Troisième Chapitre : Les "vacances" à Poudlard

Harry était étendu sur son lit, lorsque quelqu'un tapa à la porte.

-Descend tout de suite et va t'en à jamais dans ton école de fou. Tempesta l'oncle Vernon.

-J'arrive. Répondit Harry, soulagé du fait qu'il allait enfin quitter les Dursley.

Harry sauta sur son lit prit, toutes ces affaires qu'il avait déjà préparées, ouvrit la porte et descendit les escaliers en tirant son énorme valise jusqu'à la porte d'entrée où Maugrey, Tonks et Lupin l'attendaient devant le Magicobus.

-Alors comment vas-t, Harry? Demanda Lupin.

-Ça irait mieux si Dumbledore m'expliquait ce qui c'est passé! Répondit Harry.

-Dumbledore te le dira bien assez tôt.

Après cette brève discussion, Harry grimpa dans le Magicobus où Stan l'attendait.

-Regarde Ern qui c'est qui vient de rentrer! C'est Harry! Hurla le contrôleur du Magicobus.

-Si jamais tu prononces son nom, je te jette un sort qui te plongera dans un oubli définitif, menaça Tonks en poussant Harry à l'intérieur.

-D'acc...d'accord, répondit timidement Stan.

Après quelques minutes, Harry était assis à l'arrière du Magicobus, entouré de Maugrey et de Lupin, tandis que Tonks surveillait les valises de Harry. À cette heure-ci de la journée, il y avait très peu de personnes qui utilisaient le Magicobus, ce qui permit au quatuor d'arriver rapidement à Pré au lard.

Une fois descendu du Magicobus, Harry vit qu'une diligence, tirée par un sombral, les attendait.

Harry, accompagné de son escorte, grimpa dans la diligence et se dirigea vers le château. Une fois arrivés devant la masse imposante de la grande porte, les trois adultes laissèrent Harry et s'en allèrent en lui promettant de revenir bientôt.

Harry ouvrit les lourdes portes de Poudlard, traversa le long couloir, et se dirigea vers la tour de Gryffondor pour poser ses affaires. Une fois arrivé dans la salle commune de Gryfondor, il trouva Dobby qui y faisait le ménage.

-Oh ... Bonjour... Est-ce que le maître Harry Potter a passé de bonnes vacances? Demanda le petit elfe.

-Si on peut dire, répondit précipitamment le survivant qui pensait plutôt à aller voir Dumbledore qu'à parler à Dobby.

-Si le maître est pressé, alors Dobby ne le dérangera pas plus longtemps, siffla l'elfe de maison avant de disparaître dans un claquement de doigts.

Après sa brève discussion avec Dobby, Harry se dirigea dans sa chambre et y posa toutes ses affaires avant de se précipiter devant le bureau de son directeur. Mais une fois devant, il remarqua qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Il essaya de dire toutes les sortes de bonbons qu'il connaissait, mais en vain. Au moment où Harry commençait à désespérer, il entendit des bruits de pas derrière lui et se retourna.

-Ah! Harry, je suis heureux que tu sois déjà arrivé car j'ai quelque chose d'important à te montrer, mais avant tout, comment c'est passé ce voyage? Demanda le vieux directeur.

-Pas trop mal, après ce qui vient de ce passer, mais pouvez vous enfin me dire ce qui c'est passé chez mon oncle et ma tante? Rétorqua Harry.

-Non, désolé Harry je ne peux pas te le dire tant que je ne serai pas sûr, mais j'ai autre chose à te donner qui te fera certainement plaisir, lui répondit le vieillard.

Après avoir prononcé sa phrase, Dumbledore sortit de sa poche une enveloppe rouge et or qu'il donna à Harry.

Cher Harry,

Si tu lis cette lettre, c'est que quelque chose m'est arrivé et que Dumbledore et toi allez bien. Cette lettre est en fait un testament, ou plutôt, mon testament, dans lequel je te cède tout ce qui m'appartenait avant que je sois emprisonné à Azkaban.

C'est-à-dire : ma maison (Dumbledore t'indiquera où elle se situe), mon coffre de Gringot, ainsi que le secret d'une salle que les maraudeurs et ta mère ont découverte et aménagée lors de notre dernière année d'étude (là aussi, Dumbledore t'indiquera où elle se situe).

Mais cette lettre ne me sert pas uniquement de testament, car elle me sert à te dire un dernier au revoir, mais aussi à te féliciter d'avoir survécu jusque-là et que, même si je suis mort, tu ne dois pas culpabiliser, mais plutôt te préparer à combattre Voldemort en travaillant dur, mais n'oublie pas de t'amuser quand il le faut. Et n'oublie jamais que, quelque part, tes parents et moi t'observons et serons fier de toi quoi qu'il arrive.

Adieu Harry James Potter!

Ton parrain, Sirius

Après avoir relu la lettre à plusieurs reprises, il avait de multiples questions à poser à son vieux directeur et se décida à commencer avec la plus importante à ses yeux.

-Comment se fait-il que Sirius avait déjà fait son testament alors qu'il n'avait aucune raison de penser qu'il allait mourir?

-Tu vois, Harry, si Sirius avait préparé son testament, ce n'était pas parce qu'il pensait mourir, mais plutôt parce que c'est indispensable de préparer son testament quand on rentre dans l'Ordre, répondit le vieux directeur.

-Ah, d'accord. Que possédait Sirius avant sa mort? Demanda Harry.

-Eh bien, il avait beaucoup d'argent, il avait une maison, en plus de square Grimmaurd, et beaucoup d'objets d'Auror, étant donné qu'il en était un lui-même avant d'aller à Azkaban.

-Et qu'est-ce qui me revient?

-Tout, sauf une partie de l'argent qu'il a donnée au pauvre Lupin.

-Et qu'est-ce que cette salle de Poudlard dont il parle dans la lettre?

-Je te révèlerai son emplacement un peu plus tard dans l'année, lorsque tu seras prêt, enfin j'espère. Et pour éviter que le secret se perde, si il m'arrivait quelque chose, j'ai mit son emplacement dans ma pensine.

-Et quand serai-je prêt?

-Lorsque tu arriveras à me désarmer.

-Mais c'est impossible, vous êtes le meilleur sorcier au monde.

-Et alors, ne dit-on pas que l'élève est toujours meilleur que son maître ?

-Certes, mais je ne suis pas votre élève, et vous n'êtes pas plus mon maître.

-Jusqu'au mois de juin, tu aurais eu raison, mais maintenant tout a changer et j'ai prit la décision de te faire travailler moi-même, car le monde dépend de toi, même si sa ne te plait pas forcément. Jusqu'à maintenant, j'ai toujours voulu te ménager, mais maintenant, j'ai comprit mon erreur, et je vais faire mon possible pour que tu aies le niveau pour te mesurer à Voldemort.

-Vous comptez me faire travailler cet été et c'est pour cela que ne vous ne m'avez pas amené au square Grimmaurd?

-En parti, oui, mais tu ne vas pas travailler que cet été, mais tous le long de l'année et même, s'il le faut, l'année prochaine et celle d'après.

-Mais, comment pourrais-je faire avec mes cours? Je n'aurai jamais le temps!

-T'inquiète pas Harry, le professeur McGonagall et moi-même t'avons préparé un emploi du temps adéquat, même si j'avoue qu'il est très chargé.

-D'accord, et quand est-ce que je commence mon apprentissage?

-Dès demain matin avec un cours d'occlumancie pour évaluer ton niveau, puis un cours dans lequel je t'apprendrai les bases de la légilimencie. Et enfin toute l'après midi, je te ferai travailler tes sorts d'attaque et de défense.

Après cette entrevue, le survivant, accompagné de son maître, se dirigea vers la grande salle dans laquelle ils prirent leur dîner, puis Harry retourna dans son dortoir et Dumbledore se dirigea dans son bureau.

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Le lendemain matin, le jeune Gryffondor se leva de son lit et se dirigea dans la grande salle où il prit son petit déjeuner en compagnie de Firenze (car, malgré le fait que les centaures c'étaient calmés et avaient laissé Hagrid et Dumbledore aller dans la forêt, ils avaient trop de rancœur envers Firenze pour le laisser revenir pour l'instant) et du directeur.

Après le petit déjeuner, Harry suivit Dumbledore dans son bureau, dans lequel le vieux directeur lui demanda de s'asseoir.

-Avant de commencer ce cours, j'aimerais te poser une question, t'es-tu entraîné sans l'aide de Rogue?

-Oui, mais cet été uniquement, et je pense que je travaille mieux sans Rogue.

-Professeur Rogue, Harry, bon, j'espère que tu as progressé, si tu es prêt, on commence.

-C'est bon.

-Legilimens, prononça tranquillement le directeur, tandis que Harry se concentrait de son mieux.

Alors, tout d'un coup, Harry sentit quelque chose qui essayer de rentrer dans son esprit, mais il arrivait à résister pour l'instant, et cela pendant une longue minute avant de s'écrouler par terre.

-C'était très bien Harry, et tu vois que tes efforts ont payé, car tu arrives à me repousser pendant un long moment, alors qu'avec le professeur Rogue, tu n'arrivais même pas a résister sans ta baguette.

-Comment savez-vous cela?

-Bien, comme je te l'ai dit il y a 2 mois, je te surveille souvent, même quand tu ne t'y attends pas.

-Allez Harry, on réessaye. 1...2...3 légilimens.

Ce coup-ci, Harry résista un très long moment, jusqu'à ce que Dumbledore augmente au maximum la puissance du sort et qu'Harry fut entourer d'un halo rouge et or et qu'il projeta son directeur dans les airs avant de retomber lourdement par terre et que sa baguette atterrisse dans les mains d'Harry.

-Très bien Harry, c'était vraiment très bien. Mais est-ce que tu as fait exprès d'utiliser le sortilège de désarmement? Demanda le vieux directeur qui se releva péniblement du sol.

-Non, je suis désolé, je résistais de toutes mes forces et tout d'un coup, j'ai

senti un champs de phénix dans ma tête qui m'a redonné du courage et tout d'un coup, je me suis senti beaucoup plus puissant et j'ai senti que j'avait la force de vous résister et tout d'un coup, je vous ai vu par terre.

-Tu te souviens hier je t'ai dit que je t'indiquerais le secret de la chambre à l'instant où tu arriverais à me désarmer? Et c'est ce que tu viens de faire, même si tu n'en était pas conscient, car le plus important, c'est qu'une partie de toi c'est débloquée avec la mort de Sirius et que maintenant elle se développe, et c'est pour cela que tu trouveras dans la chambre des choses utiles pour ton enseignement maintenant que tu en as les possibilités magiques. Et n'oublie pas le cadeau d'Hermione pour y aller, car il te sera utile.

-Et où se trouve cette pièce?

-Ah! Oui! J'allais oublier, elle se trouve au 4e étage, derrière le portrait représentant le meilleur sorcier de tous les temps, j'ai nommé le grand Merlin. Mais tu n'y entreras qu'une fois que tu auras fini tes cours de la journée.

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Après le cours d'Occlumancie et celui de Legilimencie (dans lequel Harry a

faillit réussir à percer les barrières de Dumbledore), Harry était entrain

de montrer tous les sortilèges qu'il connaissait à son directeur, quand de

grands bruits se firent attendre dans la forêt interdite.