Chapitre 4 : Si tu me dis que tu ne rêves pas de devenir mangemort.
« Ma douce Pansy! Quel plaisir de te rencontrer! ».
Le bras de Blaise Zambini vient de s'enrouler autour des épaule de la jeune fille. Tout à fait son genre! De la trempe des Dean Thomas et Draco Malfoy, Blaise est un séducteur né. Il connaît son charme et est toujours partant pour la séduction, ce qui fait penser à Thomas parce que c'est toujours flatteur de savoir que M. Zambini s'intéresse à vous. Mais il ne faut jamais oublier un détail : un serpentard reste et restera toujours un serpentard. À l'instar du gryffondor, Blaise sait qu'il a du charme et s'en sert pour faire tourner la situation à son avantage, bien sûr sans que la « chanceuse » ne s'en rende compte.
« Zambini! Qu'elle joie de te revoir, il y a si longtemps depuis hier. » Pansy prend un ton de fausse joie qui rafle le sarcasme.
« Tu sais, ma chouette, je crois qu'il serait préférable pour toi que je t'accompagne dans les couloirs de l'école. Comme tu sors et je sors aussi, je pense qu'il serait fort approprié que je t'escorte où tu allais, question de sécurité tu vois. Le monde n'est pas fiable pour des jolies minettes comme toi. »
« Tu sais, « mon chou », je ne veux aucunement te faire de la peine, mais je crois que je n'ai pas besoin d'une brute comme toi pour m'aider à passer dans les couloirs vide du soir. En plus, que penseraient les autres « minettes » qui nous verraient ensemble comme cela, tu crois? Je leur volerais leur unique et précieux Blaise. Non tu vois, je ne veux pas leur briser le c?ur. encore une fois. »
« Bah! C'est comme tu veux . » Il lui lâche ses épaules et continu à marcher à ses côtés. « Mais ne t'inquiète pas pour moi, tout le monde dans cette école sait qu'il n'y en a qu'un pour toi et que je ne le détrônerai jamais. Ce qui est, bien entendu, aucunement mon intention. Je ne voudrais jamais compromettre l'amitié que j'ai pour Malfoy! Parlant de ce petit coquin. comment était le bain d'hier? »
« Qui t'as dit? »
« Il n'a fait que le sous-entendre. et tu viens de me le confirmer! Merci Pansy! »
C'est sur ces mots qu'il la quitte pour se diriger dans un autre couloir.
« Draco!!!! Non mais, est-il toujours obligé de tout dire à Blaise!? Et Blaise, est-il obligé de me rappeler que j'ai un Malfoy de tatoué sur la peau et qu'il faut que je me débarrasse de cette image la! Hé! Il allait me mettre en retard pour ma réunion de préfets, lui! »
Sur ce, elle hâte le pas en direction de la salle des préfets. ~*~
« Ça fait trois ans qu'elle nous déblatère les mêmes règles, les même privilèges et les mêmes restrictions. Pourquoi sommes nous toujours obliger d'assister à la réunion de début des classes? Et regarde le, lui! Ça parait dans son visage qu'il est insulté de ne pas avoir été promus préfet-en- chef! Qu'est-ce qu'il croyait, que Dumbledor allait choisir l'héritier du plus important mangemort pour responsable de l'école! Hahhaha! »
La première réunion des préfets, deux jours après le début des classes, est la plus importante. Celle du train n'est que pour les cinquième années et les préfets-en-chefs. Celle-ci est la première de l'année. La rentrée scolaire pour un préfet est constitué d'étapes qui n'ont pas toujours quelque chose à voir avec leurs responsabilités de préfets mais qui sont toujours présente dans cet ordre pour aider à une meilleure adaptation à l'environnement scolaire. Pour les cinquièmes, les rondes dans le train est la première, au grand plaisir des plus vieux qui ne la font pas! Sinon, la première étape est le soupé d'ouverture, même si aucun préfet ne travaille, il est important pour tout le monde. Ensuite, il y a la remise de l'horaire scolaire et l'horaire des réunions. Suivi de la première journée de classes. Ce qui est drôle, c'est qu'après la première journée de classe, il n'y a personne qui surveille le soir, question de s'installer. Mais comme tout le monde s'installe et profite du retour à Poudlard, il ne se passe jamais rien dans les couloirs. Ce n'est que le troisième soir, après deux journées complètes de cours, soit un mercredi cette année (coïncidence qui fait concordé la première réunion avec le jour habituel des réunions de préfets), que tous les préfets se réunissent enfin dans leur salle. Et comme il ne s'est encore rien passé dans l'école, la réunion est d'un ennui total selon Pansy!
Lorsqu'elle est entré dans la pièce, ils n'étaient que cinq déjà arrivés. Pour la plupart des septièmes années qui se racontaient leurs vacances. Pansy, en entrant, est tout de suite allée s'asseoir à son siège. Raconter son histoire à des gens qui n'en n'on rien à faire, pour ensuite les écouter déblatérer sur leurs petits vécus qui ne l'intéresse pas le moins du monde dans le seul but de combler un silence qui prouve qu'il y a des raison évidentes pour lesquelles les gens sont séparés en maisons différentes est une chose qui répugne la jeune fille.
C'est pourquoi elle à plutôt choisi de prendre place et d'observer ce décors qui ne change pas avec les années. Chaque mur de la pièce est décoré de l'étendard d'une maison. Celui au nord porte le serpent vert et argent. Le mur des pousouffles est celui de la porte tandis que celui des gryffondors abrite la cheminée ( cliché n'est-ce pas! Pathétiques ces gryffondors). Dans le coins entre les serdaigles et les serpentards il y a la grande armoire des trophées et distinctions des préfets au cours des ages. Cette pièce est quand même très grande car elle doit contenir une table ronde de vingt-quatre préfets. Chaque maison siège devant son mur et les sièges de ces membres sont à l'effigie de chaque maison avec un chiffre en runes celtes pour indiquer l'année de chaque personne. Un sort est jeté sur celui des préfets-en-chef pour qu'une étoile apparaisse au-dessus de l'étendard sur sa chaise. Cette année, les « chanceux » sont Hermione Granger (quelle surprise) et Anthony Goldstein de serdaigle. Tous les sièges sont disposés en cercle autour de la pièce et à cela ce rajoutent deux autres plus grands, pour le professeur Dumbledor et pour le professeur McGonagall. Au centre, ce trouve une petite table basse ou se trouvent les livres de règles de l'école et des listes d'étudiants.
Depuis un moment déjà, McGonagall explique les règles de conduite du bon préfet. Ce discours est toujours bien long. Pansy fait semblant d'écouter en pensant à l'entré de Draco dans la pièce. Monsieur est entré, avec son air mystérieux habituel, n'adressant la parole à personne mais en lançant des petits regards aux nouvelles qui se sentaient toutes privilégiées que Malfoy les aient regardées! Ensuite il a pris siège à ses côtés en la saluant distraitement, comme on le fait à un vieil ami que l'on voit toute la journée. Ce genre d'accueil, Pansy en a l'habitude. Sans la traiter comme une ordure, en public, il a toujours agis comme un grand ami, qui n'est qu'un ami. Il ne faut quand même pas que les gens pensent qu'ils ont une relation qui implique les sentiments, ce qui n'est pas le cas pour lui évidemment! Tout le monde croit que la jeune serpentard est follement amoureuse de Draco, mais personne ne sait ce qu'il lui dit dans l'oreille lorsqu'ils sont seuls. Il fait tout pour que Pansy soit à ses pieds mais la rejette continuellement. La raison principale de la révolte de celle-ci d'ailleurs.
Avec un peu de culpabilité, elle repense à la soirée de la veille. Elle va devoir trouver la force de lui dire non maintenant, et dire non à Draco n'est pas très facile. Ce mot ne correspond pas vraiment au choix de réponses. Elle peut dire « pas ici », ou « plus tard », ou « ha oui, prend moi maintenant! » mais jamais « non, je n'ai pas envie ». Parce que Malfoy, premièrement, ne considère par ces mots comme une réponse possible mais aussi parce que Pansy n'a jamais été capable de les penser sérieusement. Ce serait folie de ne pas vraiment vouloir de Draco! Si elle ne considère que son corps. hummm ce corps. Draco est si grand que le haut de sa tête lui arrive à peine aux épaules. Sans compter sa musculature. il n'est pas comme Blaise qui est fort et tout en muscle (normal pour un batteur) mais il est quand choyé par la nature. Il a un corps découpé (surtout le dos et les épaules. et le torse. et les bras. et les jambes) mais ses muscles sont plus élancés que massifs ce qui lui donne un charme félin. Il ne faut pas oublier ses mains, de grandes mains puissantes qui savent exactement où aller et comment y aller pour vous donner des frissons. Ha! Et ses yeux. des yeux gourmands qui vous font fondre avec un simple regard. Mais ces yeux peuvent aussi être cruels et hautins. Quoi penser de ses cheveux en bataille lorsqu'il se lève le matin ou de ses lèvres qui vous câlinent le cou, ou de ses petites fesses rondes qui vous font face lorsqu'il se rhabille avant de sortir de votre chambre. Mais Draco n'est pas juste un corps. Il a l'esprit fin qui fait de lui un excellent débatteur et ses conversations sont toujours intéressantes. Et avec son esprit machiavélique et manipulateur il sait toujours quoi dire pour que tout tourne en sa faveur.
« NON!!!! Il faut trouver un moyen de lui résister sinon toute l'opération est à l'eau! Je dois avoir de la crédibilité! Il va payer toutes les souffrances qu'il m'a fait. »
« C'est pourquoi, cette année, dans le but de renforcer les liens entre les maisons, nous vous demandons de faire les rondes dans l'école avec des élèves des autres maisons. Vous avez bien sûr le choix de vos partenaires, si vous ne faites pas de problèmes avec cette nouvelles règle. Alors qui se propose pour les premières tâches de l'année, cet à dire à compter de demain? »
Le professeur McGonagall vient de parler et en même temps te tirer Pansy de ses pensées. Rien ne peut plus l'aider dans ses projets que cette nouvelles règle. En prenant un air supérieur et presque mesquin, elle annonça :
« Je ferai la première ronde avec M. Weasley. »
« Alors, Weasley, qu'en dites-vous? » Le ton de McGonagall était sans retour, Ron devait accepter.
Un sourire s'est dessiné sur le visage du professeur Dumbledor. Une serpentard qui se propose à faire une ronde avec le plus fougueux des gryffondor est sans nul doute la meilleure initiative qu'un de ses préfet peut proposer. Sur le visage de Ron, en même temps, s'est dessiné une expression de dégoût suivi de peur. Avec soumission, il a accepter l'offre pour la bonne cause mais on voit bien dans sa voix qu'il n'y croit pas vraiment et que cette soirée sera sans nul doute, pour lui, très longue et pénible.
« Tu es folle de proposer un Weasley ».
Draco vient de lui dire ces mots de façon à ce qu'elle seulement les entendent. Ils sont à peine sortis de la réunion et se dirigent vers leurs salle commune. Juste dans sa façon de prononcer Weasley on peut voir qu'il ressent un profond dégoût pour cette personne. Pansy ne peut s'empêcher de sourire en pensant qu'elle a vu en Ron la personne idéale pour faire réagir Malfoy.
« Draco, Draco. tu ne comprends pas combien l'été à été long à vivre retirée au loin de toi et de ces minables. Je meurs d'envie de torturer mentalement cette larve, question de ne pas perdre l'habitude. Je n'ai aucunement l'intention de le laisser s'en tirer facilement. Tu comprends? ». Le ton de Pansy se fait mielleux à mesure qu'elle parle.
Elle répond à Draco d'une voix qui se fait séductrice, à la limite de la perversion. Elle sait très bien que le jeune homme n'y verra que du feu, surtout après la nuit dernière. Pansy s'est trop abandonnée à lui pour vouloir en séduire un autre, un Weasley de surcroît. Satisfait de cette réponse Draco ne lui en parle plus pour le reste du trajet jusqu'aux donjons.
~*~
« Tu es en retard Weasley.»
Pansy est accoté doucement sur le mur devant la salle des préfets. Ron est en retard de seulement quelques minutes, pour ne pas dire deux, mais elle se devait de le souligner. Prendre l'initiative de patrouiller avec lui est une chose, être son ami en est une autre. Il serait d'ailleurs beaucoup plus facile de faire comme elle l'avait dit à Draco et à tous les autres. Il faut maintenant agir avec doigté pour le mettre de son bord et elle n'en est pas encore prête.
« Comme tu as l'air impatiente de patrouiller, tu viens? »
Ron parle avec un air d'impatiente et d'appréhension. Il est comme la proie qui attend à tout moment de se faire attaqué. Il s'est pratiqué toute la journée avec Harry et Ginny à trouver des insultes à lancer à Pansy en contre attaque. Il est sur la défensive et ça se voit.
Cela fait maintenant deux heures qu'ils patrouillent et c'est dans les deux heures les plus longues de leurs vies. Pansy a tenté de faire la conversation à plusieurs reprises mais Ron ne répond que par monosyllabes, de peur que chaque réponse soit utilisé pour l'attaquer. La jeune fille le sent bien mais ne sait pas vraiment quoi faire. Ce n'est pas aussi simple qu'elle le croyait, même si elle ne s'attendait vraiment pas à ce que ce soit de la tarte.
Par contre, ces deux heures n'ont pas été complètement inutiles. Elle a quand même pu l'observer du coin de l'?il. Il est plutôt sympathique, il salut tout le monde sur son passage et parfois leur rappelle, sur un ton jovial, que le couvre feu approche. Tout le monde semble l'apprécier. Il fait même des plaisanteries avec plusieurs. Pansy n'est pas vraiment habituée à ce genre de comportement et elle trouve ça plutôt amusant. Ron n'est pas du genre à faire chier avec les règles et laisse passer beaucoup de choses tant qu'il n'y a pas d'abus et que tout ne vire pas au chaos. Les jeunes le respectent pour ça d'ailleurs. De son côté, elle a le respect qui vient avec la peur des serpentard, aussi efficace mais moins plaisant. Sans qu'elle ne l'admette publiquement, elle apprend beaucoup avec Weasley. Après la cinquième, sa légitimité au poste de préfet à été mis en doute après les abus faits par les serpentard et le professeur Umbridge. Elle s'est battu pour le garder et a conserver son attitude mais a limité ses agis au stricte minimum. Les menaces sont restées mais elle n'a jamais vraiment agis. Personne ne savait qu'elle ne le ferait pas, sachant qu'avant elle ne s'aurait pas gênée, donc tout le monde agissait selon ses ordres sans savoir.
Il est drôle de constater qu'avec tout ça, la vision que Pansy a de Ron a changé. Elle se surprend même a l'observer avec attention. Elle se doit d'avouer qu'il n'offre pas un paysage si pire qu'elle ne le croyait. lorsqu'il ne mange pas. De la même grandeur que Draco, il a perdu sa silhouette squelettique d'adolescent empoté aux membres trop long au profit d'un corps développé aux membres bien musclés. Il faut dire qu'avec l'entraînement de gardien et cinq frères plus vieux pour lui donner des leçons, il n'a pas vraiment eu le choix. Il n'est pas aussi massif que Blaise qui a la stature du joueur de football américain des moldus, mais quand même! Ses cheveux sont coupés mi-courts et ont l'air d'être toujours en bataille. Pansy s'est même égaré dans ses pensés en s'imaginant y glisser les doigts. Ron possède une mâchoire carré et des lèvres pas trop grosses mais bien rouge et très masculines. Son regard enflammé ne sait cacher ses émotions, qui sont souvent très vives comme elle a souvent pu le remarquer à travers les années. Il y a aussi un autre détail qui lui vient à l'esprit en le regardant comme cela. Elle est habituée de voir ses amis porter la robe de sorcier avec prestance. Ron, lui, porte la robe de sorcier avec charisme viril. Comme il doit être beau habillé à la dernière mode moldue.
Il ne faut pas se tromper, ici. Pansy fait parfois des parallèles avec les moldus, mais comme son père lui a toujours dit : « Il est important de bien connaître tes amis, mais encore plus tes ennemis. De même, il est plus facile de les dominer. ». C'est pourquoi elle connaît bien tout ce qui relate des moldus : technologie, musique, mode, sports, etc. Ce qui ne l'empêche pas de les mépriser et de les détester.
Après un long silence, elle se lance :
« Hey Weasley! Je ne vais pas te manger tu sais. T'as pas à avoir peur. Peut-être que Dumbledor a raison et qu'il serait temps d'enterrer la hache de guerre jusqu'à ce que l'on sorte de cette école. »
« Si tu me dis que tu ne rêves pas de devenir mangemort. » est sa réponse.
« T'as déjà essayé de t'imaginer ce qu'aurait pu être ta vie si tu n'avais pas grandit dans ta petite famille parfaite mais dans une famille d'aristocrates qui ont toujours trouvé que la race des sorciers ne devait jamais se mêler au reste du monde? J'ai été élevée comme cela et je n'ai aucun pouvoir là-dessus. L'éducation que j'ai reçu, de mon point de vue, est aussi bonne que la tienne et j'en suis fière! » lui lâche-t-elle.
« Et en plus, je ne te demande pas de m'aimer mais juste qu'on cesse de s'attaquer à chaque fois qu'on s'adresse la parole. Je pense qu'on a tous les deux tout à apprendre de l'autre point de vue. Et de toutes façons, je suis pas mal certaine que McGonagall va fortement nous suggérer de garder notre duo quelque temps pour les patrouilles. Ça peut juste être moins pénible comme cela. »
Pendant tout le long discours de la jeune fille, Ron est resté à l'observer pour la première fois. Elle a raison. Son éducation lui dit de donner une chance aux autres pour qu'ils prouvent leur bonne foi. Et au pire, il a une poignée d'insultes toutes prêtes qu'il peut lui lancer.
« D'accord, j'accepte ton offre. Si tu ne m'attaque pas, je ne te dirai rien de méchant. On pourra parler, tu peux même m'apprendre ce qu'il y a de si « intéressant » sur le point de vue de ceux qui tuent des gens innocent pour le pouvoir. »
« Si ça ne te gênes pas, j'aime mieux rester en dehors du sujet « Voldemort » avec toi. Ça ne sert à rien de toutes façons. »
Sur ce, ils poursuivent leurs marche à travers les corridors de Poudlard en parlant tantôt de quidditch, tantôt de leurs cours. Ils ont mêmes rit à quelques reprise en riant de certains professeurs.
« Ma douce Pansy! Quel plaisir de te rencontrer! ».
Le bras de Blaise Zambini vient de s'enrouler autour des épaule de la jeune fille. Tout à fait son genre! De la trempe des Dean Thomas et Draco Malfoy, Blaise est un séducteur né. Il connaît son charme et est toujours partant pour la séduction, ce qui fait penser à Thomas parce que c'est toujours flatteur de savoir que M. Zambini s'intéresse à vous. Mais il ne faut jamais oublier un détail : un serpentard reste et restera toujours un serpentard. À l'instar du gryffondor, Blaise sait qu'il a du charme et s'en sert pour faire tourner la situation à son avantage, bien sûr sans que la « chanceuse » ne s'en rende compte.
« Zambini! Qu'elle joie de te revoir, il y a si longtemps depuis hier. » Pansy prend un ton de fausse joie qui rafle le sarcasme.
« Tu sais, ma chouette, je crois qu'il serait préférable pour toi que je t'accompagne dans les couloirs de l'école. Comme tu sors et je sors aussi, je pense qu'il serait fort approprié que je t'escorte où tu allais, question de sécurité tu vois. Le monde n'est pas fiable pour des jolies minettes comme toi. »
« Tu sais, « mon chou », je ne veux aucunement te faire de la peine, mais je crois que je n'ai pas besoin d'une brute comme toi pour m'aider à passer dans les couloirs vide du soir. En plus, que penseraient les autres « minettes » qui nous verraient ensemble comme cela, tu crois? Je leur volerais leur unique et précieux Blaise. Non tu vois, je ne veux pas leur briser le c?ur. encore une fois. »
« Bah! C'est comme tu veux . » Il lui lâche ses épaules et continu à marcher à ses côtés. « Mais ne t'inquiète pas pour moi, tout le monde dans cette école sait qu'il n'y en a qu'un pour toi et que je ne le détrônerai jamais. Ce qui est, bien entendu, aucunement mon intention. Je ne voudrais jamais compromettre l'amitié que j'ai pour Malfoy! Parlant de ce petit coquin. comment était le bain d'hier? »
« Qui t'as dit? »
« Il n'a fait que le sous-entendre. et tu viens de me le confirmer! Merci Pansy! »
C'est sur ces mots qu'il la quitte pour se diriger dans un autre couloir.
« Draco!!!! Non mais, est-il toujours obligé de tout dire à Blaise!? Et Blaise, est-il obligé de me rappeler que j'ai un Malfoy de tatoué sur la peau et qu'il faut que je me débarrasse de cette image la! Hé! Il allait me mettre en retard pour ma réunion de préfets, lui! »
Sur ce, elle hâte le pas en direction de la salle des préfets. ~*~
« Ça fait trois ans qu'elle nous déblatère les mêmes règles, les même privilèges et les mêmes restrictions. Pourquoi sommes nous toujours obliger d'assister à la réunion de début des classes? Et regarde le, lui! Ça parait dans son visage qu'il est insulté de ne pas avoir été promus préfet-en- chef! Qu'est-ce qu'il croyait, que Dumbledor allait choisir l'héritier du plus important mangemort pour responsable de l'école! Hahhaha! »
La première réunion des préfets, deux jours après le début des classes, est la plus importante. Celle du train n'est que pour les cinquième années et les préfets-en-chefs. Celle-ci est la première de l'année. La rentrée scolaire pour un préfet est constitué d'étapes qui n'ont pas toujours quelque chose à voir avec leurs responsabilités de préfets mais qui sont toujours présente dans cet ordre pour aider à une meilleure adaptation à l'environnement scolaire. Pour les cinquièmes, les rondes dans le train est la première, au grand plaisir des plus vieux qui ne la font pas! Sinon, la première étape est le soupé d'ouverture, même si aucun préfet ne travaille, il est important pour tout le monde. Ensuite, il y a la remise de l'horaire scolaire et l'horaire des réunions. Suivi de la première journée de classes. Ce qui est drôle, c'est qu'après la première journée de classe, il n'y a personne qui surveille le soir, question de s'installer. Mais comme tout le monde s'installe et profite du retour à Poudlard, il ne se passe jamais rien dans les couloirs. Ce n'est que le troisième soir, après deux journées complètes de cours, soit un mercredi cette année (coïncidence qui fait concordé la première réunion avec le jour habituel des réunions de préfets), que tous les préfets se réunissent enfin dans leur salle. Et comme il ne s'est encore rien passé dans l'école, la réunion est d'un ennui total selon Pansy!
Lorsqu'elle est entré dans la pièce, ils n'étaient que cinq déjà arrivés. Pour la plupart des septièmes années qui se racontaient leurs vacances. Pansy, en entrant, est tout de suite allée s'asseoir à son siège. Raconter son histoire à des gens qui n'en n'on rien à faire, pour ensuite les écouter déblatérer sur leurs petits vécus qui ne l'intéresse pas le moins du monde dans le seul but de combler un silence qui prouve qu'il y a des raison évidentes pour lesquelles les gens sont séparés en maisons différentes est une chose qui répugne la jeune fille.
C'est pourquoi elle à plutôt choisi de prendre place et d'observer ce décors qui ne change pas avec les années. Chaque mur de la pièce est décoré de l'étendard d'une maison. Celui au nord porte le serpent vert et argent. Le mur des pousouffles est celui de la porte tandis que celui des gryffondors abrite la cheminée ( cliché n'est-ce pas! Pathétiques ces gryffondors). Dans le coins entre les serdaigles et les serpentards il y a la grande armoire des trophées et distinctions des préfets au cours des ages. Cette pièce est quand même très grande car elle doit contenir une table ronde de vingt-quatre préfets. Chaque maison siège devant son mur et les sièges de ces membres sont à l'effigie de chaque maison avec un chiffre en runes celtes pour indiquer l'année de chaque personne. Un sort est jeté sur celui des préfets-en-chef pour qu'une étoile apparaisse au-dessus de l'étendard sur sa chaise. Cette année, les « chanceux » sont Hermione Granger (quelle surprise) et Anthony Goldstein de serdaigle. Tous les sièges sont disposés en cercle autour de la pièce et à cela ce rajoutent deux autres plus grands, pour le professeur Dumbledor et pour le professeur McGonagall. Au centre, ce trouve une petite table basse ou se trouvent les livres de règles de l'école et des listes d'étudiants.
Depuis un moment déjà, McGonagall explique les règles de conduite du bon préfet. Ce discours est toujours bien long. Pansy fait semblant d'écouter en pensant à l'entré de Draco dans la pièce. Monsieur est entré, avec son air mystérieux habituel, n'adressant la parole à personne mais en lançant des petits regards aux nouvelles qui se sentaient toutes privilégiées que Malfoy les aient regardées! Ensuite il a pris siège à ses côtés en la saluant distraitement, comme on le fait à un vieil ami que l'on voit toute la journée. Ce genre d'accueil, Pansy en a l'habitude. Sans la traiter comme une ordure, en public, il a toujours agis comme un grand ami, qui n'est qu'un ami. Il ne faut quand même pas que les gens pensent qu'ils ont une relation qui implique les sentiments, ce qui n'est pas le cas pour lui évidemment! Tout le monde croit que la jeune serpentard est follement amoureuse de Draco, mais personne ne sait ce qu'il lui dit dans l'oreille lorsqu'ils sont seuls. Il fait tout pour que Pansy soit à ses pieds mais la rejette continuellement. La raison principale de la révolte de celle-ci d'ailleurs.
Avec un peu de culpabilité, elle repense à la soirée de la veille. Elle va devoir trouver la force de lui dire non maintenant, et dire non à Draco n'est pas très facile. Ce mot ne correspond pas vraiment au choix de réponses. Elle peut dire « pas ici », ou « plus tard », ou « ha oui, prend moi maintenant! » mais jamais « non, je n'ai pas envie ». Parce que Malfoy, premièrement, ne considère par ces mots comme une réponse possible mais aussi parce que Pansy n'a jamais été capable de les penser sérieusement. Ce serait folie de ne pas vraiment vouloir de Draco! Si elle ne considère que son corps. hummm ce corps. Draco est si grand que le haut de sa tête lui arrive à peine aux épaules. Sans compter sa musculature. il n'est pas comme Blaise qui est fort et tout en muscle (normal pour un batteur) mais il est quand choyé par la nature. Il a un corps découpé (surtout le dos et les épaules. et le torse. et les bras. et les jambes) mais ses muscles sont plus élancés que massifs ce qui lui donne un charme félin. Il ne faut pas oublier ses mains, de grandes mains puissantes qui savent exactement où aller et comment y aller pour vous donner des frissons. Ha! Et ses yeux. des yeux gourmands qui vous font fondre avec un simple regard. Mais ces yeux peuvent aussi être cruels et hautins. Quoi penser de ses cheveux en bataille lorsqu'il se lève le matin ou de ses lèvres qui vous câlinent le cou, ou de ses petites fesses rondes qui vous font face lorsqu'il se rhabille avant de sortir de votre chambre. Mais Draco n'est pas juste un corps. Il a l'esprit fin qui fait de lui un excellent débatteur et ses conversations sont toujours intéressantes. Et avec son esprit machiavélique et manipulateur il sait toujours quoi dire pour que tout tourne en sa faveur.
« NON!!!! Il faut trouver un moyen de lui résister sinon toute l'opération est à l'eau! Je dois avoir de la crédibilité! Il va payer toutes les souffrances qu'il m'a fait. »
« C'est pourquoi, cette année, dans le but de renforcer les liens entre les maisons, nous vous demandons de faire les rondes dans l'école avec des élèves des autres maisons. Vous avez bien sûr le choix de vos partenaires, si vous ne faites pas de problèmes avec cette nouvelles règle. Alors qui se propose pour les premières tâches de l'année, cet à dire à compter de demain? »
Le professeur McGonagall vient de parler et en même temps te tirer Pansy de ses pensées. Rien ne peut plus l'aider dans ses projets que cette nouvelles règle. En prenant un air supérieur et presque mesquin, elle annonça :
« Je ferai la première ronde avec M. Weasley. »
« Alors, Weasley, qu'en dites-vous? » Le ton de McGonagall était sans retour, Ron devait accepter.
Un sourire s'est dessiné sur le visage du professeur Dumbledor. Une serpentard qui se propose à faire une ronde avec le plus fougueux des gryffondor est sans nul doute la meilleure initiative qu'un de ses préfet peut proposer. Sur le visage de Ron, en même temps, s'est dessiné une expression de dégoût suivi de peur. Avec soumission, il a accepter l'offre pour la bonne cause mais on voit bien dans sa voix qu'il n'y croit pas vraiment et que cette soirée sera sans nul doute, pour lui, très longue et pénible.
« Tu es folle de proposer un Weasley ».
Draco vient de lui dire ces mots de façon à ce qu'elle seulement les entendent. Ils sont à peine sortis de la réunion et se dirigent vers leurs salle commune. Juste dans sa façon de prononcer Weasley on peut voir qu'il ressent un profond dégoût pour cette personne. Pansy ne peut s'empêcher de sourire en pensant qu'elle a vu en Ron la personne idéale pour faire réagir Malfoy.
« Draco, Draco. tu ne comprends pas combien l'été à été long à vivre retirée au loin de toi et de ces minables. Je meurs d'envie de torturer mentalement cette larve, question de ne pas perdre l'habitude. Je n'ai aucunement l'intention de le laisser s'en tirer facilement. Tu comprends? ». Le ton de Pansy se fait mielleux à mesure qu'elle parle.
Elle répond à Draco d'une voix qui se fait séductrice, à la limite de la perversion. Elle sait très bien que le jeune homme n'y verra que du feu, surtout après la nuit dernière. Pansy s'est trop abandonnée à lui pour vouloir en séduire un autre, un Weasley de surcroît. Satisfait de cette réponse Draco ne lui en parle plus pour le reste du trajet jusqu'aux donjons.
~*~
« Tu es en retard Weasley.»
Pansy est accoté doucement sur le mur devant la salle des préfets. Ron est en retard de seulement quelques minutes, pour ne pas dire deux, mais elle se devait de le souligner. Prendre l'initiative de patrouiller avec lui est une chose, être son ami en est une autre. Il serait d'ailleurs beaucoup plus facile de faire comme elle l'avait dit à Draco et à tous les autres. Il faut maintenant agir avec doigté pour le mettre de son bord et elle n'en est pas encore prête.
« Comme tu as l'air impatiente de patrouiller, tu viens? »
Ron parle avec un air d'impatiente et d'appréhension. Il est comme la proie qui attend à tout moment de se faire attaqué. Il s'est pratiqué toute la journée avec Harry et Ginny à trouver des insultes à lancer à Pansy en contre attaque. Il est sur la défensive et ça se voit.
Cela fait maintenant deux heures qu'ils patrouillent et c'est dans les deux heures les plus longues de leurs vies. Pansy a tenté de faire la conversation à plusieurs reprises mais Ron ne répond que par monosyllabes, de peur que chaque réponse soit utilisé pour l'attaquer. La jeune fille le sent bien mais ne sait pas vraiment quoi faire. Ce n'est pas aussi simple qu'elle le croyait, même si elle ne s'attendait vraiment pas à ce que ce soit de la tarte.
Par contre, ces deux heures n'ont pas été complètement inutiles. Elle a quand même pu l'observer du coin de l'?il. Il est plutôt sympathique, il salut tout le monde sur son passage et parfois leur rappelle, sur un ton jovial, que le couvre feu approche. Tout le monde semble l'apprécier. Il fait même des plaisanteries avec plusieurs. Pansy n'est pas vraiment habituée à ce genre de comportement et elle trouve ça plutôt amusant. Ron n'est pas du genre à faire chier avec les règles et laisse passer beaucoup de choses tant qu'il n'y a pas d'abus et que tout ne vire pas au chaos. Les jeunes le respectent pour ça d'ailleurs. De son côté, elle a le respect qui vient avec la peur des serpentard, aussi efficace mais moins plaisant. Sans qu'elle ne l'admette publiquement, elle apprend beaucoup avec Weasley. Après la cinquième, sa légitimité au poste de préfet à été mis en doute après les abus faits par les serpentard et le professeur Umbridge. Elle s'est battu pour le garder et a conserver son attitude mais a limité ses agis au stricte minimum. Les menaces sont restées mais elle n'a jamais vraiment agis. Personne ne savait qu'elle ne le ferait pas, sachant qu'avant elle ne s'aurait pas gênée, donc tout le monde agissait selon ses ordres sans savoir.
Il est drôle de constater qu'avec tout ça, la vision que Pansy a de Ron a changé. Elle se surprend même a l'observer avec attention. Elle se doit d'avouer qu'il n'offre pas un paysage si pire qu'elle ne le croyait. lorsqu'il ne mange pas. De la même grandeur que Draco, il a perdu sa silhouette squelettique d'adolescent empoté aux membres trop long au profit d'un corps développé aux membres bien musclés. Il faut dire qu'avec l'entraînement de gardien et cinq frères plus vieux pour lui donner des leçons, il n'a pas vraiment eu le choix. Il n'est pas aussi massif que Blaise qui a la stature du joueur de football américain des moldus, mais quand même! Ses cheveux sont coupés mi-courts et ont l'air d'être toujours en bataille. Pansy s'est même égaré dans ses pensés en s'imaginant y glisser les doigts. Ron possède une mâchoire carré et des lèvres pas trop grosses mais bien rouge et très masculines. Son regard enflammé ne sait cacher ses émotions, qui sont souvent très vives comme elle a souvent pu le remarquer à travers les années. Il y a aussi un autre détail qui lui vient à l'esprit en le regardant comme cela. Elle est habituée de voir ses amis porter la robe de sorcier avec prestance. Ron, lui, porte la robe de sorcier avec charisme viril. Comme il doit être beau habillé à la dernière mode moldue.
Il ne faut pas se tromper, ici. Pansy fait parfois des parallèles avec les moldus, mais comme son père lui a toujours dit : « Il est important de bien connaître tes amis, mais encore plus tes ennemis. De même, il est plus facile de les dominer. ». C'est pourquoi elle connaît bien tout ce qui relate des moldus : technologie, musique, mode, sports, etc. Ce qui ne l'empêche pas de les mépriser et de les détester.
Après un long silence, elle se lance :
« Hey Weasley! Je ne vais pas te manger tu sais. T'as pas à avoir peur. Peut-être que Dumbledor a raison et qu'il serait temps d'enterrer la hache de guerre jusqu'à ce que l'on sorte de cette école. »
« Si tu me dis que tu ne rêves pas de devenir mangemort. » est sa réponse.
« T'as déjà essayé de t'imaginer ce qu'aurait pu être ta vie si tu n'avais pas grandit dans ta petite famille parfaite mais dans une famille d'aristocrates qui ont toujours trouvé que la race des sorciers ne devait jamais se mêler au reste du monde? J'ai été élevée comme cela et je n'ai aucun pouvoir là-dessus. L'éducation que j'ai reçu, de mon point de vue, est aussi bonne que la tienne et j'en suis fière! » lui lâche-t-elle.
« Et en plus, je ne te demande pas de m'aimer mais juste qu'on cesse de s'attaquer à chaque fois qu'on s'adresse la parole. Je pense qu'on a tous les deux tout à apprendre de l'autre point de vue. Et de toutes façons, je suis pas mal certaine que McGonagall va fortement nous suggérer de garder notre duo quelque temps pour les patrouilles. Ça peut juste être moins pénible comme cela. »
Pendant tout le long discours de la jeune fille, Ron est resté à l'observer pour la première fois. Elle a raison. Son éducation lui dit de donner une chance aux autres pour qu'ils prouvent leur bonne foi. Et au pire, il a une poignée d'insultes toutes prêtes qu'il peut lui lancer.
« D'accord, j'accepte ton offre. Si tu ne m'attaque pas, je ne te dirai rien de méchant. On pourra parler, tu peux même m'apprendre ce qu'il y a de si « intéressant » sur le point de vue de ceux qui tuent des gens innocent pour le pouvoir. »
« Si ça ne te gênes pas, j'aime mieux rester en dehors du sujet « Voldemort » avec toi. Ça ne sert à rien de toutes façons. »
Sur ce, ils poursuivent leurs marche à travers les corridors de Poudlard en parlant tantôt de quidditch, tantôt de leurs cours. Ils ont mêmes rit à quelques reprise en riant de certains professeurs.
