NdT: Je remercie en premier lieu ÉNORMÉMENT les personnes qui ont pris la
peine de reviewer, vous êtes ma source d'encouragement. Merci beaucoup!!
Deuxièment, je remercie aussi AgiVega pour avoir créé cette merveilleuse
fic et de me permettre de la traduire pour en faire profiter plus de
personnes.
Chapitre 2
Devine qui?
"Quoi? Qu'as-tu dis?" répondit McGonagall bouche bée.
"Elle est enceinte Minerva."
"Mais... elle n'a que seize ans!"
"Je sais, je sais. Elle est encore une enfant... et elle va en avoir un. Tut, tut, tut, ça me dit rien de bon. Qu'allons-nous faire?"
"Bonne question." McGonagall se renfrogna. "Tu avais raison en disant que c'est le premier cas d'une élève enceinte à Poudlard. Quelle honte!" Ses yeux étaient furieux, lançant des éclairs à la pauvre Poppy.
"Hé, ne me regarde pas comme ça Minerva, ce n'est pas de ma faute."
"Oh, désolé..." McGonagall secoua sa tête. "C'est si soudain, si choquant... tiens, parlant de faute, qui est le père?"
Madame Pomfrey haussa les épaules. "Comment suis-je sensée le savoir? Peut- être qu'on devrait le demander à Ginny... mais il faudrait bien sûr lui annoncer les nouvelles en premier..."
"Quoi? Elle ne le sait pas? Ni même le suspecte?"
"Non, j'imagine qu'elle ne le sait pas. Donc, devrait-on la questionner sur le père?"
"Non." dit McGonagall fermement. "Si elle ne le sait pas encore, elle ne doit pas absolument tant que l'on n'a pas parlé à Dumbledore. Il vient tout juste de quitter pour la Transilvanie pour rentrer en contact avec la C.V.R"
"La C.V.R?" Pomfrey ignorait visiblement ce que cela signifiait.
"La Communauté de Vampire de Roumanie."
"Oh, je vois. Donc on ne devrait parler de l'état de Ginny à personne."
"Exactement."
"Mais dans ce cas... comment allons-nous connaître l'identité du père?"
"Facile. Nous garderons nos yeux ouverts."
"Que veux-tu dire par là?
"Nous dirons à tout le monde que Ginny est atteinte d'une maladie nommée... clupea et qu'elle ne doit absolument pas quitter l'infirmerie pour au moins deux jours."
"Clupe-quoi?"
"On s'en fout." répliqua McGonagall. " Ça veut dire hareng en latin. C'est la meilleure chose que je peux trouver."
"D'accord, ce sera clupea. Ensuite...?"
"Ensuite, on va... je veux dire, tu vas garder un oeil sur les visiteurs de Ginny. Il y aura bien quelqu'un dans le lot qui agira étrangement."
"Tous les élèves de Poudlard agissent étrangement." rappella Poppy à Minerva.
"Oui, c'est vrai, mais... hé, tu sauras c'est qui! ... ou non. De toute manière, on saura tôt ou tard qui c'est. Sinon nous le saurons lors du retour de Dumbledore. Il reviendra dans trois jours.
"Oui mais, comment veux-tu que je, 'garde un oeil sur elle', sans qu'elle ne le remarque?"
"Utilise le sort Videus-Camericus."
"Le quoi?"
McGonagall roula ses yeux de désespoir. C'était un sort que tous les sorciers et sorcières gradués devraient connaître!
"D'accord, je vais te l'expliquer." commenca-t-elle.
* * * * *
"Comment vas-tu?" demanda Ron, assit sur le lit de Ginny. "Tu n'as même pas l'air malade. Est-ce-que cette clupe-quelque chose est dangereuse?"
"Oh non, elle ne l'est pas." Ginny souria. "Madame Pomfrey m'a dit que je pourrais sortir dans deux jours. Ne t'inquiète pas pour moi."
"Salut Ginny!" Hermione venait de rentrer dans l'infirmerie. "Tu te sens mieux"
"Oui, beaucoup mieux." répondit la rousse. "Cependant, je m'ennuie."
"Tu t'ennuies? C'est facile à comprendre!" dit Ron. "J'ai une bonne histoire pour toi, petite soeur... non j'en ai même deux! Laquelle veux-tu entendre en premier? Celle sur Draco ou sur Harry?"
Quand Ron prononça le nom de Harry, Ginny rougit un peu mais avec de la chance, cela passa inaperçu.
"Commence par Draco." dit-elle.
"D'accord." Ron lui sourit. "Imagine: hier, dans le donjon, Rogue nous apprenant une potion particulièrement ennuyante, Neville fidèle à sa maladresse habituelle..."
Ginny apprécia beaucoup l'histoire de Ron. À la fin, il n'oublia pas de mentionner que Draco avait l'air aussi cool avec une branche florissante dans son oreille gauche que en fouine bondissante. Ginny gloussa à l'idée de Malfoy hurlant de terreur réalisant ce qui lui arrivait.
"... et résultat: une autre opportunité pour Rogue de ridiculiser Harry. Il lui a dit qu'il était sûr qu'il avait trouvé le cas de Draco très amusant et qu'il devrait boire la potion qu'il avait préparé. Pauvre Harry... il l'a bu et... il est tombé amoureux de Miss Teigne!"
"QUOI?" s'exclama Ginny, rouge du sang qui lui montait au visage. "Il... il aime... un CHAT?
"Oh non, pas vraiment... Rogue lui a fait un antidote donc il n'est plus entiché de l'animal... remarque, c'était assez amusant."
"Ron!" Hermione lui fit un regard désappointé. "Je ne pense pas que Ginny apprécie les histoires où Harry se ridiculise. Elle aime Harry plus que ça, n'est-ce pas?
La face de Ginny devint de la même couleur que ses cheveux.
"Es-tu sûre qu'il n'aime plus Miss Teigne?" Ron et Hermione éclatèrent de rire.
"Tu peux être sûre de ça" lui dit Hermione.
"Oula, je viens de réaliser à quel point il est tard!" lança Hermione après avoir jeté un regard à l'horloge au coin de la pièce. "Il est presque 8H00 et il me reste encore du travail à faire à la bibliothèque. Je dois y aller Ginny. Prend soin de toi."
"À plus tard Hermi." répondit l'autre jeune fille.
"À plus tard Hermi." ajouta Ron en imitant la voix de Ginny. "On se reverra à la bibliothèque demain matin."
"Pourquoi demain matin?"
"Parceque tu tomberas endormie avec tes précieux livres, voilà pourquoi."
"Tu te trompes" dit Hermione d'un ton irrité. "Et arrête de te moquer de ma passion pour les livres, veux-tu?
"Oui j'arrête... dès que tu finiras de déambuler dans les couloirs avec les quatre volumes de 'Les Belles Biographies de Bill'."
Maintenant c'était au tour de Hermione de rougir. "Ce que je lis durant mes temps libres ne te regardes pas! Et ce n'est pas un deuxième Lockart!"
"J'ai jamais dis ça." rétorqua Ron.
"Mais tu l'as sous-entendu!"
"Non."
"Si."
"Non."
"Si."
"Arrêtez de faire autant de bruits, les enfants!" Madame Pomfrey les gronda alors qu'elle entrait dans la salle. "Ceci est un lieu de soins médicaux, vous savez, et Miss Weasley a besoin de repos."
"On n'était pas..." débuta Hermione.
"J'en ai rien à cirer." déclara Pomfrey. "Dehors tout de suite!"
"Bonne nuit, Ginny" dit Ron à sa soeur alors qu'il quittait l'infirmerie avec Hermione.
Alors que la porte se fermait derrière eux, la fille s'adressa à Ron: " Comment oses-tu m'insulter de la sorte... en plus sous les yeux de ta petite soeur malade!"
"Tu n'es pas fâchée parceque je T'es insultée, mais parceque j'ai insulté le Beau Bill!"
"Tais-toi, espèce d'idiot!" répliqua Hermione d'un ton sec.
"D'accord, je me tairai et je ne te parlerai plus jamais!"
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"D'accoooooord." Elle commençait à être ennuyée par ce petit jeu.
"Ne crois-tu pas que l'on devrait arrêter d'agir bêtement?" lui dit Ron.
"Ouais, on devrait." admit Hermione, faisant face au jeune homme. Le clair de lune passait par la fenêtre, peignant les murs d'une couleur argentée et faisant étinceler les cheveux d'Hermione telle une glorieuse auréole sur sa tête.
"Oh, Hermione, tu es si belle!" échappa Ron.
"Je le suis?" Ses lèvres se tournèrent en un sourire narquois.
"Oui, tu l'es." Il s'approcha d'elle et lui prit les mains. "Je ne veux plus jamais me disputer avec toi Herm."
"Moi non plus."
"Dans ce cas, embrassons-nous et soyons amis."
"Embrasser?" Elle haussa un sourcil.
"Uh-huh. Puis-je t'embrasser?"
"Quelle stupide question..." Elle sourit avant de coller ses lèvres aux siennes avec douceur.
C'est dans cette position que Peeves les trouva.
"Vilains gosses! Je vais aller dire au professeur McGonagall ce que vous êtes en train de faire!"
"Ne daigne même pas de faire ça, Peeves, sinon..." commença Ron.
"Sinon quoi?" lui lança l'esprit frappeur. "Tu vas me tuer?" Il s'esclaffa. "Tu es si amusant, Ronniekins! Hé, Granger, tu as bien choisis: c'est le meilleur clown de toute l'école!"
"Ferme-la, Peeves, ou sinon je dirais à McGonagall que tu as fait tomber ce vase." dit Hermione.
"Quel vase?" Peeves se renfrogna.
"Celui-ci." répondit-elle, soulevant un vase fragile reposant sur un meuble. C'était la décoration préférée du professeur McGonagall. Elle l'avait ramené d'un de ces voyage en Chine où elle avait eu une sorte de romance avec un magicien mandarin. Bien sûr, elle n'avait parlé à personne de son aventure mais elle chérissait beaucoup le vase et voulait que tout le monde puisse l'admirer lors de leur passage dans le couloir.
"Ouais, elle le dira à McGonagall..." ajouta Ron, "ou bien le Baron Sanglant. Qu'en penses-tu Peeves, ça va toujours le coup de nous déranger?"
L'esprit frappeur leur lança un regard 'j'essayerais-une-autre-fois' et quitta par la fenêtre fermée.
Hermione remit le vase en place et se tourna vers Ron. "Où en étions-nous?"
"Là, je crois..." répliqua le gars, l'entourant de ses bras et poursuivant où ils avaient été interrompu.
* * * * *
Lorsqu'ils furent finalement de retour à la salle commune de Griffondor, Ron chercha Harry. Hermione, quant à elle, quitta pour le dortoir des filles après lui avoir donné un court baiser sur la joue.
"Où est Harry?" demanda-t-il à Dean et à Seamus qui jouait à 'celui-qui- peut-retenir-sa-respiration-le-plus-longtemps'.
"Il est sortit y a dix minutes environ." lui répondit Seamus.
"Il est allé où?" demanda Ron.
"Aucune idée. Mais il est devenu nerveux quand on lui a dit que ta soeur s'est évanouie. Je ne sais pas pourquoi... est-ce-que cette clupea est si dangereuse?"
"Non, elle ne l'est pas. Crois-tu qu'il est allé visiter Ginny?"
"Je ne pense pas. Il est déjà 8H00 passée et les visites sont terminées.
Tous se tournèrent vers Neville entrant dans le dortoir.
"As-tu vu Harry, Neville?"
"Oui, il est descendu en bas des escaliers. Il ne m'a même pas remarqué et m'a presque foncé dedans."
"Très interréssant." commenta Seamus.
"Ouais... hé, Trevor! Reviens!" cria Neville à son crapaud qui sautait hors de ses mains. Il lui courra après mais Trevor était beaucoup plus rapide que lui.
"D'accord tu l'auras cherché!" dit-il à l'animal. "Accio Trevor!" dit- il,agitant sa baguette.
Le crapaud vola immédiatement vers ses bras accueuillants.
"Bien joué, Neville!" Dean et Seamus exprimèrent leur admiration.
"Je n'avais jamais vu un crapaud voler auparavant. C'est chouette." ajouta Ron.
Ils se mirent à rire, traumatisant encore plus la grenouille terrorisée.
* * * * *
Madame Pomfrey s'était presque endormie lorsque que le Videus-Camericus la réveilla. "Huh?" Elle se frotta les yeux et reposa sa tête dans ses mains, contemplant l'écran magique flottant sur son bureau.
Cela avait été une longue surveillance pour elle: entre 4H00 et 8H00, au moins cinquante élèves rendirent visite à Ginny et elle les avait tous observés avec la plus grande attention. Elle devait repérer celui qui agirait étrangement. Elle abondonna rapidemment étant donné que tout le monde agissait de cette manière. Parvati et Lavender lui apportèrent un petit miroir et un peigne pour se ré-arranger les cheveux car ceci était facilement mêlés par les coussins. Susan, la meilleure ami de Ginny, vint avec une pile de livres, qu'elle expliqua avec une grande attention, toutes les pages à lire pour ne rien manquer. Elles commencèrent même à murmurer et glousser mais la seule phrase que Pomfrey comprit fut: "Quel soulagement!" Peu de temps après, Draco et ses deux acolytes la visitèrent. Malfoy, sarcastique comme d'habitude, lui dit qu'elle devait s'estimer chanceuse que l'école fournissait des soins médicaux gratuitement car sinon sa famille n'aurait probablement pas pu les payer. Ensuite vinrent plusieurs autres amis, chacun racontant des rumeurs sur 'ces stupides prefesseurs qui nous laissent jamais en paix'. Madame Pomfrey approuva, surtout lorsqu'il s'agissait de Rogue.
Peu de temps après vinrent Ron et Hermione. Ce furent les derniers visiteurs.
Madame Pomfrey était sûre que personne n'oserait venir après 8H00, donc elle décida d'observer le reste à travers son sort. Bien sûr, Ginny ignorait qu'elle était sous surveillance.
Il était plus que 8H30 quand le bruit de l'ouverture de la porte réveilla Poppy. Elle dirigea immédiatement son attention sur l'écran en face d'elle. Elle était trop endormie et étourdie pour se concentrer sur celui qui venait d'entrer. Elle se frotta les yeux encore une fois alors que la figure s'approcher du lit. Il se pencha sur Ginny et voyant qu'elle était endormie, déposa quelque chose sur la table à chevet et s'éloigna d'elle.
Pomfrey cligna des yeux, essyant de reconnaître le visiteur.
C'était Harry Potter.
Même si elle le voyait mal, c'est lunettes étaient inmanquables.
*Que fait-il ici? Non, ne t'en vas pas!* se dit-elle, reconnaissant que le comportement de Potter était celui qu'elle considérait le plus étrange.
À son grand soulagement, Ginny ouvrit les yeux et appela Harry
Il fit demi-tour et marcha vers le lit. "Salut. Commant vas-tu?"
"Bien, merci." Elle sourit et lui fit signe de s'asseoir sur le lit.
"J'ai entendu dire que tu avais une maladie avec le nom... désolé, j'ai oublié."
"C'est pas grave. Je ne peux pas le garder en tête non plus. Hum, merci pour la rose."
"Tu l'aimes?" dit-il, pointant la rose jaune qu'il avait déposé sur la table.
"Elle est magnifique."
"J'hésitais entre une jaune ou une rouge, mais j'ai finalement opté pour la jaune. La rouge aurait été un peu trop... hum... suspecte, non?"
"C'est vrai." Elle gloussa, prenant ses mains dans les siennes. "J'ai cru que tu ne viendrais pas."
"Pourquoi?"
"Parceque tu n'as plus fais attention à moi depuis... enfin, tu sais..."
"Je sais, et je m'en excuse, Gin. Mais c'est toi qui m'évitait, et non le contraire."
"Peut-être. J'étais si stupide, Harry." Elle souriait tristement.
"Non, tu ne l'étais pas, seulement effrayée, comme moi. Mais tu vois, il n'y a rien pour s'inquiéter."
"Ouais, y a rien. J'ai réussis le sortilège Anti-Conceptus sur moi. Ça a marché."
"Remercie le Ciel pour ça." Il serra legèrement ses mains, portant la droite à ses lèvres. Quand il embrassa sa main, elle rougit jusqu'à la racine de ses fiers cheveux roux.
"As-tu l'intention d'embrasser seulement ma main, Harry?"
"Bien sûr que non." Il se pencha sur Ginny, sa bouche descendant gentiment sur la sienne.
Dans la chambre à côté, Madame Pomfrey était à deux doigts de s'évanouir.
Alors que Harry relâchait son étreinte, la fille l'attrapa par le cou et pris ses lèvres dans un baiser fulgurant, signifiant clairement qu'un seul n'avait pas suffit.
Dans la chambre à côté, Madame Pomfrey était en train de flipper, piquer une crise.
Ginny ne laisse pas Harry partir en l'attirant vers lui, leur étreinte devenant plus passionnée à la seconde.
Devant son écrant, Madame Pomfrey était d'humeur à sauter en l'air et hurler à pleins poumons: "Par les saintes chocogrenouilles, c'est Harry Potter, c'est Harry Potter!"
À son grand relief, la fière scène d'amour ce termina deux minutes plus tard, et Harry quitta enfin vers son dortoir.
Poppy attendit que Ginny se soit endormie avant de sortir de l'infirmerie et courir jusqu'à la chambre de McGonagall.
Elle cogna à la porte. Personne ne répondit.
Elle cogna encore, cette fois criant: "Minerva, Minerva, c'est moi, Poppy, ouvre-moi!"
La porte s'ouvrit et une très endormie professeur McGonagall apparut.
"Quoi? Qu'est-il arrivé?" dit-elle, laissant l'autre femme rentrer.
"On l'a trouvé!"
"Le coupable?" demanda McGonagall, échappant un baillement.
Poppy approuva d'un signe de tête.
"Eeeeeeeet?"
"Et bien tu ne devineras jamais."
"T'aimes la tension que t'es en train de créer, non?"
"Non, bien sûr que non" Pomfrey secoua sa tête.
"Dans ce cas dis-le! QUI C'EST?"
Pomfrey commençait vraiment à aimer sa confusion. "Que dis-tu si on jouait un peu aux devinettes?"
"Quoooooiii?" hurla McGonagall, sans faire attention au fait qu'elle pouvait réveiller le château tout entier.
"Aller, pose des questions et je répondrai par un oui ou un non. Vas-y, commence!"
*Argggh, ça peut pas m'arriver à moi!* maudit Minerva. *C'est l'heure de dormir, je suis crevée et Poppy veux q ue je joue aux devinettes! Le monde est injuste!*
"D'accord. Est-ce un sixième année?"
"Non."
"Un septième année?"
"Oui."
"Un Serpentard?" McGonagall esperait que le responsable n'était pas de sa maison.
"Non."
"Poufsouffle?"
"Non."
"Serdaigle?" Elle souhaitait encore que Pomfrey dirait oui.
"Non."
*Zut* "Donc un Griffondor."
"Oui."
McGonagall compta alors dix sept garçons possibles.
"A-t-il des cheveux bruns?"
"Non."
*Donc douze sont hors de question.* "Blond?"
"Non."
*Deux autres éliminés.* "Il ne reste que deux cheveux noirs et un roux... mais celui-ci étant son frère est impossible." Un des deux garçaons restant est Jim Benton, l'autre... *Non! Pas lui!* pria-t-elle. *Même si c'est typique chez lui de s'attirer les problèmes... mais...*
"Ton expression me révèle que tu as trouvé la réponse."
"Dis-moi que ce n'est pas Potter! Dis-moi, Poppy! STP!"
Madame Pomfrey plaça une main sur son épaule pour la calmer. "Je sais que c'est dur pour toi car se sont des Griffondor, et il y aura un terrible scandale, incluant l'humiliation de ta maison, mais regarde le bon côté des choses!"
"Le bon côté? QUEL bon côté?" McGonagall releva sa tête, regardant directement dans les yeux de l'autre femme.
"Ces jeunes s'aiment, je l'ai vu. Ils s'embrassaient si tendrement que je croyais regarder une scène d'amour d'un film moldu."
"S'aiment? N'importe quoi, Poppy! C'est juste une passion. Ce ne sont que deux adolescents aux hormones boostées qui vont vite réaliser dans quel pétrin ils se sont mis."
"Je crois qu'ils doivent le savoir mieux que nous."
"D'accord. Envoie-moi Potter. Tout de suite."
NdT: Voilà le deuxième chapitre de la fic. Poser vos questions dans les reviews, j'y répondrai dans le prochain chapitre que je ne publierais pas avant deux semaines. Je pars en vacances dans le sud demain (commence a en avoir marre de la neige) et je ne pourrais traduire le reste là-bas (je préfère rester au soleil^_^). Sinon, je vous souhaite une bonne année, en avance. Message aux écrivains: mon tecte est en fichier .doc, j'écris des mots en gras mais quand je les publie, ils paraissent normaux. Pouvez-vous me dire comment faire?
Chapitre 2
Devine qui?
"Quoi? Qu'as-tu dis?" répondit McGonagall bouche bée.
"Elle est enceinte Minerva."
"Mais... elle n'a que seize ans!"
"Je sais, je sais. Elle est encore une enfant... et elle va en avoir un. Tut, tut, tut, ça me dit rien de bon. Qu'allons-nous faire?"
"Bonne question." McGonagall se renfrogna. "Tu avais raison en disant que c'est le premier cas d'une élève enceinte à Poudlard. Quelle honte!" Ses yeux étaient furieux, lançant des éclairs à la pauvre Poppy.
"Hé, ne me regarde pas comme ça Minerva, ce n'est pas de ma faute."
"Oh, désolé..." McGonagall secoua sa tête. "C'est si soudain, si choquant... tiens, parlant de faute, qui est le père?"
Madame Pomfrey haussa les épaules. "Comment suis-je sensée le savoir? Peut- être qu'on devrait le demander à Ginny... mais il faudrait bien sûr lui annoncer les nouvelles en premier..."
"Quoi? Elle ne le sait pas? Ni même le suspecte?"
"Non, j'imagine qu'elle ne le sait pas. Donc, devrait-on la questionner sur le père?"
"Non." dit McGonagall fermement. "Si elle ne le sait pas encore, elle ne doit pas absolument tant que l'on n'a pas parlé à Dumbledore. Il vient tout juste de quitter pour la Transilvanie pour rentrer en contact avec la C.V.R"
"La C.V.R?" Pomfrey ignorait visiblement ce que cela signifiait.
"La Communauté de Vampire de Roumanie."
"Oh, je vois. Donc on ne devrait parler de l'état de Ginny à personne."
"Exactement."
"Mais dans ce cas... comment allons-nous connaître l'identité du père?"
"Facile. Nous garderons nos yeux ouverts."
"Que veux-tu dire par là?
"Nous dirons à tout le monde que Ginny est atteinte d'une maladie nommée... clupea et qu'elle ne doit absolument pas quitter l'infirmerie pour au moins deux jours."
"Clupe-quoi?"
"On s'en fout." répliqua McGonagall. " Ça veut dire hareng en latin. C'est la meilleure chose que je peux trouver."
"D'accord, ce sera clupea. Ensuite...?"
"Ensuite, on va... je veux dire, tu vas garder un oeil sur les visiteurs de Ginny. Il y aura bien quelqu'un dans le lot qui agira étrangement."
"Tous les élèves de Poudlard agissent étrangement." rappella Poppy à Minerva.
"Oui, c'est vrai, mais... hé, tu sauras c'est qui! ... ou non. De toute manière, on saura tôt ou tard qui c'est. Sinon nous le saurons lors du retour de Dumbledore. Il reviendra dans trois jours.
"Oui mais, comment veux-tu que je, 'garde un oeil sur elle', sans qu'elle ne le remarque?"
"Utilise le sort Videus-Camericus."
"Le quoi?"
McGonagall roula ses yeux de désespoir. C'était un sort que tous les sorciers et sorcières gradués devraient connaître!
"D'accord, je vais te l'expliquer." commenca-t-elle.
* * * * *
"Comment vas-tu?" demanda Ron, assit sur le lit de Ginny. "Tu n'as même pas l'air malade. Est-ce-que cette clupe-quelque chose est dangereuse?"
"Oh non, elle ne l'est pas." Ginny souria. "Madame Pomfrey m'a dit que je pourrais sortir dans deux jours. Ne t'inquiète pas pour moi."
"Salut Ginny!" Hermione venait de rentrer dans l'infirmerie. "Tu te sens mieux"
"Oui, beaucoup mieux." répondit la rousse. "Cependant, je m'ennuie."
"Tu t'ennuies? C'est facile à comprendre!" dit Ron. "J'ai une bonne histoire pour toi, petite soeur... non j'en ai même deux! Laquelle veux-tu entendre en premier? Celle sur Draco ou sur Harry?"
Quand Ron prononça le nom de Harry, Ginny rougit un peu mais avec de la chance, cela passa inaperçu.
"Commence par Draco." dit-elle.
"D'accord." Ron lui sourit. "Imagine: hier, dans le donjon, Rogue nous apprenant une potion particulièrement ennuyante, Neville fidèle à sa maladresse habituelle..."
Ginny apprécia beaucoup l'histoire de Ron. À la fin, il n'oublia pas de mentionner que Draco avait l'air aussi cool avec une branche florissante dans son oreille gauche que en fouine bondissante. Ginny gloussa à l'idée de Malfoy hurlant de terreur réalisant ce qui lui arrivait.
"... et résultat: une autre opportunité pour Rogue de ridiculiser Harry. Il lui a dit qu'il était sûr qu'il avait trouvé le cas de Draco très amusant et qu'il devrait boire la potion qu'il avait préparé. Pauvre Harry... il l'a bu et... il est tombé amoureux de Miss Teigne!"
"QUOI?" s'exclama Ginny, rouge du sang qui lui montait au visage. "Il... il aime... un CHAT?
"Oh non, pas vraiment... Rogue lui a fait un antidote donc il n'est plus entiché de l'animal... remarque, c'était assez amusant."
"Ron!" Hermione lui fit un regard désappointé. "Je ne pense pas que Ginny apprécie les histoires où Harry se ridiculise. Elle aime Harry plus que ça, n'est-ce pas?
La face de Ginny devint de la même couleur que ses cheveux.
"Es-tu sûre qu'il n'aime plus Miss Teigne?" Ron et Hermione éclatèrent de rire.
"Tu peux être sûre de ça" lui dit Hermione.
"Oula, je viens de réaliser à quel point il est tard!" lança Hermione après avoir jeté un regard à l'horloge au coin de la pièce. "Il est presque 8H00 et il me reste encore du travail à faire à la bibliothèque. Je dois y aller Ginny. Prend soin de toi."
"À plus tard Hermi." répondit l'autre jeune fille.
"À plus tard Hermi." ajouta Ron en imitant la voix de Ginny. "On se reverra à la bibliothèque demain matin."
"Pourquoi demain matin?"
"Parceque tu tomberas endormie avec tes précieux livres, voilà pourquoi."
"Tu te trompes" dit Hermione d'un ton irrité. "Et arrête de te moquer de ma passion pour les livres, veux-tu?
"Oui j'arrête... dès que tu finiras de déambuler dans les couloirs avec les quatre volumes de 'Les Belles Biographies de Bill'."
Maintenant c'était au tour de Hermione de rougir. "Ce que je lis durant mes temps libres ne te regardes pas! Et ce n'est pas un deuxième Lockart!"
"J'ai jamais dis ça." rétorqua Ron.
"Mais tu l'as sous-entendu!"
"Non."
"Si."
"Non."
"Si."
"Arrêtez de faire autant de bruits, les enfants!" Madame Pomfrey les gronda alors qu'elle entrait dans la salle. "Ceci est un lieu de soins médicaux, vous savez, et Miss Weasley a besoin de repos."
"On n'était pas..." débuta Hermione.
"J'en ai rien à cirer." déclara Pomfrey. "Dehors tout de suite!"
"Bonne nuit, Ginny" dit Ron à sa soeur alors qu'il quittait l'infirmerie avec Hermione.
Alors que la porte se fermait derrière eux, la fille s'adressa à Ron: " Comment oses-tu m'insulter de la sorte... en plus sous les yeux de ta petite soeur malade!"
"Tu n'es pas fâchée parceque je T'es insultée, mais parceque j'ai insulté le Beau Bill!"
"Tais-toi, espèce d'idiot!" répliqua Hermione d'un ton sec.
"D'accord, je me tairai et je ne te parlerai plus jamais!"
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"Parfait."
"D'accoooooord." Elle commençait à être ennuyée par ce petit jeu.
"Ne crois-tu pas que l'on devrait arrêter d'agir bêtement?" lui dit Ron.
"Ouais, on devrait." admit Hermione, faisant face au jeune homme. Le clair de lune passait par la fenêtre, peignant les murs d'une couleur argentée et faisant étinceler les cheveux d'Hermione telle une glorieuse auréole sur sa tête.
"Oh, Hermione, tu es si belle!" échappa Ron.
"Je le suis?" Ses lèvres se tournèrent en un sourire narquois.
"Oui, tu l'es." Il s'approcha d'elle et lui prit les mains. "Je ne veux plus jamais me disputer avec toi Herm."
"Moi non plus."
"Dans ce cas, embrassons-nous et soyons amis."
"Embrasser?" Elle haussa un sourcil.
"Uh-huh. Puis-je t'embrasser?"
"Quelle stupide question..." Elle sourit avant de coller ses lèvres aux siennes avec douceur.
C'est dans cette position que Peeves les trouva.
"Vilains gosses! Je vais aller dire au professeur McGonagall ce que vous êtes en train de faire!"
"Ne daigne même pas de faire ça, Peeves, sinon..." commença Ron.
"Sinon quoi?" lui lança l'esprit frappeur. "Tu vas me tuer?" Il s'esclaffa. "Tu es si amusant, Ronniekins! Hé, Granger, tu as bien choisis: c'est le meilleur clown de toute l'école!"
"Ferme-la, Peeves, ou sinon je dirais à McGonagall que tu as fait tomber ce vase." dit Hermione.
"Quel vase?" Peeves se renfrogna.
"Celui-ci." répondit-elle, soulevant un vase fragile reposant sur un meuble. C'était la décoration préférée du professeur McGonagall. Elle l'avait ramené d'un de ces voyage en Chine où elle avait eu une sorte de romance avec un magicien mandarin. Bien sûr, elle n'avait parlé à personne de son aventure mais elle chérissait beaucoup le vase et voulait que tout le monde puisse l'admirer lors de leur passage dans le couloir.
"Ouais, elle le dira à McGonagall..." ajouta Ron, "ou bien le Baron Sanglant. Qu'en penses-tu Peeves, ça va toujours le coup de nous déranger?"
L'esprit frappeur leur lança un regard 'j'essayerais-une-autre-fois' et quitta par la fenêtre fermée.
Hermione remit le vase en place et se tourna vers Ron. "Où en étions-nous?"
"Là, je crois..." répliqua le gars, l'entourant de ses bras et poursuivant où ils avaient été interrompu.
* * * * *
Lorsqu'ils furent finalement de retour à la salle commune de Griffondor, Ron chercha Harry. Hermione, quant à elle, quitta pour le dortoir des filles après lui avoir donné un court baiser sur la joue.
"Où est Harry?" demanda-t-il à Dean et à Seamus qui jouait à 'celui-qui- peut-retenir-sa-respiration-le-plus-longtemps'.
"Il est sortit y a dix minutes environ." lui répondit Seamus.
"Il est allé où?" demanda Ron.
"Aucune idée. Mais il est devenu nerveux quand on lui a dit que ta soeur s'est évanouie. Je ne sais pas pourquoi... est-ce-que cette clupea est si dangereuse?"
"Non, elle ne l'est pas. Crois-tu qu'il est allé visiter Ginny?"
"Je ne pense pas. Il est déjà 8H00 passée et les visites sont terminées.
Tous se tournèrent vers Neville entrant dans le dortoir.
"As-tu vu Harry, Neville?"
"Oui, il est descendu en bas des escaliers. Il ne m'a même pas remarqué et m'a presque foncé dedans."
"Très interréssant." commenta Seamus.
"Ouais... hé, Trevor! Reviens!" cria Neville à son crapaud qui sautait hors de ses mains. Il lui courra après mais Trevor était beaucoup plus rapide que lui.
"D'accord tu l'auras cherché!" dit-il à l'animal. "Accio Trevor!" dit- il,agitant sa baguette.
Le crapaud vola immédiatement vers ses bras accueuillants.
"Bien joué, Neville!" Dean et Seamus exprimèrent leur admiration.
"Je n'avais jamais vu un crapaud voler auparavant. C'est chouette." ajouta Ron.
Ils se mirent à rire, traumatisant encore plus la grenouille terrorisée.
* * * * *
Madame Pomfrey s'était presque endormie lorsque que le Videus-Camericus la réveilla. "Huh?" Elle se frotta les yeux et reposa sa tête dans ses mains, contemplant l'écran magique flottant sur son bureau.
Cela avait été une longue surveillance pour elle: entre 4H00 et 8H00, au moins cinquante élèves rendirent visite à Ginny et elle les avait tous observés avec la plus grande attention. Elle devait repérer celui qui agirait étrangement. Elle abondonna rapidemment étant donné que tout le monde agissait de cette manière. Parvati et Lavender lui apportèrent un petit miroir et un peigne pour se ré-arranger les cheveux car ceci était facilement mêlés par les coussins. Susan, la meilleure ami de Ginny, vint avec une pile de livres, qu'elle expliqua avec une grande attention, toutes les pages à lire pour ne rien manquer. Elles commencèrent même à murmurer et glousser mais la seule phrase que Pomfrey comprit fut: "Quel soulagement!" Peu de temps après, Draco et ses deux acolytes la visitèrent. Malfoy, sarcastique comme d'habitude, lui dit qu'elle devait s'estimer chanceuse que l'école fournissait des soins médicaux gratuitement car sinon sa famille n'aurait probablement pas pu les payer. Ensuite vinrent plusieurs autres amis, chacun racontant des rumeurs sur 'ces stupides prefesseurs qui nous laissent jamais en paix'. Madame Pomfrey approuva, surtout lorsqu'il s'agissait de Rogue.
Peu de temps après vinrent Ron et Hermione. Ce furent les derniers visiteurs.
Madame Pomfrey était sûre que personne n'oserait venir après 8H00, donc elle décida d'observer le reste à travers son sort. Bien sûr, Ginny ignorait qu'elle était sous surveillance.
Il était plus que 8H30 quand le bruit de l'ouverture de la porte réveilla Poppy. Elle dirigea immédiatement son attention sur l'écran en face d'elle. Elle était trop endormie et étourdie pour se concentrer sur celui qui venait d'entrer. Elle se frotta les yeux encore une fois alors que la figure s'approcher du lit. Il se pencha sur Ginny et voyant qu'elle était endormie, déposa quelque chose sur la table à chevet et s'éloigna d'elle.
Pomfrey cligna des yeux, essyant de reconnaître le visiteur.
C'était Harry Potter.
Même si elle le voyait mal, c'est lunettes étaient inmanquables.
*Que fait-il ici? Non, ne t'en vas pas!* se dit-elle, reconnaissant que le comportement de Potter était celui qu'elle considérait le plus étrange.
À son grand soulagement, Ginny ouvrit les yeux et appela Harry
Il fit demi-tour et marcha vers le lit. "Salut. Commant vas-tu?"
"Bien, merci." Elle sourit et lui fit signe de s'asseoir sur le lit.
"J'ai entendu dire que tu avais une maladie avec le nom... désolé, j'ai oublié."
"C'est pas grave. Je ne peux pas le garder en tête non plus. Hum, merci pour la rose."
"Tu l'aimes?" dit-il, pointant la rose jaune qu'il avait déposé sur la table.
"Elle est magnifique."
"J'hésitais entre une jaune ou une rouge, mais j'ai finalement opté pour la jaune. La rouge aurait été un peu trop... hum... suspecte, non?"
"C'est vrai." Elle gloussa, prenant ses mains dans les siennes. "J'ai cru que tu ne viendrais pas."
"Pourquoi?"
"Parceque tu n'as plus fais attention à moi depuis... enfin, tu sais..."
"Je sais, et je m'en excuse, Gin. Mais c'est toi qui m'évitait, et non le contraire."
"Peut-être. J'étais si stupide, Harry." Elle souriait tristement.
"Non, tu ne l'étais pas, seulement effrayée, comme moi. Mais tu vois, il n'y a rien pour s'inquiéter."
"Ouais, y a rien. J'ai réussis le sortilège Anti-Conceptus sur moi. Ça a marché."
"Remercie le Ciel pour ça." Il serra legèrement ses mains, portant la droite à ses lèvres. Quand il embrassa sa main, elle rougit jusqu'à la racine de ses fiers cheveux roux.
"As-tu l'intention d'embrasser seulement ma main, Harry?"
"Bien sûr que non." Il se pencha sur Ginny, sa bouche descendant gentiment sur la sienne.
Dans la chambre à côté, Madame Pomfrey était à deux doigts de s'évanouir.
Alors que Harry relâchait son étreinte, la fille l'attrapa par le cou et pris ses lèvres dans un baiser fulgurant, signifiant clairement qu'un seul n'avait pas suffit.
Dans la chambre à côté, Madame Pomfrey était en train de flipper, piquer une crise.
Ginny ne laisse pas Harry partir en l'attirant vers lui, leur étreinte devenant plus passionnée à la seconde.
Devant son écrant, Madame Pomfrey était d'humeur à sauter en l'air et hurler à pleins poumons: "Par les saintes chocogrenouilles, c'est Harry Potter, c'est Harry Potter!"
À son grand relief, la fière scène d'amour ce termina deux minutes plus tard, et Harry quitta enfin vers son dortoir.
Poppy attendit que Ginny se soit endormie avant de sortir de l'infirmerie et courir jusqu'à la chambre de McGonagall.
Elle cogna à la porte. Personne ne répondit.
Elle cogna encore, cette fois criant: "Minerva, Minerva, c'est moi, Poppy, ouvre-moi!"
La porte s'ouvrit et une très endormie professeur McGonagall apparut.
"Quoi? Qu'est-il arrivé?" dit-elle, laissant l'autre femme rentrer.
"On l'a trouvé!"
"Le coupable?" demanda McGonagall, échappant un baillement.
Poppy approuva d'un signe de tête.
"Eeeeeeeet?"
"Et bien tu ne devineras jamais."
"T'aimes la tension que t'es en train de créer, non?"
"Non, bien sûr que non" Pomfrey secoua sa tête.
"Dans ce cas dis-le! QUI C'EST?"
Pomfrey commençait vraiment à aimer sa confusion. "Que dis-tu si on jouait un peu aux devinettes?"
"Quoooooiii?" hurla McGonagall, sans faire attention au fait qu'elle pouvait réveiller le château tout entier.
"Aller, pose des questions et je répondrai par un oui ou un non. Vas-y, commence!"
*Argggh, ça peut pas m'arriver à moi!* maudit Minerva. *C'est l'heure de dormir, je suis crevée et Poppy veux q ue je joue aux devinettes! Le monde est injuste!*
"D'accord. Est-ce un sixième année?"
"Non."
"Un septième année?"
"Oui."
"Un Serpentard?" McGonagall esperait que le responsable n'était pas de sa maison.
"Non."
"Poufsouffle?"
"Non."
"Serdaigle?" Elle souhaitait encore que Pomfrey dirait oui.
"Non."
*Zut* "Donc un Griffondor."
"Oui."
McGonagall compta alors dix sept garçons possibles.
"A-t-il des cheveux bruns?"
"Non."
*Donc douze sont hors de question.* "Blond?"
"Non."
*Deux autres éliminés.* "Il ne reste que deux cheveux noirs et un roux... mais celui-ci étant son frère est impossible." Un des deux garçaons restant est Jim Benton, l'autre... *Non! Pas lui!* pria-t-elle. *Même si c'est typique chez lui de s'attirer les problèmes... mais...*
"Ton expression me révèle que tu as trouvé la réponse."
"Dis-moi que ce n'est pas Potter! Dis-moi, Poppy! STP!"
Madame Pomfrey plaça une main sur son épaule pour la calmer. "Je sais que c'est dur pour toi car se sont des Griffondor, et il y aura un terrible scandale, incluant l'humiliation de ta maison, mais regarde le bon côté des choses!"
"Le bon côté? QUEL bon côté?" McGonagall releva sa tête, regardant directement dans les yeux de l'autre femme.
"Ces jeunes s'aiment, je l'ai vu. Ils s'embrassaient si tendrement que je croyais regarder une scène d'amour d'un film moldu."
"S'aiment? N'importe quoi, Poppy! C'est juste une passion. Ce ne sont que deux adolescents aux hormones boostées qui vont vite réaliser dans quel pétrin ils se sont mis."
"Je crois qu'ils doivent le savoir mieux que nous."
"D'accord. Envoie-moi Potter. Tout de suite."
NdT: Voilà le deuxième chapitre de la fic. Poser vos questions dans les reviews, j'y répondrai dans le prochain chapitre que je ne publierais pas avant deux semaines. Je pars en vacances dans le sud demain (commence a en avoir marre de la neige) et je ne pourrais traduire le reste là-bas (je préfère rester au soleil^_^). Sinon, je vous souhaite une bonne année, en avance. Message aux écrivains: mon tecte est en fichier .doc, j'écris des mots en gras mais quand je les publie, ils paraissent normaux. Pouvez-vous me dire comment faire?
