Disclamer: Presque tous les personnages appartiennent à JKR.
Ceci n'est qu'un petit délire perso... Affreusement banal, mais bon, vous me pardonnerez j'espère....
**********************
Nous abordions notre sixième année. Sereinement pour la plupart. J'étais pressée de retrouver ma maison, Serdaigle, mes amis, Gary, Philipp, Francès et surtout ma meilleure amie,Verena.
A nous cinq, nous formions une bonne équipe. Nous étions à la fois différents, mais complémentaires. En fait, Verena surtout était différente. Je suppose que c'est pour ça que nous nous entendions si bien, toutes les deux.
J'étais plutôt du genre calme, pondérée. Elle me surnommait Silia-la-prude, par référence au mot prudence, et non au mot prude lui-même. C'est vrai qu'elle, ce n'était pas tout à fait le même genre. D'ailleurs, rien qu'à la regarder, on le devinait.
A 16 ans, elle avait toujours un côté garçon manqué. Des cheveux bruns mi- longs, elle paraissait toujours sûre d'elle. Elle disait ce qu'elle pensait, même s'il lui fallait égratigner les gens.
Elle adorait se moquer des filles trop maniérées, surtout pendant les cours de soins aux créatures fantastiques. Elle-même ne craignait pas grand- chose. En fait, je crois bien que c'était un de ses cours préférés, avec l'arithmancie et l'étude des runes. Elle n'aimait que les choses difficiles, et elle y excellait.
Elle était aussi très solitaire. Elle semblait aimer se retrouver seule, soit pour se promener, soit pour écrire. Dès qu'elle avait une plume entre les doigts, on la voyait écrire. Les autres devaient se demander ce quelle écrivait, mais je le savais. Je savais aussi pourquoi elle restait seule. Sous son apparente confiance en elle, elle doutait d'elle-même, sans cesse. En réalité elle se craignait plus que n'importe quoi, ses réactions et surtout ses émotions.
Des couples avaient commencé à se former, l'année dernière et quelques flirts se faisaient, se défaisaient. Ca ne semblait pas l'intéresser. Un jour, Gary et Philipp lui ont dit qu'elle intimidait les garçons. Elle avait toujours l'air si sûre d'elle. D'ailleurs elle avait répondu d'un haussement d'épaule, comme si ça lui importait peu. Ce n'était pas entièrement vrai. Elle avait fini par me confier l'année dernière combien elle était amoureuse d'un garçon. Pas n'importe lequel, c'est ce qui la rendait aussi distante par moment, le fait qu'elle ait succombé à son charme la rendait furieuse.
Elle avait des yeux bleus, et par moment, quand elle était en colère, ils devenaient aussi sombres qu'un soir d'orage. Ceux qui subissaient son regard à ce moment là s'attendaient toujours à voir des éclairs en sortir. Car elle se fâchait quelque fois, quand des petits subissaient des attaques ou des moqueries de plus grands. Comme la fine équipe des Griffondor était capable de le faire. Les quatre garçons qui étaient toujours ensemble, jamais loin d'ailleurs d'une bande de filles de la même maison. Il faut dire aussi que parfois, ils exagéraient un petit peu. Rarement avec des Serdaigle, il faut le reconnaître, mais très souvent avec les Serpentard.
**************
Sirius jeta un coup d'œil au parchemin que James était en train de remplir.
« Alors, l'alphabet avance ? demanda-t-il à son ami. Celui-ci le regarda avec des yeux ronds.
-Je vois des E, des L...continua Sirius.
James pinça les lèvres et froissa son parchemin.
« Ca va !! grogna-t-il. Au moins, je suis sensible au charme... » sourit-il.
Sirius ne répondit rien. James ne pensait qu'à cette fille depuis quelques temps. Lui, ça ne l'intéressait pas, enfin ça n'était pas tout à fait ça. Pourtant les filles s'intéressaient beaucoup à lui. James s'en amusait. Lui les ignorait, ce qui donnait lieu à des tas de suppositions sur ses goûts, beaucoup autour de lui optaient pour l'homosexualité. C'est vrai qu'il faisait toujours attention à ses vêtements et sa démarche élégante contribuait à entretenir le suspens. Il en rajoutait d'ailleurs dès qu'il le pouvait. De plus, personne ne l'avait jamais vu avec une fille.
Seuls ses amis savaient pourquoi, il avait jeté son dévolu sur la seule sur laquelle visiblement il n'avait aucun impact, celle qu'ils surnommaient la sauvageonne.
***************
Au mois de novembre, un mot fut affiché dans chaque salle commune et dans la salle principale : un bal serait donné pour fêter Noël.
« Allons bon, il ne manquait plus que ça, murmura Verena, juste assez fort pour que je l'entende. Elle hocha la tête en toisant un groupe de filles qui gloussaient devant l'affiche.
« Allez, on devrait se dépêcher si on veut arriver à l'heure au cours d'arithmancie, dit-elle en prenant un dernier toast sur la table »
Je ne comprenais pas bien le plaisir qu'elle prenait à ce cours. Des chiffres, encore et toujours.
Elle semblait tout à son aise là-dedans. Nous avions cours avec les Griffondor, comme pendant les cours de créatures fantastiques et le sport. Et il faut reconnaître que chez eux, certains semblaient à l'aise aussi dans ce cours, comme James Potter et Sirius Black. Ce qui n'était pas pour clore leur arrogance naturelle.
Ce matin-là, le professeur nous rendait des copies. Comme toujours, je stagnais avec un E.
Mais lorsque le professeur rendit d'abord la copie à James Potter puis Sirius Black sans dire un mot et s'arrêta sur celle de Verena en disant « Félicitations... Remarquable », elle sourit et toisa les garçons, et ça me mit du baume au cœur. Elle ne paradait pas, mais rien que dans ses yeux, elle avait une légère ironie qui les mit mal à l'aise. J'aimais bien ça, elle vengeait toutes les remarques ironiques qu'ils pouvaient avoir à l'égard des plus faibles.
Elle passa la fin du cours à gribouiller sur sa feuille, comme à son habitude....
Le cours fini, les élèves se précipitèrent dehors. Je la rejoignais en lui disant »bravo, tu les as bien eus, les griffondor ! ils étaient verts de jalousie !
-Oui, je crois que là, je les ai bien battus ! J'espère que... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, derrière arrivait Remus Lupin, de son pas tranquille :
« Verena, tu as laissé tombé ça, dit-il en lui montrant un parchemin.
Je crus deviner un instant de malaise quand elle le regarda avant de lever la main pour reprendre son papier. Mais il marqua un temps et ajouta :
« Très bel acrostiche... »Il lui tendit le rouleau. Elle était devenue rouge.
« Tu devrais lui donner.... Vraiment », insista-t-il en hochant la tête. Mais elle reprit l'objet de façon sèche et se retourna sans dire merci.
Je vis Remus soupirer en même temps qu'il levait les épaules. Il s'en alla de son côté et je rattrapais Verena. Elle avait l'air furieuse. Dans ces cas-là, il valait mieux laisser tomber...
De fait, elle ne me dit pas un mot jusqu'au dernier cours, qui était le sport. Encore en commun avec les Griffondor. Quand elle était en colère comme aujourd'hui, elle pouvait accumuler une certaine violence. Heureusement, le sport lui permettait de se défouler et c'est ce qu'elle fit. Et ce qui valut à un certain Peter de se retrouver à l'infirmerie, bien qu'elle ne l'ai pas réellement fait exprès. Elle aimait voler, vite, et tellement vite cette fois là qu'elle l'avait fait tomber en passant à côté.
Après la partie, elle allait bien mieux. Sur le chemin du retour, nous pûmes enfin échanger nos impressions sur la journée. Elle était toujours furieuse après Remus Lupin.
« Ca ne se fait pas de lire les parchemins des autres...
-Il fallait bien qu'il sache à qui le rendre, non ?
Elle ne trouva rien à dire.
–on a un peu de temps avant le dîner, on peut peut-être commencer nos devoirs, non ? »
Je ne voulais pas me montrer trop curieuse et j'évitais de lui demander ce qu'était un acrostiche, mais je profitais qu'elle ne regardait pas pour regarder ce qu'elle avait écrit :
« Seul devenir le souffle du vent
Invariable caresse sur ton corps,
Respirant au-dedans de toi-même
Insufflant l'air de la vie en toi,
Unissant tout ton être en moi
Saurait apaiser mon amour.
Je respirerai chacun de tes souffles
Etonnée de me sentir si vivante et
Tournoyant en t'embrassant
Alors je te ferai vivre plus fort
Il n'y aura plus rien entre nous
Moi et toi unis dans ton souffle
Et mon âme enfin sera reposée. »
Pas étonnant qu'elle soit en colère... Elle détestait se dévoiler, mais là....
Ceci n'est qu'un petit délire perso... Affreusement banal, mais bon, vous me pardonnerez j'espère....
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Nous abordions notre sixième année. Sereinement pour la plupart. J'étais pressée de retrouver ma maison, Serdaigle, mes amis, Gary, Philipp, Francès et surtout ma meilleure amie,Verena.
A nous cinq, nous formions une bonne équipe. Nous étions à la fois différents, mais complémentaires. En fait, Verena surtout était différente. Je suppose que c'est pour ça que nous nous entendions si bien, toutes les deux.
J'étais plutôt du genre calme, pondérée. Elle me surnommait Silia-la-prude, par référence au mot prudence, et non au mot prude lui-même. C'est vrai qu'elle, ce n'était pas tout à fait le même genre. D'ailleurs, rien qu'à la regarder, on le devinait.
A 16 ans, elle avait toujours un côté garçon manqué. Des cheveux bruns mi- longs, elle paraissait toujours sûre d'elle. Elle disait ce qu'elle pensait, même s'il lui fallait égratigner les gens.
Elle adorait se moquer des filles trop maniérées, surtout pendant les cours de soins aux créatures fantastiques. Elle-même ne craignait pas grand- chose. En fait, je crois bien que c'était un de ses cours préférés, avec l'arithmancie et l'étude des runes. Elle n'aimait que les choses difficiles, et elle y excellait.
Elle était aussi très solitaire. Elle semblait aimer se retrouver seule, soit pour se promener, soit pour écrire. Dès qu'elle avait une plume entre les doigts, on la voyait écrire. Les autres devaient se demander ce quelle écrivait, mais je le savais. Je savais aussi pourquoi elle restait seule. Sous son apparente confiance en elle, elle doutait d'elle-même, sans cesse. En réalité elle se craignait plus que n'importe quoi, ses réactions et surtout ses émotions.
Des couples avaient commencé à se former, l'année dernière et quelques flirts se faisaient, se défaisaient. Ca ne semblait pas l'intéresser. Un jour, Gary et Philipp lui ont dit qu'elle intimidait les garçons. Elle avait toujours l'air si sûre d'elle. D'ailleurs elle avait répondu d'un haussement d'épaule, comme si ça lui importait peu. Ce n'était pas entièrement vrai. Elle avait fini par me confier l'année dernière combien elle était amoureuse d'un garçon. Pas n'importe lequel, c'est ce qui la rendait aussi distante par moment, le fait qu'elle ait succombé à son charme la rendait furieuse.
Elle avait des yeux bleus, et par moment, quand elle était en colère, ils devenaient aussi sombres qu'un soir d'orage. Ceux qui subissaient son regard à ce moment là s'attendaient toujours à voir des éclairs en sortir. Car elle se fâchait quelque fois, quand des petits subissaient des attaques ou des moqueries de plus grands. Comme la fine équipe des Griffondor était capable de le faire. Les quatre garçons qui étaient toujours ensemble, jamais loin d'ailleurs d'une bande de filles de la même maison. Il faut dire aussi que parfois, ils exagéraient un petit peu. Rarement avec des Serdaigle, il faut le reconnaître, mais très souvent avec les Serpentard.
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Sirius jeta un coup d'œil au parchemin que James était en train de remplir.
« Alors, l'alphabet avance ? demanda-t-il à son ami. Celui-ci le regarda avec des yeux ronds.
-Je vois des E, des L...continua Sirius.
James pinça les lèvres et froissa son parchemin.
« Ca va !! grogna-t-il. Au moins, je suis sensible au charme... » sourit-il.
Sirius ne répondit rien. James ne pensait qu'à cette fille depuis quelques temps. Lui, ça ne l'intéressait pas, enfin ça n'était pas tout à fait ça. Pourtant les filles s'intéressaient beaucoup à lui. James s'en amusait. Lui les ignorait, ce qui donnait lieu à des tas de suppositions sur ses goûts, beaucoup autour de lui optaient pour l'homosexualité. C'est vrai qu'il faisait toujours attention à ses vêtements et sa démarche élégante contribuait à entretenir le suspens. Il en rajoutait d'ailleurs dès qu'il le pouvait. De plus, personne ne l'avait jamais vu avec une fille.
Seuls ses amis savaient pourquoi, il avait jeté son dévolu sur la seule sur laquelle visiblement il n'avait aucun impact, celle qu'ils surnommaient la sauvageonne.
***************
Au mois de novembre, un mot fut affiché dans chaque salle commune et dans la salle principale : un bal serait donné pour fêter Noël.
« Allons bon, il ne manquait plus que ça, murmura Verena, juste assez fort pour que je l'entende. Elle hocha la tête en toisant un groupe de filles qui gloussaient devant l'affiche.
« Allez, on devrait se dépêcher si on veut arriver à l'heure au cours d'arithmancie, dit-elle en prenant un dernier toast sur la table »
Je ne comprenais pas bien le plaisir qu'elle prenait à ce cours. Des chiffres, encore et toujours.
Elle semblait tout à son aise là-dedans. Nous avions cours avec les Griffondor, comme pendant les cours de créatures fantastiques et le sport. Et il faut reconnaître que chez eux, certains semblaient à l'aise aussi dans ce cours, comme James Potter et Sirius Black. Ce qui n'était pas pour clore leur arrogance naturelle.
Ce matin-là, le professeur nous rendait des copies. Comme toujours, je stagnais avec un E.
Mais lorsque le professeur rendit d'abord la copie à James Potter puis Sirius Black sans dire un mot et s'arrêta sur celle de Verena en disant « Félicitations... Remarquable », elle sourit et toisa les garçons, et ça me mit du baume au cœur. Elle ne paradait pas, mais rien que dans ses yeux, elle avait une légère ironie qui les mit mal à l'aise. J'aimais bien ça, elle vengeait toutes les remarques ironiques qu'ils pouvaient avoir à l'égard des plus faibles.
Elle passa la fin du cours à gribouiller sur sa feuille, comme à son habitude....
Le cours fini, les élèves se précipitèrent dehors. Je la rejoignais en lui disant »bravo, tu les as bien eus, les griffondor ! ils étaient verts de jalousie !
-Oui, je crois que là, je les ai bien battus ! J'espère que... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, derrière arrivait Remus Lupin, de son pas tranquille :
« Verena, tu as laissé tombé ça, dit-il en lui montrant un parchemin.
Je crus deviner un instant de malaise quand elle le regarda avant de lever la main pour reprendre son papier. Mais il marqua un temps et ajouta :
« Très bel acrostiche... »Il lui tendit le rouleau. Elle était devenue rouge.
« Tu devrais lui donner.... Vraiment », insista-t-il en hochant la tête. Mais elle reprit l'objet de façon sèche et se retourna sans dire merci.
Je vis Remus soupirer en même temps qu'il levait les épaules. Il s'en alla de son côté et je rattrapais Verena. Elle avait l'air furieuse. Dans ces cas-là, il valait mieux laisser tomber...
De fait, elle ne me dit pas un mot jusqu'au dernier cours, qui était le sport. Encore en commun avec les Griffondor. Quand elle était en colère comme aujourd'hui, elle pouvait accumuler une certaine violence. Heureusement, le sport lui permettait de se défouler et c'est ce qu'elle fit. Et ce qui valut à un certain Peter de se retrouver à l'infirmerie, bien qu'elle ne l'ai pas réellement fait exprès. Elle aimait voler, vite, et tellement vite cette fois là qu'elle l'avait fait tomber en passant à côté.
Après la partie, elle allait bien mieux. Sur le chemin du retour, nous pûmes enfin échanger nos impressions sur la journée. Elle était toujours furieuse après Remus Lupin.
« Ca ne se fait pas de lire les parchemins des autres...
-Il fallait bien qu'il sache à qui le rendre, non ?
Elle ne trouva rien à dire.
–on a un peu de temps avant le dîner, on peut peut-être commencer nos devoirs, non ? »
Je ne voulais pas me montrer trop curieuse et j'évitais de lui demander ce qu'était un acrostiche, mais je profitais qu'elle ne regardait pas pour regarder ce qu'elle avait écrit :
« Seul devenir le souffle du vent
Invariable caresse sur ton corps,
Respirant au-dedans de toi-même
Insufflant l'air de la vie en toi,
Unissant tout ton être en moi
Saurait apaiser mon amour.
Je respirerai chacun de tes souffles
Etonnée de me sentir si vivante et
Tournoyant en t'embrassant
Alors je te ferai vivre plus fort
Il n'y aura plus rien entre nous
Moi et toi unis dans ton souffle
Et mon âme enfin sera reposée. »
Pas étonnant qu'elle soit en colère... Elle détestait se dévoiler, mais là....
