Chapitre 4 : Un brouillard argenté qui se lève peut venir de deux chose,
l'une magique et l'autre non.
Les quinze jours qui suivirent ne se déroulèrent pas du tout comme les deux amis l'avait prévut. Dès le deuxième jour de vacances, Dumbledore leur fit comprendre qu'ils auraient des heures de cours spécifiques le matin pour apprendre à se défendre. -Qui est ce qui va nous apprendre ? demanda Harry -En temps normal, j'aurait dit le Professeur Rogue, étant donné que Minerva doit s'occuper de la rentrée des Premières années. Mais étant donné les circonstances, je pense que Mrs McGonagall s'occupera de vous.
Le matin même, Harry et Lilia se retrouvèrent donc dans une salle avec Minerva pour apprendre à se défendre contre les Créatures Magiques de haut niveau. Etrangement, la directrice ne fit pas exactement ce qu'elle avait annoncé : -Pour pouvoir lancer ces sorts, il faut atteindre un niveau de puissance magique assez élevé. C'est donc pour cela que vous n'aurez pas besoin de moi pendant les cours. -Pardon ? s'étonna Harry. Comment pouvons nous apprendre des choses difficiles sans professeur. -Mr Potter, vous « apprendrez » pendant l'année. Votre travail avec moi ne servira qu'à augmenter votre puissance magique, ainsi vous pourrez être plus rapide l'année prochaine.. -Professeur, qu'est ce que l'on va faire ? -J'y viens Miss black, j'y viens. Votre travail consistera, et ce tout les matins entre le petit déjeuners et le déjeuner, à vous plonger dans une transe qui vous premettra de visualiser votre magie, en récitant un mantra de concentration. -Quel est ce mantra ? demanda Harry -C'est le mantra commun. Il est utilisé dans plusieurs cas de figures que vous étudierez cette année. Mais là n'est pas la question. Tenez - elle fit apparaître deux parchemins- installez vous, apprenez ceci. Ensuite, fermez les yeux et récitez le, vous pourrez entrer en communication avec vous- même. Harry lu rapidement la formule, elle lui était étrangement familière, mais il ne savait pas où il l'avait déjà vu. En moins de cinq minutes il la sus par c?ur, et ferma les yeux tout en la répétant.
-Salut Harry ! dirent deux voix. -Terry ? Hermione ? -Oui, c'est nous, répondit le garçon. Tu vas bien ? -je vais. Harry essaya de répondre bien, mais il ne pouvait se mentir à lui-même. -Laisse tomber, fit Hermione, on sait que tu as du mal, nous. Mais il faut que tu te reprennes. -C'est facile à dire pour toi ! dit Harry plus méchamment qu'il ne le voulait. Harry ressentit la frustration -sa frustration en quelques sortes- en réponse a ce qu'il venait de dire. -Ecoute moi mon vieux, lui dit Terry, je sais que c'est pas simple. je suis passé par là bien avant toi tu sais. Noël 77. tu t'en souviens ? -Oui. -N'essaie pas d'oublier, tu ne peux pas. Ca ne sert à rien. Alors concentre toi sur ta puissance magique et qu'on en finisse ! -Puissance magique. J'en ai prit pas mal l'année dernière avec la formation animagus. -Justement, conclu Hermione avec une pointe de malice dans la voix.
Tout redevint normal. Harry sortit de sa transe pour se retrouver face à une Lilia fraîchement réveillée, dans une salle de classe aménagée. Après s'être longuement frotté les yeux, Harry eut le plaisir de découvrir qu'une petite table avait posée dans un coin avec un délicieux repas pour deux. Au milieu des couverts et autres mets délicieux, Harry vit un message à l'encre verte avait été ajouté.
i Les enfants, J'ai le plaisir de remarquer que votre travail est assidut, aussi je préfère ne pas vous déranger. J'ai demander aux elfes de maison de vous apporter votre repas, je pense que si vous avez ce message, c'est qu'ils l'ont fait !!! Bonne Appétit !
Albus Dumbledore. /i
Etonné, Harry regarda sa montre. Il était deux heures et quart de l'après midi. La transe avait duré plus longtemps que prévu. Aussi, après s'être rassasié (ndla : rester toute une matinée a réfléchir, ça creuse.) les deux adolescents montèrent à la Salle des Maraudeurs pour réfléchir a leur projet de carte. -Je pense qu'il faut commencer par le nom ! déclara Lilia -Non, avant de faire quoi que ce soit, il faut faire des recherches. -Oui, tu as peut être raison. Il faut faire quoi comme recherche. -Deja, il faut faire une liste de toutes les salles répertoriées sur la première carte. ensuite, il faut lire l'histoire de Poudlard pour voir si on ne trouve pas légendes sur des salles cachées comme la Chambre des Secrets. -Pourquoi il y en aurait ? -Parce que si Serpentard a fait une salle pour ses héritiers, peut être que Gryffondor, Serdaigle ou Poufsouffles ont fait de même. -Mais il faut être héritier pour entrer dans la chambre des Secrets. -Il faut être fourchelang, c'est tout. Alors peut être que pour les autres il faut être loyal, courageux, avoir envie de tout savoir. -Je vois. Mais. il y a peut être des salles qui ne sont ni dans le livre ni sur la carte ! -tu penses aux couloirs des archives ? -justement. Si on veut améliorer la carte, il faut fouiller chaque centimètre carré du château.
Et le programme des jours qui suivirent se déroula ainsi. Les matinées étaient dédiées aux mantras de concentration, les après-midi aux fouilles du château, et les fins de soirées (les jeunes avaient le droit de sortir un peu plus longtemps qu'en période scolaire) au récapitulatif de la journée, au listage des salles déjà connues et aux recherches dans les livres empruntés a la bibliothèques. Ce soir là, lorsque Harry se coucha, il savait qu'il ne pourrait pas s'endormir. La concentration qu'il faisait tout le jour était comme un demi- sommeil, et ses nuits étaient de plus en plus agitées. Quelque chose avait besoin de sortir. Quelque chose voulait se manifester. Mais quoi ? En réponse a ce manque de sommeil et a une pulsion soudaine, Harry se leva, descendit dans la salle commune sans faire de bruit (bien qu'il n'y ait personne à déranger) passa le portrait de la Grosse Dame (les mots de passes étaient désactivés en juillet-aout) et prit la direction du Hall d'entrée. Il passa a travers les deux grandes portes qui donnaient sur le parc, et se retrouva dehors. L'air frais entrait dans ses poumons, le vent lui sifflait aux oreilles. Il devait le faire, il devait le laisser sortir. Qu'importe s'il était tout seul ou s'il prenait des risques pour sa santé. Quoi qu'il n'en n'avait pas franchement abusé ces derniers temps. Mais il devait le faire. Harry fit appel au souvenir le plus douleureux qu'il avait en mémoire. Ce ne fut pas bien difficile, il n'y avait qu'a regarder le ciel étoilé pour le voir. Harry leva la tête, observa le chien que formait la constellation, et à l'endroit où aurait dut se trouver son ?il, il la vit : l'étoile Sirius. L'évocation de ce nom lui déchira une nouvelle fois le c?ur, lui donna cette envie de rugir qu'il ne connaissait que trop bien mais qu'il était parvenu a maîtriser au fil des jours. Et la, elle apparut, changeant l'aspect physique de Harry en un animal fantastique : une panthère des sables. Toutes les couleurs et es bruits de la nuit appararurent alors au garçon comme s'il était resté enfermé pendant de trop nombreux mois dans une boite aux vitres fumées et insonorisée. La nuit qui arrivait avait quelque chose de spécial. L'odeur qui se répendait dans l'air n'était pas habituelle. Elle était naturelle, certes, cela n'avait rien à voir avec l'?uvre d'un quelconque Mage Noir, mais ce changement éveilla la curiosité de Harry qui laissa son flair le guidé jusqu'à la source de ce parfum.
Cela faisait bien une demi-heure qu'il galopait à travers la forêt interdite, bondissant par-dessus les buissons, se faufilant entre les tronc, dépensant cet inutile surplus d'énergie qu'il contenait depuis trop longtemps, laissant la panthère le guider. Lorsqu'il arriva au c?ur de la forêt, Harry reconnu un lieu qui n'était synonyme que de sombres et tragiques souvenir. Un lieu où il s'était rendu vers Pâques, un lieu où se trouvait maintenant celle qui avait jadis compté parmi ses meilleures amis. Harry reprit forme humaine, et s'avança dans cet étrange cimetière sorcier. Rien n'avait changé, c'était les mêmes arbres, les mêmes baguettes dans leurs niches, les mêmes brins d'herbes sur le sol. Tout était identique à la fois précédente. Tout. Excepté une chose. Un arbre au tronc rosé se tenait au milieu des autres, resplendissant, et mettant en valeur une baguette magique dans une petite niche. Harry se souvenait de cet arbre, il se souvenait des racines qui formaient des dessins psychédéliques sur le sol (ndla : vous savez le genre de ptit dessins qu'on peut faire pendant les cours... les gribouillis entourés d'un gribouilli plus grand, et d'un autre (.) jusqu'à ce que ça fasse un joli tableau.) mais il ne se rappelait pas de cette couleur de tronc. Dans sa mémoire, elle était brun clair et non pas rose. Et pourtant. cet épitaphe sur le sol était la preuve même que c'était bien le bon. Il n'y avait pas deux Hermione Granger mortes en 1996 et enterrées au même endroit. C'était impossible. Mais alors, pourquoi ce changement de couleur ? Harry chassa cette idée de son esprit et sentit son esprit se remplir de tristesse alors que son regard se posait sur cette baguette que sa propriétaire ne tiendrait plus. Doucement, comme pour lui dire un dernier au revoir, Harry laissa ses doigts efleurés la niche en verre. Il parcourut ses contours, sentant le flux magique courir dans les doigts et se propager sur la boite. C'était électrisant. Hors du commun. Jusqu'à ce que cette chose étrange n'apparaisse. Alors que les doigts d'Harry passaient sur la baguette (même s'il y avait une vitre), il se sentit doucement repoussé en arrière, comme une feuille morte par une brise légère. Il se retrouva à environ un mètre du tronc, et maintenant, entre lui et l'arbre se trouvait un étrange hologramme, une sorte de mur de particule, qui semblait tout droit sorti d'un livre de science fiction, avec des choses écrites dessus. A quoi cela pouvait il bien rimer ? Harry s'approcha un peu, pour lire les informations qui se tenaient devant lui. On aurait dit une carte d'identité moldue, ou un rapport détaillé, enfin une fois que le coté magique et irréel de la chose avait été écarté bien sur. Une représentation holographique d'Hermione (une en pied et un portrait) étaient en haut à gauche, et s'en suivait toutes sortes d'informations plus où moins banale. Ensuite venait la partie « magique » du rapport. Cela allait de la composition de la baguette, au sort le plus puissant (Fuego), premier, tout en passant par la vitesse d'accroissement de la magie (156 grom, mais Harry ne savait pas ce que ça voulait dire.). Harry regarda cela un instant, ses yeux parcourant rapidement les informations banales ne trouvant rien de bien intéressant. A quoi cela pourrait il lui servir de savoir que le premier sort qu'elle avait lancé était « alohomora », que sa forme animagus aurait été le chat, et que sont patronus avait une forme de loutre ? A rien. Strictement à rien. Peut être que tout cette magie aurait été utile pour la ramener, mais il n'y avait aucune procédure à suivre, aucune indication. Alors pourquoi son instinct l'avait il amené ici ? Encore un problème qu'il fallait élucider. Mais pas maintenant, pas ce soir. La, il était fatigué. Ce n'était pas la transformation qui le rendait ainsi, mais la lassitude qu'apportait les faux espoirs, la joie qui l'envahissait dès qu'il croyait avoir trouvé quelque chose et qui s'enfuyait dès qu'il s'apercevait que ce n'était qu'une fausse alerte. Ce soir, il voulait juste s'arrêter, ne plus penser à tout ça, ne plus sentir la constante menace de Voldemort sur ses proches, ne plus craindre que chaque instant à venir soit porteur de mauvaises nouvelles. Il voulait que tout s'arrête, ou plutôt que tout redevienne comme avant, au moins pour quelques heures. Et il n'y avait que deux remèdes a ce genre de problème : le sommeil ou la mort. Le premier ne garantissait rien, les cauchemars pouvaient toujours venir le hanter, mais le deuxième. il paraissait très tentant ces temps ci. Tout aurait été plus simple. Il aurait put laisser de coté ses problèmes, se libérer de toutes ses choses qui rendaient sa vie si difficile, un simple geste suffisait à cela. C'était tellement simple. Il pourrait revoir Hermione et même Sirius. Revoir Sirius. C'était ce qu'il voulait le plus en ce moment. Il aurait tout donné pour cela, même ça propre vie. Mais il ne fallait pas. Ce n'était vraiment pas conseillé. Non pas pour lui, mais pour ses proches. Ils avaient besoin de lui. Ron, Lilia, ses parents, tout le monde serait triste. Cela aurait été un coup fatal. Sans aucun doute que Voldemort s'en serait servit pour finaliser sa montée de Poudlard. Voldemort. Il ne fallait pas lui montrer sa faiblesse, il fallait rester fort. Il fallait venger ses innocents, il s'était promis de le faire et il le ferait. Coute que coute. Et il laisserait sa vie s'il le fallait, mais seulement en dernier recours, en étant certain qu'Il laisserait la sienne aussi.
Un coup de vent réveilla Harry le lendemain matin. Il n'avait aucune idée de ce que c'était, mais lorsqu'il ouvrit les yeux, il pensa d'abord à Peeves, mais non. Il n'y avait rien, il était sûr de cela. Pourtant, il avait bien cru voir une chose grise passer devant lui. En tout cas, une chose était sûre, s'il y avait eut quelque chose, quelqu'un, un poltergeïst ou autre a passer devant lui, il était partit aussi vite qu'il était apparut. Harry se leva, un peu fatigué mais tout de même en forme. Il jeta un ?il par la fenêtre et put observer avec plaisir le soleil rougeoyant qui se levait. Il se tenait dans l'encadrement de la fenêtre, il n'y avait pas un bruit autour de lui en dehors du doux chant des oiseaux.
i Harry aurait pu rester des heures devant cette fenêtre. Il ne pouvait croire a ce qui lui arrivait, il était ici, à Poudlard. Jusque là rien d'anormal. Mais qui aurait imaginé qu'il se serait retrouvé Ici avec Eux ! C'était irréel. C'était magique. Ils étaient là, insouciants, endormis, quelque part près de lui, mais aucun son ne se faisait entendre. Il y avait juste lui, le soleil qui se levait avec le reste de la nature, et Eux qui dormaient. Quoi que. Plus tellement, il perçut le bruit d'un drap qui se froisse, d'un rideau qui s'ouvre. -tu es bien matinal Terry ! déclara Sirius. -Sirius ? tu m'as fait peur. Je n'avais pas tellement sommeil. -Vous pouviez vous coucher plus tard dans ton école ? -Mon. a Antigua ? oui ! oui, on pouvait. c'était moins strict de ce point de vue la. -Bon, je te laisse, je vais me doucher. La salle de bain est assez spéciale. On l'a aménagée nous même (clin d'?il à La sphère ésotérique sur ff.net) -Oh. Harry cessa de contempler son futur parrain pour regarder ses nouveaux camarades de chambre. Envolés Ron, Dean, Neville et Seamus. Maintenant c'était Remus, James, Sirius et l'autre. le traître. /i
Un frisson parcouru l'échine de Harry et le ramena à la réalité. Il fut surprit de constater que tout était exactement comme la veille au soir. Le dortoir avait toujours son allure de chambre particulière aménagée, les quatre autres lits n'étaient plus la, il ne le seraient pas avant une dizaine de jours. Harry décida d'aller voler un peu, pour profiter de cet instant de solitude paisible qui s'offrait à lui. Il enfila rapidement des vêtements, attrapa son Eclair de Feu, et sortit du château. Un instant plus tard, il se trouvait au terrain de Quidditch,
i rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il était venu ici. C'étaient les mêmes gradins qui surplombaient le même terrain. Les six anneaux dorés étaient identiques aux derniers qu'il avait connu, a la différence prêt qu'ils avaient l'air plus abimés. Harry enfourcha son balai, s'éleva dans les airs, et sentit un sentiment de libération s'emparer de lui. Le vent battait à ses oreilles, ses soucis s'envolaient comme un millier de papillon, et tout ce monde grisatre dans lequel il avait vécu se teintaint de couleurs resplendissante : les douces couleurs de l'aube. Harry passa une infinité à virevolter dans tous les sens, jusqu'à ce que des applaudissements se fassent entendre : -Magnifique !!! Tu as fait énormément de progrès !!! Qu'est ce qu'on va leur mettre comme raclée a ses Serpentard avec toi dans l'équipe !!! Heureusement que Norgoth est indisposée !!!! /i
-Harry ! tu es génial ! On dirait que tu as passé l'été a t'entrainer ! C'est génial. Lilia venait d'apparaître sur le bord du terrain. Harry l'avait a peine entendu arriver. Il ne s'était même pas tout a fait rendu compte qu'il volait i ici /i Il ne s'était d'ailleurs rendu compte de rien. Il croyait se trouver en 1975. Ce n'était pas Lilia qui avait parlé à l'instant, c'était. c'était Lui. Harry se frotta les yeux pour essayer de comprendre ce qui venait de lui arriver. Cela faisait deux fois depuis ce matin. Deux fois qu'il se trompait d'époque, et deux fois qu'il croyait voir cette ombre argentée qui disparaissait dès qu'il essayait de mieux la voir.
-Harry! Harry! Ouhou!!! Harry! -Hein quoi? -Tu es bien réveillé? -Oui, bien sûr !!! -Bien, alors tu pourras peut être répondre a ma question. -Vas-y, je t'écoute. -Tu vois, hier j'arrivai pas à dormir, et j'ai regarder par la fenêtre. et j'ai vu une certaine panthère. -Ah oui ? La jeune fille lisait très bien dans le jeu de Harry et semblait attristé qu'il ne l'ait pas invité la veille. -Oui. Et plus tard, j'ai vu une grande lumière sortir du bois. Tu n'as pas été faire un quelconque rituel sans moi quand même ? Tu n'aurais pas osé ! -Non, bien sûr que non. J'ai eu envie d'aller marcher un peu, et puis je me suis retrouvé là-bas. -Et ? -Il s'est passé quelque chose de bizarre. Les caractéristiques magiques d'Hermione sont apparues. -Comment ça ? -C'est difficile a expliquer. Une sorte d'écran ou je ne sais quoi. Il y avait tout sur Hermione, son premier sort, son sort le plus puissant, son patronus, ses caractéristiques physiques. -Ah oui ? -Oui. -C'est bizarre. -Oui, je me demande d'où sa vient ce phénomène. -Non, ça c'est normal, tous les cimetières de sorciers sont comme ça. -Qu'est ce qui est bizarre alors ? -Tu as bien dit son Patronus ? -Oui. -Il avait une forme ? -Oui, c'était une loutre ou un phoque, je ne me rappelle plus très bien. Lilia fronça les sourcils et resta silencieuse un instant. Elle semblait réfléchir très rapidement, sans pour autant trouver de résultat concluant. -Harry, il y a une chose que tu doit savoir. -je t'écoute. -Hermione n'a jamais réussit à maîtriser le sortilège du Patronus l'année dernière.
Les quinze jours qui suivirent ne se déroulèrent pas du tout comme les deux amis l'avait prévut. Dès le deuxième jour de vacances, Dumbledore leur fit comprendre qu'ils auraient des heures de cours spécifiques le matin pour apprendre à se défendre. -Qui est ce qui va nous apprendre ? demanda Harry -En temps normal, j'aurait dit le Professeur Rogue, étant donné que Minerva doit s'occuper de la rentrée des Premières années. Mais étant donné les circonstances, je pense que Mrs McGonagall s'occupera de vous.
Le matin même, Harry et Lilia se retrouvèrent donc dans une salle avec Minerva pour apprendre à se défendre contre les Créatures Magiques de haut niveau. Etrangement, la directrice ne fit pas exactement ce qu'elle avait annoncé : -Pour pouvoir lancer ces sorts, il faut atteindre un niveau de puissance magique assez élevé. C'est donc pour cela que vous n'aurez pas besoin de moi pendant les cours. -Pardon ? s'étonna Harry. Comment pouvons nous apprendre des choses difficiles sans professeur. -Mr Potter, vous « apprendrez » pendant l'année. Votre travail avec moi ne servira qu'à augmenter votre puissance magique, ainsi vous pourrez être plus rapide l'année prochaine.. -Professeur, qu'est ce que l'on va faire ? -J'y viens Miss black, j'y viens. Votre travail consistera, et ce tout les matins entre le petit déjeuners et le déjeuner, à vous plonger dans une transe qui vous premettra de visualiser votre magie, en récitant un mantra de concentration. -Quel est ce mantra ? demanda Harry -C'est le mantra commun. Il est utilisé dans plusieurs cas de figures que vous étudierez cette année. Mais là n'est pas la question. Tenez - elle fit apparaître deux parchemins- installez vous, apprenez ceci. Ensuite, fermez les yeux et récitez le, vous pourrez entrer en communication avec vous- même. Harry lu rapidement la formule, elle lui était étrangement familière, mais il ne savait pas où il l'avait déjà vu. En moins de cinq minutes il la sus par c?ur, et ferma les yeux tout en la répétant.
-Salut Harry ! dirent deux voix. -Terry ? Hermione ? -Oui, c'est nous, répondit le garçon. Tu vas bien ? -je vais. Harry essaya de répondre bien, mais il ne pouvait se mentir à lui-même. -Laisse tomber, fit Hermione, on sait que tu as du mal, nous. Mais il faut que tu te reprennes. -C'est facile à dire pour toi ! dit Harry plus méchamment qu'il ne le voulait. Harry ressentit la frustration -sa frustration en quelques sortes- en réponse a ce qu'il venait de dire. -Ecoute moi mon vieux, lui dit Terry, je sais que c'est pas simple. je suis passé par là bien avant toi tu sais. Noël 77. tu t'en souviens ? -Oui. -N'essaie pas d'oublier, tu ne peux pas. Ca ne sert à rien. Alors concentre toi sur ta puissance magique et qu'on en finisse ! -Puissance magique. J'en ai prit pas mal l'année dernière avec la formation animagus. -Justement, conclu Hermione avec une pointe de malice dans la voix.
Tout redevint normal. Harry sortit de sa transe pour se retrouver face à une Lilia fraîchement réveillée, dans une salle de classe aménagée. Après s'être longuement frotté les yeux, Harry eut le plaisir de découvrir qu'une petite table avait posée dans un coin avec un délicieux repas pour deux. Au milieu des couverts et autres mets délicieux, Harry vit un message à l'encre verte avait été ajouté.
i Les enfants, J'ai le plaisir de remarquer que votre travail est assidut, aussi je préfère ne pas vous déranger. J'ai demander aux elfes de maison de vous apporter votre repas, je pense que si vous avez ce message, c'est qu'ils l'ont fait !!! Bonne Appétit !
Albus Dumbledore. /i
Etonné, Harry regarda sa montre. Il était deux heures et quart de l'après midi. La transe avait duré plus longtemps que prévu. Aussi, après s'être rassasié (ndla : rester toute une matinée a réfléchir, ça creuse.) les deux adolescents montèrent à la Salle des Maraudeurs pour réfléchir a leur projet de carte. -Je pense qu'il faut commencer par le nom ! déclara Lilia -Non, avant de faire quoi que ce soit, il faut faire des recherches. -Oui, tu as peut être raison. Il faut faire quoi comme recherche. -Deja, il faut faire une liste de toutes les salles répertoriées sur la première carte. ensuite, il faut lire l'histoire de Poudlard pour voir si on ne trouve pas légendes sur des salles cachées comme la Chambre des Secrets. -Pourquoi il y en aurait ? -Parce que si Serpentard a fait une salle pour ses héritiers, peut être que Gryffondor, Serdaigle ou Poufsouffles ont fait de même. -Mais il faut être héritier pour entrer dans la chambre des Secrets. -Il faut être fourchelang, c'est tout. Alors peut être que pour les autres il faut être loyal, courageux, avoir envie de tout savoir. -Je vois. Mais. il y a peut être des salles qui ne sont ni dans le livre ni sur la carte ! -tu penses aux couloirs des archives ? -justement. Si on veut améliorer la carte, il faut fouiller chaque centimètre carré du château.
Et le programme des jours qui suivirent se déroula ainsi. Les matinées étaient dédiées aux mantras de concentration, les après-midi aux fouilles du château, et les fins de soirées (les jeunes avaient le droit de sortir un peu plus longtemps qu'en période scolaire) au récapitulatif de la journée, au listage des salles déjà connues et aux recherches dans les livres empruntés a la bibliothèques. Ce soir là, lorsque Harry se coucha, il savait qu'il ne pourrait pas s'endormir. La concentration qu'il faisait tout le jour était comme un demi- sommeil, et ses nuits étaient de plus en plus agitées. Quelque chose avait besoin de sortir. Quelque chose voulait se manifester. Mais quoi ? En réponse a ce manque de sommeil et a une pulsion soudaine, Harry se leva, descendit dans la salle commune sans faire de bruit (bien qu'il n'y ait personne à déranger) passa le portrait de la Grosse Dame (les mots de passes étaient désactivés en juillet-aout) et prit la direction du Hall d'entrée. Il passa a travers les deux grandes portes qui donnaient sur le parc, et se retrouva dehors. L'air frais entrait dans ses poumons, le vent lui sifflait aux oreilles. Il devait le faire, il devait le laisser sortir. Qu'importe s'il était tout seul ou s'il prenait des risques pour sa santé. Quoi qu'il n'en n'avait pas franchement abusé ces derniers temps. Mais il devait le faire. Harry fit appel au souvenir le plus douleureux qu'il avait en mémoire. Ce ne fut pas bien difficile, il n'y avait qu'a regarder le ciel étoilé pour le voir. Harry leva la tête, observa le chien que formait la constellation, et à l'endroit où aurait dut se trouver son ?il, il la vit : l'étoile Sirius. L'évocation de ce nom lui déchira une nouvelle fois le c?ur, lui donna cette envie de rugir qu'il ne connaissait que trop bien mais qu'il était parvenu a maîtriser au fil des jours. Et la, elle apparut, changeant l'aspect physique de Harry en un animal fantastique : une panthère des sables. Toutes les couleurs et es bruits de la nuit appararurent alors au garçon comme s'il était resté enfermé pendant de trop nombreux mois dans une boite aux vitres fumées et insonorisée. La nuit qui arrivait avait quelque chose de spécial. L'odeur qui se répendait dans l'air n'était pas habituelle. Elle était naturelle, certes, cela n'avait rien à voir avec l'?uvre d'un quelconque Mage Noir, mais ce changement éveilla la curiosité de Harry qui laissa son flair le guidé jusqu'à la source de ce parfum.
Cela faisait bien une demi-heure qu'il galopait à travers la forêt interdite, bondissant par-dessus les buissons, se faufilant entre les tronc, dépensant cet inutile surplus d'énergie qu'il contenait depuis trop longtemps, laissant la panthère le guider. Lorsqu'il arriva au c?ur de la forêt, Harry reconnu un lieu qui n'était synonyme que de sombres et tragiques souvenir. Un lieu où il s'était rendu vers Pâques, un lieu où se trouvait maintenant celle qui avait jadis compté parmi ses meilleures amis. Harry reprit forme humaine, et s'avança dans cet étrange cimetière sorcier. Rien n'avait changé, c'était les mêmes arbres, les mêmes baguettes dans leurs niches, les mêmes brins d'herbes sur le sol. Tout était identique à la fois précédente. Tout. Excepté une chose. Un arbre au tronc rosé se tenait au milieu des autres, resplendissant, et mettant en valeur une baguette magique dans une petite niche. Harry se souvenait de cet arbre, il se souvenait des racines qui formaient des dessins psychédéliques sur le sol (ndla : vous savez le genre de ptit dessins qu'on peut faire pendant les cours... les gribouillis entourés d'un gribouilli plus grand, et d'un autre (.) jusqu'à ce que ça fasse un joli tableau.) mais il ne se rappelait pas de cette couleur de tronc. Dans sa mémoire, elle était brun clair et non pas rose. Et pourtant. cet épitaphe sur le sol était la preuve même que c'était bien le bon. Il n'y avait pas deux Hermione Granger mortes en 1996 et enterrées au même endroit. C'était impossible. Mais alors, pourquoi ce changement de couleur ? Harry chassa cette idée de son esprit et sentit son esprit se remplir de tristesse alors que son regard se posait sur cette baguette que sa propriétaire ne tiendrait plus. Doucement, comme pour lui dire un dernier au revoir, Harry laissa ses doigts efleurés la niche en verre. Il parcourut ses contours, sentant le flux magique courir dans les doigts et se propager sur la boite. C'était électrisant. Hors du commun. Jusqu'à ce que cette chose étrange n'apparaisse. Alors que les doigts d'Harry passaient sur la baguette (même s'il y avait une vitre), il se sentit doucement repoussé en arrière, comme une feuille morte par une brise légère. Il se retrouva à environ un mètre du tronc, et maintenant, entre lui et l'arbre se trouvait un étrange hologramme, une sorte de mur de particule, qui semblait tout droit sorti d'un livre de science fiction, avec des choses écrites dessus. A quoi cela pouvait il bien rimer ? Harry s'approcha un peu, pour lire les informations qui se tenaient devant lui. On aurait dit une carte d'identité moldue, ou un rapport détaillé, enfin une fois que le coté magique et irréel de la chose avait été écarté bien sur. Une représentation holographique d'Hermione (une en pied et un portrait) étaient en haut à gauche, et s'en suivait toutes sortes d'informations plus où moins banale. Ensuite venait la partie « magique » du rapport. Cela allait de la composition de la baguette, au sort le plus puissant (Fuego), premier, tout en passant par la vitesse d'accroissement de la magie (156 grom, mais Harry ne savait pas ce que ça voulait dire.). Harry regarda cela un instant, ses yeux parcourant rapidement les informations banales ne trouvant rien de bien intéressant. A quoi cela pourrait il lui servir de savoir que le premier sort qu'elle avait lancé était « alohomora », que sa forme animagus aurait été le chat, et que sont patronus avait une forme de loutre ? A rien. Strictement à rien. Peut être que tout cette magie aurait été utile pour la ramener, mais il n'y avait aucune procédure à suivre, aucune indication. Alors pourquoi son instinct l'avait il amené ici ? Encore un problème qu'il fallait élucider. Mais pas maintenant, pas ce soir. La, il était fatigué. Ce n'était pas la transformation qui le rendait ainsi, mais la lassitude qu'apportait les faux espoirs, la joie qui l'envahissait dès qu'il croyait avoir trouvé quelque chose et qui s'enfuyait dès qu'il s'apercevait que ce n'était qu'une fausse alerte. Ce soir, il voulait juste s'arrêter, ne plus penser à tout ça, ne plus sentir la constante menace de Voldemort sur ses proches, ne plus craindre que chaque instant à venir soit porteur de mauvaises nouvelles. Il voulait que tout s'arrête, ou plutôt que tout redevienne comme avant, au moins pour quelques heures. Et il n'y avait que deux remèdes a ce genre de problème : le sommeil ou la mort. Le premier ne garantissait rien, les cauchemars pouvaient toujours venir le hanter, mais le deuxième. il paraissait très tentant ces temps ci. Tout aurait été plus simple. Il aurait put laisser de coté ses problèmes, se libérer de toutes ses choses qui rendaient sa vie si difficile, un simple geste suffisait à cela. C'était tellement simple. Il pourrait revoir Hermione et même Sirius. Revoir Sirius. C'était ce qu'il voulait le plus en ce moment. Il aurait tout donné pour cela, même ça propre vie. Mais il ne fallait pas. Ce n'était vraiment pas conseillé. Non pas pour lui, mais pour ses proches. Ils avaient besoin de lui. Ron, Lilia, ses parents, tout le monde serait triste. Cela aurait été un coup fatal. Sans aucun doute que Voldemort s'en serait servit pour finaliser sa montée de Poudlard. Voldemort. Il ne fallait pas lui montrer sa faiblesse, il fallait rester fort. Il fallait venger ses innocents, il s'était promis de le faire et il le ferait. Coute que coute. Et il laisserait sa vie s'il le fallait, mais seulement en dernier recours, en étant certain qu'Il laisserait la sienne aussi.
Un coup de vent réveilla Harry le lendemain matin. Il n'avait aucune idée de ce que c'était, mais lorsqu'il ouvrit les yeux, il pensa d'abord à Peeves, mais non. Il n'y avait rien, il était sûr de cela. Pourtant, il avait bien cru voir une chose grise passer devant lui. En tout cas, une chose était sûre, s'il y avait eut quelque chose, quelqu'un, un poltergeïst ou autre a passer devant lui, il était partit aussi vite qu'il était apparut. Harry se leva, un peu fatigué mais tout de même en forme. Il jeta un ?il par la fenêtre et put observer avec plaisir le soleil rougeoyant qui se levait. Il se tenait dans l'encadrement de la fenêtre, il n'y avait pas un bruit autour de lui en dehors du doux chant des oiseaux.
i Harry aurait pu rester des heures devant cette fenêtre. Il ne pouvait croire a ce qui lui arrivait, il était ici, à Poudlard. Jusque là rien d'anormal. Mais qui aurait imaginé qu'il se serait retrouvé Ici avec Eux ! C'était irréel. C'était magique. Ils étaient là, insouciants, endormis, quelque part près de lui, mais aucun son ne se faisait entendre. Il y avait juste lui, le soleil qui se levait avec le reste de la nature, et Eux qui dormaient. Quoi que. Plus tellement, il perçut le bruit d'un drap qui se froisse, d'un rideau qui s'ouvre. -tu es bien matinal Terry ! déclara Sirius. -Sirius ? tu m'as fait peur. Je n'avais pas tellement sommeil. -Vous pouviez vous coucher plus tard dans ton école ? -Mon. a Antigua ? oui ! oui, on pouvait. c'était moins strict de ce point de vue la. -Bon, je te laisse, je vais me doucher. La salle de bain est assez spéciale. On l'a aménagée nous même (clin d'?il à La sphère ésotérique sur ff.net) -Oh. Harry cessa de contempler son futur parrain pour regarder ses nouveaux camarades de chambre. Envolés Ron, Dean, Neville et Seamus. Maintenant c'était Remus, James, Sirius et l'autre. le traître. /i
Un frisson parcouru l'échine de Harry et le ramena à la réalité. Il fut surprit de constater que tout était exactement comme la veille au soir. Le dortoir avait toujours son allure de chambre particulière aménagée, les quatre autres lits n'étaient plus la, il ne le seraient pas avant une dizaine de jours. Harry décida d'aller voler un peu, pour profiter de cet instant de solitude paisible qui s'offrait à lui. Il enfila rapidement des vêtements, attrapa son Eclair de Feu, et sortit du château. Un instant plus tard, il se trouvait au terrain de Quidditch,
i rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il était venu ici. C'étaient les mêmes gradins qui surplombaient le même terrain. Les six anneaux dorés étaient identiques aux derniers qu'il avait connu, a la différence prêt qu'ils avaient l'air plus abimés. Harry enfourcha son balai, s'éleva dans les airs, et sentit un sentiment de libération s'emparer de lui. Le vent battait à ses oreilles, ses soucis s'envolaient comme un millier de papillon, et tout ce monde grisatre dans lequel il avait vécu se teintaint de couleurs resplendissante : les douces couleurs de l'aube. Harry passa une infinité à virevolter dans tous les sens, jusqu'à ce que des applaudissements se fassent entendre : -Magnifique !!! Tu as fait énormément de progrès !!! Qu'est ce qu'on va leur mettre comme raclée a ses Serpentard avec toi dans l'équipe !!! Heureusement que Norgoth est indisposée !!!! /i
-Harry ! tu es génial ! On dirait que tu as passé l'été a t'entrainer ! C'est génial. Lilia venait d'apparaître sur le bord du terrain. Harry l'avait a peine entendu arriver. Il ne s'était même pas tout a fait rendu compte qu'il volait i ici /i Il ne s'était d'ailleurs rendu compte de rien. Il croyait se trouver en 1975. Ce n'était pas Lilia qui avait parlé à l'instant, c'était. c'était Lui. Harry se frotta les yeux pour essayer de comprendre ce qui venait de lui arriver. Cela faisait deux fois depuis ce matin. Deux fois qu'il se trompait d'époque, et deux fois qu'il croyait voir cette ombre argentée qui disparaissait dès qu'il essayait de mieux la voir.
-Harry! Harry! Ouhou!!! Harry! -Hein quoi? -Tu es bien réveillé? -Oui, bien sûr !!! -Bien, alors tu pourras peut être répondre a ma question. -Vas-y, je t'écoute. -Tu vois, hier j'arrivai pas à dormir, et j'ai regarder par la fenêtre. et j'ai vu une certaine panthère. -Ah oui ? La jeune fille lisait très bien dans le jeu de Harry et semblait attristé qu'il ne l'ait pas invité la veille. -Oui. Et plus tard, j'ai vu une grande lumière sortir du bois. Tu n'as pas été faire un quelconque rituel sans moi quand même ? Tu n'aurais pas osé ! -Non, bien sûr que non. J'ai eu envie d'aller marcher un peu, et puis je me suis retrouvé là-bas. -Et ? -Il s'est passé quelque chose de bizarre. Les caractéristiques magiques d'Hermione sont apparues. -Comment ça ? -C'est difficile a expliquer. Une sorte d'écran ou je ne sais quoi. Il y avait tout sur Hermione, son premier sort, son sort le plus puissant, son patronus, ses caractéristiques physiques. -Ah oui ? -Oui. -C'est bizarre. -Oui, je me demande d'où sa vient ce phénomène. -Non, ça c'est normal, tous les cimetières de sorciers sont comme ça. -Qu'est ce qui est bizarre alors ? -Tu as bien dit son Patronus ? -Oui. -Il avait une forme ? -Oui, c'était une loutre ou un phoque, je ne me rappelle plus très bien. Lilia fronça les sourcils et resta silencieuse un instant. Elle semblait réfléchir très rapidement, sans pour autant trouver de résultat concluant. -Harry, il y a une chose que tu doit savoir. -je t'écoute. -Hermione n'a jamais réussit à maîtriser le sortilège du Patronus l'année dernière.
