VIII. Conscience
J'ai l'impression que mon coeur s'est arretté. Les trais de mon visage sont tirés et je ne vois que de floues silhouettes à travers l'eau qui à l'air de s'être definitivement installer sur mes pupiles. Je suis là, à la table des Serpentards, je ne touche pas à mon assiette, je ne bouge pas. Je ne vois rien, je ne veux plus voir. Son visage de morte est gravé dans mes yeux et dans mon esprit. Elle me hante completement. Elle me rit au nez, un rire sadique. J'ai l'impression qu'elle va me dévorer. J'ai les mains moites et mes yeux sont rouges. J'ai perdu le sommeil. Je ne dors plus, je ne mange plus. Je veux mourir. J'irais en Enfer, elle est au Paradis. Plus jamais elle ne sera prés de moi. Je me consume à petit feu. Je me sens sale, je me répugne. Je ne merite pas de respirer. Soudain la porte de la grande salle s'ouvre en fracas et le garde chasse du parc apparait, livide. Il court au milieu de la salle, remuant sa masse imposante, les bras au ciel et criant: Un mort à Poudlard ! Un mort à Poudlard ! C'est la panique. Tous le monde est pâle. Severus a compris. Moi je ne bouge toujours pas, j'aimerais tant tout oublier. Le directeur sort en trombe en donnant quelques indications aux prefets. On m'ordonne de rejoindre mon dortoir. Je ne veux pas, mais j'y suis obliger. Je m'allonge sur mon lit, les yeux grands ouverts, je ne peux pas dormir. J'observe le plafond. Plusieurs heures s'écoulent et on frappe à la porte. Severus se precipite et ouvre. J'entend une voix annoncer : Mr Habbitburg, veuillé bien me suivre, s'il vous plait. Je me lève lentement. La tête basse je commence à suivre cet homme que je ne connais pas. Ont-ils decouvert que c'est moi l'assassin ? Vont-ils me tuer ? Je veux quitter ce monde ! TUEZ MOI ! On arrive devant la porte d'un bureau. Entrez. J'entre et m'installe sur la chaise en face du bureau, l'homme s'assied en face de moi et pose ses coudes sur celui ci. Il me fixe. J'ai une trés mauvaise nouvelle à vous annoncer. Je ne dis rien, pas un mot, j'attend. Votre amie, Emma Kolinski, est décédée. Je ferme les yeux, je sens qu'ils vont me trahir. Toutes mes condoleances. -Emma ... C'est le seul mot qui à put sortir de ma bouche. Je ne peux pas leur dire que je suis l'auteur de ce meurtre. Je veux être certain qu'ils ne savent pas. Comment est-elle morte ? -Noyée, dans le lac. NON ! Etranglée ! Par MES mains !!! L'homme se lève et va chercher une cape qu'il depose devant moi. Savez vous à qui appartient cette cape d'invisibilitée ? -A Jame Potter. Je l'avais tout de suite reconnue, les mots etaient sortis seuls de ma bouche. Vous êtes sur ? Comment le savez vous ? -Emma m'en avait parler ... j'imagine que c'est celle la, tout le monde ne possede pas de cape d'invisibilitée. Il me regarde bizzarement avant de ranger la cape dans un tiroir qu'il ferme à clé. Vous pouvez sortir. Je me lève et sort de la piece. Mes mains se sont glissées dans mes poches et je marche. Je marche dans ces longs couloirs, ne sachant où je vais. Je m'arrette alors et tombe à genoux. J'ai mal au ventre. Je sens mes entrailles se serrés. J'arrette de respirer. Ma poitrine fait un bond et la bile jaune, qui etait dans mon corps quelques secondes auparavant, se repend sur le carrelage froid. Ca ne s'arrette pas. J'ai l'impression que je vais totalement me vider. Je suis à bout de forces, j'ai mal. Je m'étale sur le sol, ma joue trempant dans le liquide jaunâtre et je m'endort ainsi. Je me sens secoué par l'épaule. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. L'odeur est toute autour de moi et j'ai encore ce goût amer incrusté sur ma langue. On continu à me secouer. J'emet un grognement. Habbitburg ! Reveille toi ! J'ouvre les yeux. Je ne vois que le carrelage ruisselant du couloir. Je me tourne, faisant tremper mes cheveux dans mes rejets, et regarde au dessus de moi. C'est Lily. L'amie d'Emma. Elle a les yeux rouges, elle a pleurée. Tu as besoin d'aide ? Je ne lui repond pas, une larme commence à couler le long de ma joue. Je suis mort de fatigue. Lève toi. Tu es dans un sale etat. Je comprend que tu es desespéré ... -Non, tu ne comprend rien du tout ! Je me releve difficilement et la regarde, plongeant mon regard dans le sien. Je suis repugnant. Je tourne les talons et me dirige vers mon dortoir. Tous le monde s'ecarte sur mon chemin. Je les vois se dire des choses au creu de l'oreille en me regardant, mais je m'en fiche. Je vais directement dans la salle de bain. Je me met sous la douche, ne prenant pas la peine de me deshabiller. Je viens juste de me rendre compte de l'atrocité de mes actes. Je suis damné. Je sens l'eau s'infiltré dans toutes les parties de mon corps. Je ferme les yeux. Mes larmes se mèlent à l'eau bouillante. Je n'ai plus de coeur, mon coeur est mort mais mon esprit persiste à survivre. Je vivrais à jamais dans la souffrance. Tu vas aller à son enterrement ? C'est Severus. Il me regarde. Je m'essuis le visage avec ma main et arrette de faire couler l'eau. Je sors, attrappe une serviette avec laquelle je frotte mes cheveux. Je le regarde à mon tour. Non. Il parait étonné de ma reponse. En tout cas, tu t'es bien drebrouiller. Je n'aurais jamais réussis à faire si bien. -Tu n'aurais surtout jamais eu les tripes pour tuer la femme que tu aime. Je lui lance ma serviette et sort de la salle. J'ai besoin de retourner sur les lieux du crime. Je ne risque plus rien de toute façon. Je marche sur cette herbe, qui me parait noire maintenant. De gros nuages sombres flottent au dessus de ma tête. Je suis à l'endroit où nous avons vecus la passion de nos corps ... encore vivants. Je m'allonge dans l'herbe, les bras écartés. Il commence à pleuvoir, l'eau me martelle le visage. Mes doigts se glissent entre les brins d'herbe. Ils heurtent un objet fin, metallique et frais. Je le prend et le regarde. C'est le collier d'Emma. Son bijoux fetiche. Un ange ... je l'attache autour de mon poignet, ainsi elle serra toujours prés de moi. Je tourne la tête dans la direction du lac. Soudain un flash puissant, representant la tête d'Emma apparait devant mes yeux. Mon coeur s'emballe. J'ai peur, ce n'est pourtant qu'un éclair. Je suis completement tremper et je tremble de partout. Ma vie est-elle deja tracée ? Je suis et je resterais un assassin. J'ai l'impression d'avoir fait tout ça pour rien. Je n'ai aucunes nouvelles de mon maître. Mon maître qui m'a pourri jusqu'a la moëlle. J'ai envie de pleurer, mais je n'en ai plus la force. ACHEVEZ MOI !!! Je ferme les yeux. J'ai 17 ans et j'ai déja tuer quelqu'un.
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STOP ! ARRETTEZ VOUS ! Je cours. Les flics londoniens me courrent aprés. Je viens de voler une épicerie pour pouvoir me nourir. Je tourne rapidement dans une petite ruelle sombre et me plaque contre le mur pour ne pas être vu. Ils passent sans me voir. Je soupir, mon coeur bat la chamade et mon front est ruisselant de sueur. Je regarde mon butin : une pomme, une barre chocolatée et quelques billets. Tout ce cirque pour si peu, les Moldus sont fous. Je fourre tout ça dans mes poches, remet le capuchon de ma cape noire en place et m'avance dans la rue. Je croise un groupe de jeunes qui ricanent sur mon passage, mais je continu mon chemin sans y faire attention. Regardez le ! Il y en a qui fêtent Halloween avant l'heure ! Ah ah ! Je continue à marcher. Je reçois une pierre dans la tête. Je stop net. J'en reçois une autre. Je suis trés enervé et il ne faut jamais m'enerver. Je me retourne lentement vers eux. Je vois une troisieme pierre s'approcher de mon visage à une vitesse affolante. Elle va se heurter entre mes deux yeux. J'ai le reflexe impressionant de l'attrapper avec ma main. Je la regarde quelques secondes avant de poser mon regard froid sur ses jeunes. Ils ont perdu leurs sourires niais. Je jette la pierre sur le côté, attrappe ma baguette à ma ceinture. Je regarde autour de moi, je ne vois personne d'autres à part eux. Ils se mettent alors à ricaner de nouveau. Je ne leur laisse pas le temps de reprendre leur souffle... Avada Kedavra. Ils tombent tous sous le choc, leurs corps encore chaud tombent sur le béton sale et froid de cette rue londonienne. Je prefere ne pas rester là, il vaut mieux disparaitre. Je remet ma baguette en place et transplane. J'apparait dans mon salon, j'ai le visage ferme. J'enleve ma cape et la laisse glisser le long de mon canapé. Je vais m'écrouler sur mon matelat. Je viens de recommencer à tuer, je ne fais plus que ça de ma vie. Je n'ai que 21 ans et je suis deja pourris. Je regarde mon plafond noir de poussiere et de toiles d'areignées. Je me sens seul. Je soupire. On m'a confier une mission mais je ne sais pas si je peux accepter. C'est trop dangereux ! Et si je me fais prendre ? Je n'ai pas envie d'etre pris. Je ne voudrais jamais aller pourir encore plus à Azkaban, même si je suis persuader que ma vie se finira là-bas d'une maniere ou d'une autre. Je dois être punit pour mes crimes. Je le sais, mais j'ai peur. Je suis trop faible pour supporter cela. Mais comment puis- je avoir encore le gout de vivre, à vivre comme ça, seul, perdu dans mon trou, à attendre mon tour ? Ma vie ne vaut rien, rien du tout. Je suis un dechet de la société. Je ferme les yeux et quelques secondes infinies s'écoulent avant que mon esprit s'endorme. On frappe à ma porte, je ne comprend pas. On en m'a jamais rendu visite, et personne n'est au courant que je loge ici. Je passe ma main sur mon visage, en frottant legerement, pour me reveiller. Je me redresse avec difficultés, j'ai les muscles completement flasques. Je vais ouvrir et un vent de glace me refroidit tout le corps, du cerveau, en passant par l'échine, jusqu'aux pieds. Ce que je vois devant moi me glace le sang. Mr Habbitburg, suivez nous. Vous êtes en état d'arrestation.
J'ai l'impression que mon coeur s'est arretté. Les trais de mon visage sont tirés et je ne vois que de floues silhouettes à travers l'eau qui à l'air de s'être definitivement installer sur mes pupiles. Je suis là, à la table des Serpentards, je ne touche pas à mon assiette, je ne bouge pas. Je ne vois rien, je ne veux plus voir. Son visage de morte est gravé dans mes yeux et dans mon esprit. Elle me hante completement. Elle me rit au nez, un rire sadique. J'ai l'impression qu'elle va me dévorer. J'ai les mains moites et mes yeux sont rouges. J'ai perdu le sommeil. Je ne dors plus, je ne mange plus. Je veux mourir. J'irais en Enfer, elle est au Paradis. Plus jamais elle ne sera prés de moi. Je me consume à petit feu. Je me sens sale, je me répugne. Je ne merite pas de respirer. Soudain la porte de la grande salle s'ouvre en fracas et le garde chasse du parc apparait, livide. Il court au milieu de la salle, remuant sa masse imposante, les bras au ciel et criant: Un mort à Poudlard ! Un mort à Poudlard ! C'est la panique. Tous le monde est pâle. Severus a compris. Moi je ne bouge toujours pas, j'aimerais tant tout oublier. Le directeur sort en trombe en donnant quelques indications aux prefets. On m'ordonne de rejoindre mon dortoir. Je ne veux pas, mais j'y suis obliger. Je m'allonge sur mon lit, les yeux grands ouverts, je ne peux pas dormir. J'observe le plafond. Plusieurs heures s'écoulent et on frappe à la porte. Severus se precipite et ouvre. J'entend une voix annoncer : Mr Habbitburg, veuillé bien me suivre, s'il vous plait. Je me lève lentement. La tête basse je commence à suivre cet homme que je ne connais pas. Ont-ils decouvert que c'est moi l'assassin ? Vont-ils me tuer ? Je veux quitter ce monde ! TUEZ MOI ! On arrive devant la porte d'un bureau. Entrez. J'entre et m'installe sur la chaise en face du bureau, l'homme s'assied en face de moi et pose ses coudes sur celui ci. Il me fixe. J'ai une trés mauvaise nouvelle à vous annoncer. Je ne dis rien, pas un mot, j'attend. Votre amie, Emma Kolinski, est décédée. Je ferme les yeux, je sens qu'ils vont me trahir. Toutes mes condoleances. -Emma ... C'est le seul mot qui à put sortir de ma bouche. Je ne peux pas leur dire que je suis l'auteur de ce meurtre. Je veux être certain qu'ils ne savent pas. Comment est-elle morte ? -Noyée, dans le lac. NON ! Etranglée ! Par MES mains !!! L'homme se lève et va chercher une cape qu'il depose devant moi. Savez vous à qui appartient cette cape d'invisibilitée ? -A Jame Potter. Je l'avais tout de suite reconnue, les mots etaient sortis seuls de ma bouche. Vous êtes sur ? Comment le savez vous ? -Emma m'en avait parler ... j'imagine que c'est celle la, tout le monde ne possede pas de cape d'invisibilitée. Il me regarde bizzarement avant de ranger la cape dans un tiroir qu'il ferme à clé. Vous pouvez sortir. Je me lève et sort de la piece. Mes mains se sont glissées dans mes poches et je marche. Je marche dans ces longs couloirs, ne sachant où je vais. Je m'arrette alors et tombe à genoux. J'ai mal au ventre. Je sens mes entrailles se serrés. J'arrette de respirer. Ma poitrine fait un bond et la bile jaune, qui etait dans mon corps quelques secondes auparavant, se repend sur le carrelage froid. Ca ne s'arrette pas. J'ai l'impression que je vais totalement me vider. Je suis à bout de forces, j'ai mal. Je m'étale sur le sol, ma joue trempant dans le liquide jaunâtre et je m'endort ainsi. Je me sens secoué par l'épaule. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. L'odeur est toute autour de moi et j'ai encore ce goût amer incrusté sur ma langue. On continu à me secouer. J'emet un grognement. Habbitburg ! Reveille toi ! J'ouvre les yeux. Je ne vois que le carrelage ruisselant du couloir. Je me tourne, faisant tremper mes cheveux dans mes rejets, et regarde au dessus de moi. C'est Lily. L'amie d'Emma. Elle a les yeux rouges, elle a pleurée. Tu as besoin d'aide ? Je ne lui repond pas, une larme commence à couler le long de ma joue. Je suis mort de fatigue. Lève toi. Tu es dans un sale etat. Je comprend que tu es desespéré ... -Non, tu ne comprend rien du tout ! Je me releve difficilement et la regarde, plongeant mon regard dans le sien. Je suis repugnant. Je tourne les talons et me dirige vers mon dortoir. Tous le monde s'ecarte sur mon chemin. Je les vois se dire des choses au creu de l'oreille en me regardant, mais je m'en fiche. Je vais directement dans la salle de bain. Je me met sous la douche, ne prenant pas la peine de me deshabiller. Je viens juste de me rendre compte de l'atrocité de mes actes. Je suis damné. Je sens l'eau s'infiltré dans toutes les parties de mon corps. Je ferme les yeux. Mes larmes se mèlent à l'eau bouillante. Je n'ai plus de coeur, mon coeur est mort mais mon esprit persiste à survivre. Je vivrais à jamais dans la souffrance. Tu vas aller à son enterrement ? C'est Severus. Il me regarde. Je m'essuis le visage avec ma main et arrette de faire couler l'eau. Je sors, attrappe une serviette avec laquelle je frotte mes cheveux. Je le regarde à mon tour. Non. Il parait étonné de ma reponse. En tout cas, tu t'es bien drebrouiller. Je n'aurais jamais réussis à faire si bien. -Tu n'aurais surtout jamais eu les tripes pour tuer la femme que tu aime. Je lui lance ma serviette et sort de la salle. J'ai besoin de retourner sur les lieux du crime. Je ne risque plus rien de toute façon. Je marche sur cette herbe, qui me parait noire maintenant. De gros nuages sombres flottent au dessus de ma tête. Je suis à l'endroit où nous avons vecus la passion de nos corps ... encore vivants. Je m'allonge dans l'herbe, les bras écartés. Il commence à pleuvoir, l'eau me martelle le visage. Mes doigts se glissent entre les brins d'herbe. Ils heurtent un objet fin, metallique et frais. Je le prend et le regarde. C'est le collier d'Emma. Son bijoux fetiche. Un ange ... je l'attache autour de mon poignet, ainsi elle serra toujours prés de moi. Je tourne la tête dans la direction du lac. Soudain un flash puissant, representant la tête d'Emma apparait devant mes yeux. Mon coeur s'emballe. J'ai peur, ce n'est pourtant qu'un éclair. Je suis completement tremper et je tremble de partout. Ma vie est-elle deja tracée ? Je suis et je resterais un assassin. J'ai l'impression d'avoir fait tout ça pour rien. Je n'ai aucunes nouvelles de mon maître. Mon maître qui m'a pourri jusqu'a la moëlle. J'ai envie de pleurer, mais je n'en ai plus la force. ACHEVEZ MOI !!! Je ferme les yeux. J'ai 17 ans et j'ai déja tuer quelqu'un.
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STOP ! ARRETTEZ VOUS ! Je cours. Les flics londoniens me courrent aprés. Je viens de voler une épicerie pour pouvoir me nourir. Je tourne rapidement dans une petite ruelle sombre et me plaque contre le mur pour ne pas être vu. Ils passent sans me voir. Je soupir, mon coeur bat la chamade et mon front est ruisselant de sueur. Je regarde mon butin : une pomme, une barre chocolatée et quelques billets. Tout ce cirque pour si peu, les Moldus sont fous. Je fourre tout ça dans mes poches, remet le capuchon de ma cape noire en place et m'avance dans la rue. Je croise un groupe de jeunes qui ricanent sur mon passage, mais je continu mon chemin sans y faire attention. Regardez le ! Il y en a qui fêtent Halloween avant l'heure ! Ah ah ! Je continue à marcher. Je reçois une pierre dans la tête. Je stop net. J'en reçois une autre. Je suis trés enervé et il ne faut jamais m'enerver. Je me retourne lentement vers eux. Je vois une troisieme pierre s'approcher de mon visage à une vitesse affolante. Elle va se heurter entre mes deux yeux. J'ai le reflexe impressionant de l'attrapper avec ma main. Je la regarde quelques secondes avant de poser mon regard froid sur ses jeunes. Ils ont perdu leurs sourires niais. Je jette la pierre sur le côté, attrappe ma baguette à ma ceinture. Je regarde autour de moi, je ne vois personne d'autres à part eux. Ils se mettent alors à ricaner de nouveau. Je ne leur laisse pas le temps de reprendre leur souffle... Avada Kedavra. Ils tombent tous sous le choc, leurs corps encore chaud tombent sur le béton sale et froid de cette rue londonienne. Je prefere ne pas rester là, il vaut mieux disparaitre. Je remet ma baguette en place et transplane. J'apparait dans mon salon, j'ai le visage ferme. J'enleve ma cape et la laisse glisser le long de mon canapé. Je vais m'écrouler sur mon matelat. Je viens de recommencer à tuer, je ne fais plus que ça de ma vie. Je n'ai que 21 ans et je suis deja pourris. Je regarde mon plafond noir de poussiere et de toiles d'areignées. Je me sens seul. Je soupire. On m'a confier une mission mais je ne sais pas si je peux accepter. C'est trop dangereux ! Et si je me fais prendre ? Je n'ai pas envie d'etre pris. Je ne voudrais jamais aller pourir encore plus à Azkaban, même si je suis persuader que ma vie se finira là-bas d'une maniere ou d'une autre. Je dois être punit pour mes crimes. Je le sais, mais j'ai peur. Je suis trop faible pour supporter cela. Mais comment puis- je avoir encore le gout de vivre, à vivre comme ça, seul, perdu dans mon trou, à attendre mon tour ? Ma vie ne vaut rien, rien du tout. Je suis un dechet de la société. Je ferme les yeux et quelques secondes infinies s'écoulent avant que mon esprit s'endorme. On frappe à ma porte, je ne comprend pas. On en m'a jamais rendu visite, et personne n'est au courant que je loge ici. Je passe ma main sur mon visage, en frottant legerement, pour me reveiller. Je me redresse avec difficultés, j'ai les muscles completement flasques. Je vais ouvrir et un vent de glace me refroidit tout le corps, du cerveau, en passant par l'échine, jusqu'aux pieds. Ce que je vois devant moi me glace le sang. Mr Habbitburg, suivez nous. Vous êtes en état d'arrestation.
