Chapitre 3 : Un sur un millier est une faible probalité mais peut vous apporter bien des choses.

Un lourd silence s'abattit instantanément sur le salon des Potter. Plus personne n'osait émettre le moindre son, une simple respiration serait devenue un sacrilège. Tous les visages, hormis celui de Dumbledore qui gardait son air grave et sérieux, étaient livide, ont pouvait presque voir les rouages des esprits s'affoler sous les crânes. Mais le silence n'était pas une bonne chose, et pour couper court à cet instant de crainte et de doute, le directeur reprit la parole : -Lord Voldemort se fait de plus en plus présent. Cette maison n'est pas assez protégée et vous le savez. Le sortilège de Fidelitas ne peux être reprit lorsqu'il a été brisé. -Nous n'avons qu'a déménager ! suggéra Lilia -Cela prendrait trop de temps et serait trop suspect. Les enfants, montez faire vos bagages, tout de suite. Harry et Lilia se levèrent et coururent dans les escaliers. La dernière phrase de Dumbledore avait été prononcée sur un air dangereux qui leur avait causée une montée d'adrénaline. Harry jeta sa malle sur son lit, y entassa pêle mêle tout son matériel scolaire, des photos de ses amis. Tout. Il ne laissa quasiment rien. La malle était maintenant affreusement lourde, et Harry se retint d'utiliser un sortilège de lévitation pour la transporter. Aussi, il fut soulager de croiser les adultes alors qu'il trainait difficilement ses affaires sur le palier. Il lui sembla que Lilia avait le même genre de problème, et les parents Potter y remédièrent en « portant » les malles eux-mêmes. En bas, ils trouvèrent Dumbledore en train de marmonner des paroles dans une langue ancienne face à un immense feu ronflant. Il s'arrêta lorsque les enfants furent a proximité. -voila, dit il, c'est fait. -Qu'est ce qui est fait ? demanda Harry intrigué. -J'ai bridé la cheminée de manière a ce que personne ne puisse savoir qu'elle fait partie du réseau de poudre de Cheminette et qui s'en est servit. Harry acquiesça. Il n'y avait rien d'autre a faire. Il n'avait d'autre choix que d'abandonner ses parents a un destin incertain et de partir se mettre lui-même en sécurité. Il deviendrait un lion en cage. -Je pense que vous pouvez dire au revoir à James et Lily, les enfants. Je ne pense pas me tromper en disant que vous recevrez des nouvelles régulièrement ? James sourit à cette idée. Oh oui, il enverrait des lettres, et Lily aussi. Il avait quatorze ans d'absence a rattraper et il n'y avait rien d'autre a faire que d'écrire pour boucher les trous. S'en suivit alors une enfilade de calins et d'embrassades entre les enfants et les adultes. Harry partit en premier, tenant une poignée de sa malle magiquement allégée dans une main. Il lança un peu de poudre dans l'âtre et les flammes se teintèrent de vert émeraude. Avant d'avancer, il jeta un dernier regard au salon dans lequel se tenait ses deux parents. Cette image resterait gravée a tout jamais dans sa mémoire : James et Lily Potter dans leur maison en 1996. Ses parents dans sa maison. Qui l'eut crut ?

Le temps d'un tournoiement mêlées aux gifles du vent, aux tourbillons de suie et indénombrables portes de sorties, Harry sentit ses entrailles se balancer dangereusement, mais heureusement pour lui, il se retrouva très vite dans une salle qui lui était très familière, d'habitude symbole de bonheur et de réconfort mais qui était pour l'instant terriblement vide et austère. Harry avança un peu, pour se dégager de l'âtre et éviter de se faire tomber dessus par Lilia ou Dumbledore (il avait le souvenir des Weasley coincés dans la Cheminée des Dursleys a l'esprit a chaque fois qu'il utilisait la poudre.). La Grande Salle s'étendait devant lui, plongée dans une obscurité effrayante avec les ombres qui se projettaient sur le mur sans que personne ne se trouve a l'intérieur. La seule chose qui restait inchangée était l'immense ciel étoilé. Harry l'observa longuement, comme pour la première fois, essayant de retrouver les constellations qu'il connaissait. Il trouva la Grande Ourse, Cassiopée, et celle qu'il avait apprit a reconnaître au premier coup d'?il. Celle qui portait un nom qui lui faisait chaud au c?ur, et dont l'étoile la plus brillante avait été le rayon de soleil de Harry : la constellation du grand chien (canis major) et son étoile Sirius. -Harry ? c'est toi ? Harry sursauta. Lilia venait d'apparaître a son tour. Elle s'approcha de Harry et contempla le ciel avec lui. -c'est encore plus beau dans le noir, murmura-t-elle Harry hocha la tête sans pour autant détacher ses yeux de Sirius. Il se demanda soudain si Lilia connaissait cette étoile. -Regarde, souffla-t-il, il est là. Le jeune homme joignit le geste a la parole : il prit la main de son amie dans la sienne et pointa tout droit vers l'étoile la plus brillante. -.il veille sur nous. Conclut-il Lilia regardait le ciel d'un air nostalgique et émerveillé. Harry imaginait très bien le cheminement de sa pensée. Sirius avait il rejoint l'étoile dont il portait le nom ? Nul ne le savait. Mais comment d'aussi loin aurait il put ressentir toutes les émotions de Harry et lui faire écrire cette lettre. Lilia et Harry ne surent combien de temps il restèrent ainsi l'un contre l'autre a regarder l'infini qui s'étendait au dessus de leur têtes, mais il furent interrompus par un raclement de gorge. Ils s'arrachèrent tant bien que mal a leur contemplation et se retrouvèrent face au directeur. -Je ne crois pas que vous ayez eut le temps de manger, n'est ce pas ? -Non. répondit Lilia. -Je m'en doutais, James et Lily sont rentrés bien tard n'est ce pas ? Enfin, passons. Nous mangerons tous les trois ce soir, venez, installez vous. Et en un claquement de doigts, la Grande Salle s'éclaira et une table sur laquelle était disposé un somptueux repas pour trois personnes. Tout le monde prit place, et commença a manger. Il est inutile de préciser que Harry et Lilia se forcèrent par politesse, parce que depuis leur retour au château, le vide créé par Sirius se faisait sentir. Le repas se passa silencieusement, ou presque. Dumbledore leur fit un petit monologue sur ce qu'ils pouvaient faire dans le château : -.ce qui veut donc dire que toutes les salles vous sont autorisées exceptés les bureaux et appartement des professeurs. Vous dormirez dans vos dortoirs habituels et bénéficierez d'un aménagement spécial. Ces petites formalités terminées, Harry et Lilia quittèrent la table et prirent la direction de la tour de Gryffondor. Le château paraissait irréel. Il devait être onze heure du soir et les deux enfants ne faisaient pas trop attention à ce qui se trouvait autour d'eux. Aussi, ce fut sans faire attention a la salle commune inhabituellement vide, aux dortoirs aménagés, aux malles défaites et aux objets magiquement rangés que Harry et Lilia s'endormirent.

En se réveillant le lendemain matin, harry réalisa qu'il était a nouveau en danger et que le sacrifice de Sirius n'avait servit à rien. Son retour prématuré à l'école avait effacé de son esprit l'espace d'un instant la lettre de son parrain. Devait il en parlé à Dumbledore ? Harry sentit une partie de lui répondre par la négative. Mais ce n'était pas Hermione. C'était lui et lui seul. C'était sa lettre, son secret, la seule chose qu'il avait et que les autres n'auraient pas. Harry regarda bien autour de lui pour se familiariser avec cette nouvelle chambre, puis décida à aller prendre une douche. En se levant, il remarqua que ses photos avaient été accrochés dans des cadres sans vitres et pour certaines, agrandies. Il passa un instant à les regarder lorsque qu'un détail lui sauta aux yeux. Au milieu de toutes ces images, il y en avait une bien étrange. Au premier abord, elle aurait put être banale, mais en la regardant bien. C'était une photo de Sirius, il devait avoir vingt ans dessus à en jugé par le visage jeune et séduisant qu'il avait (ndla : ça veut pas dire que maintenant il est vieux et rabougris !!! non, mais oh !!!). Etrangement, la photo était figée, mais pas pour autant d'origine moldue. Il en émanait une sorte de vibration spéciale qu'Harry n'avait jamais ressentit. Il étudia la photo de plus près, et vit une inscription au stylo noir en bas. Pourquoi ne l'avait il pas vu plus tôt ? sans doute parce que le fond de la photo lui-même était noir. Harry nettoya ses lunettes pour être sûr de ne pas avoir rêvé et lu le message : « Remember Patmol. » (ndla : j'aurais bien mit Padfoot qui est plus joli, mais j'ai commencé avec les noms français.). C'était écrit tellement petit. mais c'était pourtant bien l'écriture de Sirius. Harry approcha le visage de la photo pour la détailler encore plus, et une odeur étrange lui chatouilla les narines. C'était quelque chose de familier. pourtant ce n'était pas une odeur banale à Poudlard, non, ça faisait penser au marqueurs moldus. Aux marqueurs moldus ? Mais comment était-ce possible ? Harry n'avait pas de marqueurs, et aucun moldu ne se serait aventuré à Poudlard pour faire une fausse dédicasse. Et puis ce surnom, qui le connaissait ? Sûrement pas grand monde. Harry blêmit. Est-ce que c'était encore lui ?

-Lilia ! appela Harry. Lilia, viens voir ! Lilia !!!! La jeune fille arriva en trombe dans la chambre de son ami. Elle était vêtue d'une simple chemise de nuit et il ne faisait aucun doute qu'elle venait juste de se réveiller. -Salut Harry ! il y a un problème ? Harry décrocha la photo du mur et la lui tendis. Elle regarda l'image d'un air perplexe, un sourcil froncé et l'autre levé tout comme elle savait si bien le faire. Un instant, Harry crut voir Sirius mort de rire juste derrière Lilia, mais à peine l'information parvenue à son cerveau, l'ombre disparut, laissant Harry seul avec Lilia et le mystère de cette photo. -C'est bizarre. dit elle -Oui, ben ça je l'avais remarqué. -Non, c'est pas la photo qui est bizarre. C'est ça ! Et elle lui montra une photo, la même que celle qu'il avait, mais différente à un détail près. -hé ! t'as un message toi aussi ! la jeune fille acquiesça. Harry lut le petit mot qui semblait avoir été écrit par le même stylo et la même personne que celui de Harry. « A father and his daughter are always together. » Harry croisa le regard de Lilia jusqu'à ce que quelque chose lui saute aux yeux. il devint plus blème que jamais. Le raisonnement qu'il venait de trouver était le seul possible, mais il n'était pas, oh non pas du tout, naturel. Tremblant de la tête aux pieds, Harry s'assit sur une chaise qui trainait par là (apparemment on lui avait mit un bureau de premier choix) et regarda dans le vide. -Tu ne te sens pas bien ? -quoi ? si ça va. non, en fait ça ne va pas du tout ! C'est impossible !!!! -Qu'est ce qui est impossible ? Ces messages ? C'est possible, on les a !! -Non, je veux dire. Quand j'ai trouvé ma photo, je me suis dit que c'était peut être Dumbledore qui l'avait mise là en souvenir. Et puis, avec ta photo. Il parle de toi. Or il a vingt ans dessus, non ? -ben.oui. et alors ? -Et alors ? A vingt ans, il ne te connaissais pas !!!! il ne savait même pas que ta mère était enceinte !!!! Les yeux de Lilia s'écarquillèrent. La vérité venait de la frapper de plein fouet. Elle posa sa photo loin d'elle, comme si elle était emplie de Magie Noire, et changea de sujet : -euh. Harry ? tu crois pas qu'il faudrait qu'on aille manger ? Pour toute réponse, Harry se leva et se dirigea vers la Salle de Bain. Il réapparut un quart d'heure plus tard, vêtu à la mode moldue et rejoignit Lilia dans la salle commune.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la Grande Salle, les deux adolescents furent surprit de constater que les habituelles grandes tables avaient été remplacées par une table ronde qui trônait au milieu de la Grande Salle, la rendant un millier de fois plus grande. Harry fut stupéfait de constater que seuls quatre professeurs étaient présent : il y avait Sybille Trelawney professeur controversé de Divination, Minerva McGonagall sous directrice et enseignant la métamorphose, Dumbledore qui avait le même air serein que d'habitude et. Severus Rogue. Le garçon, tout comme sa compagne, se raidit à la vue du comité qui les attendait. Dumbledore était gentil et malicieux (c'était peut être le seul point positif de cette table), McGonagall était stricte mais juste (il suffisait de ne pas la contrarier.), Trelawney était une folle qui passait sa vie à prédire la mort de Harry et Rogue détestait Harry et Lilia autant qu'il avait détesté leur pères. Harry se reteint de faire une grimace de dégoût lorsqu'il vit que les deux seules places libres étaient entre Trelawney et Rogue. Il fallait choisir entre les présages de mort et les regards de pitié, ou bien la haine bouillante et les regards fulminants de rage et de dégoût. Harry considéra les deux possibilités un instant, et pensa à Lilia. Le professeur de Potion avait toujours été odieux avec elle, tandis que Trelawney ne lui avait fait que des prédictions mineures, aussi pour éviter qu'elle fonde en larme à une remarque de Rogue, Harry décida de s'asseoir au près du professeur qu'il aimait le moins. Cela lui valut un regard étonné de la part de Dumbledore et frisson de dégout de la part de Rogue.

Etonnamment, le repas se passa sans anicroches. Les professeurs parlaient de leurs affaires, et Harry et Lilia écoutaient sans rien dire. Rogue ne mentionna pas une seule fois James Potter ou Sirius Black, et Trelawney ne fit aucune prédiction (en dehors du fait que cette année serait mouvementée, mais cela avait toujours été le cas.). En quittant la Grande Salle, Harry se remémorra les paroles de Dumbledore au sujet de ce qu'ils avaient le droit faire. -Ca te dit d'explorer le château ? demanda-t-il a son amie ? Une étincelle apparut dans ses yeux et sourire malicieux fendit son visage. -Oh oui. J'ai toujours eu envie d'aller dans tous les recoins du château. par contre,il faudrait que tu prennes ta carte, non ? Harry fit la moue. Ce serait trop simple sans carte. Il prit une voix de bébé et dit : -Tu veux jouer aux Maraudeurs qui explorent Poudlard ? Lilia éclata de rire, et cela fit chaud au c?ur à Harry, c'était la preuve qu'elle aussi elle recommençait à vivre, qu'elle acceptait l'idée qu'elle ne verrait plus jamais son père. Son existence reprenait une tournure normale, avec juste un personnage principal en moins. Les adolescents prirent la direction des sous sols du sud. Ils n'avaient jamais été dans cette direction là, et ils pensaient pouvoir y découvrir de nombreux secrets.

Cela faisait environ deux heures qu'ils fouillaient tous les murs, soulevaient les tableaux et tapisseries, interrogeaient les peintures douées de paroles mais sans résultat. Apparemment, aucun passage secret ne se trouvait dans cette partie du château. Mais peut être y avait il autre chose ? Harry s'arrêta devant un tableau des moins communs. Il était tout marron et une forme bleu ciel se mouvait à l'intérieur. Harry resta la à la regarder un instant. La forme devint successivement un point d'interrogation, une silhouette, un livre puis une flèche. -Il y a quelque chose dans les parages, dit Harry. Lilia accourut (elle était à l'autre bout du couloir entrain d'analyser les dalles sur le sol) et regarda le tableau. -qu'est ce que ça veut dire ? -Je pense qu'il y a quelque chose par là, déclara harry. -Je sais, tu viens de le dire. -Ecoute, il doit bien y avoir une entrée cachée quelque part. On va analyser mieux les pans de mur dans la direction de la flèche. Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux amis scrutaient avec précision chaque centimètre carré qui se trouvait à droite de l'étrange tableau. -harry ! Vient voir, j'ai trouvé quelque chose, mais je ne comprends pas. -tu ne comprends pas quoi ? demanda le garçon en arrivant -Ca regarde. on dirait un poème. Harry lu l'inscription : Eriséd ut rertne is Rinevrap sinf set a ruop ertîannoc sel sarved ut Sreipap sel euq echas siam Séilla dnarg ed sap tons en Xeux ut is ertne slrola Xueïa set smon sel tnannod en Il sembla réfléchir un instant, puis se frappe le front. Le premier mot avait un air de déjà vu. -j'ai trouvé ! -ah oui ? et qu'est ce que c'est ? -Je sais comment traduire. fait apparaître un parchemin et une plume ! Lilia, interloquée, s'exécuta et attendit les ordres. -Note tout ce que je vais te dicter. s.i...espace. -J'écrit espace ou je continue plus loin ? -tu continues plus loin. e.n.t.r. Harry dicta ainsi tout le poème à l'envers et à la fin, sur le parchemin, Lilia avait écrit ceci :

Si entrer tu désire, tu devras les connaître pour a tes fins parvenir, mais sache que les papiers ne sont pas de grand alliés Alors entre si tu veux En donnant les noms de tes aïeux

-Alors il faut dire le nom des ses parents ? demanda la jeune fille -On dirait bien que oui. Essayons. James et Lily Potter ! Le mur grinça un peu mais ne s'ouvrit pas. Harry fronça les sourcils. Il avait pourtant dit le nom de ses parents. -Je sais ! s'écria Lilia. Sirius black et Serena d'Asesino le bruit d'un mécanisme se fit entendre, et un trou juste assez grand pour laisser passer Lilia apparut. La jeune fille s'engoufra à l'intérieur faisant signe à son ami de la suivre, mais à l'instant ou Harry avançait sa jambe, ie passage se referma. -James Potter et Lily Evans ! dit le garçon. Et aussitôt un nouveau trou (juste à la taille de Harry) se forma. Moins d'une secondce plus tard, les deux élèves se retrouvaient dans un long corridor sombre qui semblait ne pas avoir été visité depuis des années. -Lumos ! lança Harry La baguette projeta alors sa lumière sur les murs défraîchis. De part et d'autre il y avait des portes en bois avec des numéros écrits dessus. -qu'est ce que ça veut dire ? demanda Harry -Regarde. Ca commence il y a plus de mille ans, ça veut dire à la création de Poudlard. -Et alors. Ils ont répertorié mille années de. attends ! On a trouvé la salle des archives !!!! -Tu crois ? -Il n'y a qu'un moyen de vérifier. Harry poussa la porte la plus proche (l'année 991) et se retrouva dans une salle encore plus poussiéreuse que le couloir lui-même. -Oh mon dieu. murmurra Lilia Des centaines et des centaines de dossier étaient empilés les un sur les autres sur quatre étagères (un rouge, une jaune, une bleue et une verte) et portaient des noms depuis fort longtemps oubliés. -Tu as des recherches à faire ici ? demanda Harry -Pas spécialement. Je ne connais personne qui soit né cette année là. Hé ! on pourrait aller en 1971 !!!! -En 1971 ? Ouais, bonne idée. Aussitôt dit, les deux amis se retrouvèrent à courir à travers les salles d'archives. Chaque salle était reliée à celle d'a coté par une petite porte entre les étagères (générallement le bloc de Serpentard, moins nombreux a cause de la sélectivité du sang.). Environ dix minutes plus tard, essouflés, Lilia et Harry se retrouvèrent dans la salle de 1971. -Comment on fait pour prendre un dossier ? demanda la jeune fille -euh. on lui demande ? -on lui demande ? -Accio dossier de James Potter ! Et comme par Magie (normal, c'en est.) un dossier sur l'étagère rouge vola jusqu'à Harry qui l'attrapa. Il s'installa sur la table qui se trouvait là et commença à le feuilleter. Alors qu'il ouvrait le dossier, Lilia fit venir a elle celui de son père, et se plongea dans une lecture.

Le nom de James Potter était écrit à la plume sur la couverture du dossier. A l'intérieur, on y trouvait toutes sortes d'informations comme sa description physique, des photos (que l'on ne pouvait pas prendre et qui ressemblaient étrangement à Harry au même age) et des bulletins de notes, des devoirs écrits, des informations sur les amis/ennemis (Harry constata que les groupes n'avaient jamais changé, si ce n'est l'inimité avec les « mortes-vivantes ») et aussi, en toute première page, le commentaire du Chapeau. « Tiens, tiens, encore un Potter. Les Potter ont l'art d'attirer l'attention, il te faut une maison a la hauteur. Voyons voir. je sais que tu as un bon fond, tu es noble et courageux. Le choix est très simple : GRYFFONDOR ! » Harry feuilleta ensuite le dossier, sans trouver grand-chose de bien intéressant et se décida à faire venir le dossier de sa mère. Il le feuilleta également, épaté par les performances de sa mère dans toutes les matières. Hermione n'avait sûrement jamais atteint d'aussi hauts sommets. La journée se passa ainsi, Harry en apprenant plus que jamais sur ses origines. Ainsi, il eut droit a un compte rendu des plus belles farces des Maraudeurs (en tout cas celles pour lesquelles ils avaient été punis) comme la fois ou ils avaient fait une potion de Babel (ndla : cf. Les Portes d'Alohomora,je trouve que c'était génial comme blague) et le nombre d'heures de colles (1375 pour James, 1388 pour Sirius, 1370 pour Remus et 1000 pour Peter). Le soir, après un nouveau repas en compagnie des professeurs, Lilia et Harry mirent leurs recherches en commun et rirent longtemps sur les anecdotes qu'ils avaient pu trouver en fouinant dans les dossiers. Harry eut soudain une idée : -Tu crois que cette salle était sur la carte ? -Tu veux dire sur la carte du Maraudeur ? -Ben oui. -Je sais pas, on a qu'à vérifier. Harry se rua dans sa chambre, suivit de Lilia. Il sortit la carte d'un tiroir du bureau (sans doute que les elfes de maisons l'avaient prit pour un banal parchemin) et récita la formule pour que la carte s'affiche : -je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. -On était ou déjà ? -Regarde. On était dans les sous sols au sud. le passage devait se trouver par là. -Il n'y est pas. -En effet. Je pensais que les Maraudeurs connaissaient tout Poudlard. -Ce qui veut dire que cette carte aurait besoin d'une petite mise à jour. -Oh oui. Ca fait deux lieux importants qui n'y figurent pas. -Deux ? mais non, il n'y a que le couloir avec les milles portes. -Tu oublies la Chambre des Secrets. -Tu sais comment on y rentre ? -J'y suis déjà allé. -Oh. Dis donc, que penses tu de faire une nouvelle carte en se servant de celle-ci ? Harry et Lilia se regardèrent d'un air complice : les descendants des Maraudeurs allaient reprendre la tâche de leurs pères, à savoir découvrir tous les recoins du château.