Chapitre 9
Retour chez les Dursley
"J'ai dû l'envoyer chez sa famille Moldue pour sa propre sécurité, et celle de l'école." Dumbledore informait Ginny, Ron et Hermione dans son bureau. "J'espère que vous comprendrez."
"Bien sûr, professeur." Hermione approuva. "Cette meute de reporters ne l'aurait pas laissé en paix une seule seconde s'il était resté ici."
"Et... quand va-t-il revenir?" demanda Ginny d'une voix timide.
"Bientôt, ma petite, bientôt." Albus lui fit un sourire encourageant. "Je sais comment tu dois te sentir présentement. Tu es confuse, effrayée, et tu le manques déjà, n'est-ce-pas?"
La plus jeune Weasley se mit à rougir. "Je ne le nie pas."
"Il sera de retour dès qu'on arrivera à se débarrasser de ces ordures et que la vie à Poudlard reviendra à la normale."
"Et ce serait quand, professeur?" demanda Ron. Il n'était pas très optimiste à l'idée des journalistes quittant le château de leur bon gré.
"Ne vous inquiétez pas, M. Weasley." Dumbledore eut un petit rire. "J'ai vu à ce qu'il ne profite pas de notre hospitalité pour très longtemps. Hagrid va me donner un coup de main."
"Si Hagrid est dans le coup, je n'ai pas à m'inquiéter." Ron poussa un long soupir. "Mais que comptez-vous faire, professeur?"
"Gardons-le comme surprise." Le directeur sourit, ses yeux bleus étincellant d'une jeunesse éternelle. Ron, Hermione et Ginny étaient sûrs d'une chose: Dumbledore plannifiait quelque chose de particulièrement malicieux.
* * * * *
Harry sortit de la cheminée, ses lunettes glissaient le long de son nez, intactes.
"Heureuse de te revoir, mon garçon, veux-tu donner à Betty et Wilma un peu de Whiskas sur la table de la cuisine?" l'accueillit Mme Fig, comfortablement assise dans un fauteuil, caressant deux chats portant des rubans roses autour de leur cou. "Tu sais, mes jambes ne sont plus les mêmes qu'il y a vingt ans."
"Oui, madame." Harry se leva et réajusta sa robe. "En passant, vous n'avez pas l'air très surprise de me voir ici."
"Bien sûr que non. Je lis les journaux, Harry. Je m'attendais à ce que tu quittes l'école, et connaissant Dumbledore, il t'enverraie chez ton oncle. Et comme je sais que Vernon Dursley a placardé sa cheminée, je conclus qu tu devais passer par chez moi." Harry comtempla hébété la vieille sorcière. La bonne vieille folle Mme Figg était plus brillante qu'il ne l'aurait cru. " Oui, et stp, remplis de lait les bols de mes chats."
"D'accord." Harry entra dans la cuisine et prit la bouteille de lait et le sac de Whiskas avant de retourner dans le salon.
Il était sur le point de verser le lait dans deux plats roses lorsque deux autres chats entrèrent en trombe dans la pièce.
"Dehors!" hurla la vieille dame. "Vous avez déjà eu de quoi manger, espèces d'insatiables petits voyous!" Elle se tourna vers Harry. "Stp, attrape-les et met-les dehors. Fred et Barney ont déjà eu leurs repas. C'est maintenant le tour de Wilma et Betty."
Harry obéit, jetant les deux chats dehors. "Comment vont vos autres chats, Mme Figg?" demanda-t-il poliment. Il n'arrivait pas à se souvenir qu'elle n'ait jamais possédé de chats nommés selon les Pierreafeu. Ils devaient être nouveaux.
"Mes... mes autres chats? Les yeux de Mme Figg s'emplirent de larmes. "Ils... oh, c'est si horrible! Un rouleau compresseur est passé..." Elle cacha son visage dans ses mains.
Harry s'agenouilla à côté du fauteuil et plaça sa main sur le bras de la vieille sorcière.
"Je n'ai pas voulu vous rappeler cette tragédie, je suis désolé."
Mme Figg le regarda, un mince sourire apparaissant sur son visage ruisselant de larmes. "Tu es un bon garçon, Harry Potter. Un très bon garçon."
"Je ne crois pas." dit-il, détournant son regard de la femme. Il se sentait à nouveau coupable. Il avait si honte de s'être enfuit de Poudlard et d'avoir abondonné Ginny exposée aux journalistes.
"Elle ira bien. Albus prendra soin d'elle." dit Arabella Figg.
Harry leva les yeux. "Comment savez-vous..."
"Ne t'inquiète pas, je ne lis pas dans les pensées. J'ai deviné, c'est tout, un coup de chance. Et je le soutiens: Dumbledore ne laissera rien lui arriver. Après tout, les journalistes ne sont pas après elle... c'est toi qu'ils cherchent. Ginny sera indemne et à toi... bientôt."
Un sourire apparût sur la figure de Harry. "Je l'aime tant, Mme Figg. Ce que je souhaite le plus est retourner auprès d'elle et ne plus jamais la quitter..."
"Je comprends, mon petit. Mais tu dois atttendre que le scandale passe avant de la revoir."
Harry approuva de la tête, et versa le lait dans les deux bols. Wilma et Betty sautèrent des bras de la dame pour se jeter sur les plats.
"Euh, je peux vous demander quelque chose?" Le jeune homme se tourna vers Arabella.
"Tu peux, mais tu viens juste de le faire."
*Wow, elle m'a répondu la même chose que Dumbledore il y a six ans.* Il était surpris de se rappeler encore des mots du directeur après autant de temps. Il l'était encore plus par la réalisation que Mme Figg pensait de la même façon.
"Je me demandais pourquoi avez-vous nommé vos chats d'après les Pierreafeu?"
"Oh, ça..." Elle se mit à glousser. "Je voulais les nommer comme dans les Simpsons, mais aucuns de mes chatons ne ressemblaient à Homer. Voilà l'histoire."
"Je vois." Harry sourit et se leva. "Je ferai mieux d'aller chez l'oncle Vernon. Le plus tôt j'irai, le mieux ce sera."
La vieille femme trouva son choix judicieux: "Bonne chance, mon garçon. Tu en auras besoin."
* * * * *
La sonnerie du 4. Privet Drive retentit.
"Dudley, ouvre la porte!" hurla Petunia.
"Je regarde Ren et Stimpy, maman! Fais-le toi-même!"
Mme Dursley alla ouvrir la porte. Elle ne voulait pas déranger le divertissement de son 'petit fils' maintenant qu'il était de retour pour la relâche d'autaumn.
Elle passa devant le salon, entendant une grosse éructation venant de la télé, suivit d'un autre. Stimpy venait probablement de roter et Dudley a essayé de l'imiter. Selon lui, personne ne pouvait le faire aussi bien que son personnage de dessin animé préféré.
Petunia se dirigea donc vers la porte, s'attendant à voir soit un facteur avec quelques factures, ou bien un livreur avec une grande pizza au pepperoni.
Elle ouvrit la porte, échappa un cri aigu en apercevant son visiteur innatendu avant de lui claquer la porte au nez.
"Qu'est-ce-qu'il y a, maman?" lança Dudley. Ren et Stimpy venaient tout juste de se terminer, mais il ne voulait toujours pas lever son gros derrière de devant la télé parceque Pokémon allait bientôt commencer.
"C'est... ce n'est rien, mon chéri..." marmonna Petunia. "Ce n'est qu'un sale mendiant, rien de quoi s'inquiéter."
"Qui est inquiet?" Dudley haussa les épaules avant de prendre un nouveau paquet de chips.
Petunia entra dans le salon avant de se jeter sur le canapé. Elle tremblait.
"Arrête, maman!" lui cria Dudley. "Va avoir peur ailleurs. J'essaye de regarder Pokémon!"
"Oh, bien sûr, mon coeur." Petunia essaya de sourire, se leva et se dirigea vers la cuisine, mais s'arrêta en chemin.
*C'était Harry... Harry! Que peut-il bien faire ici?* se demanda-t-elle avec terreur. Elle n'avait pas revu son neveu pour plus d'un an, après que Sirius White, ou peu importe qui c'était, avait été innocenté. Ce misérable meurtrier en série! La dernière fois qu'elle avait revu Harry, il leur a dit qu'il ne reviendrait plus jamais, sinon ce serait pour les transformer en limaces gluantes.
Petunia frissona. Harry était ici! Il est venu prendre sa revenge pour l'avoir traité si mal durant quinze années!
Le jour du Jugement dernier est arrivé!
Petunia était à deux doigts de perdre connaissance.
Elle arriva à la porte de la cuisine, mais n'y entra pas. *Et si jamais il fait sauter la maison en entier parceque je ne lui ai pas ouvert la porte? Il n'est plus mineur, donc il n'y a plus aucune loi qui l'empêcherait de faire de la magie! Oh mon Dieu, il pourrait même...* "Dudley!" hurla-t-elle, courant vers le salon afin d vérifier que son fils ne s'était pas transformé en petit cochon.
Non. Dudley était toujours là, à regarder Pokémon. "Aller, Pikachu, bat-les! Détruit-les tous!"
Mme Dursley posa une main sur sa poitrine en expirant un long soupir de soulagement. Son cher petit Dudlicky était intact.
Et que ferait-elle si... si Harry Potter était encore à la porte, choisissant le mauvais sort à leur infliger?
"Non!" cria-t-elle avant de courir dans le hall, faisant sursauter Dudley.
"D'accord, que veux-tu?" dit-elle en ouvrant la porte. "Tu veux nous transformer en chauve-souris vampire? Vas-y, ne te gène surtout pas, mais n'oublie pas que, sans nous, tu ne serais même plus de ce monde!" Ses yeux envoyèrent des éclairs assassins à son neveu.
Harry fronça les sourcils. "De quoi parles-tu, tante Petunia?"
"Tu es venu pour prendre ta revenge, non?" Elle hurlait si fort que les voisins commencèrent à être intérressés par les évènements.
"Quoi? Mais, non!" Le garçon secoua la tête. "Je viens plutôt chercher refuge chez vous."
"Ref... refuge?" bégaya Petunia. "Tu es en fuite?"
"En quelque sorte." Il devint rouge. "Mais ce ne sera pas pour très longtemps, je vous le promets. Quelques semaines, rien de plus. Est-ce-que je peux entrer?"
Il doit mentir, se dit Petunia. Il avait planifié une vengeance. Mais... mais si jamais il avait décidé de leur laisser une dernière chance - la chance de se faire pardonner? Peut-être voulait-il tester leur hospitalité une dernière fois avant de les transformer en cafards. Peut-être...
"Oh, mais bien sûr!" Elle força un sourire. "Fais comme chez toi, mon cher neveu." Elle le prit par le bras et l'entraîna à l'intérieur. "Dudley, viens accueuillir notre invité!" cria-t-elle.
"Laisse-moi tranquille, Pikachu vient d'aplatir tout le monde et les autres Pokémon sont entrain de s'entretuer!"
"J'ai dis, ICI, tout de suite!" répondit-elle d'une voix péremptoire.
"D'accooord... j'arrive." Le gros garçon se leva avec une expression furieuse sur le visage. Il allait manquer le grand massacre à la fin. Il entra dans le hall, et resta figé.
"Ma... maman... c'est... Ha... Harry..." bégaya-t-il, réalisant qu'il n'arrivait plus à bouger.
"Dudley, va chercher les bagages d'Harry!"
"Quoooi?" demanda le garçon les yeux grand ouvert.
"Oh, pas besoin de faire ça, ma tante, je n'ai rien amené." dit Harry modestement. "Mais merci quand même. Est-ce-que je pourrais manger quelque chose? Comme... du pain pas frais?"
"Du pain pas frais? Mais Harry!" Sa tante claqua des mains, secouant la tête. "Tu es notre invité, mon cher. Tu mérites..." À ce moment, la sonnerie retentit à nouveau. Elle ouvrit la porte, et voyant le livreur de pizza: "... la plus grande pizza au pepperoni que tu n'as jamais vu!"
"Huh?" Dudley regarda sa mère. Elle devait être folle. Donner SA pizza à Harry? Il secoua la tête. Cela ne pouvait arriver, non?
Une heure plus tard, Harry dormait dans le lit de la plus petite chambre, rêvant de sa Ginny: elle portait une jolie robe blanche, qui scintillait à la lueur des chandelles du Grand Hall de Poudlard. Une musique jouait de quelque part, elle devait probablement être enchantée - comme Ginny. Harry sourit dans son oreiller. Il se sentait heureux. Véritablement heureux.
* * * * *
Il ne se leva pas lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit et qu'un très fatigué Vernon Dursley entra.
Dudley courut voir son père, dans la claire intention de se plaindre de sa mère diabolique qui a osé donner sa pizza à Harry. Au moment où il ouvrit sa bouche pour commencer sa longue tirade, Petunia entra dans le hall en lui faisant un regard du genre 'tais-toi-et-retourne-voir-la-télévision'. Ne voyant pas le point de désobéir, Dudley s'en alla. Étrangement, il n'arrivait pas à se concentrer sur son émission favorite.
"Qu'est-il arrivé, Petunia?" demanda Vernon, une expression d'agaçement sur son visage grassouillet. Il n'avait pas l'habitude de voir sa femme enlever un plaisir à leur cher fils.
"Suis-moi, allons dehors." Elle le prit par le bras et l'entraîna dans le jardin. "Tu ferais mieux de t'asseoir."
Vernon haussa un sourcil. Ce n'était pas le comportement normal de sa femme. Malgrès tout, il obéit.
Petunia aussi s'assit sur le banc.
"Alors, Petunia!"
Elle soupira. "Harry est de retour, Vernon."
"Quoi?" On aurait dit que M. Dursley venait d'ingurgiter une salamandre.
"Il est revenu... pour quelques semaines d'après ce qu'il m'a dit. Il a dû quitter cette... cette école... pour un certain temps."
"La quitter?" Maintenant, l'oncle Vernon avait l'air d'avoir avaler quatres salamandres qui se battaient dans son estomac. "Pourquoi?"
"Il est... il est en fuite."
"En fuite? C'est tout ce dont on avait besoin: ton foutu neveu hocus-pocus, qui fuit quelqu'un! A-t-il commis quelque chose de grave dans cette... école?"
"Je ne le sais pas." Petunia haussa des épaules. "Je n'ai pas osé lui demander. Tu te souviens de ce qu'il nous avait dit il y a un an et demi, le jour où il nous avait quitté avec son... parrain?"
Le visage de Vernon s'assombrit. "Il nous avait menacé. Il avait dit qu'il nous transformerait en... salamandres?"
"Non, en limaces gluantes, mais peu importe. Il pourrait même nous transformer en scarabé, tu sais... et voilà pourquoi j'ai décidé d'être extrèmement gentille avec lui."
"Extrèmement... gentille?"
"Ouais... Peut-être qu'il changera d'avis si on le traite bien... peut-être même qu'il nous pardonnera."
"Je n'ai pas besoin de son pardon, Petunia!" Il haussa la voix. "Ce garçon est..." Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car Petunia lui mit une main sur la bouche.
"Oui, il est, mais n'oublions pas ce dont il est capable. On DOIT être aimable avec lui. Peu importe la difficulté, peu importe si l'on blesse notre petit Dudlicky dans son ego, c'est le SEUL moyen de persuader Harry de nos bonnes intentions. As-tu compris, Vernon?"
M. Dursley approuva. Sa femme avait raison. S'ils ne voulaient pas se réveiller dans le corps de vers de terre, ils devaient satisfaire leur neveu.
"On va lui donner la chambre de Dudley, et Dudley ira dans la petite chambre. D'accord?" demanda-t-il à sa femme.
Petunia hocha la tête. "C'est un bon début, Vernon. Et rappelle-toi: garde le sourire!"
* * * * *
Le matin suivant, Harry fût réveiller par un tapage de vitre. C'était Hedwige avec une lettre.
Il la laissa entrer avant de lui prendre son courrier.
Cher Harry,
Dumbledore nous a dit que tu devais partir. J'étais triste, mais j'ai compris que c'était le seul moyen d'échapper aux journalistes. Imagine, ils sont encore là! Ils ont amené des tentes et font des interviews avec n'importe qui! Draco Malfoy a démontré une grande volonté de te dénigrer le plus souvent possible. Et Rogue aussi, évidemment. J'ignore si tu as lu les articles, mais j'imagine que non. Je ne crois pas que ta famille Moldue achète Sorcière-Hebdo, le journal du Chemin de Traverse ou bien la presse de Pré-Au-Lard, non?
Dumbledore nous a dit qu'il a déjà trouvé un moyen de se débarasser des journalistes. Hagrid est sensé prendre part à l'action, mais je ne sais toujours pas de quoi il s'agit.
Aussi, Rita Skeeter vient d'arriver. Elle - et tous les autres journalistes - ont été très déçus d'apprendre que tu étais parti. Dumbledore n'a pas révélé l'endroit où tu te caches, donc ne t'inquiète pas, tu es sauf.
J'ai reçu hier une lettre de Sirius, Il m'a félicité pour bientôt faire partie de la famille. Il est si gentleman!!
S'il te plaît, répond vite, je veux savoir comment tu vas.
Ne t'inquiète pas, le bébé et moi vont bien.
Je t'aime, Ta Ginny
P.S. Oh, j'ai presque oublié: Ron et Hermione sortent ensemble! Eh bien, qu'en penses-tu? Moi je suis très heureuse! On va créer une grande famille: Potter, Weasley et Granger! Cool, non?
Harry sourit. Il prit un stylo (il avait laissé ses plumes à Poudlard) et écrit une réponse à Ginny et deux autres lettres: une pour Ron, et une autre pour Hermione.
Il était content pour ses deux meilleurs amis. Il se passait quelque chose entre eux depuis pas mal de temps déjà...
* * * * *
Harry s'habilla dans ses robes et descendit les escaliers. Il s'était préparé mentalement aux insultes de l'oncle Vernon.
Mais, pensa-t-il, si son oncle aurait voulu le mettre à la porte, il l'aurait déjà fait.
Mais bon, personne ne connaissait Vernon Dursley assez pour prédire ses gestes.
Alors qu'il entrait dans la cuisine, trois personnes sursautèrent sur leurs chaises.
Dudley et Petunia avaient un sourire forcé. Très étrange.
Harry se tourna vers on oncle, s'attendant à un sourire malicieux et quelques mots du genre: "Très heureux de t'avoir revu, Harry, la porte est par-là!"
Mais rien de cela n'était arrivé.
L'oncle Vernon arborait lui aussi un sourire stupide. "Viens, mon garçon, prend une chaise." dit-il d'une voix mielleuse, qui ne lui appartenait définitivement pas.
Harry n'en crût pas ses oreilles. L'oncle Vernon - gentil avec lui? Cela devait être la fin du monde!
"Euh, bonjour tout le monde." murmura Harry avant de s'asseoir au bout de la table.
"Pourquoi vas-tu t'asseoir aussi loin de nous, mon garçon?" demanda Vernon. "Approche-toi, viens t'assir ici." Il pointa la chaise principale.
"Excusez-moi?" Harry cligna des yeux. Il devait probablement dormir encore, ce n'était qu'un rêve.
"À partir de maintenant, ce sera ta place à table, mon fils." L'oncle lui fit un immense sourire.
"Est-ce-que tu te sens bien, oncle Vernon?" demanda Harry. "Dudley, pince-moi!"
"Oh, non, je n'oserai pas!" protesta le blondinet.
"Les oeufs vont refroidir si on ne les mange pas tout de suite." dit la tante Petunia. "Combien en veux-tu, Harry? Trois, quatre?"
Harry ferma les yeux. Ce devait être un rêve. Sa tante Petunia, lui demandant s'il voulait manger? Aucun sens! Elle avait toujours pris plaisir à l'affamer! Pourquoi ce soudain changement?
"Uh, un seul, svp." répondit-il. "Je ne veux pas que Dudley meurt de faim à cause de moi!"
"Oh, quel noble coeur, il est!" Petunia se mit à sangloter.
"Um, excusez-moi, je peux vous demander quelque chose?"
"Bien sûr, mon garçon, vas-y!" consentit Vernon.
"Suis-je bien... au 4. Privet Drive? Le vrai 4. Privet Drive? Êtes-vous ma vraie tante, oncle, et cousin, ou bien est-ce un autre tour de Voldemort?"
Vernon et Petunia échangèrent des regards confus.
"Bien sûr que nous sommes les vrais! Pourquoi as-tu des doutes?"
"Qui est Voldemort?" interrompit Dudley.
"Ferme-la, Dudley!" hurlèrent en même temps Petunia et Vernon à leur fils qui se rétracta de peur. Jamais, au grand jamais en dix-sept ans d'existence ils ne l'avaient traité de cette manière! C'était une déclaration de guerre!
"Voldemort, aussi appelé Vous-Savez-Qui ou bien Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcé-Le-Nom, est le mage noir qui a tué mes parents." expliqua Harry. "Il s'est ressucité, il y a maintenant trois ans, des os de son père, de la chair de son serviteur, et de mon sang."
"Ton... ton sang?" Dudley devient blanc comme une feuille.
Harry hocha la tête. "C'était terrible. J'ai dû... mais pourquoi toute cette histoire vous intéresse? Vous n'avez jamais fais attention à mes problèmes."
"Mais si, mon fils!" dit l'oncle Vernon.
"Ouais, aussi longtemps qu'il ne nous transforme pas en limaces!" murmura Dudley.
"Ferme-la, Dudley!" crièrent ses parents.
*Voilà pourquoi ils sont si gentils avec moi! Ils ont peur. Ils sont effrayés à en mourir...* Harry sourit intérieurement. Peut-être que ses 'vacances' chez les Dursley ne seront pas si terribles que cela.
NdT: Voilà un autre chapitre de fait. Désolé pour la semaine de retard, je n'étais pas chez moi la semaine dernière, comme c'était la semaine de relâche j'en ai profité pour aller chez des amis.
Lunenoire : La fic compte 34 chapitres au total. (Je sais ça va être long avant la fin^^)
Harry jedusort : Tu as peut-être raison, lis jusqu'à la fin et tu le sauras ;)
Michou : Tu verras plus tard dans la fic, il va arriver quelque chose à Harry qui fera que les Weasley ne pourront pas rester fâchés contre lui.
ccilia johnson : Non, je te rassure, ce n'est pas des jumeaux J
Meg : Merci pour ton cadeau, espérons que les profs l'acceptent :o)
Lilou : Tu as raison et tort en même temps, il va enlever quelqu'un mais ce ne sera pas Ginny.
Sinon, merci à tous ce qui ont pris la peine de reviewer, ça fait plaisir!!
