Ce que je trouve trognon c'est que chacun(e) d'entre vous pensez que c'est Harry ou Severus qui parle. J'ai laissé délibérément le flou mais dans ce chapitre, vous allez réellement vous rendre compte qui est le « je ».
Lululle : Vi, j'aimais bien faire un Harry plus âgé mais qui devait resté à Poudlard. Tu imagines sa rage d'être obligé d'avoir quelques cours – même s'ils n'apprennent pas la même chose – avec les premières années dans la classe de potion alors qu'il ne devrait plus côtoyer son professeur 'honni'.
Arlein de Lioncourt : J'espère que tu aimeras ce chapitre… N'oublies pas qu'il y en a un 4ème.
Alexiel.v. : Merci pour l'aide concernant la traduction du O. J'attends désespérément la sortie du tome 5 en éd. de poche vu que j'ai les 4 premiers dans cet édition. Ne t'inquiète pas pour le fait de 'te répéter', j'aime entendre que mes lecteurs aiment mes fics. Poutouxes.
Baby Chang : Vi, comme elle est écrite et courte, je ne vous fais pas attendre. Je posterais d'ailleurs l'autre chapitre sûrement mardi ou mercredi prochain. Ce sera le dernier chap.
Miya Black : Sadique ? Moi ? C'est la première fois que quelqu'un me dit ça !… depuis cinq secondes. ^^
Paradise1 : Mes 2 premiers chapitres étaient courts, je le savais. Celui-ci est légèrement plus long mais le 4ème est de la longueur de mes chapitres habituels donc il y aura plus de mots à lire, t'inquiètes po.^^ Au fait, comme je n'ai pas de SSHP de toi à me mettre sous la dent *cries*, je vais me mettre à lire tes HPDM alors prépares-toi à recevoir la visite de ma dragonne Candy pour les suites… même si c'est des one-shots.^^
Kero Vs Sac d'Os : Bah, parfois il faut savoir faire court dans les chapitres. Et plus ça va plus ils sont longs donc… Et je poste vite, ça compense. Poutouxes.
Henna-Himitsu : 3ème poutouxe baveux alors.^^ Je vois une courageuse. Lol. C'es vrai que 3 ans à côtoyer des premières années alors que l'on a fini ses études à Poudlard, c'est dur mais d'un côté, Riry peut observer les fesses de Sev quand il traverse les allées de la classe donc il y a des compensations. MWAHAHAHAHAH !!!^^
Isabelle : Mici. Poutouxes.
Origine : Pas de prob pour le poutoux, je suis très câline. *Poutouxes*^^ Moi aussi j'adore ce couple (première nouvelle !^^). C'est celui qui m'a plus vraiment le plus, largement au-dessus des autres et j'adore lire des fics sur eux. J'aime bien penser, dans leur cas, qu'ils se haïssent parce qu'ils s'aiment.^^
Dega : Bah, si tu veux, je te le dirais quand j'aurais une autre fic de sortie. Ze savais pas que tu savais po. ^^ Comme j'en sors constamment des nouvelles fics. ^^ Bon, là, je me réfrène mais quand j'aurais fini certaines fics, j'en posterais d'autres. Extreme Seduction (en Anglais) est d'ailleurs bientôt finie. Il ne me reste que deux chapitres à écrire et voilà. Donc la traduction suivra en fonction. J'ai plein de projets sshp. Et je te rassure, Snapy n'est pas mort dans cette fic.
Gros poutouxes à tout le monde, bonne lecture et ne me tuez pas à la fin du chapitre. N'oubliez pas qu'il y en a un autre derrière.
OBSESSION Chapitre 3 : 20 ansToujours à la même place, il n'a pas bougé. A quoi pense-t-il ?
Je le vois s'enfoncer dans le néant et cela me fait peur. La tentation est-elle là ? Va-t-il se laisser capturer par l'obscurité ? Va-t-il se laisser sombrer dans le vide ?
Je ne le veux pas mais entendrait-il mes cris silencieux, ma révolte intérieur que je voudrais laisser éclater. Le ramènerait-elle à la vie ? Le ramènerait-elle dans le présent au lieu de le laisser perdu dans le passé ?
Je sais que le directeur est venu lui parler, je sais que certaines personnes ont voulu l'aider. J'aurais voulu en faire partie. Il a dit qu'il allait bien et a réussit à le faire croire à tout le monde… sauf moi. Je ne sais pas comment il a pu berner Dumbledore mais il l'a fait. Ne voient-ils pas tous ses yeux éteints, plongés dans la souffrance et l'incompréhension, perdu pour tout le monde, perdu pour lui-même ?
Je voudrais tellement pouvoir tendre les doigts et lui toucher l'épaule, lui faire comprendre que tout ira bien. Mais le crois-je moi-même ? Oui. Je sens qu'une étincelle de vie n'a pas été étouffée par le Seigneur des Ténèbres et cette étincelle n'est due qu'à ta présence mon amour. J'aimerais te la donner mais je sais que tu ne l'accepterais pas. Alors je te regarde.
Toujours le même et en même temps différent.
Tu me fais peur.
J'ai peur de te perdre avant de t'avoir conquit. J'ai peur que la mort t'aspire à moi et que l'étincelle se fane. Reviens-moi je t'en prie.
FlashbackLes corps, toujours plus nombreux, tombaient froidement sur le sol glacé de terre battu en ce triste matin de décembre.
Voldemort n'avait pas attendu.
Tout le monde avait été pris au dépourvu, ne s'attendant pas à une attaque directe du Seigneur des Ténèbres le jour de noël. Cette surprise du mage noire, comme il l'avait appelé sarcastiquement ou plutôt diaboliquement avait coûté la vie à beaucoup plus de personnes car aucun n'était prêt.
Heureusement que la majorité des étudiants de Poudlard était rentrée chez eux, dans leur foyer chaleureux et sécurisant. Cela n'avait pas empêché de voir des corps d'enfants mutilés qui n'avaient pas eu la chance ni le droit de vivre, se faire fouler aux pieds par les mangemorts.
Ils s'étaient tous battus avec acharnement, d'un camp comme dans l'autre et le professeur Severus Snape avait bien failli mourir lorsque son maître avait découvert que plusieurs années avaient passés qu'il ne le servait plus.
Harry Potter l'avait sauvé. Il était arrivé à la seconde précédent son meurtre et avait pu l'en empêcher. Il avait ensuite réussi à tuer celui qui avait tué ses parents, ses proches, ses amis et autres innocents qui n'aspiraient qu'à la vie.
Depuis ce jour, il n'était plus le même.
Quand s'arrêtera-t-il de venir ici ? Quand me verra-t-il enfin ? Moi qui suis toujours là. Toujours près de lui.
Va-t-il se secouer un petit peu et repenser qu'il y a une vie après avoir vu la mort ? Va-t-il enfin pouvoir oublier tout ce qui a été perdu et voir tout ce qu'il reste ?
Il bouge. Il ouvre la fenêtre pour sentir le vent sur son visage, pour inhaler l'odeur de la nature, de la vie qu'il ne reconnaît plus.
Il aime venir ici. Cela fait plusieurs mois déjà qu'il se rend dans cette tour et qu'il regarde les étoiles. Elles le fascinent. Je pense, à présent, qu'elles sont le contraire de lui.
Elles réfléchissent encore et toujours une lumière magnifique et vivante pour nous alors qu'elles ne sont plus. Lui est éteint alors qu'il est en vie. Je pense qu'il aimerait retrouver une raison, une joie de vivre… Mais enfermé dans sa tour d'ivoire intérieure et extérieure, comment peut-il la trouver ?
Je ferme les yeux en baissant la tête. Soupir intérieur. Et moi ? Pourquoi ne me voit-il pas ? Ne ressentit-il pas la puissance de mon amour pour lui qui irradie de ma personne ? Comment peut-il en être aussi inconscient alors qu'elle me paraît évidente à déceler ?
Je sens les larmes que je ne veux pas laisser couler me picoter les yeux. Je les rouvre. Je ne peux pas rester trop longtemps sans le voir. Je relève la tête et le fixe.
Mon cœur se broie. Une main invisible l'enserre dans un étau indestructible.
Que fait-il ?
Non !
Non !
Je me précipite.
Mais il est trop tard.
Je hurle.
Il m'entend.
Il me voit… pour la première fois depuis longtemps.
… Pour la dernière fois.
Je tends ma main pour l'attraper, pour le retenir mais il est trop tard. Mes doigts se raccrochent au poignet de sa manche qui se déchire sous son poids.
Je hurle toujours sans entendre mon cri. Je crois qu'il ne le perçoit pas lui non plus. Mais il me voit.
Ses yeux verts sont plongés dans les miens et je décèle une étincelle qui n'y était plus depuis longtemps. Etincelle qui s'affaiblit alors qu'il s'éloigne… s'éloigne de moi.
« Je t'aime » criai-je.
Son visage reste impassible mais ses yeux le trahissent. Il ne s'en était vraiment jamais rendu compte.
Je pleure tandis qu'il sombre.
Le néant l'a appelé. Il l'a écouté. Seul son qu'il avait pu percevoir dans sa douleur et son incompréhension.
Je ne peux rien faire. Tout se déroule au ralenti pour moi… pour nous.
Je sors ma baguette en un ultime recours même si je sais que c'est inutile, même si je sais qu'il est déjà trop tard et ne reviendra pas.
Pourquoi l'ai-je quitté des yeux en ces secondes fatidiques où tout se déroulait ? Pourquoi ne l'ai-je pas entendu se hisser sur le rebord de la fenêtre et sauter ?
J'arrive à distinguer une larme dans ses yeux tandis qu'il chute encore et me regarde, sans rien dire. Misérable. Malheureux.
Je balbutie un sort dirigé vers lui mais le rayon de lumière le rate de peu. Les larmes m'aveuglent et pourtant, j'arrive à le voir se rapprocher du sol irrémédiablement.
Je ne peux plus rien faire. Je ferme les yeux et hurle pour couvrir le son, plonge ma tête dans mes bras glacés, inutiles. Ils n'ont pas pu le sauver.
Malgré mon cri, j'entends le bruit sourd et mate de son corps rencontrant le sol dur, meurtrier et je m'effondre.
Je n'ai pas pu le sauver.
Il n'avait que 20 ans.
A suivre…
