Chapitre 6 :
« Eh Pansy! Ça te dirais de me donner un coup de main? . . . Pour le travail de Rogue. »
Ron vient de s'asseoir aux côtés de Pansy. Elle est dans la bibliothèque pour étudier. Celle-ci lève les yeux vers la tornade qui vient de troubler le calme dans lequel elle était plongée depuis presque une heure. On est un samedi après midi, le devoir de Rogue est pour lundi après-midi et elle n'a pas encore commencé. Elle vient de finir son devoir pour le cours d'étude des anciennes runes, qui est beaucoup plus pressant et compliqué. Le devoir de Rogue ne sera pas très compliqué considérant le fait que tout son plan et sa lecture sont fait. Il ne lui reste qu'à rédiger et elle connaît déjà super bien sa matière. De la tarte quoi!
« Et qu'est-ce qui est difficile dans le devoir de potions, dis-moi? »
« Ben je sais pas. . . c'est juste qu'on a fait la potion ensemble. . . et je me disais que tu pourrais peut-être m'aider. » sa voix se fait hésitante.
« Et ça t'incite à me demander de l'aide? Parce qu'on a travaillé ensemble? » Elle n'y peut rien, elle a beau vouloir mettre Ron dans sa poche, il demeure et restera un incorrigible gryffondor! « Ce n'est pas parce qu'on fait une potion ensemble qu'on doit automatiquement faire le devoir ensemble. . . »
« Euh. . . oui je sais. . . mais c'est que. . . tu vois, toi tu es meilleure que moi pour rédiger. . . enfin je pense. . . et j'ai des idées mais je ne sais pas trop dans quel ordre les mettre. »
« Demande à Granger. Ce n'est pas elle qui est sensée être Miss-je-suis-la- meilleure-dans-toutes-les-matières? »
« Oui, mais c'est avec toi que j'ai travaillé. Et elle a beaucoup d'autres devoirs à faire, celui de potions est en dernier sur la liste de priorités pour l'instant. . . mais je crois surtout que toi et moi on travaille bien ensemble. . . »
Pansy a le regard septique des serpentards, celui avec un sourcil relevé. La jeune fille se rend bien compte que Ron n'est pas très à l'aise avec son ton sarcastique et tranchant.
*
La semaine c'est bien passée. Jeudi, ils ont eut leur cours de potions magiques et ensuite ils ont eut le cours de charmes, ce qui veut dire toute une journée passé avec Ron. Et vraiment avec lui parce que le professeur Flitwick à suivi l'initiative de ses collègues et a mélangé les maisons. Comme le duo Parkinson/Weasley a l'air tout à fait charmant pour tous les professeurs, les deux jeunes gens étaient bien sûr placés ensembles. Pansy est maintenant convaincue que les professeurs vont continuer comme cela pour les prochaines semaines. McGonnagall devrait aussi faire de la pression pour qu'ils continuent à patrouiller ensemble. Elle ne fera pas de menaces verbales bien sur, mais son regard seul est plutôt convainquant. Le fait que tout ce monde soit d'un commun accord pour qu'ils se voient plus, qu'ils aient deux cours ensemble aussi aide le plan. Mais être trop souvent avec Ron, c'est un peu difficile pour la serpentard. Quand on passe une vie à détester un groupe de gens, ce n'est sûrement pas en une semaine qu'elle va en faire un ami inséparable! Alors c'est ce qui explique son ton tranchant. Elle se sent un peu agacée de le voir débarquer et lui demander de travailler avec elle. Surtout qu'elle a réussi à se sauver des remarques hautaines de Draco concernant son nouvel « ami » et de la joie contagieuse et envahissante de Blaise.
*
« Bon, ça va. Mais je t'avertis, je ne fais pas le devoir à ta place. Je vais seulement t'aider à mettre tes idées en ordre. »
« Merci! » Ron s'est détendu tout d'un coup.
La conversation au sujet du devoir allait bon train. Ron émet des idées qu'il doit défendre parce que Pansy n'arrête pas de le mettre dans le doute en lui demandant s'il est certain de ses affirmations. Il y a déjà un moment qu'ils travaillent comme cela quand Hermione vient s'assoire à leur table.
« Ça y est Ron! J'ai terminé arythmancie. Je vais m'attaquer au devoir de potion maintenant. Qu'est-ce que tu voulais savoir? »
Hermione ne semble pas avoir remarquée la présence de Pansy.
« Merci Hermione, mais je crois que je n'aurai plus besoin de ton aide. Pansy m'a beaucoup aidée. » Ron pointe sa partenaire avec nonchalance, son ton a une certaine dose d'arrogance, comme pour rendre son amie jalouse.
« Ah. . . je. . .euh. . . je ne t'avais pas vue Pansy. Tu as fais le devoir de Rogue? »
« Oui, enfin non pas encore. . . mais toute ma lecture est finie et mon plan est prêt. Il ne me reste plus qu'à rédiger. Une affaire d'une heure maximum. »
« D'accord. . . oui, c'est bien. Je dois avouer que je suis un peu serrée dans mon temps cette année. Avec l'étude, les ASPICS et mes responsabilités de préfet. Je n'ai pas vraiment la possibilité d'être à l'avance dans mon travail. »
« Non mais, est-ce que je sens dans son ton un peu de défensive! Miss Granger se sent menacée parce que je suis plus avancé qu'elle dans les devoirs! Et moi qui croyais que l'esprit de compétition était une caractéristique typiquement serpentard. . . »
On peut sentir une petite tension dans l'air. Un peu comme celle qui était présente le premier soir de patrouille de Ron et de Pansy. Elle est facile à expliquer aussi : six ans de pure aine.
« Au fait, je suis contente que toi et Ron vous vous entendiez bien. Ça aide beaucoup pour le projet d'unification de Dumbledor. Vous montrez beaucoup l'exemple dans l'école, surtout pour les plus jeunes. » Hermione termine sa phrase avec un petit sourire mi-forcé, mi-gêné.
« Ouais, c'est ça. »
Pansy n'a pas très envie de se plonger dans une conversation pathétique et sans but précis avec Granger. Ces six ans de aine ne les aiderons pas à avoir des rapports amicaux. Elle n'a aucune idée de ce que Hermione aime (à part l'étude), de ce qu'elle est ou tout autre détail sur son existence. Par contre, elle peut être un pion important dans l'exécution de son plan.
En jetant un regard vers une table voisine, Pansy aperçoit Dean qui parle avec trois autres filles de poufsouffle.
« Parlant d'échange entre maison, dis-moi, Hermione, ça ne te fait rien de savoir que ton amoureux pratique cette nouvelle philosophie avec beaucoup de. . . doigté? » Elle ne peut pas s'empêcher de faire cette remarque sur la personnalité frivole du gryffondor.
Sans même se retourner, Hermione lui répond, sur le ton le plus détendu qu'il est possible d'avoir :
« Le comportement de Dean ne me dérange pas le moins du monde. Il a toujours été comme ça et il ne changeras pas. »
« Et ça ne te rend pas jalouse de le voir agir avec les autres filles? Allez voyons! T'as vu comment il est? Elles en bavent! Si un gars me faisais ça, il serait de nouveau sur le marché du célibat en deux minutes. Pour nous serpentards, c'est inacceptable! » Elle vient de parler des serpentards. Elle se rend bien compte des différences de valeurs entre les maisons mais répugne de toujours les ramener sur le plancher.
« Tu ne comprends pas Pansy. Ça n'a rien à voir avec moi tout ça. Tu connais Blaise. Il a son caractère et sa réputation. Le jour où il va avoir une copine sérieuse, il ne va pas arrêter d'être le séducteur qu'il est. Pour lui c'est un jeu! La même chose pour Dean. Le son des rire bébêtes des filles, c'est comme une musique douce à son oreille. Il aime entendre le ricanement de ses filles qui le trouvent si drôle et si gentil! Ça le rassure. Comme ça il sait qu'il ne s'est pas aliéné et qu'il est toujours mâle. Sa fierté n'est pas mis en jeu. »
Pansy est septique. Il va lui en falloir plus pour être convaincue.
« Regarde le agir. C'est toujours pareil, les pauvres ne s'en rendent pas compte parce qu'elles sont subjuguées par son immense charisme, mais c'est vraiment toujours la même routine. Il a son attitude de gars au dessus de ses affaires, monsieur-je-suis-inatteignable. Je crois que c'est une attitude de batteur parce que Zambini et Nott aussi sont comme cela. Ensuite il fait des petites plaisanteries, question de partir la musique. Ensuite il pose des question au sujet de leur vie, rien de bien précis parce qu'il ne peut pas connaître les goûts de tout le monde. Mais de toutes façon, les filles sont convaicus qu'il s'intéresse et qu'il les étudie en secret, c'est son attitude qui fait penser ça. Ensuite, pour montrer son intérêt, il s'approche un peu plus de son interlocutrice. Pendant ce temps, elle, toute ravie, bat des cils pour Don Juan. Ensuite, il lance une autre plaisanterie. »
Elle prend une pause dans sa description. Pansy qui observait le comportement de Dean pendant le monologue d'Hermione, n'en revient pas. Il fait exactement les mêmes actes simultanément. C'est comme si Hermione joue au commentateur sportif.
« Ensuite, doucement et très subtilement, il effleure de la main les doigts ou l'épaule de mademoiselle. Elle sent son c?ur faire trois bonds! Il l'a touchée! Wouahou!. . . Elle s'approche de lui, il ne bouge pas de sa place. Ne recule pas d'un poil. Ils parlent comme ça, il plaisante un peu question qu'elle sorte son ricanement complètement exaspérant. Comme ils sont près l'un de l'autre, elle ne rit pas trop fort. Mais elle bascule la tête en arrière, question de découvrir sa gorge appétissante, geste inconscient de la séduction humaine. Il lui chuchote quelque chose à l'oreille, elle en rougie. . . »
« Comment tu fais ça?! » Pansy est ahurie! Elle n'en revient pas. Hermione ne s'est même pas retourné pour décrire les événements.
« Classique! Ça fait six ans qu'on se connaît. Pendant au moins deux ans j'ai eue un faible sur lui et j'ai épié chacun de ses mouvements en secret. »
« Eh! Tu ne m'avais jamais dit ça! » Ron venait de s'offusqué. Il était plongé dans son devoir pendant que les deux jeunes filles parlaient.
« Bien sûr que non! Tu aurais ris de moi et tu m'aurais dit que je n'avais aucune chance. »
« T'as raison. . . mais quand même! »
« Et comment tu sais qu'avec toi s'est différent? » Pansy change de sujet. Une dispute entre les deux amis, ça ne lui tente pas particulièrement. De plus, c'est un sujet qui éveille sa curiosité.
« Dans sa manière de se tenir. La supériorité du joueur de quidditch, il ne l'a qu'avec les autres. Avec moi, c'est plus naturel. Il laisse tomber les plaisanteries idiotes, non pas qu'il est sérieux mais il sait que je ne rigolerais pas à la moindre blague comme une idiote. C'est filles là, il les regarde de haut, mais comme un gars qui séduit plus que celui qui se croit supérieur comme Draco. Sans offense, mais Malfoy est comme ça! » Elle fait un clin d'?il à Pansy. Celle-ci sait qu'elle a raison.
« Et Dean a des manies avec moi. Quand il arrive, il m'embrasse l'épaule. Il n'a jamais fait ça avant et il ne le fait qu'avec moi. Quand il le peut, il a toujours, inconsciemment une partie du corps qui me touche. Avec les autres, c'est seulement un frôlement. . . ça fait un bout maintenant qu'il leur parle. Il va gentiment s'excuser et dire qu'il doit les quitter. La chanceuse aura droit à un baisé sur la main, qu'elle croit remplis de promesses. »
Sur ce, Dean fait exactement ce que Hermione annonce. Il se lève et vient les rejoindre. Sa démarche se fait plus ferme, plus naturelle et moins jouée. Il s'assoit à la table, salut tout le monde, embrasse Hermione sur l'épaule.
« Bonjour Pansy! Ç'est plaisant de t'avoir avec nous! Mais j'espère que ça ne va pas trop fâcher ton meilleur ami. On a un match contre vous bientôt et je sais d'avance que Zambini va me rendre la vie difficile. Je ne voudrais pas que la vue de toi ici empire la situation. » Il avait le sourire aux lèvres.
Pansy lui sourit. Elle lance un regard d'admiration à Hermione. L'exactitude de ses affirmations la surprend encore. Celle-ci lui répond avec un clin d'?il et un immense sourire.
----------- ~*~ ------------
A.N. Merci tout le monde!!!!!!! Merci pour vos commentaires!
Note : dans le prochain chapitre, c'est Draco qui pense! Hahah on va bien rire!
« Eh Pansy! Ça te dirais de me donner un coup de main? . . . Pour le travail de Rogue. »
Ron vient de s'asseoir aux côtés de Pansy. Elle est dans la bibliothèque pour étudier. Celle-ci lève les yeux vers la tornade qui vient de troubler le calme dans lequel elle était plongée depuis presque une heure. On est un samedi après midi, le devoir de Rogue est pour lundi après-midi et elle n'a pas encore commencé. Elle vient de finir son devoir pour le cours d'étude des anciennes runes, qui est beaucoup plus pressant et compliqué. Le devoir de Rogue ne sera pas très compliqué considérant le fait que tout son plan et sa lecture sont fait. Il ne lui reste qu'à rédiger et elle connaît déjà super bien sa matière. De la tarte quoi!
« Et qu'est-ce qui est difficile dans le devoir de potions, dis-moi? »
« Ben je sais pas. . . c'est juste qu'on a fait la potion ensemble. . . et je me disais que tu pourrais peut-être m'aider. » sa voix se fait hésitante.
« Et ça t'incite à me demander de l'aide? Parce qu'on a travaillé ensemble? » Elle n'y peut rien, elle a beau vouloir mettre Ron dans sa poche, il demeure et restera un incorrigible gryffondor! « Ce n'est pas parce qu'on fait une potion ensemble qu'on doit automatiquement faire le devoir ensemble. . . »
« Euh. . . oui je sais. . . mais c'est que. . . tu vois, toi tu es meilleure que moi pour rédiger. . . enfin je pense. . . et j'ai des idées mais je ne sais pas trop dans quel ordre les mettre. »
« Demande à Granger. Ce n'est pas elle qui est sensée être Miss-je-suis-la- meilleure-dans-toutes-les-matières? »
« Oui, mais c'est avec toi que j'ai travaillé. Et elle a beaucoup d'autres devoirs à faire, celui de potions est en dernier sur la liste de priorités pour l'instant. . . mais je crois surtout que toi et moi on travaille bien ensemble. . . »
Pansy a le regard septique des serpentards, celui avec un sourcil relevé. La jeune fille se rend bien compte que Ron n'est pas très à l'aise avec son ton sarcastique et tranchant.
*
La semaine c'est bien passée. Jeudi, ils ont eut leur cours de potions magiques et ensuite ils ont eut le cours de charmes, ce qui veut dire toute une journée passé avec Ron. Et vraiment avec lui parce que le professeur Flitwick à suivi l'initiative de ses collègues et a mélangé les maisons. Comme le duo Parkinson/Weasley a l'air tout à fait charmant pour tous les professeurs, les deux jeunes gens étaient bien sûr placés ensembles. Pansy est maintenant convaincue que les professeurs vont continuer comme cela pour les prochaines semaines. McGonnagall devrait aussi faire de la pression pour qu'ils continuent à patrouiller ensemble. Elle ne fera pas de menaces verbales bien sur, mais son regard seul est plutôt convainquant. Le fait que tout ce monde soit d'un commun accord pour qu'ils se voient plus, qu'ils aient deux cours ensemble aussi aide le plan. Mais être trop souvent avec Ron, c'est un peu difficile pour la serpentard. Quand on passe une vie à détester un groupe de gens, ce n'est sûrement pas en une semaine qu'elle va en faire un ami inséparable! Alors c'est ce qui explique son ton tranchant. Elle se sent un peu agacée de le voir débarquer et lui demander de travailler avec elle. Surtout qu'elle a réussi à se sauver des remarques hautaines de Draco concernant son nouvel « ami » et de la joie contagieuse et envahissante de Blaise.
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« Bon, ça va. Mais je t'avertis, je ne fais pas le devoir à ta place. Je vais seulement t'aider à mettre tes idées en ordre. »
« Merci! » Ron s'est détendu tout d'un coup.
La conversation au sujet du devoir allait bon train. Ron émet des idées qu'il doit défendre parce que Pansy n'arrête pas de le mettre dans le doute en lui demandant s'il est certain de ses affirmations. Il y a déjà un moment qu'ils travaillent comme cela quand Hermione vient s'assoire à leur table.
« Ça y est Ron! J'ai terminé arythmancie. Je vais m'attaquer au devoir de potion maintenant. Qu'est-ce que tu voulais savoir? »
Hermione ne semble pas avoir remarquée la présence de Pansy.
« Merci Hermione, mais je crois que je n'aurai plus besoin de ton aide. Pansy m'a beaucoup aidée. » Ron pointe sa partenaire avec nonchalance, son ton a une certaine dose d'arrogance, comme pour rendre son amie jalouse.
« Ah. . . je. . .euh. . . je ne t'avais pas vue Pansy. Tu as fais le devoir de Rogue? »
« Oui, enfin non pas encore. . . mais toute ma lecture est finie et mon plan est prêt. Il ne me reste plus qu'à rédiger. Une affaire d'une heure maximum. »
« D'accord. . . oui, c'est bien. Je dois avouer que je suis un peu serrée dans mon temps cette année. Avec l'étude, les ASPICS et mes responsabilités de préfet. Je n'ai pas vraiment la possibilité d'être à l'avance dans mon travail. »
« Non mais, est-ce que je sens dans son ton un peu de défensive! Miss Granger se sent menacée parce que je suis plus avancé qu'elle dans les devoirs! Et moi qui croyais que l'esprit de compétition était une caractéristique typiquement serpentard. . . »
On peut sentir une petite tension dans l'air. Un peu comme celle qui était présente le premier soir de patrouille de Ron et de Pansy. Elle est facile à expliquer aussi : six ans de pure aine.
« Au fait, je suis contente que toi et Ron vous vous entendiez bien. Ça aide beaucoup pour le projet d'unification de Dumbledor. Vous montrez beaucoup l'exemple dans l'école, surtout pour les plus jeunes. » Hermione termine sa phrase avec un petit sourire mi-forcé, mi-gêné.
« Ouais, c'est ça. »
Pansy n'a pas très envie de se plonger dans une conversation pathétique et sans but précis avec Granger. Ces six ans de aine ne les aiderons pas à avoir des rapports amicaux. Elle n'a aucune idée de ce que Hermione aime (à part l'étude), de ce qu'elle est ou tout autre détail sur son existence. Par contre, elle peut être un pion important dans l'exécution de son plan.
En jetant un regard vers une table voisine, Pansy aperçoit Dean qui parle avec trois autres filles de poufsouffle.
« Parlant d'échange entre maison, dis-moi, Hermione, ça ne te fait rien de savoir que ton amoureux pratique cette nouvelle philosophie avec beaucoup de. . . doigté? » Elle ne peut pas s'empêcher de faire cette remarque sur la personnalité frivole du gryffondor.
Sans même se retourner, Hermione lui répond, sur le ton le plus détendu qu'il est possible d'avoir :
« Le comportement de Dean ne me dérange pas le moins du monde. Il a toujours été comme ça et il ne changeras pas. »
« Et ça ne te rend pas jalouse de le voir agir avec les autres filles? Allez voyons! T'as vu comment il est? Elles en bavent! Si un gars me faisais ça, il serait de nouveau sur le marché du célibat en deux minutes. Pour nous serpentards, c'est inacceptable! » Elle vient de parler des serpentards. Elle se rend bien compte des différences de valeurs entre les maisons mais répugne de toujours les ramener sur le plancher.
« Tu ne comprends pas Pansy. Ça n'a rien à voir avec moi tout ça. Tu connais Blaise. Il a son caractère et sa réputation. Le jour où il va avoir une copine sérieuse, il ne va pas arrêter d'être le séducteur qu'il est. Pour lui c'est un jeu! La même chose pour Dean. Le son des rire bébêtes des filles, c'est comme une musique douce à son oreille. Il aime entendre le ricanement de ses filles qui le trouvent si drôle et si gentil! Ça le rassure. Comme ça il sait qu'il ne s'est pas aliéné et qu'il est toujours mâle. Sa fierté n'est pas mis en jeu. »
Pansy est septique. Il va lui en falloir plus pour être convaincue.
« Regarde le agir. C'est toujours pareil, les pauvres ne s'en rendent pas compte parce qu'elles sont subjuguées par son immense charisme, mais c'est vraiment toujours la même routine. Il a son attitude de gars au dessus de ses affaires, monsieur-je-suis-inatteignable. Je crois que c'est une attitude de batteur parce que Zambini et Nott aussi sont comme cela. Ensuite il fait des petites plaisanteries, question de partir la musique. Ensuite il pose des question au sujet de leur vie, rien de bien précis parce qu'il ne peut pas connaître les goûts de tout le monde. Mais de toutes façon, les filles sont convaicus qu'il s'intéresse et qu'il les étudie en secret, c'est son attitude qui fait penser ça. Ensuite, pour montrer son intérêt, il s'approche un peu plus de son interlocutrice. Pendant ce temps, elle, toute ravie, bat des cils pour Don Juan. Ensuite, il lance une autre plaisanterie. »
Elle prend une pause dans sa description. Pansy qui observait le comportement de Dean pendant le monologue d'Hermione, n'en revient pas. Il fait exactement les mêmes actes simultanément. C'est comme si Hermione joue au commentateur sportif.
« Ensuite, doucement et très subtilement, il effleure de la main les doigts ou l'épaule de mademoiselle. Elle sent son c?ur faire trois bonds! Il l'a touchée! Wouahou!. . . Elle s'approche de lui, il ne bouge pas de sa place. Ne recule pas d'un poil. Ils parlent comme ça, il plaisante un peu question qu'elle sorte son ricanement complètement exaspérant. Comme ils sont près l'un de l'autre, elle ne rit pas trop fort. Mais elle bascule la tête en arrière, question de découvrir sa gorge appétissante, geste inconscient de la séduction humaine. Il lui chuchote quelque chose à l'oreille, elle en rougie. . . »
« Comment tu fais ça?! » Pansy est ahurie! Elle n'en revient pas. Hermione ne s'est même pas retourné pour décrire les événements.
« Classique! Ça fait six ans qu'on se connaît. Pendant au moins deux ans j'ai eue un faible sur lui et j'ai épié chacun de ses mouvements en secret. »
« Eh! Tu ne m'avais jamais dit ça! » Ron venait de s'offusqué. Il était plongé dans son devoir pendant que les deux jeunes filles parlaient.
« Bien sûr que non! Tu aurais ris de moi et tu m'aurais dit que je n'avais aucune chance. »
« T'as raison. . . mais quand même! »
« Et comment tu sais qu'avec toi s'est différent? » Pansy change de sujet. Une dispute entre les deux amis, ça ne lui tente pas particulièrement. De plus, c'est un sujet qui éveille sa curiosité.
« Dans sa manière de se tenir. La supériorité du joueur de quidditch, il ne l'a qu'avec les autres. Avec moi, c'est plus naturel. Il laisse tomber les plaisanteries idiotes, non pas qu'il est sérieux mais il sait que je ne rigolerais pas à la moindre blague comme une idiote. C'est filles là, il les regarde de haut, mais comme un gars qui séduit plus que celui qui se croit supérieur comme Draco. Sans offense, mais Malfoy est comme ça! » Elle fait un clin d'?il à Pansy. Celle-ci sait qu'elle a raison.
« Et Dean a des manies avec moi. Quand il arrive, il m'embrasse l'épaule. Il n'a jamais fait ça avant et il ne le fait qu'avec moi. Quand il le peut, il a toujours, inconsciemment une partie du corps qui me touche. Avec les autres, c'est seulement un frôlement. . . ça fait un bout maintenant qu'il leur parle. Il va gentiment s'excuser et dire qu'il doit les quitter. La chanceuse aura droit à un baisé sur la main, qu'elle croit remplis de promesses. »
Sur ce, Dean fait exactement ce que Hermione annonce. Il se lève et vient les rejoindre. Sa démarche se fait plus ferme, plus naturelle et moins jouée. Il s'assoit à la table, salut tout le monde, embrasse Hermione sur l'épaule.
« Bonjour Pansy! Ç'est plaisant de t'avoir avec nous! Mais j'espère que ça ne va pas trop fâcher ton meilleur ami. On a un match contre vous bientôt et je sais d'avance que Zambini va me rendre la vie difficile. Je ne voudrais pas que la vue de toi ici empire la situation. » Il avait le sourire aux lèvres.
Pansy lui sourit. Elle lance un regard d'admiration à Hermione. L'exactitude de ses affirmations la surprend encore. Celle-ci lui répond avec un clin d'?il et un immense sourire.
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A.N. Merci tout le monde!!!!!!! Merci pour vos commentaires!
Note : dans le prochain chapitre, c'est Draco qui pense! Hahah on va bien rire!
