Chapitre 3 : Solution

Au début des classes, la bibliothèque est toujours presque vide. Enfin, la présence d'Hermione Granger n'est jamais compté dans les calculs de l'achalandage de l'endroit, celle-ci y est presque aussi souvent que Madame Pince, alors on peut dire que la pièce est vide car seulement quatre élèves y sont présents. Dans un coins très reclus, cachée derrière des rangées de livres, se trouve Mlle Parkinson.

Autours d'elle sont étalés quelques bouquins ouverts et des parchemins. De dos, à première vue, on pourrait croire que la jeune fille est plongée dans un étude sérieuse pour quelque cours complexe comme l'arithmancie. De face, par contre, on voit bien que sa tête est appuyé dans ses mains et que son regard est perdu dans quelques pensées. Ce doit bien faire une bonne demi- heure qu'elle se trouve dans cet état.

Le thème de ses pensées pourrait être, pour quiconque qui ne la connais pas bien, Draco Malfoy ou son futur probable en tant que mangemort. Même que son prochain moyen d'offenser un gryffondor pourrait être une probabilité. Si la ruse est un trait caractéristique évidente d'un membre de la maison de Serpentard, il est évident que Pansy le possède. Elle est bel et bien occupé à trouver une ruse au sujet d'un gryffondor, mais s'est pour l'approcher et l'enjôler qu'elle réfléchi. Après sept ans d'opposition, il est maintenant facile pour elle de trouver un stratagème pour insulter ou opprimer un misérable petit insignifiant de gryffondor ; trouver un moyen d'en soumettre un, voir en faire un allier contre un serpentard est une tout autre chose.

Le pire est, qu'une fois l'ennemis approché, il faut le séduire. Demandez à Miss Popularité de séduire le nullard de l'école ou lancer le défi à une princesse d'embrasser un crapaud ou pire encore, demandez à Rogue de prendre Harry Potter comme favoris et le défi est le même que de demander à Pansy Parkinson de sortir avec Ronald Weasley. IMPOSSIBLE! Et il serait idiot de penser que ce sera tâche facile. Premièrement, la simple action de mettre de côté les répulsions naturelles que Pansy a à l'égard de Ron est un défi. Ensuite, une fois près du sujet en question, il y a de fortes chances qu'il ne croit pas que Miss je-suis-l'esclave-de-Malfoy veule de lui. Ou bien, il pourrait très bien la rejetée parce qu'elle n'est pas son type. Pire encore, il pourrait être gay. N'a-t-il jamais eu de copines? Bien que Pansy ne se tienne pas très au courrant des potins de l'école, elle ne se souvient pas d'avoir jamais entendus d'histoires sur lui. Les seuls de cette maison et cette année qu'elle n'ait jamais entendu parler sont Potter bien sûr, l'intouchable et si valeureux Harry, celui sur qui aucune fille n'arrive à mettre le grappin. Et Dean Thomas aussi, mais lui est presque passé à la légende avec son incroyable pouvoir de séduction qui vous rend les jambes comme des spaghettis. Mais Ron, non jamais il n'y a eu d'histoire intéressante à son sujet (si on oubli les histoire de ces aventures rocambolesque avec le trio et Voldemort), sauf peut-être le bal de quatrième année où il s'était comporté en idiot avec Padma Patil. S'il n'y a rien à son sujet, ça veut dire que Pansy serait la pionnière, qu'elle devrait tracer le chemin, donc encore moins ce tromper si elle ne veut pas perdre la face devant sa maison.

L'approcher après un match de Quidditch serait très simple, étrange pour une serpentard, mais assez facile. Mais les match de Quidditch commencent dans les environs de l'Halloween, ce qui est beaucoup trop loin. Elle ne peut se permettre de l'approcher dans la grande salle devant tout le monde et jouer les dés et se faire possiblement rejeter. Les week ends de Pré-au- Lard sont beaucoup trop loin aussi. . . Lui parler dans une retenue est impossible, Pansy n'a jamais de retenues. Elle pourrait lui servir de tuteur dans un cours où il n'est vraiment pas bon, comme le cours de potions magiques. Même qu'elle pourrait l'approcher dans une rencontre de préfet, ou bien lorsqu'ils font de la surveillance ensemble.

« Mais oui!!!! La surveillance serait une chose trop facile à organiser! Je ne peux vraiment pas lui parler dans une rencontre, Draco me ridiculiserait à mort. Mais m'arranger pour qu'on patrouille ensemble, c'est faisable. En plus, je peux donner l'impression que je veux lui rendre un mauvais quart d'heure et tout passera comme dans du beurre parce que c'est la norme depuis que nous fréquentons cette école! Géniale, je suis géniale!!! »

Sur ce, Pansy se remet à faire ses devoirs. La septième année s'annonce plutôt difficile et ses projets de vengeance ne doivent surtout pas prendre la place de l'étude qui est primordiale si elle veut garder son rang d'étudiante hors paire.

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La jeune fille continue de travailler sur ses devoirs comme ça toute la soirée. Rogue leur avait donné une recherche à rédiger sur une potion très compliquée et sur ses effets. Pansy a toujours trouvé les devoirs de Rogue beaucoup trop long. Tous ces parchemins à remplir d'encre et que l'on entassait plus loin pour ne plus les relire ensuite. Mais elle doit avouer que c'est une excellente manière d'étudier et que lorsque le devoir est bien fait, la matière est bien apprise. Il y a bien sûr deux raisons pour des devoirs aussi longs. La première est que ça embête beaucoup les gryffondors, surtout les lunatiques comme Potter et les paresseux comme Weasley. La deuxième est que le niveau de performance et d'excellence est de beaucoup augmenté, car les devoirs sont assez compliqués pour le niveau des étudiants. L'ordre d'importance de ces deux raisons n'est pas nécessairement la bonne, ici, tout dépendant de l'humeur du professeur.

Vers neuf heures trente, Pansy en a fini avec son devoir et décide de quitter cet endroit où le silence est le bienvenu pour l'étude mais lourd pour tout autre moment de la journée. Après avoir remis ses bouquins empruntés à Mme Pince, elle quitte l'endroit et se dirige vers le donjon et sa salle commune.

Une fois arrivée chez-elle, Pansy constate que l'endroit est bondé d'étudiants. Ce doit être les initiations des premières années. Bien que ces initiations soient bien drôles, les premières années du moins, elles demeurent un rite de passage très important qui contribuent à aider le nouveau serpentard à se sentir à sa place malgré la réputation de la maison. Sans trop de regrets, la jeune fille passe au travers de la foule pour se rendre à sa chambre. Celle-ci est déserte par chance. La chambre de la jeune fille est la même depuis son entré dans l'école, six ans auparavant. Elle s'y sent presque plus chez-elle que dans sa propre maison. La décoration de l'endroit est très discret mais somptueux. Les couleurs des draperies et des tentures sont froides mais ce sont les couleurs de sa maison, alors elle les aime bien.

En s'approchant de son lit, Pansy décide d'aller prendre un bain et d'ensuite mettre fin à cette journée plutôt épuisante. Après avoir enfilé sa nuisette et sa robe de chambre, elle ramasse sa trousse de beauté et se dirige vers la salle d'eau des préfets. Ce petit privilège se trouve bien du donjon selon Pansy mais il est toutefois très apprécié. Très rarement, la jeune fille s'est retrouvé dans la pièce en même temps qu'un autre préfet et le luxe de l'endroit lui plaisait bien. Il est à la hauteur de ses goûts.

Le besoin de solitude de Pansy s'est développé l'an passé. La vie dans une école, une chambre avec trois autres filles, les responsabilités de préfets, les visites surprise de Draco, tout cela l'étourdissait beaucoup. Trouver un endroit où l'on est certain d'être seul n'est pas évident à Poudlard. Il est d'ailleurs bien drôle que chaque fois qu'elle ait été dans un endroit « discret » avec Draco, personne ne soit jamais arriver pour les surprendre. Cette constatation demeure dans son esprit tout le long de son trajet vers la salle des bains.

Une fois arrivée dans la pièce, après avoir constaté qu'elle était seule, Pansy s'installe et commence à faire se couler un bain, avec une eau parfumée à l'iris. Une fois le bassin remplis d'une onctueuse et odorante mousse, Pansy commence à se dévêtir. Elle dépose la robe de chambre sur une chaise, choisi une serviette dans l'armoire et se dirige vers le bord du bain. Là, elle laisse glisser les bretelles de sa robe de nuit et celle-ci tombe à ses pieds. À ce moment, Pansy entend un froissement de tissus derrière elle, comme si un autre serviette était tombé sur le sol.

« J'ai toujours aimé te regarder te dévêtir quand tu crois être seule. Tes mouvements sont tellement plus gracieux. »

La voix de Draco était comme un souffle dans son oreille. Lentement, très lentement, Pansy se retourne pour faire face au nouveau venu. Sans surprise, elle constate qu'il est aussi nu devant elle et que ça ne semble pas le gêner le moins du monde. Sans quitter ses yeux, elle lance :

« Je ne t'ai pas entendu entrer. »

« C'est parce que j'étais déjà là. J'étais au cabinet et je t'ai entendu faire du bruit. C'est pourquoi je me suis fait discret. Je voulais pouvoir t'observer sans que tu ne le saches. »

« Et si ça avait été quelqu'un d'autre? »

« Bah! Une autre fille aurait faire l'affaire. Et un autre gars. . . je sais que je n'ai rien à envier. »

La jeune fille commence à perdre le contrôle d'elle quand Draco porte une main à sa joue, qui glisse lentement sur sa gorge, entre ses seins, sur son ventre qui se raidi, pour aller se poser sur sa hanche et façon à l'attirer à lui, en disant :

« Tu ne trouves pas que ça fait longtemps qu'on n'a été seuls toi et moi, Pansy? Ça m'a manqué cet été de ne pas te voir tous les jours. . . »

De ce fait, il la regarde avec un regard brûlant de désir et son légendaire sourire charmeur.

« C'est pour ça que je te vois toujours avec une fille différente? ». Elle se doit de garder son sang froid! Elle ne doit pas céder à ce corps de dieu du Quidditch, si puissant et si souple.

« Mais tu sais bien qu'elles ne t'arrivent pas à la cheville! Il n'y en a pas deux comme toi. J'ai encore de la difficulté à m'imaginer ce qui va se passer après Poudlard, quand je ne te verrai plus. . . ». Une petite moue taquine s'est alors déposé sur son visage.

« Il essai de t'avoir avec ses belles paroles, ma chérie. Tu sais très bien qu'il dit la même chose à toutes les autres! Soie forte!!! »

« Tu sais très bien qu'on va continuer à se voir très régulièrement après l'école, ne soit pas idiot. »

Sans trop l'écouter, Draco attire Pansy contre lui et l'embrasse tendrement. Lorsqu'il sent que la jeune fille faibli sous ses lèvres, il ajoute un peu de fougue à son baisé. Incapable de résister plus longtemps, Pansy lui rend son baisé et s'approche encore plus de son amant. Lorsque celui-ci sent son dos se cambrer sous ses mains, il ne peu plus longtemps retenir la preuve de son désir.

C'est en continuant de s'embrasser comme cela qu'ils entrent dans l'eau et commencent la danse de la passion.