Titre : Rape

Auteur de la fanfiction originale : soHoTmyprecious

Traductrice : Mary-Annett                                                                              R&R please

Pairing : Merry / Pippin

Rating : R pour violence et relation semi-consentente

Disclaimer : Rien a moi, JRR Tolkien et soHoTmyprecious se partagent la vedette

Résum : Si c'était un viol, alors pourquoi le désirais-je ?

Note : public adoré mon amour, il est fortement recommandé de placer un plastique étanche sur vos clavier pour éviter de tout salir avec votre bave…En plus, c'est corrosif !

Note2 : « bref, mais intense » semble parfaitement convenir à ce petit bijou. En tout cas, anglicistes, allez lire l'histoire originale, elle vaut le détour.

Viol

C'est comme cela qu'ils l'appellent.

Viol lorsqu'il m'entraîna à l'écart, à l'écart de la soirée animée, jusque dans sa chambre, dont il ferma la porte doucement derrière lui, la verrouillant.

Viol lorsqu'il m'embrassa, caressant mes lèvres avec les siennes, chaudes et  humides, glissant sa langue dans ma bouche et goûtant à quelque chose d'extrêmement brûlant et doux.

Viol lorsqu'il me plaqua contre le mur, mon dos rencontrant la pierre froide, et ses mains de chaque côté de mon corps, ne laissant aucune échappatoire.

Viol

Viol lorsque ses mains parcoururent ma peau, me laissant haletant et pantelant, et gémissant sous son emprise.

Viol  lorsqu'il commença à me pénétrer, violemment et rapidement, me prenant plus vite, plus fort, laissant se mêler les larmes et la sueur qui baignaient mon visage.

Viol lorsqu'il m'emplit d'une explosion de plaisir brûlante, dévorante,  douloureuse qui battait dans mes veines et qui transperça entièrement mon corps comme mille bris de verre multicolores.

Viol lorsqu'il cria mon nom, mon nom, celui de personne d'autre, et que je le sentis vibrer à travers moi alors qu'il perdait pied et s'enfonçait encore plus en moi, marquant ma peau au fer rouge à chaque mouvement, à chaque instant.

Viol lorsqu'il roula à mon côté, haletant avec violence contre mon flanc trempé, et au lieu de partir, au lieu de s'enfuir, me prit contre lui, dans ses bras.

Viol lorsque je pus sentir battre son cœur qui faisait écho au mien, s'harmonisant, se fondant jusqu'à devenir un, cognant jusqu'à la surface de ma conscience.

Viol

Viol lorsque je murmurais que je l'aimais.

Viol lorsqu'il me promit que toujours je serais sien.

Viol lorsqu'ils nous trouvèrent le matin suivant, enlacés dans une masse indistincte de peau nue et de tissu

Viol lorsqu'ils le traînèrent hors du lit, lorsqu'ils me l'arrachèrent, et lorsqu'ils le battirent jusqu'à ce qu'il saigne, jusqu'à ce que je saigne.

Viol lorsque je ne pus crier plus fort.

Viol

C'est comme cela qu'ils l'appellent.

Parce que je n'avais pas dit oui.

Viol

Si c'était un viol, alors pourquoi le désirais-je ?