Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une pitite fiction – qui elle m'appartient - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?

Genre : action, angst un peu, amour sans être trop sap, un peu de réflexion, bref je suis redevenue la chiante moi-même ^^

Rating : PG 13

Avertissements : préquelle de « Amoureux…. » Rah je vais rechanger le titre ^^ . Se passe dc juste avant les retrouvailles.

Couple : Heero et Duo.

Dédicace : pour Zorca et Lilith, mes coupines que j'aime, comme d'hab.

Pitit mot : mouais… j'avais verrouillé l'histoire, fait en sorte que ça soit & RESTE un oneshot… et NAN bien sûr!

Mithy *tendant un doigt tremblant* : c'est TOI !!!!! C'EST TA FAUTE ZORCA ! Si on n'en avait pas parlé au tel… si j'avais pas sorti cette phrase débile : « On ne sait pas où était Heero… » Si tu ne m'avais pas dit : « Mithy,    

l'histoire s'auto suffit mais ça ne va pas TE suffire »… grrrr… POURQUOI M'AS TU LAISSE PARLER?

Attention, séquence émotion :

Mithy *pleure toutes les larmes de son corps ballotté par les émotions tel une mouche dans la tempête tandis que Zorkinette explose d'un rire compatissant, armée de son baygon. Cette accusation est pathétique et lâche : instant dramatique raté ^^ »

.

.

.

.

Une étoile au cœur d'homme

.

.

.

Vous vous souvenez de moi ?

Celui dont vous connaissez le nom,

vous l'avez sur le bout de la langue,

oui… .

L'entité sans visage qui se rappelle à vous

chaque fois qu'il vous arrive quelque chose ?

En bien ou en mal.

Ca ne vous dit toujours rien ?

Mais oui !

C'est moi…

le Destin.

Vous vous rappelez maintenant?

Dernièrement j'ai fait une « bonne » action :

j'ai permis à Heero et Duo de se retrouver.

Rah content sur ce coup-l !

Après la solitude de l'ex Shinigami et l'errance de l'ex soldat parfait…

…..

Parlant de ce dernier,

vous savez qu'il a mis beaucoup de temps à trouver son point de chute ?

Ah oui c'est vrai, il le dit lui-même…

Je ne vous apprend rien.

Bon.

Faut dire qu'après tant d'années, à sa place j'aurais du mal aussi,

vous n'êtes pas d'accord ?

……

Comment ça vous ne savez pas pourquoi? Vous vous moquez de moi ?

…..

Non ?

….

Je ne vous l'avais pas dit ? Vraiment ?

….

Oh je ne sais plus où j'ai la tête !

Je manque à tous mes devoirs d'hôte,

veuillez m'en excuser…

….

Je vais me rattraper.

J'ouvre une fenêtre sur la vie, l'esprit, le cœur, l'âme de Heero.

Je remonte le temps tel un fil d'Ariane et vous fait découvrir les actions du soldat parfait

de l'intérieur…

J'espère que vous apprécierez le voyage

servi par le maître de La Destinée

lui-même.

.

.

Quartier Général des Preventers, la Terre

.

.

Pov de Heero

.

.

Cent cinquante cinq agents dans ce complexe de mille cinq cent mètres carrés 100% blindé au gundanium.

Cinq entrées dont deux secrètes.

Quatre sorties officielles, deux sorties de secours et une dérobée.

Huit escaliers, quatre ascenseurs dont un privé et un secret.

Cinq étages officiels et un étage officieux, invisible de l'extérieur, connu par les plus gradés,

QG dans le QG réservé à l'élite, aux missions relevant du « secret d'état ».

Le tout surveillé des sept tours de contrôle via deux cent cinquante-huit caméras numériques

et cent deux micros surpuissants,

sans oublier les cinquante quatre gardes, de l'entrée aux étages…

Hn.

On pouvait tout avoir sur internet.

On pouvait surtout hacker les dossiers personnels de Lady Une.

L'habitude est une seconde nature.

.

.

Il m'a fallu trouver la faille

Un système de sécurité, si parfait fut-il

En avait forcément une,

comme une pièce avait un côté pile.

Comme le jour possédait la nuit.

Comme l'être humain détenait

les défauts

de ses qualit

Hn.

Le cinquième étage étant officieux, c'était là qu'il y aurait le moins de caméras.

S'il y en avait plus, les techniciens auraient posé des questions.

Logique.

Le moins de personne était au courant de ce stratagème,

le plus cette cellule de crise était performante.

L'architecte ne s'appelait pas Quatre Winner pour rien.

.

.

Winner avait été jusqu'à faire construire une cellule d'urgence placebo au Luxembourg :

officiellement les missions d'état étaient discutées dans ce complexe high-tech

afin de faire illusion.

Bien vu.

Mais si Quatre Winner n'avait rien perdu de son passé de 04,

je n'avais pas perdu mes compétences de 01.

04 avait commis une erreur : les informations divulguées étant confidentielles,

c'était là qu'il n'y aurait.

Aucun

Micro

Trop risqué.

La Lady Une dont je me rappelle, étant paranoïaque, elle n'aurait pas accepté que Winner ait un avantage

Et s'en serve.

Et s'il y avait des micros, il y aurait toujours une possibilit

Ils ne pouvaient pas risquer ça.

Ils ne pouvaient pas se permettre de laisser éventer des secrets d'état.

Ils préféraient donc s'exposer plus,

réduire la surveillance à des alarmes rudimentaires reliées entre elles aux bureaux des élus,

comptant sur un secret suffisamment bien gardé pour passer pour une simple rumeur parmi les internautes.

Quant aux éventualités de capture ou de représailles…

Hn.

Je n'étais pas à un risque près.

Go.

.

.

Entrer sans se faire remarquer

par la voie des airs.

N'être suspendu que par un câble invisible.

Indétectable.

N'être qu'une ombre qui vole…

sans chaleur corporelle, supprimée par un annihilateur thermique datant de l'opération météore.

Ce sont dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe.

Annihilateur…

Hn

Une ombre qui marche oui. Mais au corps bien humain.

Au cœur, aussi.

Vérifier que la salle cachée soit vide grâce à un détecteur de mouvement,

désactiver les alarmes internes aux fenêtres quelques secondes,

le temps que j'entre…

Bien joué.

Les fenêtres avaient l'apparence murale, le toucher mural

mais la densité de verre traité.

Ceux qui étaient dans la pièce avaient une vue sur l'extérieur,

pouvaient voir s'ils étaient attaqués.

La fenêtre n'avait aucune ouverture.

L'oxygène contenu dans la pièce devait passer par ailleurs.

Hn.

Les alarmes étant désactivées, il me suffit de couper la « vitre »…

avec une mini faux thermique

Un micro sourire…

les souvenirs n'étaient pas que douleur.

… puis je tranche.

Faire vite.

Etre précis.

Oter le morceau du mur fenêtre

coupé à taille humaine.

Ne

surtout

pas

le

faire

tomber.

Faire glisser le câble,

entrer.

Replacer le morceau de mur

son

exacte

place.

.

.

Passer le système de sécurité le plus perfectionné au monde

sans rien endommager,

sans victime.

Une première.

Temps écoul :

Huit secondes.

Ces précautions…

pour quelqu'un comme moi c'en est presque risible

J'ai été crée pour palier à toutes les éventualités

J'étais une machine de guerre

Je le suis encore

Je suis claustrophobe de ma propre existence.

Pourtant à l'intérieur la lumière filtre

Le temps est splendide.

.

.

Je suis dans la cellule et j'ai récupéré mon câble.

Si je prend l'ascenseur secret, on le saura

et tout sera fini avant d'avoir commencé.

J'inspire.

Expire.

Je lève la tête

L'air

est

la

clé.

Trouver la bouche d'aération.

L'ouvrir.

S'y faufiler

Se contorsionner.

Je ne mesure plus 1m56

Hélas….

Mais je peux toujours déboîter quelques membres

Comme d'habitude ?

Je pourrais les briser même

Pour accomplir ma mission

Il y a des choses qui ne changent pas.

S'il faut souffrir pour être beau

Alors je dois être magnifique

Si 03 était là, je le lui aurais dit.

.

.

Replacer la grille doucement,

puis se traîner.

Les alarmes étant reliées entre elles aux bureaux de l'élite,

l'aération doit l'être aussi.

Il me suffit de suivre les voies et je pourrais tomber

sur mon objectif…

Les alarmes sont réactivées depuis bien longtemps.

J'observe qu'il n'y a pas de précipitations dans les gestes.

Aucun mouvement de panique

ou pas précipités.

Je n'ai rien perdu de mes réflexes, même si ce n'est pas moi le spécialiste des infiltrations.

.

.

Je glisse et à travers la bouche je vois le bureau de Une

Vide

Comme celui de Winner

Chang est dans son bureau, je ne vois que le haut de sa tête et ses mains

Il feuillette un rapport.

Il semble ne pas avoir beaucoup grandi.

Il se tend.

Il se sent observé.

Il a conservé ses réflexes de terroriste.

Bien.

Mais le temps qu'il lève la tête,

Je suis déjà parti

.

.

Trowa est au téléphone :

Ses cheveux sont plus courts

Lui par contre semble très grand.

Plus grand que moi.

Hn.

Mais bien que je sois content de voir mes anciens compagnons d'armes,

ce n'étaient pas eux qui m'intéressaient aujourd'hui.

Non.

.

.

Enfin j'arrive à destination.

Finalement je n'avais déboîté qu'une épaule et mes deux jambes,

je les replacerais tout à l'heure en silence.

Je savais qu'il travaillerait aujourd'hui,

j'avais vérifié son planning.

Je ne vois que ses mains, feuilletant un dossier,

décrochant le téléphone,

et ses cheveux.

Longs,

si longs…

Une natte nette et précise, comme dans mes souvenirs

et en même temps différente, plus étendue.

Il a grandi, vraiment.

.

.

Quelque chose n'allait pas.

Duo était statique,

beaucoup

trop

statique.

Il ne prenait pas une de ces boissons surchargées en caféine en consultant son dossier.

Il ne parlait avec personne, échangeant à peine quelques mots au téléphone

Ce n'était pas une conversation,

or Duo adorait discuter.

Celui que je connaissais…

De tout et de rien,

même parler tout seul pour combler le silence…

Et en dehors des deux sonneries

rien

Sa voix était la même et pourtant différente.

Plus grave.

Plus douce.

Plus posée.

Presque… résignée ?

Mais à quoi ?

A la défense de la paix ?

N'as-tu point trouver le bonheur, baka ?

Je pense l'avoir trouv

au bout de plusieurs années

même si je ne l'ai encore jamais vécu.

.

.

Duo…

Cela fait quatre années, deux mois, dix-sept jours, huit heures deux minutes…

Quatre années que tu me manques vraiment.

Sept années que j'ai pris conscience du vide,

conscience qu'il me fallait m'éloigner…

Dans quel but ?

Au début je n'en avais aucun.

Juste envie d'être loin, loin de tout…

Loin de moi-même, de ce qui avait constitué ma vie jusqu'alors.

Loin des armes.

Loin des morts.

Loin de toi.

J'ai fait ce que je n'avais jamais fait jusqu'alors :

rien.

J'ai coupé les ponts avec J.

J'ai piraté les comptes bancaires de Oz

et me suis installé en Amérique,

pays censé symboliser la liberté,

pour observer les Hommes libres vivre.

Et je me suis senti en liberté moi aussi, simplement parce que je l'étais.

Libre de mes choix,

même si mon passé me retenait encore…

me retient toujours.

Des années plus tard j'ai compris que j'avais également choisi ce pays

pour me rapprocher de tes origines,

de toi.

On peut être un soldat parfait

un peu long à la détente…

Ton amitié me manquait.

.

.

Quand on est seul

sans mission,

sans but,

affranchi

on a le temps.

Le temps de comprendre la signification d'une amitié,

d'une présence.

Le temps d'être un adolescent et de laisser parler ses hormones.

Le temps de comprendre qu'on a le droit d'aimer

et surtout, d'être aimé.

Même moi j'ai ce droit.

Le temps de comprendre que le sang ne s'efface jamais,

que la mort ne s'oublie pas….

que la vie continue.

De belles phrases.

Répétées,

irréelles pour les terroristes que nous étions.

Irréelles pour les assassins que l'on a fait de nous, sous couvert d'une cause

si juste .

Nous, les semeurs de terreur,

faisant notre propre révolution,

imposant une conception de la libert

que l'on nous avait imposée,

abolissant les privilèges

en étant nous-mêmes en esclavage.

En dépit du mal que nous avons fait

Que l'on nous a fait

Oui la vie continuait…

malgré tout.

.

.

Il y a trois ans je suis allé sur L2 :

je voulais mieux te connaître, Duo,

pas uniquement à travers les banques de données de G.

Tu étais déjà parti pour la Terre,

prendre tes fonctions de Preventer.

Je suis resté sur ta colonie, donc,

pour m'imprégner de ce qui a fait de toi ce que tu es.

Respirer l'odeur artificielle comme sur L1,

ressentir le dénuement, la pauvreté, la fierté,

l'atmosphères,

la joie,

les peines,

la mort.

Te ressentir à travers ton lieu de naissance présumé.

Je voulais apprendre à te comprendre parce que tu me manquais,

parce que tu étais mon ami.

C'est sur ta propre Terre que j'ai compris que je faisais tout cela

parce que je t'aimais.

Bien des années auparavant ton regard m'avait touché,

tes mots avaient effleurés une partie de mon être.

Tes mots m'avaient appris à être.

Mais les années, la paix, m'ont appris à comprendre :

tu avais beau être agréable à regarder

c'est dans mes souvenirs que j'ai appris

te

désirer

physiquement,

dans mes espoirs que j'ai trouvé le courage

de tenter ma chance. De venir à toi.

C'est dans mes qualités de soldat « parfait » que j'ai puisé pour entrer

sur ton lieu de travail.

Dans mes espoirs que j'ai trouvé le cran de me présenter à toi après des siècles

en sachant que tu m'appréciais,

rien de plus.

Et justement je ne sais rien de ce nouveau toi.

Nous sommes à armes égales.

Je t'aime à travers mes réminiscences.

Je t'aime sans t'aimer et je n'en t'aime que plus.

Tu n'es plus un adolescent

Moi non plus…

.

.

Je suis à la fois similaire et semblable à celui que tu as connu,

Bien plus grand qu'en AC 197.

Plus homme

Curieusement plus passe partout aujourd'hui,

si tant est qu'un asiate aux yeux bleus puisse l'être…

Normal, j'ai appris à vivre.

Mais l'ombre qui s'est infiltrée dans cette bâtisse aujourd'hui

n'avait pas de couleur

le bleu n'existe plus,

panne d'interrupteur

Mon intérieur reflète mon extérieur.

Je suis plus humain mais désespérément vide

Froi.d

Je suis redevenu un outil aujourd'hui,

je l'espère pour la dernière fois.

J'ai appris à vivre

Je ne veux plus vivre seul.

.

.

A présent tu lèves les yeux au plafond,

Un moment je crois que tu m'as repér

Je retiens mon souffle…

Tu as l'air… triste,

las.

Tes cheveux sont caressés par le soleil.

Ton visage est beau, plus beau que dans mes souvenirs,

tes traits, harmonieux,

tes yeux violets, éteints.

Ta bouche est entrouverte

et toi…

tu es mort.

Tu baisses la tête.

Cherche dans un tiroir et prend une feuille

blanche.

Tu t'arrêtes, réfléchis

puis te met à rédiger avec frénésie,

Comme un possédé.

Et c'en effrayant car si le stylo s'affole

la main ne tremble pas.

Résolution.

Je ne sais pas ce que tu écris

mais ça m'effraie.

.

.

Le téléphone sonne.

Duo cette fois décroche du premier coup.

La main cette fois tremble.

Ce qu'il a écrit l'a apparemment ébranlé.

J'ai raison d'avoir peur.

Etre venu ici instinctivement en ayant pris en compte tous les paramètres

sauf les sentiments, aspirations de ma mission…

Impardonnable.

Hn.

Mais devant Duo

je ne suis qu'un homme…

.

.

Il sort du bureau en trombe :

une alerte terroriste à la Winner corp,

suffisamment sérieuse pour que le lieutenant-colonel intervienne.

Hm

Ca me laissera l'occasion de visiter son intérieur.

En son absence

je joue les voleurs.

J'attends que l'activité anormale se tasse un peu, juste suffisamment pour couvrir un éventuel bruit de ma part.

Puis je désactive l'alarme du bureau du lieutenant, et sors gracieusement de la bouche d'aération.

Tout du moins j'essais.

Oubliant de remettre tous mes muscles en place, je tombe lamentablement sur la moquette en un bruit mat.

Il fallait que je voie à mieux déterminer mes points de chutes.

Les attentats avaient du bon sinon je me faisais prendre directement.

.

.

Je replace mes muscles dans la douleur, me relève, observe la pièce et respire à pleins poumons le parfum de Duo :

il n'en porte pas.

Je sens juste sa peau.

Odeur chaude, musquée.

Il est à peine parti et il me manque.

Ce bureau beige et fonctionnel ressemble à ce nouveau lui,

pas de fioriture,

aucune touche personnelle,

aucune fantaisie…

Duo est bien mort, hélas.

Il a semblé revivre en écrivant sur cette page.

Je n'aurais pas dû venir.

.

.

J'entre dans sa vie, son univers actuel, avant d'en ressortir

Je ne sais pas ce que j'espérais en venant ici.

Le voir… juste le voir.

Savoir peut-être…mais savoir quoi ?

Peut-être le retrouver tel qu'il était avant ?

Généreux, patient… bruyant…

amical.

Je ne lui apporterais rien.

Rien que mes désirs égoïstes.

Je voudrais m'approcher du bonheur,

m'approcher de lui

me fondre en lui.

J'ai besoin de Duo, mais rien ne dit qu'il ait besoin de moi

01

unique

égoïste

seul

toujours.

.

.

J'aimerais le rendre heureux…

mais je ne sais pas comment.

Il me reste des choses à apprendre.

Je prends la feuille et lit cette écriture

Chaotique et pourtant droite, si droite sur une feuille blanche.

Je lis et relis

« Je suis tombé amoureux d'une étoile filante »

Relis encore

« Je t'aime sans te connaître »

Encore

« Dans mon cœur je t'appartiens »

Encore

« J'écris ces mots que tu ne trouveras jamais

Encore

parce qu'il faut cesser d'écouter ses rêves »

Nanni?

« Nous sommes le 15 février AC 204 et après cette date

cesserai définitivement de penser à toi comme à un amour »

Mais il va abandonner?

M'abandonner.

« Je cesserai d'être l'homme rêvant d'attraper une étoile filante »

.

.

Oui il m'aime,

Il m'aime…

Nous nous aimons mutuellement.

Nous pouvons ne plus être seuls

ensemble.

Il n'est pas trop tard si nous y croyons.

Si Duo y croit.

Heero est grâce à toi…

.

.

Tu as noté ces mots pensant que je ne les lirais jamais.

Trop tard…

Je suis venu ici pensant te voir, sans savoir à quoi m'en tenir,

ayant l'intention de partir comme j'étais revenu

et pourtant…

Je prends un stylo noir de ton tiroir

et je te réponds.

Ce n'était pas un courrier

mais j'étais

je suis

le seul

ton seul

lecteur.

Qui que ce soit fasse qu'il ne soit pas trop tard…

Je vais t'ouvrir mon cœur, baka, sans ta permission

parce c'est toi qui le possède.

Et alors que je relis cette première phrase

« Je suis tombé amoureux d'une étoile filante »

Je ne peux que répondre, en toute honnêtet

« J'ai eu du mal à définir mon point de chute »

J'ai envie de rire

J'ai envie de toi.

Mais en attendant ton retour, Duo

j'écris à l'encre de mes rêves

ce qui a été ma réalit

pendant toutes ces années.

.

.

Fin du Pov

.

.

Une fois que l'ex soldat eut fini de répondre à son correspondant, il vérifia que le couloir fut libre pour partir tranquillement par la porte cette fois-ci : après tout il n'allait pas retourner dans la bouche d'aération. Il était bien trop vieux pour ce genre de mission mais surtout, il préférait faire face à Duo….

sur ses deux jambes.

.

Le reste… est littérature -)

Vous connaissez la fin de l'histoire.

.

.

OWARI

.

.

.

Petit mot de Mithy (bis)

J'ai rangé mes caramels et j'ai fait Heero ressortir son artillerie (sauf son spandex) ^^

De l'action et de l'amour… un peu de angst, sachant que le plus angsty est dans « Amoureux qui s'appelle maintenant « Une étoile filante…. »

Mah oui c'est en deux parties donc arc, donc nouveau titre ^^

Comment ça je suis débile ?

Oui je sais ^^

J'espère que ça vous aura plus en tous cas ^^

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@ ++++ !

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Mithy ^^ *a  écrit ça aujourd'hui en deux heures montre en main*