Désolé d'être aussi lent pour ajouter mes chapitres mais g eu pas mal d'autres trucs à faire (je sais c'est ce que je dis à chaque fois mais c'est vrai).
Réponses au reviewer :
Miss Serpentard : merci de ton soutiens, bah vi, Tom croyant c pas vraiment possible (Jedusor ça rime pas vraiment avec charité chrétienne). C'est vrai qu'il est un peu sarcastique mon Tom mais en même temps ce n'est pas gratuit.
Lala-Ru : Merci ! bah sinon je t'ai déjà dit ce que je pensais de la fics que tu m'as envoyé et j'invite ceux qui aiment les dark-potter et qui supportent les slash à ce pencher dessus. Et puis oui, on bosse dans mon école, et pas seulement du foie. (elle va me coller une fausse réputation celle là)
Elvéa : Merci beaucoup de ta review : ça a fait très chaud à mon petit c½ur. Et je suis vraiment désolé de mettre mon nouveau chapitre si tard alors que tu as fait l'effort de venir me lire. Mais euuuuh soit quand même modéré dans tes compliments, Rowling n'a pas de panne d'inspiration et je n'oserais comparé mes modestes talents à sa redoutable prose.
LeDjiNn : MerCi de ta review, j'espère que la suite te plaira.
Molima : 13 chapitres d'un coup ! t sûr que tu veux pas un efferalgan pour faire passer tout ça ? merci de ta review et. je continue (et c'est mon dernier mot)
Chapitre Quatre : L'aristocrate Maison Malefoy
Si son séjour chez les Prewett avait été l'un des moments les plus heureux de la vie de Tom, ses vacances au manoir Malefoy relevait du paradis. N'ayant jamais vécu dans l'opulence, le jeune garçon découvrait les plaisirs que permettaient la richesse et sachant se qui l'attendait dans son coffre fort, il vivait ces instants comme un simple aperçu de se qu'il allait vivre plus tard. Aussi tout en jouissant des commodités et des loisirs que lui offrait la fortune de ses hôtes, Tom s'intéressait à l'intendance ou au monde des affaires chez les sorciers, qui pour ce qu'il en vit ne sembler pas vraiment différé de celui des moldus. Si on excepté bien sûr les facilités dues à l'utilisation de la magie dans le moindre bureau de l'administration ou la présence des elfes de maisons, une main d'½uvre nombreuse et peu coûteuse.
Tom avait d'abord été surpris, par ces petits êtres aux grandes oreilles qui obéissaient aveuglement aux sorciers et qui se punissaient eux même lorsqu'ils jugeaient ne pas avoir bien servi la volonté de leur maître. Lorsqu'il avait appris qu'ils étaient des esclaves, il avait été un peu choqué : les sorciers lui étaient apparus comme des gens merveilleux et éclairés, trop bons pour accepter de se cacher des moldus plutôt que leur imposer leur suprématie, alors il n'imaginait pas que les sorcier puissent réduire ces créatures pacifiques à l'esclavage. Mais sa stupeur avait vite laissée place à un profond mépris pour les elfes lorsqu'il avait appris que ceux-ci disposaient de redoutables pouvoirs magiques : Ces créatures étaient donc tout à fait capables de se défendre mais elles préféraient vivre en esclavage, refusant d'assumer leur puissance pour endosser les loques du serviteur, il n'y avait donc pas à s'apitoyer sur leur sort et même les maltraitances dont ils faisaient l'objet lui apparaissaient justes : elles appartenaient aux conséquences de leur lâcheté.
En dehors du luxe et de l'esclavagisme, Tom découvrit que son monde était régis par des lois complexes issues de diverses doctrines et philosophies et, à son grand mécontentement, il s'aperçu que les thèses de Serpentard n'avaient pas été écoutés par de nombreux dirigeants et hommes d'influences. Certes il y avait des familles telles les Malefoy, les Black ou les Lestranges mais bien qu'elles soient craintes et respectées, elles n'avaient jamais réellement accédées aux postes de décision. En revanche les amis des moldus et des êtres dénués de pouvoirs magiques, les Weasley, les Potter, les Jordan, toute cette bande de racailles qui refusaient de voir les sorciers conquérir la place qui devrait leur revenir de droit en protégeant les moldus et en interdisant les branches les plus intéressantes de la magie.
Mais Tom ne passait pas tout son temps à se pencher sur les questions commerciales ou politiques du monde des sorciers chez les Malefoy, comme chez les Prewett lors de l'année passée, Tom renoua avec les joies de l'enfance. Certes Mephisto n'était pas passionné par les parties des bavboules, ces billes qui jetaient du liquide pestilentiel aux yeux des joueurs adverses, mais la s½ur de ce dernier qui avait un an de moins que Tom ne se faisait pas prier pour l'affronter aux échecs ou à la bataille. Bien sûr, Sulfura Malefoy n'avait pas la joie de vivre de David : elle était d'une arrogance rare que sa beauté naissante rendait encore plus forte - Tom avait d'ailleurs la nette impression que la jeune fille le considérait comme un jeune valet que ses parents auraient embaucher dans le seul but de la divertir - Mais sa compagnie était tout de même de loin préférable à celle des imbéciles de l'orphelinat. Au moins, même si elle le méprisait elle faisait des efforts pour ne pas trop le montrer.
L'autre bonheur de Tom était de pouvoir travailler ses sortilèges et ses enchantements sans risquer un renvoi de Poudlard et les époux Malefoy l'avaient fortement incité en ce sens faire en mettant à sa disposition la salle d'étude privé de la famille.
Dans cette large pièce Tom découvrit des artefacts particulièrement rares et précieux et des ingrédients qu'il doutait de voir un jour dans les vitrines des apothicaires.
_ C'est du venin de Basilic, dit un jour Mephisto alors que Tom examinait un liquide vert émeraude contenu dans une bouteille fermée à l'aide de plusieurs maléfices.
_ Père fait régulièrement naître quelques unes de ces créature, expliqua le jeune homme tandis que Tom cherchait les contre sorts qui lui permettraient d'ouvrir le flacon. Dès qu'ils sortent de l'½uf, il récolte leur venin puis les tues, nul ne sait comment apprivoiser ces bestioles.
_ Tu en as déjà utilisé ? Demanda Tom en commençant à caresser le bouchon du bout de sa baguette.
_ Seulement pour m'amuser, c'est beaucoup trop toxique pour servir à quoi que se soit. A moins que tu cherches à te débarrasser de quelqu'un bien sûr.
Malheureusement, Tom ne se rendit pas au Chemin de Traverse aussi souvent qu'il l'aurait souhaité. Les Malefoy détestaient en effet se mêler à la population, cette masse grouillante et grossière qu'ils méprisaient et qu'ils ne côtoyaient que s'ils y étaient réellement forcés. Le Chemin de Traverse était donc pour eux un lieu mal famé qu'ils évitaient autant que possible. Mais comme ils devaient tout de même se ravitailler de temps à autres et que Mephisto et sulfura insistaient pour choisir eux même leurs affaires scolaires, les membres de la famille Malefoy arpentèrent par deux fois les pavés de la rue commerçante durant le séjour de Tom. Cependant, ces excursions furent de courtes durées et Tom ne pu rien faire d'autre que de suivre le mouvement sans avoir un temps libre pour étudier les volumes de sa bibliothèque privée.
Ces vacances ne furent pas pour autant du temps perdu pour ses recherches et de nombreux documents trouvés dans les bibliothèques du manoir lui permirent de dresser une liste assez longue d'ouvrages susceptibles de traiter de la Chambre des Secret. Il découvrit également quelques ouvrages du grand mage noir Herpo l'infâme qui connut son heure de gloire en étant le premier sorcier à élever un basilic et les écrits de Wilfredick le hargneux dont il aimait la prose virulente et les commentaires acides sur les grands sorciers de son temps.
Mais ce que Tom apprécia le plus ce fut d'être tous les jours informés des bouleversements et des faits divers qui agitait le monde de la magie, et parmi eux, deux l'intéressaient plus particulièrement, l'un parce qu'il était particulièrement bien placés pour en suivre les péripéties, l'autre parce qu'il l'intriguait.
Le premier était la dispute qui opposait deux puissantes familles les Weasley et les Malefoy. Dès son premier jour dans le manoir, Tom avait remarqué la curieuse ambiance qui y régnait et si Mr Malefoy, sa femme et Méphisto se montraient toujours courtois et prévenants à son égard, ils semblaient être constamment irrités ou, dans les cas de Mme Malefoy et de son fils, s'enfermaient dans un silence boudeur qui pouvait durer des heures entières.
Tom comprit la raison de ce climat orageux un matin où il vit l'elfe de maison chargé d'apporter le journal et le courrier à Mr Malefoy traverser le grand salon en hurlant avant de s'écraser contre la cheminée tandis qu'un grand cri de rage fit trembler tous les tableaux du manoir. En s'approchant de l'elfe assommé, Tom vit qu'il tenait dans sa main un journal déplié où s'étalait en gros sur la première page : WEASLEY OBLIGE LA FAMILLE MALEFOY A RESPECTER L'INTERDICTION DES SORTILEGES DE DOMINATION.
Tom lu rapidement l'article dans lequel il était question du rejet par le Département de la Justice magique, dirigé par Durandal Weasley, de la dérogation, demandée par la famille Malefoy, qui autoriserait l'utilisation de sortilèges de domination sur les créatures semi-humaines ou celles dépourvues de pouvoir magiques et ceux pour leur propre bien.
Durant les jours qui suivirent il ne fut plus question que de ce « maudit traître à son sang » de Weasley, et de la coupable sympathie que celui-ci éprouvait envers les moldus, les elfes de maisons et autres gobelins que la famille Malefoy jugeait à peine digne de leur regard méprisant. Lorsque Tom demanda à Sulfura qui était exactement les Weasley, celle-ci eut une moue méprisante et répliqua que bien qu'étant une famille de « sang pur », n'ayant à se reprocher aucune liaison avec les moldus, ils ne cessaient de trahir la communauté des sorciers en prenant constamment leur défense et en faisant pression pour faire passer des lois prônant l'égalité entre les sans-magies, les cracmols, et les sorciers.
_ « Ce n'est que de la racaille, même leur or pue la corruption, déclara-t-elle, en reniflant »
Lorsque Tom lui demanda de s'expliquer, elle répondit que la famille Weasley avait fait fortune en jouant à ce jeu d'argent moldu que l'on nomme « la Brourse ».
Tom n'éprouva donc que du mépris envers les Weasley mais il sentit également naître en lui une pointe de dégoût envers les Malefoy. Certes les idées défendues par les Weasley lui semblaient détestables mais au moins ils se battaient pour les défendre alors que les Malefoy, attachés à leur étiquette aristocratique comme à un radeau de fortune, ne se mêlaient des affaires publiques, jugeant qu'elles n'étaient pas dignes de l'intérêt de personnes de leurs rangs, croyant qu'un simple haussement de voix de leur part suffirait à remettre tout en ordre.
Trois jours avant son départ pour Poudlard, la maison Malefoy se mit à ressembler à une véritable ruche : les elfes de maison couraient dans tous les sens, un balais, un plumeau, ou un chiffon à la main et briquaient la demeure en évitant Draak, l'énorme chat de la maison qui ne semblait trouver rien de plus drôle que de mordiller les jambes faméliques des pauvres créatures Méphisto travaillait avec plus d'acharnement ses sortilèges sous l'½il sévère de son père - et sous celui intéressé de Tom et Sulfura - et, chose rare, même Mrs Malefoy s'activait en dirigeant des ouvriers venus restaurer les tapisseries ou les cadres un peu écaillés de certains tableaux. Le lendemain, Tom comprit la raison de cette agitation lorsqu'en entrant dans la salle à manger, il vit une vingtaine d'assiettes et de couverts scintillants disposés sur la grande table recouverte d'une nappe en soie verte : les Malefoy recevaient et la vue, de Sulfura, vêtue d'une longue et élégante robe de velours noir et parés de bijoux de la même couleur qui rehaussaient la pâleur de sa peau ne lui fit que confirmer cette idée.
_ Tu ne vas tout de même pas te présenter comme ça ? Demanda la jeune fille en le dévisageant comme s'il s'agissait d'un vulgaire débris.
Tom haussa les épaules et répliqua qu'il n'avait, de toute façon, rien de mieux à se mettre. En grimaçant la jeune fille l'attrapa par la manche et le traîna jusqu'à la porte de la chambre de Méphisto.
_ On peut rentrer ? demanda-t-elle d'une voix forte.
Quelques secondes après, la porte s'ouvrit et c'est un Méphisto vêtu d'une robe verte et argent et d'une cape noir qui apparu.
_ Peuh. dit Sulfura en le regardant de la même façon qu'elle avait détaillé Tom, tu as vraiment un goût horrible. Je voulais voir si on ne pouvait pas trouver quelque chose de convenable pour Tom parmi tes anciens vêtements.
Méphisto hocha la tête et fit signe à son ami de rentrer, Sulfura voulut le suivre mais son frère la repoussa du plat de ma main.
_ J'insiste, dit Sulfura en écartant le bras de son aîné.
_ Moi aussi, répliqua le garçon en pointant sa baguette magique vers elle.
Tom regarda avec intérêt l'affrontement naissant entre les deux Malefoy : Bien que moins expérimentée que son frère, Sulfura lui avait déjà montré qu'elle connaissait quelques Maléfices intéressants.
Finalement jugeant que son frère n'hésiterai pas à la projeter à l'autre bout du couloir elle haussa les épaules en poussant un sifflement méprisant et tourna les talons.
_ Tâches de lui trouver quelque chose de convenable, dit-elle sans se retourner, tu peux apparaître ridicule si tu le désires mais il serait déplacé que notre invité le soit aussi.
Méphisto claqua la porte en traitant sa s½ur de quelque chose que la morale réprouve puis se dirigea vers une des armoires de sa chambre.
Lorsqu'il redescendit vers le salon, Tom était vêtu d'une robe noire avec un col rigide qui lui donnait un port altier et des serpents en argent brodés sur le bas de ses manches et d'une cape noir enchantée pour tourbillonner derrière lui lorsqu'il marchait.
Mrs Malefoy félicita son fils pour son choix tandis que Sulfura reconnut à contrec½ur que Tom était tout à fait présentable.
Les trois jeunes gens s'installèrent dans des fauteuils et discutèrent de la visite que la maison attendait. Le jeune Jedusor apprit que les Malefoy recevaient de vieux amis et alliés de la famille ainsi qu'une personnalité importante du monde de la magie mais ni Méphisto, ni sa s½ur ne semblait savoir de qui il s'agissait.
Le premier couple invité arriva peu avant sept heures, Tom leur trouva un air de déjà vu mais il ne put mettre un nom sur leur visage que lorsque Mr Malefoy les salua.
_ Bonsoir, Orlando, bonsoir Viviane, la noble famille Rosier est toujours la bienvenue sous ce toit.
Lorsqu'on leur présenta Tom, les Rosier le saluèrent chaleureusement, le remerciant d'avoir tant aidé leur jeune fils tout au long de l'année.
Les autres invités ne tardèrent pas à arriver, il y avait parmi eux le professeur Thanato Rogue et un jeune homme qui lui ressemblait tant qu'il ne pouvait qu'être son fils, les couples Lestranges, Mulciber et Black, un sorcier au fort accent français et au visage fin et jaunâtre qui se présenta sous le nom de Christian de Gonzague, un homme imposant à la moustache épaisse nommé Zacharie Brown, et un sorcier qui ne semblait parler que l'allemand et dont Tom supposa qu'il se nommait M. Schtopfer, ce nom revenant souvent dans la bouche de ses interlocuteurs.
Le dernier arrivé fut un grand homme vêtu de noir qui n'ôta pas le capuchon de sa cape. Tous alors se rendirent alors dans la salle à manger où ils prirent un dîner succulent mais silencieux. Tom n'arrêtait pas de regarder le grand homme vêtu de noir du coin de l'½il, lorsque celui-ci demanda à M. Malefoy de lui faire passer le pichet d'eau, le jeune garçon eut la certitude qu'il s'agissait de l'inconnu qui l'avait retenu par le bras sur le quai 9 ¾. Alors qu'il l'observait en essayant d'apercevoir un bout de son visage, l'homme leva la tête et bien qu'il ne pu voir ses yeux, Tom était certain qu'il le regardait et de nouveau il eut la certitude que cet homme ne l'aimait vraiment pas.
Après le dîner, l'assemblée se rendit dans le grand salon où on avait ajouté sept ou six fauteuils en plus. Tom voulut s'asseoir dans celui qui était le plus à l'ombre mais Sulfura et Méphisto l'empêchèrent de bouger en lui tenant fermement les poignets. Le jeune garçon regarda alors autours de lui et s'aperçut que tout le monde était devant un fauteuil mais que nul n'était encore assis. Tous regardaient en direction du seul fauteuil qui tournait le dos au feu de cheminée. Au bout de quelques secondes l'homme en noir s'avança vers le siège et s'y assit, aussitôt les autres convives l'imitèrent. Tom voulut faire de même mais de nouveaux les deux Malefoy l'en empêchèrent. L'homme en noir balaya les gens qui lui faisaient face de son regard invisible puis pointa du doigt les trois jeunes restés au fond de la pièce et leur fit signe d'avancer. Méphisto, Tom, fermement tenus par la fratrie, et Sulfura s'avancèrent lentement vers l'homme.
En jetant un coup d'½il vers son ami, Tom vit qu'il avait le front luisant et que bien qu'il gardait son habituelle mine hautaine, le peu de couleur qu'arborait habituellement son visage avaient complètement disparus. Sulfura, quant à elle, n'affichait aucune expression trahissant sa nervosité mais les tremblements de sa main qui serrait le poignet de Tom lui laissèrent deviner son état. Etrangement, le jeune Jedusor était absolument serein, il savait que cet homme ne l'aimait pas, mais il était aussi certain que ce sorcier que tous ici semblaient craindre et respecter, éprouvait de la peur chaque fois qu'il croisait son regard. En fait c'est avec un visage franchement défiant qu'il s'avança avec l'inconnu.
_ Peux-tu me présenter ces jeunes gens, Ares ?
Mr Malefoy se leva précipitamment et vint se placer derrière ses enfants et son invité.
_ Voici mon fils, Méphisto, dit-il en posant une main sur l'épaule du garçon -une marque d'affection extrêmement rare dans la famille Malefoy- il entre en sixième année à Poudlard.
_ Combien de BUSE as-tu obtenu mon garçon ? Demanda l'inconnu.
_ Neuf, maître.
_ C'est peu.
La respiration des trois Malefoy sembla devenir plus lente et plus bruyante. En levant les yeux, Tom vit la mâchoire de Mephisto se contracter horriblement.
_ Et voici ma fille, Sulfura, reprit Mr Malefoy, la voix un peu tremblante, elle va rentrer à Durmstrang dans quelques semaines.
_ Poudlard !
L'homme en noir s'était redressé brusquement et avait parlé d'une voix forte.
_ Mais, maître, Durmstrang enseigne.
_ Une branche de la magie peu explorée à Poudlard, cela est vrai Ares. Mais, cette jeune fille est destinée à nous rejoindre et je me chargerai personnellement de son éducation. Pourrait-elle rêver d'un meilleur professeur.
Mr Malefoy s'inclina.
_ De plus, poursuivit l'inconnu, elle bénéficiera de l'enseignement d'Albus Dumbledore, ce qui n'est pas rien.
Un murmure indigné parcouru l'assemblée mais il s'arrêta lorsque l'homme leva sa main gantée.
_ Je sais ce que vous pensez de lui, et je partage vos sentiments mes amis. Mais il nous faut reconnaître que même s'il ne partage pas nos idéaux, peu de gens peuvent se vanter de mieux savoir utiliser sa baguette que lui.
Un silence de plomb tomba sur la salle, sans se retourner, Tom devinait les regards haineux et colériques dans les yeux des convives.
_ Enfin, Maître je vous présente celui que vous m'aviez demandé de vous présenter.
_ Merci, Ares. Alors voici le fameux Tom Jedusor.
L'homme avait dit cette dernière phrase d'un air méprisant qui fit naître un sourire narquois sur le visage de Tom. Cet homme cachait ses craintes sous des apparences hautaines et des attitudes dédaigneuses, comment des sorciers tels que Rogue ou les Malefoy pouvaient suivre ce charlatan ? Mais cette pensée ne préoccupa pas longtemps Tom, ce qui le hantait à présent c'était ce qu'avait dit Mr Malefoy. Il ne l'avait pas invité en tant qu'ami de son fils, il l'avait invité parce que son « maître » le lui avait demandé. Le jeune garçon se sentit honteux : pas du fait qu'on se serve de lui mais plutôt parce qu'il avait eu la faiblesse de croire qu'il était ici en tant qu'ami. Comment avait-il pu se bercer d'illusion quant à ce qu'il était pour les Malefoy ?
Il sortait juste de sa réflexion lorsqu'il se rendit compte que l'homme noir pointait sa baguette magique vers lui.
_ Impero ! Cria l'inconnu.
Tom sentit son esprit se vider de toute réflexion mais il était conscient d'être sous l'effet d'un charme. Un charme qu'il connaissait d'ailleurs pour l'avoir pratiqué durant l'année passée. Malgré les ordres mentaux de l'inconnu lutta pour se concentrer et se rappeler du moyen pour repousser le sortilège. La voix de son assaillant se faisait de plus en plus forte à l'intérieur de son crâne, au bord de l'épuisement, Tom trouva la volonté de sortir sa baguette et de la pointer vers l'inconnu.
_ Impero ! Dit-il à son tour d'une voix éteinte.
L'emprise sur son esprit disparu aussitôt, Tom, haletant, eut un sourire victorieux : il avait réussit à établir un lien télépathique entre lui et l'homme en noir.
_ Ne soit pas si fier de toi, petit. Dit une voix dans sa tête. Tom se mordit la lèvre inférieure, l'autre pouvait ressentir ses émotions comme lui pouvait percevoir les siennes. Il allait devoir jouer serré.
_ Mais c'est pas mal pour un gamin, Dit la voix. Je crois que tu pourrais devenir très puissant si tu me rejoignais.
_ Qui êtes-vous pour vous croire si important ? répondit Tom.
_ Ne vois-tu pas autours de toi ?
_ Je ne vois qu'une bande de conspirateur sortie d'un mauvais roman.
_ Tu comprendras bientôt que je suis beaucoup plus que ce que tu crois.
L'homme rompit le lien télépathique. Tom soupira, il avait résisté à deux puissantes tentatives d'incursion dans son esprit. Mais il doutait de pouvoir renouveler son exploit si il venait l'envie à l'homme de recommencer. Heureusement celui-ci demanda aux trois enfants de prendre congé sans faire de commentaires.
