Chapitre 5 : Les disparus ne laissent pas d'adresse mais de nombreux
mystères
Harry resta interdit devant cette déclaration. Hermione n'avait jamais réussit à réaliser un patronus, alors comment pouvait on savoir quelle forme il avait ? -Viens ! dit Lilia Et elle tira Harry par la manche puis partit en courant. Ils se retrouvèrent à la bibliothèque, ou Lilia se rua dans la section « sort de défenses ». Elle sortit un gros grimoire poussiéreux, rongé par le temps, qui avait un titre en lettre d'or. -C'est quoi ce livre ? demanda Harry. -Un truc qu'avait cité Papa. C'est un vieux livre de DCFM. Il s'appelle i Magie Défensive Théorique /i. -et alors ? En quoi il va nous aider ? -ET bien papa avait dit qu'on y trouvait pas mal de choses sur l'origine des sortilèges courants. ou plus rares. -tu crois qu'il y aurait quelque chose sur les Patronus ? -Je ne sais pas. Pendant qu'elle parlait, la jeune fille tournait frénétiquement les pages jaunies du livre et les yeux courants sur les paragraphes écrit très très petit. -Wow ! dit elle -Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Elle tourna le livre de façon a ce que Harry puisse lire et repensa à ce qu'il était écrit, tout en laissant ses yeux repasser sur certains passages du texte (qui était en grande partie assez rébarbatif.) :
i Le sortilège du patronus, est reconnu comme étant un acte de magie défensive avancée. Mais le problème est que personne ne se rend compte de sa réelle utilité. Le Patronus consiste en la création d'un concentré de Magie pure qui regroupe plusieurs caractéristiques. [.] La plus connue d'entre elle est la capacité de repousser des créatures magiques légendaires nommées Détraqueurs. Il suffit pour cela de prononcer la formule « spero patronum »en pensant à un événement heureux. [.] La deuxième propriété des patronus n'est pas encore bien définit. En ce moment, des chercheurs effectuent des recherches pour en apprendre plus sur cet étrange phénomène. [.] pour l'instant, nous avons juste pu découvrir une chose qui unissait le sorcier a son patronus : généralement, le sort donne des indications sur la destinée de son possesseur. /i
-Il donne des indications sur la destinée de quoi ? -Son possesseur Harry !!! -Tu veux dire que. tu veux dire que. il y aurait une signification ? -C'est ce qu'il y a marqué non ? -Ben oui. -Donc c'est vrai ! Alors maintenant il faut faire la liste des gens et de leur patronus pour essayer d'établir un lien. -ok. Alors, voyons voir. Quel est ton patronus ? -Le chien. Et toi ? -C'est un chien ? Comme Sirius ? Je veux dire, c'est sa forme animagus ? -Ben oui. Pourquoi,
-Moi c'est un cerf. comme Papa. -Donc c'est que chacun de nous a un lien avec son père. on sa forme animagus. -Ca doit être ça. Harry, quel est ton lien avec la destinée animagus de ton père ? -Euh. je suis animagus moi aussi. -Ok. Pour moi, ça peut être que deux choses : soit je deviendrais animagus aussi, et d'ailleurs ça fait partit de mes projets d'avenirs. soit je vais avoir un petit chien noir !!! -Lilia, on est sérieux la. Tu vas sûrement le devenir aussi. Voyons pour les autres. On sait que Hermione c'est la loutre, donc il faudra faire des recherches. on a qui d'autre ? -Je ne sais pas. Ton père c'est quoi ? -Aucune idée. Par contre je sais pour ton père. -Ah bon ? -Il me l'a dit en début d'année dernière. Il a la forme de mon père. D'ailleurs il ne m'avait pas parlé de cette histoire de destinée. Il avait dit que c'était parce qu'on aimait tout les deux mon père et que comme on se ressemblait, ça aurait pu paraître orgueilleux. Lilia mit un instant avant de répondre. Ce que venait de lui dire Harry la démoralisait un peu. Ainsi donc ça serait juste une question d'amour et de ressemblance. Mais pourtant ce livre. Il était tellement sensé, tellement sérieux. -Est-ce que tu crois que James a mon père pour patronus ? -Ca serait bien possible. -Ecrit lui une lettre !!! Il nous répondra !
Harry prit donc une plume et du parchemin, et commença à écrire. iChers Papa et Maman, Comment allez vous ? Lilia et moi allons bien, vivre a Poudlard en été est un vrai bonheur, je suis sûr que les Maraudeurs auraient apprécié. Sinon, il y a une question, certes un peu stupide, que j'aimerais te poser Papa. Quelle forme prend ton Patronus ? Je sais que c'est vraiment nul comme question, mais ça pourrait peut être m'aider pour certaines choses. Je t'en dirais plus un autre jour.
Vous me manquez Maman et toi,
Harry. PS : nous sommes sur les traces des Maraudeurs. /i
Harry montra la lettre à Lilia qui sourit. Apparemment c'était très bien. Les deux amis partirent en direction de la volière pour poster la lettre. Pendant que Harry attachait la lettre à la patte d'Hedwige, ils discutaient de la carte. -Il faut vraiment qu'on continue tu sais. Ca pourrait être très utile cette année. -Oui, tu as raison. -Lilia. J'ai pensé à une chose le soir ou je suis partit me promener. Et tu m'as fait y repenser tout a l'heure. Ca te dirait de devenir Animagus ? -Tu dis ça à cause de ma « destinée » ? -non, pas du tout. Je suis sérieux là. Tu aimerais ? Je pense que je peux t'apprendre. -T'en as d'autre des questions inutiles ? On s'y met quand ? -Euh. Demain, ça te va ? Aujourd'hui on fait la carte.
-Je vais te réciter des formules, et pendant ce temps tu te concentras sur tes points forts et tes points faibles, d'accord ? -Pas de problème. Ils étaient tout les deux dans la salle commune, Lilia tranquillement allongée sur un canapé en cuir, et Harry vautré nonchalamment dans un fauteuil, un livre sur les genoux. La jeune fille ferma les yeux, et Harry commença à lire les formules compliquées. Alors qu'il parlait, une pensée naquit dans son cerveau. Il connaissait cette formule. Il la connaissait. C'était certain. Il devinait les mots à l'avance. Et soudain, la réponse lui vint : le mantra de concentration de McGonagall ! C'était les mêmes paroles. Il aurait dû s'en douter, elle avait bien dit que le mantra servait pour plusieurs choses. Il continua de répéter pendant assez longtemps la formule, puis, quand Lilia lui fit un signe, il prononça la formule : -Nimalus Lilia videre ! Harry repensa au moment ou Sirius avait jeté ce sort. La sélection qui avait eu lieu dans sa tête. grâce à Sirius. Qu'aurait il fait sans lui ? Pas grand-chose. Il serait sûrement encore en train de se lamenter à Privet Drive, se languissant de l'école, ne sachant rien sur sa famille. Sirius. si seulement il pouvait être là ! i -Ca y est c'est fait ! -Magnifique !!! T'es quoi alors finalement ? -Je ne peux pas te le dire, mais c'est sûrement un canidé. -Oho. dit Terry -Quoi ? demanda Sirius en jetant un regard inquiet à James qui avait également un sourire amusé. -Il y a une phrase que je meurt d'envie de dire, dit James. -Ah Oui ? s'étonna Sirius d'une voix blanche. -couché le chien ! dit Terry /i
-Alors, dit Lilia, tu ne me demandes même pas ce que je suis ? -Hein quoi ? -Harry ! C'est moi, c'est Lilia ! -Excuse moi, je pensais. -Je trouve que tu penses beaucoup en ce moment. Tu es tout le temps dans la lune. Harry sourit. Que pouvait il faire d'autre ? Devait il lui dire qu'il mélangeait réalité et vie antérieure ? Devait il lui dire que toute son âme était emplie de Sirius à quinze ans ? Devait il lui dire que chaque chose, chaque instant lui déchirait un peu plus le c?ur ? Devait elle savoir qu'ils avaient fait des matchs de Quidditch ensemble, qu'il avait été l'un des premiers a connaître sa forme animagus, qu'il avait lui-même lancé le sort pour qu'il le trouve ? non. Sûrement pas. Il n'en résulterai que plus d'inquiétudes chez la jeune fille, et peut être même de la jalousie. Et ça, Harry ne le voulait surtout pas. Il refusait que quelqu'un l'envie, lui, le Survivant. Il n'avait rien de plus que les autres, il avait même des choses en moins. -C'est quoi finalement ? demanda Harry pour couper court à ses pensées. -C'est euh. un canidé. Harry leva les yeux aux ciel. Ce n'était pas un signe d'exaspération, non, mais plutôt un supplice. Pourquoi cette jeune fille était elle une parfait réplique de son père au même age, en dehors du fait qu'elle était une fille ? -C'est un gros chien noir aussi ? demanda Harry -Non. Je pencherais plutôt pour un husky blanc comme la neige avec les yeux noirs. Mes yeux.
*** Comme tous les après midi depuis quasiment deux semaines (ndla : et oui, c'est presque finit les vacances !!! ils faut qu'ils rentrent a l'école eux aussi.) Lilia se concentrait sur sa transformation alors que Harry faisait des brouillons de carte (et pour l'instant il avait un peu de mal) et cherchait des sortilèges pour pouvoir faire apparaître plus d'informations sur le parchemin. La réponse que lui avait fournit son père, quelques jours après qu'il lui ait envoyé Hedwige, ne l'avait pas spécialement avancé, et Harry commençait à se demander jusqu'à quel point le livre que lui avait montré Lilia n'était pas qu'un tissu de mensonges et de fabulations de grand-mère.
iCher Harry, Ta mère et moi sommes content que tu ailles bien. Pour répondre a ta question, il s'agit, comme tu t'en doutes sûrement, de Sirius. Je me demandes bien pourquoi tu me poses cette question là, mais si jamais ça peut t'aider a quelque chose, tant mieux. Sinon, qu'est ce que sa veut dire « nous sommes sur les traces des Maraudeurs » ? Ta mère espère que tu ne cherches pas a faire le plus de bêtises possible, mais je ne pense pas qu'il s'agisse de cela. Il ne doit pas y avoir grand monde a embêter : les Serpentard sont en vacances. Je pencherais plutôt pour une mission d'exploration. C'est ce que nous aurions fait nous, a votre age. J'espère que tu m'en diras plus bientôt. Ton papa./i
Rien de bien intéressant. Le fait que James et pour patronus Sirius et Sirius, James, ne prouvait rien. Ou plutôt ça ne prouvait qu'une chose que tout le monde savait déjà : ils étaient comme deux frères inséparables. A la mort de l'un, l'autre sentait un insurmontable déchirement. Aucune histoire de possible résurrection. Cela ce serait sut autrement. Comme toujours.
Lilia sortit de sa transe, fraîche comme une rose, avant d'aller jeter un ?il aux préparatifs du dîner dans la Grande Salle. En se levant, elle dit quelque chose à Harry : -Tu sais, tu devrais en parler à Dumbledore. -De la carte ? -Mais non, de cette histoire de Patronus. Il doit savoir quelque chose, non ? -Mais bien sûr ! répondit Harry d'un air cynique. Je vais aller le voir et lui dire « excuser moi professeur, mais est ce que je peux ramener mon parrain avec un patronus ? » -non, bien sûr que non. Mais dis lui juste que tu te demandais c'est tout. Que tu a lu un livre la dessus. -Et pourquoi je ferais ça ? -Parce que tu souffres -Pas toi ? -Si bien sûr. Mais chez moi, ça s'estompe lentement, j'arrive presque a reprendre une vie normale. Et la concentration m'aide beaucoup. Tu sais, ce sentiment de sérénité qui t'envahit lorsque tu cherches l'esprit de l'animal. Mais toi. Tu fais des recherches toutes la journée. Tu ipenses/i toute la journée. -Oui. Tu as peut être raison. J'irais lui parler. -Promis ? Harry soupira, regarda Lilia dans les yeux pour bien lui montrer qu'il ne mentait pas, qu'il tiendrai parole, et répondit : -Promis.
Comme pour toutes les rentrées, la Salle avait revêtue ses plus beaux atours. Tout était merveilleusement propre et étincelant. Les couverts en or étaient en train d'apparaître sur les tables que Dumbledore venait juste de remettre en place. -Professeur. demanda Harry -oh Harry ! Lilia ! je ne vous avais pas vu entrer ! Il y a un problème ? -Non pas du tout professeur. C'est juste que. je voudrais en savoir plus sur les Patronus. -Les Patronus ? -Oui, explic a Lilia, il a lut quelque part qu'ils étaient liés au destins de leurs possesseurs, alors on se demandait. Dumbledore regarda les deux jeunes gens d'un ?il scrutateur. Que voulaient ils bien savoir ? Le plus naturellement du monde, il répondit : -Hé bien oui, c'est exact. -On peut savoir ce qui les lie ? Je veux dire. expliquer leur destinée. -oh. Mlle Black, vous ne voyez pas d'inconvénient a ce que je vous retire votre ami pour lui parler un instant dans mon bureau ? -quoi ? euh. non,professeur, aucun problème. Et la jeune fille se retrouva un peu dépitée dans la Grande Salle, avec pour seule compagnie les tables qui se dressaient d'elles mêmes.
***
-Assieds toi Harry, je t'en prie. -Qu'est ce que vous vouliez me dire, professeur ? -Harry. j'ai comme l'impression que tu ne t'es pas remit des évènements de juin dernier. -Je vais très bien. -Bien sûr. Où as-tu entendu dire que les Patronus étaient liés aux destins des personnes ??? -euh. je. -Bon d'accord, ne réponds pas. Cela a un rapport avec Sirius, n'est ce pas ? Harry s'efforça de ne rien laisser paraître, mais comment renier un sentiment aussi fort que celui qu'il l'unissait à son parrain ? il ne doutait pas un instant que le directeur pouvait ressentir sa peine, sa souffrance et ses regrets à des kilomètres à la ronde, aussi, la question qu'il posa à Harry le surpris un peu : -Comment est il mort ? Harry fit des yeux de merlan frit. Un tel manque de tact ne ressemblait pas du tout au directeur. D'habitude, il posait des questions des directes, mais il y mettait les formes, elles paraissaient moins brutales. L'adolescent pensa que si le directeur avait été si direct, c'était que sa réponse devait l'être également. -En fait. on avait fait une potion, vous vous souvenez ? -oui. -Alors dès que Sirius a réussi a établir un lien physique avec Voldemort, je les ai aspergés de potion, et puis j'ai prononcé la formule. -Ensuite ? -Hé bien. au début tout paraissait normal. on était sûr qu'on l'avait eu. et puis ensuite j'ai vu comme des ombres qui revenaient dans leurs corps. Je pense que c'est parce que le sort avait mit fin à la potion. Et la. il est. il est. Harry n'arrivait pas a continuer. Au fur et à mesure qu'il avait raconter les évènements, tout était réapparut dans sa tête. Tout ce qu'il essayer de chasser depuis deux mois. Il était certain qu'il allait se mettre à pleurer, certain que tout allait ressortir, plus puissamment que jamais. Et pourtant non. les choses ne se passèrent pas du tout de cette manière. Loin de là. A la fin du récit de Harry, le directeur garda son air sérieux quelques secondes, puis sa réaction fut des plus inattendue : il éclata de rire. Un rire mélodieux, un rire incontrôlable. Harry avait presque l'impression que le directeur était satisfait de ce qu'il c'était passé. Mais comment pouvait il l'être ? Il avait été fou de rage lors de la mort de Sirius, alors comment osait il rire ? Comment osait il lui manquer de respect a ce point, lui qui s'était toujours présenté comme le défenseur des innocents, des rejetés, des opprimés. Pourquoi riait il ainsi ? -professeur. Quelque chose ne va pas ? -non, non, au contraire, répondit Dumbledore entre deux fou rire, cette situation est tellement. tellement. -quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? -harry. voyons. c'est tellement évident. -Mais quoi ? Professeur ! Dites moi, je vous en prie, qu'est ce qui est évident ? -Mais Harry ! Sirius n'est pas mort !!!
(ndla : j'ai longtemps hésité a m'arrêter là. mais comme j'ai été très longue a écrire ce chapitre, j'ai décidé de vous en mettre un peu plus)
C'est dans un état second que Harry remonta au dortoir. Il n'en revenait toujours pas de ce que venait de lui annoncer Dumbledore. iSirius n'était pas mort./i Dumbledore lui avait expliqué que le lors de son ascension, le Seigneur des Ténèbres avait rendu son corps et son esprit immortel. En lançant le sort, Sirius avait bénéficier de la protection du corps du mage noir, et il était tombé dans le coma. Mais pas n'importe quel comas. Un comas.magique. Cela signifiait que le sort avait figé sa magie, qu'elle ne coulait plus, et l'empêchait donc de vivre. Il resterait endormit jusqu'à ce qu'on trouve comment la stimuler.
Harry se trouvait maintenant dans la salle commune. Il avait répété les évènements de l'après midi a Lilia qui était, elle aussi, folle de joie. Elle n'arrivait pas a s'en remettre. Jusqu'à ce que les élèves arrivent, ils étaient rester là, tous les deux, a rêver en attendant que Sirius revienne. Lorsque des mouvements se firent entendre dans le parc, ils descendirent les escaliers et se fondirent dans la foule sans que personne ne s'en aperçoive.
-Harry ! Lilia ! cria Ron en les voyants se diriger vers la table de Gryffondor. Venez !!! -Chut !!! dit Harry. Ne dis pas qu'on est resté tout l'été ici !!! Ce pourrait attirer l'attention. -oh. d'accord. Ron était bronzé et ses taches de rousseurs paraissaient plus nombreuses que jamais. Il avait grandit de plusieurs centimètres cet été, et un air grave se cachait derrière sa mine joyeuse. -Alors Ron, t'as fait quoi cet été ? demanda Harry sans prêter attention a la chanson du Choixpeau magique. -Pas grand-chose. Maman ne nous a pas trop laissé sortir tu sais. Elle disait qu'on était a l'abri de rien. Surtout depuis. Enfin vous voyez. Les deux amis voyaient très bien ou le rouquin voulait en venir : Sirius. Mais cette fois, il n'en était pas attristés. Ils étaient même heureux que l'on s'y intéresse. -Oh tu sais, dit Lilia, tu peux en parler librement ! De toutes les façons il reviendra !!! -Comment ça ? Ron avait parlé tellement fort que toutes les têtes se tournèrent vers lui, et McGonagall le gronda d'un regard réprobateur pour avoir perturber la cérémonie. Aussi, le trio évita soigneusement de parler pendant toute la cérémonie, et alors que « Zimboum, Alizea » était envoyé a Poufsouffle sous les applaudissement de sa maison, le directeur se leva. -Bonsoir à tous ! dit le directeur. Avant de vous laisser emporté par votre appétit, j'aimerais vous faire part de quelques petites modifications concernant le corps enseignant. Comme vous pouvez le constaté, nous avons une nouvelle personne à notre table. Il s'agit de Mlle Abenthauër, qui enseignera la Défense Contre les Forces du Mal. Plusieurs murmures s'élevèrent. Certains détaillaient le physique d'Abenthauër qui était assez jolie. Il faut dire qu'avec ses longues boucles brunes et ses yeux verts, elle devait avoir un succès fou. Mais d'autre personnes, et Harry ne se doutait pas qu'il s'agissait d'une grande majorité, se demandait où était passé Sirius. -Cela est dût, repris le directeur, au désir de Mr Black de reprendre son ancien métier d'Auror. J'espère que vous aimerez Mlle Abentauhër autant que son prédécesseur. En dehors ce changement, les règles de l'école n'ont absolument pas changé. Vous recevrez bientôt vos emplois du temps, avec vos options dessus, c'est a vous de choisir quels cours vous intéressent le plus, mais seulement à partir de la sixième année, puisque c'est la nouvelle réforme mise en place par le ministère. Il y aura sûrement d'autres modifications en cours d'année, mais je vous en informerais en temps voulus.
Et Dumbledore parla ensuite de la forête interdite qui était naturellement interdite et d'autres choses qui pouvaient être utiles aux Premières Années. -C'est bizarre. murmurra Harry -Quoi ? Qu'est ce qui est bizarre ? demanda Ron -Abenthauër. -Et ben quoi ? elle a l'air cool, et elle est plutôt jolie, non ? Lilia leva les yeux au ciel, se rappelant l'attitude de Ron le jour de son arrivée (il l'avait regardé comme un chien bave devant un os), alors que Harry sourit. -Non, je veux dire, la raison pour laquelle elle est là. Par rapport à. -Ah ! ça ! Oui je vois. pourquoi il dit qu'il a reprit son titre d'Auror ? -Oui c'est bizarre. Ca me tracasse. -Hé ho ! Harry ! dit Lilia. Tu te souviens ce qu'a dit Dumbledore cette après midi ? Il ne l'est PAS!!! -Qu'est ce que vous racontez tous les deux ? demanda Ron qui était complétement hors sujet et ne comprenait rien a la conversation. -Cette après midi, expliqua Harry, Dumbledore m'a fait venir dans son bureau. Il m'a fait lui raconté ce qu'il s'était passé fin juin. -Oh mon pauvre. Ca a dut être affreux. -Oui, ça l'était. Du moins au début. Ensuite il a éclaté de rire. -Quoi ? s'étonna le rouquin avec le même air d'incrédulité qu'il aurait pu avoir si on lui avait dit que Merlin était petit, gros, et Russe. (ndla : mais où est ce que j'ai été cherché cette expression trop nulle ???) -Oui. Et il m'a dit qu'il n'était pas., Harry baissa le ton et vérifia que personne ne puisse l'entendre, mort. -Non ? -Si. C'est vrai, approuva Lilia, et ça expliquerai peut être pourquoi il a dit qu'il était Auror. -Mais voyons, dit Ron avec ce même air incrédule qui lui donnait l'air idiot, c'est impossible. Vous savez bien qu'il ne peut pas. Que ce n'est pas. -Ron, je t'assure, insista Harry, il est en vie. Je le sais. Je le sens. Et alors que son ami fronçait encore plus les sourcils, Harry jura qu'il avait entendu quelqu'un rire a son oreille. Et ce rire, ce n'était pas celui de n'importe qui. C'était ce lui de.
*********************************************************** Voila !!! désolée, j'ai mit le temps, mais avec la rentrée et tout le reste, ben je l'ai pas trop eu le temps, moi. Donc en attendant, envoyez moi des petites reviews ou des ptis mail pour me dire ce que vous en pensez, et en attendant, ben moi je réponds. et j'écris aussi !!! A+.
Harry resta interdit devant cette déclaration. Hermione n'avait jamais réussit à réaliser un patronus, alors comment pouvait on savoir quelle forme il avait ? -Viens ! dit Lilia Et elle tira Harry par la manche puis partit en courant. Ils se retrouvèrent à la bibliothèque, ou Lilia se rua dans la section « sort de défenses ». Elle sortit un gros grimoire poussiéreux, rongé par le temps, qui avait un titre en lettre d'or. -C'est quoi ce livre ? demanda Harry. -Un truc qu'avait cité Papa. C'est un vieux livre de DCFM. Il s'appelle i Magie Défensive Théorique /i. -et alors ? En quoi il va nous aider ? -ET bien papa avait dit qu'on y trouvait pas mal de choses sur l'origine des sortilèges courants. ou plus rares. -tu crois qu'il y aurait quelque chose sur les Patronus ? -Je ne sais pas. Pendant qu'elle parlait, la jeune fille tournait frénétiquement les pages jaunies du livre et les yeux courants sur les paragraphes écrit très très petit. -Wow ! dit elle -Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Elle tourna le livre de façon a ce que Harry puisse lire et repensa à ce qu'il était écrit, tout en laissant ses yeux repasser sur certains passages du texte (qui était en grande partie assez rébarbatif.) :
i Le sortilège du patronus, est reconnu comme étant un acte de magie défensive avancée. Mais le problème est que personne ne se rend compte de sa réelle utilité. Le Patronus consiste en la création d'un concentré de Magie pure qui regroupe plusieurs caractéristiques. [.] La plus connue d'entre elle est la capacité de repousser des créatures magiques légendaires nommées Détraqueurs. Il suffit pour cela de prononcer la formule « spero patronum »en pensant à un événement heureux. [.] La deuxième propriété des patronus n'est pas encore bien définit. En ce moment, des chercheurs effectuent des recherches pour en apprendre plus sur cet étrange phénomène. [.] pour l'instant, nous avons juste pu découvrir une chose qui unissait le sorcier a son patronus : généralement, le sort donne des indications sur la destinée de son possesseur. /i
-Il donne des indications sur la destinée de quoi ? -Son possesseur Harry !!! -Tu veux dire que. tu veux dire que. il y aurait une signification ? -C'est ce qu'il y a marqué non ? -Ben oui. -Donc c'est vrai ! Alors maintenant il faut faire la liste des gens et de leur patronus pour essayer d'établir un lien. -ok. Alors, voyons voir. Quel est ton patronus ? -Le chien. Et toi ? -C'est un chien ? Comme Sirius ? Je veux dire, c'est sa forme animagus ? -Ben oui. Pourquoi,
-Moi c'est un cerf. comme Papa. -Donc c'est que chacun de nous a un lien avec son père. on sa forme animagus. -Ca doit être ça. Harry, quel est ton lien avec la destinée animagus de ton père ? -Euh. je suis animagus moi aussi. -Ok. Pour moi, ça peut être que deux choses : soit je deviendrais animagus aussi, et d'ailleurs ça fait partit de mes projets d'avenirs. soit je vais avoir un petit chien noir !!! -Lilia, on est sérieux la. Tu vas sûrement le devenir aussi. Voyons pour les autres. On sait que Hermione c'est la loutre, donc il faudra faire des recherches. on a qui d'autre ? -Je ne sais pas. Ton père c'est quoi ? -Aucune idée. Par contre je sais pour ton père. -Ah bon ? -Il me l'a dit en début d'année dernière. Il a la forme de mon père. D'ailleurs il ne m'avait pas parlé de cette histoire de destinée. Il avait dit que c'était parce qu'on aimait tout les deux mon père et que comme on se ressemblait, ça aurait pu paraître orgueilleux. Lilia mit un instant avant de répondre. Ce que venait de lui dire Harry la démoralisait un peu. Ainsi donc ça serait juste une question d'amour et de ressemblance. Mais pourtant ce livre. Il était tellement sensé, tellement sérieux. -Est-ce que tu crois que James a mon père pour patronus ? -Ca serait bien possible. -Ecrit lui une lettre !!! Il nous répondra !
Harry prit donc une plume et du parchemin, et commença à écrire. iChers Papa et Maman, Comment allez vous ? Lilia et moi allons bien, vivre a Poudlard en été est un vrai bonheur, je suis sûr que les Maraudeurs auraient apprécié. Sinon, il y a une question, certes un peu stupide, que j'aimerais te poser Papa. Quelle forme prend ton Patronus ? Je sais que c'est vraiment nul comme question, mais ça pourrait peut être m'aider pour certaines choses. Je t'en dirais plus un autre jour.
Vous me manquez Maman et toi,
Harry. PS : nous sommes sur les traces des Maraudeurs. /i
Harry montra la lettre à Lilia qui sourit. Apparemment c'était très bien. Les deux amis partirent en direction de la volière pour poster la lettre. Pendant que Harry attachait la lettre à la patte d'Hedwige, ils discutaient de la carte. -Il faut vraiment qu'on continue tu sais. Ca pourrait être très utile cette année. -Oui, tu as raison. -Lilia. J'ai pensé à une chose le soir ou je suis partit me promener. Et tu m'as fait y repenser tout a l'heure. Ca te dirait de devenir Animagus ? -Tu dis ça à cause de ma « destinée » ? -non, pas du tout. Je suis sérieux là. Tu aimerais ? Je pense que je peux t'apprendre. -T'en as d'autre des questions inutiles ? On s'y met quand ? -Euh. Demain, ça te va ? Aujourd'hui on fait la carte.
-Je vais te réciter des formules, et pendant ce temps tu te concentras sur tes points forts et tes points faibles, d'accord ? -Pas de problème. Ils étaient tout les deux dans la salle commune, Lilia tranquillement allongée sur un canapé en cuir, et Harry vautré nonchalamment dans un fauteuil, un livre sur les genoux. La jeune fille ferma les yeux, et Harry commença à lire les formules compliquées. Alors qu'il parlait, une pensée naquit dans son cerveau. Il connaissait cette formule. Il la connaissait. C'était certain. Il devinait les mots à l'avance. Et soudain, la réponse lui vint : le mantra de concentration de McGonagall ! C'était les mêmes paroles. Il aurait dû s'en douter, elle avait bien dit que le mantra servait pour plusieurs choses. Il continua de répéter pendant assez longtemps la formule, puis, quand Lilia lui fit un signe, il prononça la formule : -Nimalus Lilia videre ! Harry repensa au moment ou Sirius avait jeté ce sort. La sélection qui avait eu lieu dans sa tête. grâce à Sirius. Qu'aurait il fait sans lui ? Pas grand-chose. Il serait sûrement encore en train de se lamenter à Privet Drive, se languissant de l'école, ne sachant rien sur sa famille. Sirius. si seulement il pouvait être là ! i -Ca y est c'est fait ! -Magnifique !!! T'es quoi alors finalement ? -Je ne peux pas te le dire, mais c'est sûrement un canidé. -Oho. dit Terry -Quoi ? demanda Sirius en jetant un regard inquiet à James qui avait également un sourire amusé. -Il y a une phrase que je meurt d'envie de dire, dit James. -Ah Oui ? s'étonna Sirius d'une voix blanche. -couché le chien ! dit Terry /i
-Alors, dit Lilia, tu ne me demandes même pas ce que je suis ? -Hein quoi ? -Harry ! C'est moi, c'est Lilia ! -Excuse moi, je pensais. -Je trouve que tu penses beaucoup en ce moment. Tu es tout le temps dans la lune. Harry sourit. Que pouvait il faire d'autre ? Devait il lui dire qu'il mélangeait réalité et vie antérieure ? Devait il lui dire que toute son âme était emplie de Sirius à quinze ans ? Devait il lui dire que chaque chose, chaque instant lui déchirait un peu plus le c?ur ? Devait elle savoir qu'ils avaient fait des matchs de Quidditch ensemble, qu'il avait été l'un des premiers a connaître sa forme animagus, qu'il avait lui-même lancé le sort pour qu'il le trouve ? non. Sûrement pas. Il n'en résulterai que plus d'inquiétudes chez la jeune fille, et peut être même de la jalousie. Et ça, Harry ne le voulait surtout pas. Il refusait que quelqu'un l'envie, lui, le Survivant. Il n'avait rien de plus que les autres, il avait même des choses en moins. -C'est quoi finalement ? demanda Harry pour couper court à ses pensées. -C'est euh. un canidé. Harry leva les yeux aux ciel. Ce n'était pas un signe d'exaspération, non, mais plutôt un supplice. Pourquoi cette jeune fille était elle une parfait réplique de son père au même age, en dehors du fait qu'elle était une fille ? -C'est un gros chien noir aussi ? demanda Harry -Non. Je pencherais plutôt pour un husky blanc comme la neige avec les yeux noirs. Mes yeux.
*** Comme tous les après midi depuis quasiment deux semaines (ndla : et oui, c'est presque finit les vacances !!! ils faut qu'ils rentrent a l'école eux aussi.) Lilia se concentrait sur sa transformation alors que Harry faisait des brouillons de carte (et pour l'instant il avait un peu de mal) et cherchait des sortilèges pour pouvoir faire apparaître plus d'informations sur le parchemin. La réponse que lui avait fournit son père, quelques jours après qu'il lui ait envoyé Hedwige, ne l'avait pas spécialement avancé, et Harry commençait à se demander jusqu'à quel point le livre que lui avait montré Lilia n'était pas qu'un tissu de mensonges et de fabulations de grand-mère.
iCher Harry, Ta mère et moi sommes content que tu ailles bien. Pour répondre a ta question, il s'agit, comme tu t'en doutes sûrement, de Sirius. Je me demandes bien pourquoi tu me poses cette question là, mais si jamais ça peut t'aider a quelque chose, tant mieux. Sinon, qu'est ce que sa veut dire « nous sommes sur les traces des Maraudeurs » ? Ta mère espère que tu ne cherches pas a faire le plus de bêtises possible, mais je ne pense pas qu'il s'agisse de cela. Il ne doit pas y avoir grand monde a embêter : les Serpentard sont en vacances. Je pencherais plutôt pour une mission d'exploration. C'est ce que nous aurions fait nous, a votre age. J'espère que tu m'en diras plus bientôt. Ton papa./i
Rien de bien intéressant. Le fait que James et pour patronus Sirius et Sirius, James, ne prouvait rien. Ou plutôt ça ne prouvait qu'une chose que tout le monde savait déjà : ils étaient comme deux frères inséparables. A la mort de l'un, l'autre sentait un insurmontable déchirement. Aucune histoire de possible résurrection. Cela ce serait sut autrement. Comme toujours.
Lilia sortit de sa transe, fraîche comme une rose, avant d'aller jeter un ?il aux préparatifs du dîner dans la Grande Salle. En se levant, elle dit quelque chose à Harry : -Tu sais, tu devrais en parler à Dumbledore. -De la carte ? -Mais non, de cette histoire de Patronus. Il doit savoir quelque chose, non ? -Mais bien sûr ! répondit Harry d'un air cynique. Je vais aller le voir et lui dire « excuser moi professeur, mais est ce que je peux ramener mon parrain avec un patronus ? » -non, bien sûr que non. Mais dis lui juste que tu te demandais c'est tout. Que tu a lu un livre la dessus. -Et pourquoi je ferais ça ? -Parce que tu souffres -Pas toi ? -Si bien sûr. Mais chez moi, ça s'estompe lentement, j'arrive presque a reprendre une vie normale. Et la concentration m'aide beaucoup. Tu sais, ce sentiment de sérénité qui t'envahit lorsque tu cherches l'esprit de l'animal. Mais toi. Tu fais des recherches toutes la journée. Tu ipenses/i toute la journée. -Oui. Tu as peut être raison. J'irais lui parler. -Promis ? Harry soupira, regarda Lilia dans les yeux pour bien lui montrer qu'il ne mentait pas, qu'il tiendrai parole, et répondit : -Promis.
Comme pour toutes les rentrées, la Salle avait revêtue ses plus beaux atours. Tout était merveilleusement propre et étincelant. Les couverts en or étaient en train d'apparaître sur les tables que Dumbledore venait juste de remettre en place. -Professeur. demanda Harry -oh Harry ! Lilia ! je ne vous avais pas vu entrer ! Il y a un problème ? -Non pas du tout professeur. C'est juste que. je voudrais en savoir plus sur les Patronus. -Les Patronus ? -Oui, explic a Lilia, il a lut quelque part qu'ils étaient liés au destins de leurs possesseurs, alors on se demandait. Dumbledore regarda les deux jeunes gens d'un ?il scrutateur. Que voulaient ils bien savoir ? Le plus naturellement du monde, il répondit : -Hé bien oui, c'est exact. -On peut savoir ce qui les lie ? Je veux dire. expliquer leur destinée. -oh. Mlle Black, vous ne voyez pas d'inconvénient a ce que je vous retire votre ami pour lui parler un instant dans mon bureau ? -quoi ? euh. non,professeur, aucun problème. Et la jeune fille se retrouva un peu dépitée dans la Grande Salle, avec pour seule compagnie les tables qui se dressaient d'elles mêmes.
***
-Assieds toi Harry, je t'en prie. -Qu'est ce que vous vouliez me dire, professeur ? -Harry. j'ai comme l'impression que tu ne t'es pas remit des évènements de juin dernier. -Je vais très bien. -Bien sûr. Où as-tu entendu dire que les Patronus étaient liés aux destins des personnes ??? -euh. je. -Bon d'accord, ne réponds pas. Cela a un rapport avec Sirius, n'est ce pas ? Harry s'efforça de ne rien laisser paraître, mais comment renier un sentiment aussi fort que celui qu'il l'unissait à son parrain ? il ne doutait pas un instant que le directeur pouvait ressentir sa peine, sa souffrance et ses regrets à des kilomètres à la ronde, aussi, la question qu'il posa à Harry le surpris un peu : -Comment est il mort ? Harry fit des yeux de merlan frit. Un tel manque de tact ne ressemblait pas du tout au directeur. D'habitude, il posait des questions des directes, mais il y mettait les formes, elles paraissaient moins brutales. L'adolescent pensa que si le directeur avait été si direct, c'était que sa réponse devait l'être également. -En fait. on avait fait une potion, vous vous souvenez ? -oui. -Alors dès que Sirius a réussi a établir un lien physique avec Voldemort, je les ai aspergés de potion, et puis j'ai prononcé la formule. -Ensuite ? -Hé bien. au début tout paraissait normal. on était sûr qu'on l'avait eu. et puis ensuite j'ai vu comme des ombres qui revenaient dans leurs corps. Je pense que c'est parce que le sort avait mit fin à la potion. Et la. il est. il est. Harry n'arrivait pas a continuer. Au fur et à mesure qu'il avait raconter les évènements, tout était réapparut dans sa tête. Tout ce qu'il essayer de chasser depuis deux mois. Il était certain qu'il allait se mettre à pleurer, certain que tout allait ressortir, plus puissamment que jamais. Et pourtant non. les choses ne se passèrent pas du tout de cette manière. Loin de là. A la fin du récit de Harry, le directeur garda son air sérieux quelques secondes, puis sa réaction fut des plus inattendue : il éclata de rire. Un rire mélodieux, un rire incontrôlable. Harry avait presque l'impression que le directeur était satisfait de ce qu'il c'était passé. Mais comment pouvait il l'être ? Il avait été fou de rage lors de la mort de Sirius, alors comment osait il rire ? Comment osait il lui manquer de respect a ce point, lui qui s'était toujours présenté comme le défenseur des innocents, des rejetés, des opprimés. Pourquoi riait il ainsi ? -professeur. Quelque chose ne va pas ? -non, non, au contraire, répondit Dumbledore entre deux fou rire, cette situation est tellement. tellement. -quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? -harry. voyons. c'est tellement évident. -Mais quoi ? Professeur ! Dites moi, je vous en prie, qu'est ce qui est évident ? -Mais Harry ! Sirius n'est pas mort !!!
(ndla : j'ai longtemps hésité a m'arrêter là. mais comme j'ai été très longue a écrire ce chapitre, j'ai décidé de vous en mettre un peu plus)
C'est dans un état second que Harry remonta au dortoir. Il n'en revenait toujours pas de ce que venait de lui annoncer Dumbledore. iSirius n'était pas mort./i Dumbledore lui avait expliqué que le lors de son ascension, le Seigneur des Ténèbres avait rendu son corps et son esprit immortel. En lançant le sort, Sirius avait bénéficier de la protection du corps du mage noir, et il était tombé dans le coma. Mais pas n'importe quel comas. Un comas.magique. Cela signifiait que le sort avait figé sa magie, qu'elle ne coulait plus, et l'empêchait donc de vivre. Il resterait endormit jusqu'à ce qu'on trouve comment la stimuler.
Harry se trouvait maintenant dans la salle commune. Il avait répété les évènements de l'après midi a Lilia qui était, elle aussi, folle de joie. Elle n'arrivait pas a s'en remettre. Jusqu'à ce que les élèves arrivent, ils étaient rester là, tous les deux, a rêver en attendant que Sirius revienne. Lorsque des mouvements se firent entendre dans le parc, ils descendirent les escaliers et se fondirent dans la foule sans que personne ne s'en aperçoive.
-Harry ! Lilia ! cria Ron en les voyants se diriger vers la table de Gryffondor. Venez !!! -Chut !!! dit Harry. Ne dis pas qu'on est resté tout l'été ici !!! Ce pourrait attirer l'attention. -oh. d'accord. Ron était bronzé et ses taches de rousseurs paraissaient plus nombreuses que jamais. Il avait grandit de plusieurs centimètres cet été, et un air grave se cachait derrière sa mine joyeuse. -Alors Ron, t'as fait quoi cet été ? demanda Harry sans prêter attention a la chanson du Choixpeau magique. -Pas grand-chose. Maman ne nous a pas trop laissé sortir tu sais. Elle disait qu'on était a l'abri de rien. Surtout depuis. Enfin vous voyez. Les deux amis voyaient très bien ou le rouquin voulait en venir : Sirius. Mais cette fois, il n'en était pas attristés. Ils étaient même heureux que l'on s'y intéresse. -Oh tu sais, dit Lilia, tu peux en parler librement ! De toutes les façons il reviendra !!! -Comment ça ? Ron avait parlé tellement fort que toutes les têtes se tournèrent vers lui, et McGonagall le gronda d'un regard réprobateur pour avoir perturber la cérémonie. Aussi, le trio évita soigneusement de parler pendant toute la cérémonie, et alors que « Zimboum, Alizea » était envoyé a Poufsouffle sous les applaudissement de sa maison, le directeur se leva. -Bonsoir à tous ! dit le directeur. Avant de vous laisser emporté par votre appétit, j'aimerais vous faire part de quelques petites modifications concernant le corps enseignant. Comme vous pouvez le constaté, nous avons une nouvelle personne à notre table. Il s'agit de Mlle Abenthauër, qui enseignera la Défense Contre les Forces du Mal. Plusieurs murmures s'élevèrent. Certains détaillaient le physique d'Abenthauër qui était assez jolie. Il faut dire qu'avec ses longues boucles brunes et ses yeux verts, elle devait avoir un succès fou. Mais d'autre personnes, et Harry ne se doutait pas qu'il s'agissait d'une grande majorité, se demandait où était passé Sirius. -Cela est dût, repris le directeur, au désir de Mr Black de reprendre son ancien métier d'Auror. J'espère que vous aimerez Mlle Abentauhër autant que son prédécesseur. En dehors ce changement, les règles de l'école n'ont absolument pas changé. Vous recevrez bientôt vos emplois du temps, avec vos options dessus, c'est a vous de choisir quels cours vous intéressent le plus, mais seulement à partir de la sixième année, puisque c'est la nouvelle réforme mise en place par le ministère. Il y aura sûrement d'autres modifications en cours d'année, mais je vous en informerais en temps voulus.
Et Dumbledore parla ensuite de la forête interdite qui était naturellement interdite et d'autres choses qui pouvaient être utiles aux Premières Années. -C'est bizarre. murmurra Harry -Quoi ? Qu'est ce qui est bizarre ? demanda Ron -Abenthauër. -Et ben quoi ? elle a l'air cool, et elle est plutôt jolie, non ? Lilia leva les yeux au ciel, se rappelant l'attitude de Ron le jour de son arrivée (il l'avait regardé comme un chien bave devant un os), alors que Harry sourit. -Non, je veux dire, la raison pour laquelle elle est là. Par rapport à. -Ah ! ça ! Oui je vois. pourquoi il dit qu'il a reprit son titre d'Auror ? -Oui c'est bizarre. Ca me tracasse. -Hé ho ! Harry ! dit Lilia. Tu te souviens ce qu'a dit Dumbledore cette après midi ? Il ne l'est PAS!!! -Qu'est ce que vous racontez tous les deux ? demanda Ron qui était complétement hors sujet et ne comprenait rien a la conversation. -Cette après midi, expliqua Harry, Dumbledore m'a fait venir dans son bureau. Il m'a fait lui raconté ce qu'il s'était passé fin juin. -Oh mon pauvre. Ca a dut être affreux. -Oui, ça l'était. Du moins au début. Ensuite il a éclaté de rire. -Quoi ? s'étonna le rouquin avec le même air d'incrédulité qu'il aurait pu avoir si on lui avait dit que Merlin était petit, gros, et Russe. (ndla : mais où est ce que j'ai été cherché cette expression trop nulle ???) -Oui. Et il m'a dit qu'il n'était pas., Harry baissa le ton et vérifia que personne ne puisse l'entendre, mort. -Non ? -Si. C'est vrai, approuva Lilia, et ça expliquerai peut être pourquoi il a dit qu'il était Auror. -Mais voyons, dit Ron avec ce même air incrédule qui lui donnait l'air idiot, c'est impossible. Vous savez bien qu'il ne peut pas. Que ce n'est pas. -Ron, je t'assure, insista Harry, il est en vie. Je le sais. Je le sens. Et alors que son ami fronçait encore plus les sourcils, Harry jura qu'il avait entendu quelqu'un rire a son oreille. Et ce rire, ce n'était pas celui de n'importe qui. C'était ce lui de.
*********************************************************** Voila !!! désolée, j'ai mit le temps, mais avec la rentrée et tout le reste, ben je l'ai pas trop eu le temps, moi. Donc en attendant, envoyez moi des petites reviews ou des ptis mail pour me dire ce que vous en pensez, et en attendant, ben moi je réponds. et j'écris aussi !!! A+.
