IV. Pré-au-lard
Voilà quatre années qui se sont écoulées depuis le commencement de mon existence. Qui à commencer par la souffrance, comme toute naissance sauf que dans mon cas c'est une renaissance. J'ai seize ans aujourd'hui. On me fuis, je n'ai aucuns amis. Je ne cherche pas à en avoir. Nous somme au mois de Mars de ma sixième année. Je suis mes cours mais mon esprit n'y est pas. Il n'y a qu'une chose qui m'intéresse, ...Le néant.
« Je vous demanderais de donner les noms des personnes ayant prévus d'aller passer la journée de samedi à Pré-au-lard. »
Quasiment tous les élèves se dirigent vers le bureau du professeur de potion, moi j'attend. Je reste assis à ma place et les regarde tous d'un regard pesant. Lorsqu'il n'y a plus personne devant le bureau, je me dresse et viens me planter, en posant mes mains violemment sur la table. Je regarde le professeur droit dans les yeux. Je prononce mon nom lentement :
« Habbitburg Charles.
-Monsieur Habbitburg ! Vous avez enfin décider de sortir un peu ? »
Je ne répond pas et retourne à ma place. Tout le monde me regarde. Je n'y fait pas attention.
Le samedi tant attendu arrive. J'ai entendu tellement de choses au sujet de ce village de sorciers que j'ai envie d'aller y faire un tour. Je ne prend rien à part ma cape. Je suis tous les élèves en restant comme à mon habitude: à l'arrière. Personne n'ose venir m'adresser la parole, de toute façon je ne répond jamais. Nous arrivons à l'entrée du village et tous les groupes d'élèves se séparent. Moi je reste la, au milieu de la route. Je ne bouge plus. Le vent se glisse sur ma nuque et serpente le long de mon échine. Je frissonne. Je ne sais pas quoi faire. Je regrette d'être venu. Oh oui ! Je regrette tant ! Je ne sais pas où aller. Tout le monde à l'air de s'y retrouver et de s'amuser. Moi je me noies. J'avance dans le froid, à l'aveuglette. Lorsque j'arrive à la hauteur d'un bar nommé « les 3 balais », un groupe d'étudiants de dernière année se heurte à moi. Pendant quelques secondes je ne comprend pas que qu'il m'arrive, avant de me rendre compte qu'on m'emmène je ne sais où, en me tenant par les bras, des baguettes pointées vers moi. Je ne sais pas qui m'agresse et je ne me débat pas. A quoi cela sert-il si ce n'est d'avancer l'heure de ma mort ? On me pousse, je tombe face la première dans la boue. Je relève la tête légèrement et me retrouve nez à nez avec une paire de chaussures noires.
« C'est lui maître. »
Je reconnais cette voix, c'est la voix glaciale de Lucius Malefoy.
« Relève lui la tête que je puisse voir ses yeux. »
Une main froide m'attrape par les cheveux et me soulève. J'ai l'impression que mon crane va exploser, quand soudain mon regard tombe sur celui de deux yeux rouge sang. Mon coeur fait un bond, il accélère. Je ne veux pas crier, mais ma gorge se noue et le son de la déchirance de mon âme boue au fond de mon être. Tous les sentiments que j'ai refoulés pendant des années resurgissent et n'attendent plus que mon feu vert pour faire surface. Je n'arrive plus à me retenir. Un cri déchirant retentit, cachant le silence qui s'était imposé depuis quelques minutes. Je cris, je souffre. Toutes les choses horribles de ma vie ressurgissent dans ma tête. Ce cri résonne dans mon crâne. Je m'attrape les oreilles et tombe à genoux, le visage en sueur, tremblant, secoué de spasmes. Des larmes coulent le long de mes joues. J'entend des ricanements et des chuchotements autour de moi.
« Taisez vous ! Quant à toi, debout ! »
Je ne sais pas si on me parle et comme je n'ai pas la force de me relever, je ne bouge pas.
« DEBOUT ! »
On m'attrape par la gorge et me soulève. Je n'arrive plus à respirer. Mes pieds ne touchent plus le sol. Ces yeux me foudroient, j'ai comme l'impression de les avoir déjà vu. On me repose enfin, je reprend plusieurs bouffées d'air en me tenant le cou.
« Il va falloir être plus résistant si tu veux survivre. »
Survivre ? Survivre à quoi ? Je ne comprend plus rien.
« Qui êtes vous ? »
La question qui me brûlais les lèvres depuis un certain moment m'avait échapper. Je m'attendais à souffrir une nouvelle fois, mais ce ne fut pas le cas.
« Tu ne te souviens pas de notre rencontre dans l'allée des embrumes ? »
Je ne sais plus quoi penser. Je revois cet homme avec moi dans la rue sombre et étroite. C'était il y a six ans. La première et seule fois où j'était allé au chemin de traverse. Je ne sais pas quoi répondre. Mais il faut que je dise quelque chose, que je sois fort.
« Que me voulez vous ? »
Je prend mon courage à deux mains et le regarde droit dans les yeux, le visage ferme.
« Je veux te rallier à ma cause.
-Votre cause ? Quelle cause ? Et pourquoi moi ?
- On m'a informé que tu désirais te faire respecter. »
Je vois Lucius sourire de satisfaction.
« Je peut t'aider. Sois à mes ordres. Nous ferons régner la terreur. Les gens auront peur de prononcer nos noms. On gouvernera le monde. »
La terreur, ...mon coeur s'emballe.
« Et si je refuse ?
-Tu mourra. »
C'est l'occasion que j'attend depuis des années. Mais je ne sais pas si je peut accepter. Mon cerveau marche à toute vitesse. Que faire ? C'est l'occasion de montrer qui je suis vraiment. Mais en suis-je capable ?
« J'accepte. »
Voilà c'est décider, c'est fait. Je vais vraiment devenir important maintenant.
« Très bien. Viens avec moi, je vais te donner quelque chose de très précieux. »
Tous les élèves nous regardent consternés et l'un d'eux adresse pour la première fois la parole a l'homme.
« Pourquoi lui offrez vous quelque chose à lui alors que nous somme à votre service depuis déjà plusieurs années et que nous, nous n'avons jamais rien eu ? »
C'est Severus. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.
« Parce que lui il a des capacités. »
Tous le regardent béat, moi de même. Je n'en crois pas mes oreilles. Je ne peut m'empêcher de lui demander:
« Quelles capacités ? Je n'ai jamais rien fait !
- Ca ne tardera pas. Suis moi. »
Il commence à descendre de la colline où nous étions et se dirige vers des bâtiments en bois, rongés par les mites, abandonnés. Je tremble de tout mon corps. J'ai peut être fait une grosse erreur. Une très grosse erreur.
Il ouvre la porte grinçante d'une maison sombre, différente des autres pour je ne sais quelle raison, plus austère peut être. Il me pousse à l'intérieur et se dirige vers le coffre en bois qu'il ouvre soigneusement.
Il en sort un livre noir, aux reflets rougeâtres. Il est épais et poussiéreux. Il l'observe, le caresse de sa main fine et pâle. Un sourire démoniaque tord son visage. Il se tourne vers moi et me tend le livre. Je le prend. Un frisson parcours tout mon corps, des doigts jusqu'aux orteils. La couverture est en relief. Des espèces de plantes noires grimpes et serpentes de tout son long.
« Prend en soin.
- C'est un livre de magie noire ? »
J'en avais entendu parler, et c'est un de mes rêves d'en détenir un. C'est réaliser.
« Exactement. Je pars, nous nous reverrons et à ce moment là tu montreras ta force.
-Attendez, puis-je savoir votre nom ?
-On m'appelle Voldemort, mais toi appelle moi Maître, tout simplement. »
Il me fait un clin d'oeil et sort en prenant bien soin de ne rien laisser de compromettant derrière lui, à part moi. Je reste là sans bouger, le livre serré contre ma poitrine, pendant des heures. La nuit tombe doucement, je me rend compte alors qu'il faudrait peut être que je remontre signe de vie et que je rentre au château. Je sort du logis et me précipite sur la route. Je marche, le regard vague pensant que ça me mènera a l'avenue principale du village. C'est ce qui ce passe. Un groupe d'élèves s'apprête a retourner au château, je vais les suivre. Mais je me rend compte que c'est le groupe d'amis d'Emma. Je me cache. Et écoute leurs conversation.
« Vous avez entendu parler de ce nouveau groupe de terroristes ?
- Oui, on les appelles les mangemorts à ce qu'il paraît. Ils ont déjà tué plusieurs Aurores. Le ministère ne sais plus quoi faire.
-Moi ça me fait peur.
-Il ne faut pas Emma, on est là pour te protéger.
-Je sais bien mais comme je compte devenir Aurore, tous ces évènements ça me perturbe...
-T'inquiète pas, ce sera déjà fini avant la fin de l'année, j'en suis persuadée.
-Merci de me remonter le moral lily.
- Les amis, c'est fait pour ça. »
Ils continuent de parler en s'éloignant, je n'entend plus rien. Je ne voulais pas en entendre plus de toute façon. Je prend le chemin du retour. Et me dirige directement vers les dortoirs de Serpentard. Arrivés devant mon lit, mon livre toujours dans les bras, je m'allonge. Arès fait des siennes. Il croasse bruyamment, il doit avoir faim. Mais je n'ai rien à lui donner. Il attendra. Moi je m'installe sur le ventre, le livre devant mes yeux et commence à l'ouvrir, profitant de l'absence des autres Serpentards. Je le feuillette, m'arrêtant aux pages intéressantes. Et essaye d'apprendre. Je ne sais pas ce qui m'attend mais si mon nouveau maître à raison, ça me plaira.
Des élèves commencent à arriver, je referme violemment le livre et le cache dans mon tiroir que je ferme à clé. Juste à temps car Severus s'engouffre dans la salle. Il me regarde droit dans les yeux, la haine se reflète sur son visage. Il viens vers moi et me pousse brutalement.
« Qu'est-ce que tu as ? Cris-je
- Ca te va bien Monsieur le chou-chou du seigneur. Tu es content ? Tu as fait ton cinéma devant tous le monde !
- Mais de quoi tu parle ? C'est vous qui m'avez amener à lui.
- Oui oui oui , c'est ce qu'on dit. Mais ça te plait bien hein ?
- Oui, ça me plait. »
Il me crache à la figure et ressort. Je m'essuis le visage et fou de rage donne un coup de pied vif dans mon lit. Pourquoi est-ce que l'on m'en veut tout le temps ? On m'en veut depuis ma naissance, ma mère la premiere. POURQUOI ?
Voilà quatre années qui se sont écoulées depuis le commencement de mon existence. Qui à commencer par la souffrance, comme toute naissance sauf que dans mon cas c'est une renaissance. J'ai seize ans aujourd'hui. On me fuis, je n'ai aucuns amis. Je ne cherche pas à en avoir. Nous somme au mois de Mars de ma sixième année. Je suis mes cours mais mon esprit n'y est pas. Il n'y a qu'une chose qui m'intéresse, ...Le néant.
« Je vous demanderais de donner les noms des personnes ayant prévus d'aller passer la journée de samedi à Pré-au-lard. »
Quasiment tous les élèves se dirigent vers le bureau du professeur de potion, moi j'attend. Je reste assis à ma place et les regarde tous d'un regard pesant. Lorsqu'il n'y a plus personne devant le bureau, je me dresse et viens me planter, en posant mes mains violemment sur la table. Je regarde le professeur droit dans les yeux. Je prononce mon nom lentement :
« Habbitburg Charles.
-Monsieur Habbitburg ! Vous avez enfin décider de sortir un peu ? »
Je ne répond pas et retourne à ma place. Tout le monde me regarde. Je n'y fait pas attention.
Le samedi tant attendu arrive. J'ai entendu tellement de choses au sujet de ce village de sorciers que j'ai envie d'aller y faire un tour. Je ne prend rien à part ma cape. Je suis tous les élèves en restant comme à mon habitude: à l'arrière. Personne n'ose venir m'adresser la parole, de toute façon je ne répond jamais. Nous arrivons à l'entrée du village et tous les groupes d'élèves se séparent. Moi je reste la, au milieu de la route. Je ne bouge plus. Le vent se glisse sur ma nuque et serpente le long de mon échine. Je frissonne. Je ne sais pas quoi faire. Je regrette d'être venu. Oh oui ! Je regrette tant ! Je ne sais pas où aller. Tout le monde à l'air de s'y retrouver et de s'amuser. Moi je me noies. J'avance dans le froid, à l'aveuglette. Lorsque j'arrive à la hauteur d'un bar nommé « les 3 balais », un groupe d'étudiants de dernière année se heurte à moi. Pendant quelques secondes je ne comprend pas que qu'il m'arrive, avant de me rendre compte qu'on m'emmène je ne sais où, en me tenant par les bras, des baguettes pointées vers moi. Je ne sais pas qui m'agresse et je ne me débat pas. A quoi cela sert-il si ce n'est d'avancer l'heure de ma mort ? On me pousse, je tombe face la première dans la boue. Je relève la tête légèrement et me retrouve nez à nez avec une paire de chaussures noires.
« C'est lui maître. »
Je reconnais cette voix, c'est la voix glaciale de Lucius Malefoy.
« Relève lui la tête que je puisse voir ses yeux. »
Une main froide m'attrape par les cheveux et me soulève. J'ai l'impression que mon crane va exploser, quand soudain mon regard tombe sur celui de deux yeux rouge sang. Mon coeur fait un bond, il accélère. Je ne veux pas crier, mais ma gorge se noue et le son de la déchirance de mon âme boue au fond de mon être. Tous les sentiments que j'ai refoulés pendant des années resurgissent et n'attendent plus que mon feu vert pour faire surface. Je n'arrive plus à me retenir. Un cri déchirant retentit, cachant le silence qui s'était imposé depuis quelques minutes. Je cris, je souffre. Toutes les choses horribles de ma vie ressurgissent dans ma tête. Ce cri résonne dans mon crâne. Je m'attrape les oreilles et tombe à genoux, le visage en sueur, tremblant, secoué de spasmes. Des larmes coulent le long de mes joues. J'entend des ricanements et des chuchotements autour de moi.
« Taisez vous ! Quant à toi, debout ! »
Je ne sais pas si on me parle et comme je n'ai pas la force de me relever, je ne bouge pas.
« DEBOUT ! »
On m'attrape par la gorge et me soulève. Je n'arrive plus à respirer. Mes pieds ne touchent plus le sol. Ces yeux me foudroient, j'ai comme l'impression de les avoir déjà vu. On me repose enfin, je reprend plusieurs bouffées d'air en me tenant le cou.
« Il va falloir être plus résistant si tu veux survivre. »
Survivre ? Survivre à quoi ? Je ne comprend plus rien.
« Qui êtes vous ? »
La question qui me brûlais les lèvres depuis un certain moment m'avait échapper. Je m'attendais à souffrir une nouvelle fois, mais ce ne fut pas le cas.
« Tu ne te souviens pas de notre rencontre dans l'allée des embrumes ? »
Je ne sais plus quoi penser. Je revois cet homme avec moi dans la rue sombre et étroite. C'était il y a six ans. La première et seule fois où j'était allé au chemin de traverse. Je ne sais pas quoi répondre. Mais il faut que je dise quelque chose, que je sois fort.
« Que me voulez vous ? »
Je prend mon courage à deux mains et le regarde droit dans les yeux, le visage ferme.
« Je veux te rallier à ma cause.
-Votre cause ? Quelle cause ? Et pourquoi moi ?
- On m'a informé que tu désirais te faire respecter. »
Je vois Lucius sourire de satisfaction.
« Je peut t'aider. Sois à mes ordres. Nous ferons régner la terreur. Les gens auront peur de prononcer nos noms. On gouvernera le monde. »
La terreur, ...mon coeur s'emballe.
« Et si je refuse ?
-Tu mourra. »
C'est l'occasion que j'attend depuis des années. Mais je ne sais pas si je peut accepter. Mon cerveau marche à toute vitesse. Que faire ? C'est l'occasion de montrer qui je suis vraiment. Mais en suis-je capable ?
« J'accepte. »
Voilà c'est décider, c'est fait. Je vais vraiment devenir important maintenant.
« Très bien. Viens avec moi, je vais te donner quelque chose de très précieux. »
Tous les élèves nous regardent consternés et l'un d'eux adresse pour la première fois la parole a l'homme.
« Pourquoi lui offrez vous quelque chose à lui alors que nous somme à votre service depuis déjà plusieurs années et que nous, nous n'avons jamais rien eu ? »
C'est Severus. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.
« Parce que lui il a des capacités. »
Tous le regardent béat, moi de même. Je n'en crois pas mes oreilles. Je ne peut m'empêcher de lui demander:
« Quelles capacités ? Je n'ai jamais rien fait !
- Ca ne tardera pas. Suis moi. »
Il commence à descendre de la colline où nous étions et se dirige vers des bâtiments en bois, rongés par les mites, abandonnés. Je tremble de tout mon corps. J'ai peut être fait une grosse erreur. Une très grosse erreur.
Il ouvre la porte grinçante d'une maison sombre, différente des autres pour je ne sais quelle raison, plus austère peut être. Il me pousse à l'intérieur et se dirige vers le coffre en bois qu'il ouvre soigneusement.
Il en sort un livre noir, aux reflets rougeâtres. Il est épais et poussiéreux. Il l'observe, le caresse de sa main fine et pâle. Un sourire démoniaque tord son visage. Il se tourne vers moi et me tend le livre. Je le prend. Un frisson parcours tout mon corps, des doigts jusqu'aux orteils. La couverture est en relief. Des espèces de plantes noires grimpes et serpentes de tout son long.
« Prend en soin.
- C'est un livre de magie noire ? »
J'en avais entendu parler, et c'est un de mes rêves d'en détenir un. C'est réaliser.
« Exactement. Je pars, nous nous reverrons et à ce moment là tu montreras ta force.
-Attendez, puis-je savoir votre nom ?
-On m'appelle Voldemort, mais toi appelle moi Maître, tout simplement. »
Il me fait un clin d'oeil et sort en prenant bien soin de ne rien laisser de compromettant derrière lui, à part moi. Je reste là sans bouger, le livre serré contre ma poitrine, pendant des heures. La nuit tombe doucement, je me rend compte alors qu'il faudrait peut être que je remontre signe de vie et que je rentre au château. Je sort du logis et me précipite sur la route. Je marche, le regard vague pensant que ça me mènera a l'avenue principale du village. C'est ce qui ce passe. Un groupe d'élèves s'apprête a retourner au château, je vais les suivre. Mais je me rend compte que c'est le groupe d'amis d'Emma. Je me cache. Et écoute leurs conversation.
« Vous avez entendu parler de ce nouveau groupe de terroristes ?
- Oui, on les appelles les mangemorts à ce qu'il paraît. Ils ont déjà tué plusieurs Aurores. Le ministère ne sais plus quoi faire.
-Moi ça me fait peur.
-Il ne faut pas Emma, on est là pour te protéger.
-Je sais bien mais comme je compte devenir Aurore, tous ces évènements ça me perturbe...
-T'inquiète pas, ce sera déjà fini avant la fin de l'année, j'en suis persuadée.
-Merci de me remonter le moral lily.
- Les amis, c'est fait pour ça. »
Ils continuent de parler en s'éloignant, je n'entend plus rien. Je ne voulais pas en entendre plus de toute façon. Je prend le chemin du retour. Et me dirige directement vers les dortoirs de Serpentard. Arrivés devant mon lit, mon livre toujours dans les bras, je m'allonge. Arès fait des siennes. Il croasse bruyamment, il doit avoir faim. Mais je n'ai rien à lui donner. Il attendra. Moi je m'installe sur le ventre, le livre devant mes yeux et commence à l'ouvrir, profitant de l'absence des autres Serpentards. Je le feuillette, m'arrêtant aux pages intéressantes. Et essaye d'apprendre. Je ne sais pas ce qui m'attend mais si mon nouveau maître à raison, ça me plaira.
Des élèves commencent à arriver, je referme violemment le livre et le cache dans mon tiroir que je ferme à clé. Juste à temps car Severus s'engouffre dans la salle. Il me regarde droit dans les yeux, la haine se reflète sur son visage. Il viens vers moi et me pousse brutalement.
« Qu'est-ce que tu as ? Cris-je
- Ca te va bien Monsieur le chou-chou du seigneur. Tu es content ? Tu as fait ton cinéma devant tous le monde !
- Mais de quoi tu parle ? C'est vous qui m'avez amener à lui.
- Oui oui oui , c'est ce qu'on dit. Mais ça te plait bien hein ?
- Oui, ça me plait. »
Il me crache à la figure et ressort. Je m'essuis le visage et fou de rage donne un coup de pied vif dans mon lit. Pourquoi est-ce que l'on m'en veut tout le temps ? On m'en veut depuis ma naissance, ma mère la premiere. POURQUOI ?
