que tu as le choix? C'est illégal Rogue." Affirma Sirius dans un rire cruel, mais cela ne faisait rien. Sa haine avait subsister sur le moment.

"Elle a seize ans-"

"Je ne parle pas d'âge. Tu es son professeur, non?" Severus ne répondit rien. "Je t'ai posé une question snaky-boy," Sirius essayait encore de le faire enrager en le déconcertant. "Tu lui enseigne les potions, vrai? Peut-être d'autre choses." sa voix était étrangement suggestive.

"Je t'ai dit que nous n'avions rien fait de mal. Rien de punissable. Ce n'est pas comme si je te devais des explications." Sévérus paraissait de plus en plus agacé.

"Peut-être que tu ne m'en dois pas, mais je suis sûr que Harry apprécierait, sans parler de Dumbledore-" Sirius cracha le dernier mot, le regardant intensément alors que Sévérus palissait à vue d'½il.

"Tu ne peux pas lui dire!" sortit -t-il.

"Et pourquoi pas?" Sirius haussa ses soucils.

"Elle sera expulsée! Je serai renvoyé! Ses parents. ses frères. nous serons tous détruit." Severus passa une main furieuse à travers ses longues mèche de cheveux noir frôlant son visage blême.

"Et suis-je sensé être touché par cette idée?"

"Tu réalise que si tu fais cela, tu va blesser Ginny?" Il paraissait horriblement attristé par cette idée, ne s'inquiétant plus du tout pour lui-même. Sirius s'arrêta un moment.

"Je suis sûr que si je vais vers Dumbledore et lui explique la situation, ajoutant de petit détail comme un sort d'imperium et autre, il penchera peut-être pour que le fait que tu l'aie forcé à t'aimer." Sirius bluffait maintenant. Il ne ferait jamais une telle chose, mais il n'étais pas contre laisser penser à Rogue qu'il le ferait peut-être. D'un autre côté, Dumbledore ne voudrais pas croire une histoire totalement infondée et surtout à propos de Rogue. Croyez-le ou pas, Albus avait un infini respect pour l'ancien mangemort.

"Tu es un bâtard," grogna Sévérus, essayant de se lever avec réfutation. "Et je suppose que tu réalises que si tu me vends, je dénoncerais ton emplacement à Fudge? Tu retournera à Azkaban avant que la semaine soit finie." Sirius envoya son poing à Sévérus à nouveau, le frappant à l'estomac cette fois-ci. Rogue se plia en deux, tomba à genoux et grognant lorsque la douleur le traversa. Dieu, Sirius pouvait délivrer un coup. "Il n'y a.aucune.autre solution." essaya Severus. "si tu dis un mot à propos de Ginny, je te renverrai en prison."

"Je ne mentionnerait pas son nom; je la respecte vraiment. Mais si tu souffle un mot dans la direction de Fudge, je veillerai à ce que tu soit renvoyé." Sirius ne plaisantait pas là-dessus.

"Ha, tu ne peux pas me dénoncer!" Sévérus se remit sur pied et chassa les dernière trace de sang de sa bouche.

"Non, je ne le peux pas personnellement mais je suis sûr que si McGonagall ou Chourave avait vent de cette sordide affaire." *Crack!* Severus envoya son poings en direction du milieu du visage de Sirius, créant un glorieux bruit de craquement lorsqu'il entra en contact avec le nez de Sirius, traînant derrière lui une traînée vermillon brillante.

"Severus, qu'est-ce que tu fais?" Il se retourna pour rencontrer deux yeux brun, très plein, le questionnant.

"Ginny, je-" il regarda ses mains.

"Salut Ginny," soupa Sirius, enlevant le sang avec sa salive. Il essaya de lui sourire, la plus petite élévation dans la voix. Il était apparemment embarrassé d'avoir un nez ensanglanté à cause de Rogue et mortifié que Ginny les ait découvert.

"Hello, Sirius," retourna Ginny, essayant visiblement d'être polie, pendant qu'elle sondait le visage de Rogue, essayant de comprendre ce qu'il s'était passé.

"Ce n'était pas ce à quoi cela ressemblait," continua Severus, très pitoyablement. La scène était exactement ce à quoi cela ressemblait, une bagarre. Ginny fronça ses sourcils.

"Je ne veux pas te mentir, Ginny. Nous nous battions." Sirius toucha son nez avec précautionavec ses doigts. "Ouch," commenta-t-il dans un souffle.

"Ouais, certain de nous plus que d'autre," continua Rogue, dirigeant clairement son commentaire pour Sirius pendant qu'il tenait son estomac.

"Se battre," commença Ginny comme si Sev et Sirius avaient dix ans, "n'accomplit rien du tout." Ses doigts jouant avec le pli de ses robes. "Sirius," dit-elle doucement, "Harry m'a dit qu'il ne dirait rien du tout.à personne. Je me demandais si'' elle arrêta de parler. Sirius la regarda d'abord, puis Sévérus, retournant finalement son regard sur elle avant de lui donner un léger hochement de tête. Si Sirius disait un mot sur Rogue, Severus se retournerait et le donnerait à Fudge. Il n'était pas dans une situation gagnante.

"Je ne dirais rien," dit-il, sa voix sincère. "Mais Ginny, pense à ce que tu fais."

"Je l'ai fais, Sirius," souffla-t-elle alors qu'elle tendit une main et effaça une marque de sang de la joue de Sévérus. Sirius tiqua.

"Comment va Harry?" demanda Sévérus, à la plus grande surprise de Sirius.

"Il a déjà été mieux," répondit honnêtement Ginny. "Il n'avait aucune idée pour nous, alors cela a été un choc pour lui." Dans sa main droite, elle tenait encore les lunettes de Harry, qu'elle avait retrouvée dans le tunnel. "Je ne l'avais jamais vu pleurer comme cela avant." Sa voix était soucieuse pour Harry.

"Est-ce que je devrais aller lui parler?" demanda Sirius. Ginny secoua la tête et continua de nettoyer le visage de Rogue, maintenant usant de simple sort de guérison. "Je pense que cela serrait mieux que tu rentre chez toi, et que lui donne un peu de temps. Il a dit qu'il voulait être seul de toute façon." Sirius hocha la tête, presque tristement. Il se mit sur pied et brossa ses robes, faisant doucement son chemin jusqu'à la sortie. "Tu sais," le rappela Ginny avec une voix amusée, " le Professor Lupin va te mettre en lambeau pour une bagarre, Sirius." Elle en était venue à mieux connaître Remus par le passé. Sirius sourit alors qu'il s'arrêta dans l'encadrement de la porte.

"Oh, j'espère que oui," dit-il dans un souffle et disparu dans la nuit.

Avec un soupir, Ginny focalisa toute son attention sur Sévérus.

"J'ai peur," souffla-t-elle.

"Je sais," murmura-t-il, la prenant dans ses bras.

"Que va-t-il se passer?" c'était une question futile.

"Je ne sais pas, Ginny," il embrassa le haut de sa tête, "Je ne sais pas."