Disclaimer : J'ai bien supplié Tolkien et new Line de me donner les persos, mais ça ne semble pas d'actualité pour le moment....bouhouhou !!! Donc tout ça c'et à eux....*enooooooooooorme soupir*

Résumé : Longtemps après la dissolution de la communauté, un navire arrive en vue des Havres gris avec à son bord Frodon, Gandalf, Elrond, Galadriel et Celebron, revenus des terres immortelles. La dernière prophétie de Galadriel est sur le point de se réaliser, et le monde de sombrer à nouveau dans les ténèbres......

Rating : R, pour la suite de l'histoire.

N/A : Parmi cette « nouvelle » communauté, il y a des revenants !!! Ne vous inquiétez pas, c'est normal, c'est moi qui décide !!!! -)

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Réponse aux reviews !

Phoedora : Coucou toi !!! merci merci merci de suivre mes fics !!!! Voilà la suite, ça te fera de la lecture qd tru rentrera de tes vac ! mdr ! bizzzzzzzzz !!

Nicole Pavlovna : Moui, je sais, c confus ! mais ça ça méclate d essayer de perdre un peu mes lecteurs !! ) Bisous !! et reviens vite ! mdr

Neld : *sursaute* héééé !!! naije pas dit que je me reservais toute modification à lhsitsoire ? ah non,, je lai pas dit...bon, je le dis maintenant alors : JE ME RESERVE LE DROIT D APPORTER UNE QUELCONQUE MODIFICATION A L HISTOIRE. Lol ! pour en revenir aux terres immortelles, le livre qu Aragorn lisait nétait pazs un livre elfique, mais un livre écrit par les humains, et les humains ne connaissent que peu de choses des elfes et du dehors de la terre du milieu......mais merci pour tt les infos, et merci de me suivre, même si je suis insupportable !

Fëariel : Bon...en faite Fëanor ça pourrait être sympas de le faire revenir...parce quil a pas lair banal ni spécialement gentil ! mdr !! je v y réfléchir, ça rentreara bien dans un scénario tordu et abracadabrant...mdr !! merci d infos aussi !!!

Voilà, toujours, si vous voulez la suite, REVIEWEZ !!!!

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Chapitre II

Visite

[Jardins elfiques de Minas Tirith]

Le roi et sa reine entretiennent une conversation animée. Les yeux dans les yeux, leur communication semble passer autant par ce chemin invisible aux autres que par leurs bouche d où sortent de véritables faeries pour ceux qui ne comprennent pas le langage commun des elfes. Leurs visages s'animent au même rythme que leurs lèvres et leur grandeur semble les nimber dune lumière et dune aura incroyablement forte. Ils sont définitivement seuls au milieu des arbres où la brise souffle comme en pleine plaine, pleine forêt. Comme si la citadelle ne se dressait pas un peu plus loin, imposante comme jamais.

_Si nos pressentiments sont les mêmes peut être la coïncidence n'est elle pas ? demande Aragorn, songeur.

_Peut être.....je doute fort dune coïncidence de toutes manières tant cela m'est arrivé avec précision. Réponds Arwen en inclinant la tête.

Ils interrompent leur discussion aussi soudainement qu ils l'ont commencé, et se blottissent dans les bras l un de l'autre. Leurs lèvres se touchent tandis qu ils espèrent tous deux. Un cri retentit, suivit d un bruit de cavalcade effréné. Deux enfants arrivent dans le jardin fleuri, les suit une jeune fille aux allures dignes et au pas d un gracieux sans égal. Aux côtés de la jeune fille, se tient un homme, légèrement plus âgé que celle-ci. Le couple royal les regarde s'approcher, un sourire de bienveillance aux lèvres. La jeune fille si noble est Isilwen. Une des princesses du royaume du Gondor. Du haut de ses 15 ans, elle paraît majestueuse, sa robe mauve volant autour delle. Son frère, Lenwë, est légèrement plus âgé quelle et sa prestance est tout aussi visible. Ils imposent une présence pleine de puissance et de noblesse. Les petites qui courent arrivent devant leurs parents. Elles sont toutes deux habillée en robes de soie bleu, et leurs cheveux volant librement autour d'elles les entourent dune manière délicate. Celebrïan et Eärwen sont soulevées par Arwen et Aragorn qui les assoyent sur leurs genoux tout en leur caressant les cheveux. Suit d un peu plus loin une jeune fille, habillée dune robe très féminine faite d un tissus léger et blanc. Isilwen se tourne vers elle, et avec un sourire, attends quelle arrive à son niveau pour lui prendre la main tout en lui enjoignant de marcher un peu plus vite et de cesser de penser. Galadwen sourit et accélère légèrement le pas. La scène à quelque chose de féerique, celle d une famille unie comme les deux doigts de la main, au milieu de jardins enchanteurs, nimbés de lumière. Les petites quittent les bras des parents, et Isilwen s'approche pour embrasser mère et père. Galadwen et Lenwë l imite, et Aragorn se lève, faisant signe à son fils de le suivre. Il l'entraîne à sa suite, ainsi que Eärwen et Celebrïan. Restées seules avec leur mère, les deux adolescentes s'assoient à ses côtés. Isilwen se pencha vers sa mère et après une inspiration, parla dune voix tendue :

_Maman, je crois savoir qu'il se passe quelque chose.

Elle s'interrompit et sonda le regard maternel pour voir si quelque chose avait changé. Mais Arwen n'avait pas bougé, ni fait montre d'étonnement.

_Puis je chevaucher sur Ancalinë aujourd'hui ?

Arwen sourit et regarde sa fille :

_Nous verrons, il faut d'abord que tu retourne à l'étude.

Voyant la mine d Isilwen se décomposer, elle ne peut s'empêcher de sourire. Sa fille est tellement semblable à ce quelle était avant que l'éducation ne la change.....Elle ne voulais pas que son enfant perde le feu qui s'était peu à peu éteint en elle. Il n en subsistait que de maigres cendres rougeoyantes qui perduraient grâce à toute sa fratrie et à son époux. Isilwen a de nouveau un visage grave, et demande :

_Mère, sil se passait quelque chose....tu me le dirais n'est ce pas ?

Arwen soupire puis lâche :

_Certaines choses ne sont pas certaines, Isilwen.

Autour d'elles, la nature semble les observer. Le vent s'est tu et le bruit de l'eau semble avoir diminué d'intensité.

***

Les portes de Minas Tirith, enfin. Cinq jours de marche, et je ne sais pas vraiment pourquoi je les ai fait. Sans doute pour tomber nez à nez avec la vérité ! Mais laquelle ? Un rire nerveux me prends et je franchis dun pas digne les portes, les brides de ma monture en main. Les gardes sinclinent respectueusement lorsque je demande à voir le Roi. Leur Roi. Jai bien du mal à me faire à ce titre, je nai connu que le rôdeur. Je souris aux serviteurs du roi Elessar et annonce mon nom. Dans leurs yeux, aucdune lueur ne sallume, car personne ne me connaît ici. Mais je suis un elfe et cest sans doute cela qui les retient de me demander dabandonner mes atrles, ou de mencardrer de plus près. Ils ont lai rde ressentir une certaine crainte ou un certain respect à mon égard. Je regarde autour de moi, la salle du trône....elle est toujours aussi blanche et baignée de cette lumière nacrée qui pénètre par les nombreuses fenêtres. Un serviteur après avoir recueilli les propos de lun des gardes se retire pour aller mannoncer. Je suis de retour.

***

A travers les dédales de marbre du palais, ils marchent, le rire des fillettes les accompagnant. De tout ce que l'union avec Arwen à pu lui apporter, leurs enfants sont sans doute ce qu'il désirait le plus, et ce dont il aurait tant souffert sils n'avaient pas été là. Il laisse ses filles à leur préceptrice, et continue sa route avec son fils, jusqu'à la bibliothèque. Une fois arrivés à la lourde porte de bois, un domestique s'incline devant le roi et le prince héritier, puis ouvre la porte. Le roi fait signe à son fils de le précéder. Ils vont tous deux s'asseoir autour dune table. Aragorn observe son fils, et son front est plissé par l'inquiétude du poids qu'ajoutera à son protégé la nouvelle qu'il a à lui apprendre. Il commence cependant à parler :

_Tu vas devoir bientôt commencer ton apprentissage au sein de la garnison. Je voudrais que tu puisses être aux commandes dune armée avant que tes plus belles années ne soient totalement passées, bien qu en tant que semi elfe, tu en ai encore bon nombre devant toi.

Les dents serrées, Lenwë acquiesce. Il na de toutes façons que peu de choix, pense t-il. Et il ne pourra pas renier éternellement le faite qu'il soit le prince héritier du trône du Gondor. Il est si semblable à son père par bien des aspects que c en est déconcertant. Comme lui, Lenwë est inquiété par toutes ces responsabilités, et il préférerait s'enterrer à six pieds sous terre plutôt que d'entendre répéter qu un jour il lui succédera sur ce trône.

_De plus, tu as 18 ans maintenant. Il serait peut être tant de songer à te trouver épouse.

Aragorn lève les mains en signe d'apaisement devant l'expression de son fils qui est passé du calme à la panique. Un rire lui échappe. Il se revoit si souvent en lui.

_Je te le dis si tôt, c'est dans ton intérêt, tu pourras ainsi choisir compagne. Je nai pas l'intention de t en imposer une, quelque bon parti que ce soit.

Lenwë avale sa salive et déglutit avec difficulté.

_Bientôt il y aura les bals de l'été, puis les cérémonies. Je pense que tu y feras ton entrée en tant que prince héritier cette fois ci.

Aragorn regarde son fils, et s aperçoit avec soulagement que celui-ci à reprit son masque d'impassibilité et se contente de hocher gravement la tête. Il ouvre la bouche, s'apprêtant à ajouter quelque chose, mais il est interrompu par le bruit dune porte qu on ouvre. Un domestique se précipite dans la pièce et se répand en excuses, devant le regard amusé du roi qui, malgré les années déjà passées à son poste ne s habituera jamais à être considéré comme un souverain.

_Votre majesté, dit le domestique en s'inclinant, dune voix hachée par le souffle qui lui manque, quelqu'un...quelqu'un...vous demande à la porte.....il dit.....il dit être un ami de longue date à vous....

***

Serais ce lui ? Ou l un des autres ? Qui d'autre pourrait il être annoncé à moi ? Je me lève brusquement et sort en marchant d un pas vif de la bibliothèque. Dans mon cœur les émotions se mêlent. Une suite de coïncidences ne peut pas être une coïncidence. Enfin, j'arrive a la salle du trône. Et je vois, là, dans un coin, un étranger vêtu manifestement dune cape elfique. Il est de dos, et mes gardes l'entourent. Je leur fais signe de s'éloigner, et je vois apparaître une longue chevelure blonde.

***

Le visage d Aragorn s éclaire et après avoir remercié chaleureusement son serviteur, il se lève et entraînant son fils dans son sillage, se rend jusqu aux portes de la citadelle. Là, un homme habillé de vêtements elfique se tient à côté de trois gardes, qui l encadrent prudemment, sans cependant donner l'impression au nouveau venu qu'il est considéré comme suspect. L homme hôte son capuchon, découvrant une tête blonde aux longs cheveux blond et aux oreilles pointues. Aragorn sent son cœur bondir dans sa poitrine, et faisant fi de toute retenue, se précipite vers l elfe pour le serrer contre lui. Legolas ayant la réserve des elfes, semble surpris par cette étreinte joyeuse, mais quelques secondes après, son visage s éclaire et il rend son étreinte au Roi.

_Legolas ! Mon ami, vous avez du faire longue route pour venir jusqu ici depuis la forêt noire ! Quel vent vous porte t-il ?

Legolas rie doucement de l'empressement d Aragorn, et réplique :

_Je vous le direz à la condition que vous nous mettiez en lieu sûr dans votre bureau et que vous me permettiez de me restaurer ici et de m y reposer pendant quelques jours !

_Quelques jours ? Vous resterez bien quelques semaines ? Ajoute Aragorn malicieusement. Mais allons donc, sil faut vous restaurer avant que vous ne me fassiez la moindre confidence, mieux vaudrait que vous mangiez maintenant.

Il fait signe à deux des domestiques de transmettre le message. Ceux-ci s'inclinent et se retournent. La plupart sont ébahis. Jamais ils n'ont vu leur Roi manifester autant une quelconque émotion, du moins en public. Aragorn entraîne Legolas vers les jardins, en attendant que les mets ne soient prêts. Ils arrivent à proximité du banc où sont assises Arwen, Isilwen et Galadwen. Arwen, levant les yeux vers l'endroit d'où provient le son des pas qui trouble leurs conversation, reste figée. Elle cligne plusieurs fois des yeux pour s'assurer que sa vue ne l'abuse pas, puis esquisse un timide sourire de bienvenue à l'égard de son cher amis. Le visage d Isilwen s'illumine, et sa mère na aucun mal à s'imaginer pourquoi. Les intuitions de sa fille se sont révélées juste, et elle en est heureuse.

***

Je le vois s'avancer vers nous. Et je reste bouche bée devant une telle grâce, une telle élégance. Il émane de lui quelque chose d indéfinissable. Sans doute l'aura elfique. Il à l'air intouchable, insaisissable. Il a l'air de lire au plus profond de chacune des âmes qui se présentent à lui. Lui et ma mère se dévorent des yeux. Elle a l'air subjuguée, comme si elle était victime dune apparition. Mais c'est bien le cas. Me reviennent en mémoire ce quelle m a raconté. Elle à 3000 ans, Legolas en a 3050 environ. Cela fait des siècles qu ils se connaissent. Avec lui elle a fait les quatre cents coups. Jusqu'à ce qu ils soient séparés par une quelconque distance ou des interdictions. Ils en ont toujours souffert, et pourtant aucun ne l a montré. Puis est venu le jour où elle à rencontré mon père, à Rivendell, au milieu d un buisson de Lilas. Ce jour là, elle a su que Legolas n'était pas celui qui serait lié à son destin, mais que c'était cet homme, Aragorn Elessar qu elle aimerait. Cet homme si plein de courage, et si beau....et pourtant, elle na jamais vraiment oublié Legolas. Je le sais, je le vois dans ses yeux. Et je comprends pourquoi. Une chevelure dorée, des yeux bleus recelant un infini de blessures secrètes et de guerres déclarées....tout le charme, la beauté et les particularités de la race des elfes émanent de lui. Je réajuste légèrement ma robe mauve, et lui adresse un sourire quelque peu contraint. Je ne sais à quoi m'attendre, et il me prend de si haut.....

***

Elles sont là. Arwen Undomiel, la plus belle elfe de la terre du milieu, et deux de ses filles. Comme elles lui ressemblent ! Même yeux, mêmes lèvres, mêmes cheveux, et même teint pâle nimbé de lumière. Il n'est pas visible quelles ne sont que des semi elfes. Je sens en moi que des décennies se sont écoulées, alors que je n'avais pas conscience du temps qui passait. Voilà l'étrange. Les elfes ne ressentent pas le mouvement du temps, leur immortalité les y en empêche. C'est si étrange, je ne pensais pas ressentir une telle émotion en les voyant. Une tristesse indicible m'envahit, moi qui erre toujours sans but, sans avoir trouvé mon véritable amour. Mon regard tombe sur L aînée de ses deux filles. Un sourire étrange s'étale sur ses lèvres, mais son regard est réservé, glacé. Quai je fais ?

***

Legolas, un fantôme sorti tout droit de mon passé. Ce n'est pas tant le temps passé à penser à lui des décennies plus tôt qui me marque, mais la trace qu'il a à jamais laissé dans mon cœur. Comme je suis heureuse de le revoir ! Peut être est il porteur de bonnes nouvelles ! Et comme Aragorn à l'air transporté.....Ils sont liés par quelque chose d indéfinissable tous les deux. Une Amitié aussi étrange qu invraisemblable, et pourtant aussi forte que possible.

***

Arwen se lève pour accueillir chaleureusement le prince elfe. Galadwen et Isilwen imitent leur mère. Galadwen fixe Legolas de ses grands yeux bleus remplis d'admiration alors qu Isilwen affiche une moue sceptique. Pour elle, Legolas n'est qu'une légende et elle ne la jamais vu faire quelque action héroïque que ce soit. Elle ne peut s'empêcher de montrer une certaine réticence à l'idée que cet intrus Vienne s immiscer dans leur vie. Elle sous estime sa mère, elle croit son cœur plus tendre qu'il ne l est. Comme tous, elle a parfois tendance à oublier que celle-ci à des siècles de souffrances et de joies derrière elle.

_Quelles nouvelles vous amène donc dans nos contrées ? demande Arwen

Legolas sourit, tous manifestent un empressement si flagrant qu'il en est étonné et se dit que finalement, le voyage ne sera peut être pas vain.

_Rien de capital, ma Reine.

Arwen le regarde sévèrement. D un air qui veut dire clairement : pas de quelconque cérémonie entre nous. Nous nous connaissons, il n y a pas lieu de faire comme si nous étions des inconnus, ou comme si vous étiez de notre peuple. Un raclement de gorge, et tous se tournent dans la direction du bruit.

_La déjeuner est prêt, Majesté, dit un domestique en s'adressant au Roi.

Celui-ci le remercie et le domestique prend congé.

_Allons nous restaurer, voulez vous ? J avoue mourir de faim.

A suivre.