Disclamer : rien à moi tout à JKR.

C'est le dernier chapitre, j'en suis tout retourné mais quand je me relis, je me dis que j'aurais pu encore le diviser en deux ou trois chapitres mais dans le même temps je pense que je me serais fourvoyé. J'ai conscience que la fin est un peu rapide, je reconnais humblement n'avoir pas su développer Loods, que la fin vous paraîtra sans doute bâclée mais comme je l'ai déjà dit c'est ma première fic et j'ai beaucoup aimé l'écrire. Je remercie tous ceux qui m'ont reviewés et j'espère ne jugerons pas trop sévérement cette fin car j'aurais vraiment fait de mon mieux et ce qui me semblait le mieux. Merci encore à tous mes lecteurs.

Réponse aux reviews :

Paprika Star : hi ! Tu as tout à fait raison : Draco est très malin, tu en aura encore la preuve dans cet ultime chapitre. Bouhouhou ! Ne m'en veux pas mais j'ai trop peur de m'engluer dans l'histoire, de faire des péripéties redondantes et compagnie. Je ne crois pas être prêt à écrire des fics d'une vingtaine de chapitres. J'espère faire mieux dans d'autres fics. Merci pour tout.

Blaise le poussin masqué : Bouhouhouhouhou ! Vous m'avez manqué, j'ai cru que vous n'aimiez plus la fic (se mouche). Me suivez depuis le début sniff, z'êtes toujours là pour laissez des reviews sniff, trop sympas ! C'est la fin, désolé mais j'ai peur de que l'histoire parte dans tous les sens. Je sais que les personnages ne sont pas très développés, mais je promets de m'améliorer. Love you.

Chapitre 12 : Y a-t-il une justice sur terre ?

Harry n'en revenait toujours pas : non seulement Malefoy ne l'avait toujours pas insulté depuis cinq bonnes minutes, ce qui constituait un événement non négligeable, mais il avait promis de ne plus jamais le faire. Cela ne pouvait justifier qu'une seule chose : le choc reçu avait eu raison de sa santé mentale déjà chancelante ou il se moquait de lui. Harry réfléchit et opta pour la deuxième réponse.

_ Ne me prend pas pour un crétin Malefoy. Tu ne ferais jamais une telle promesse.

_ Loin de moi l'idée de te prendre pour un idiot, Potter. Tu l'es déjà. Allez suis ton prof pour ta prochaine leçon.

_ Tu n'es plus prof et d'ailleurs tu étais nul à ce poste.

_ Et comment es-tu rentré au Manoir ? Grâce à Dumbledore ?

_ Où va-t-on ? enchaîna Harry qui ne voulait pas que son interlocuteur ne se lance des fleurs.

_ On va chercher mon corps.

_ Et il est où ? Je croyais que les Ames Errantes quittaient leur corps quand celui-ci était comment dire 'mort'.

__ Je peux quitter ou retourner dans mon corps qui d'ailleurs n'est pas 'mort' quand je veux et pour répondre à ta question il est au Manoir.

_ Je ne vois pas pourquoi tu as besoin de moi et pourquoi on doit sortir du château ?

Ils avaient en effet quitté l'enceinte de l'école, Potter suivant Draco depuis qu'ils étaient sortis discrètement de l'infirmerie.

_ Je ne veux pas attirer l'attention sur nous. On va se servir de ta notoriété Potter. Donne moi la main.

~xx~

_ Je vous en prie Dumbledore, insistait Loods.

Dumbledore réfléchit quelques instants. La disparition de l'Auror Millan l'inquiétait au plus haut point. Attaché à la surveillance des Mangemorts détenus à Azkaban, il avait réussit à leur soutirer plus de renseignement qu'il n'aurait jamais espéré sans le recours du verisetarum. De plus lui et ses hommes avaient empêché de nombreuses tentatives d'évasion. Sa disparition était sans doute due à Voldemort. Ce dernier, selon ses espions, était toujours vivant. Il aurait regagné son repaire et ne paraissait plus. Plusieurs disaient qu'il avait été blessé mais tous s'accordaient à dire qu'il était vivant. Dumbledore ne pu s'empêcher de frémir : Harry qui une nouvelle fois n'en avait fait qu'a sa tête avait bien failli mourir. S'il n'avait rien pu tirer du jeune garçon, qui se prétendait amnésique, que l'on avait retrouvé à ses côtés, il était assez curieux de savoir ce qui s'était passé au Manoir Malefoy...

_ Professeur Dumbledore ?

_ Oui vous pouvez partir à sa recherche. Maugrey a trop à faire en ce moment et je ne crois pas qu'une attaque des Mangemorts à Poudlard soit à l'ordre du jour.

Le directeur regardait attentivement Loods alors qu'il sortait. Un bon élément. Surmontant la mort de ces parents tués par les Mangemorts, il était devenus un des meilleurs Aurors de sa génération. Mais le vieil homme sentait une haine farouche pour tous ceux qui gravitaient de près ou de loin avec les forces du mal. Une trop forte haine. Destructrice. La même qui brillait souvent dans les yeux de Millan. Mais il ne doutait pas de leur loyauté. Ils étaient prêts à tout pour éliminer le mal. A tout.

De son côté, Loods croisait Miss Pomfresh qui se précipitait vers le bureau de Dumbledore.

_ Que se passe-t-il Miss ?

_ Potter et le gamin... Disparus ! Envolés !

Loods poussa un rugissement. Il en était sur à présent. Ce gosse avait le même regard que l' Ame Errante. Tout lui parut soudain plus clair. Quel idiot, pensa-t-il en courant dans les couloirs de l'école. Il aurait du tout de suite reconnaître ce regard plein de mépris, de défi, le regard de Lucius Malefoy...

~xx~

Draco observait Potter alors qu'à nouveau ils traversaient le manoir. Les Aurors qui à présent surveillaient les lieux n'avaient fait aucune difficulté. Il y a du bon à être le Survivant. Mais il avait un problème. Au début son objectif était de tuer Banks, retrouver ses biens et surtout venger ses parents. Sur ce dernier point il avait à présent besoin de Potter. Mais était-il fiable ?

_ Potter, que penses-tu de Loods ?

Harry sursauta à cette question.

_ C'est un bon Auror.

_ Ah...

_ Pourquoi cette question ?

_ Pour savoir. Quand j'étais à Poudlard il ne m'a pas donné cette impression.

_ Il te prenait pour un Mangemort. C'est normal s'il n'était pas agréable avec toi. Loods et moi avons de nombreux points communs. Comme moi ses parents ont été tués par Voldemort et ses sbires et ...

Harry s'interrompit. Le père de Malefoy était quand même le bras droit de son ennemi et même si il avait refusé d'être de son côté, ce n'était pas parce qu'il était contre ses idées. Il devait juger les attaques totalement justifiées. Sur ces pensées, Harry se demanda ce qu'il faisait avec ce raciste prétentieux.

_ C'est parce qu'il a tué tes parents que tu veux la peau de Voldemort, soit. Mais jusqu'où iras-tu dans ta vengeance ? Questionna Draco ignorant le raidissement perceptible de son interlocuteur. Tueras-tu tous ceux qui ont eu affaire avec lui ? Même les membres de leurs familles ?

_ Je... Pourquoi toutes ces questions ?

Ils arrivèrent devant le centre névralgique du manoir. Draco rentra dans la colonne laissant Harry dubitatif. Les paroles de Draco résonnaient dans sa tête. Dans un sens il pensait qu'à la vue des atrocités commises par les Mangemorts ce n'était que justice. D'un autre il n'était pas pour la loi du talion : les Dursleys s'étaient comportés odieusement vis-à-vis de lui et il n'allait pas en vouloir à tous les moldus. Quoique la comparaison n'était pas évidente.

Il sursauta en voyant le visage de Draco : il savait que c'était Malefoy mais revoir ces yeux gris inexpressifs l'avait impressionner. Derrière lui le corps de son ancêtre lévitait.

_ La Source est à nouveau fermée, annonça-t-il simplement. Je vais déposer le corps à la crypte. Tu peux m'attendre ici ? Et il transplana avec le corps.

Harry se surprit à admirer Malefoy. Il se fichait des barrières anti- transplanage comme de son premier balai. Même lui qui avait aussi appris à tranplaner ne réussissait pas cet exploit. Potter se demanda jusqu'où pouvait aller ses pouvoirs quand Draco revint.

_ Alors ?

_ Alors quoi ?

_ Ta réponse, s'impatienta Draco.

_ Je m'en fous, glissa-t-il.

_ Bien.

Draco leva sa main et Harry se sentit perdre conscience et s'effondra sur le sol. Draco l'observa un rictus de dégoût sur les lèvres.

_ Crétin de Gryffondor. Mais tu vas me servir à réaliser la dernière partie de mon plan que tu le veuille ou non.

~xx~

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il était allongé sur un lit. Il porta sa main à son visage, la passa sur son front. Mais il ne sentit pas sa cicatrice sur les doigts. Il se redressa de stupeur. Harry se rendit alors compte qu'il était dans une chambre, une vaste chambre. Je suis sans doute au manoir. Il se souvint de la main de Draco. Pourquoi lui avait-il fait ça ? Et d'ailleurs que lui a--t-il fait ? Il scruta la pièce, avisa d'un miroir et s'en approcha. Il faillit pousser un hurlement de stupeur. Ce n'était pas son visage. Il n'était pas aussi anguleux, ses cheveux n'avaient jamais été blonds platine quand à ces yeux...

_ Mon Dieu, j'ai le corps de Malefoy ! Qu'est-ce qu'il a fait ?

La porte de la chambre s'ouvrit pour faire place à un sorcier de haute taille, que Harry reconnut immédiatement. C'était un ami de Loods, l'Auror Millan. Il s'élança vers lui pour qu'il lui vienne en aide quand il croisa son regard. Dur, cruel. Millan lui saisit férocement le bras Harry gémit de douleur, ferma les yeux. Les ouvrant, il s'aperçu qu'il n'était plus au manoir mais près de la barrière magique qui entourait Poudlard. Millan le tira vers l'école malgré ses plaintes, dans les couloirs vides car c'était l'heure du dîner, et ils arrivèrent enfin devant les appartements de Loods plus précisément. Millan ouvrit la porte d'un sort que Harry reconnu comme étant de la magie noire. Quelque chose d'anormal se passait. Il fut projeté dans un sofa. Il chercha vainement sa baguette mais elle n'était pas là. Sans doute l'autre, car ce ne pouvait être l'Auror, il en était certain, qui la lui avait prise. Mais que faisaient-ils ici ? Il vit son ennemi déposer une petite sphère sous la table de Loods. Et s'il voulait le tuer ? Mas cela n'expliquait pas sa présence ? Où était Malefoy ?

C'est alors que Loods rentra. Il ouvrit de grands yeux surpris allant de l'inconnu à Harry.

_ Regarde qui je t'amène, dit l'autre. Le petit Malefoy croyait pouvoir me séquestrer ! Il ri.

Loods parut soulagé.

_ Ecoutez Loods, tenta alors Harry pour écarter le malentendu. Mais Loods lui lança un regard de pure haine.

_ Silence ! Il sourit méchamment. Alors, tu espérais pouvoir me berner ? Te faire passer pour une fille, puis pour un autre gars, mais finalement, tu es à ma merci.

_ Il voulait savoir ce qui se passait à Azkaban. Il m'a stupéfixié pendant trois jours. Millan se servit un verre de vin. Ce matin, le sort s'est arrêté, même pas fichu de lancer un sort correctement...

_ Non, je n'ai pas...

Loods lui envoya un violent coup de poing au visage et Harry s'effondra sur le sofa, la lèvre saignante.

_ Je me suis rendu compte que j'étais au manoir de sa famille. J'ouvre une porte et le voilà devant moi.

_ Merci, dit finalement Loods. Alors qu'est-ce que tu me disais déjà ? 'Je sais tout' ? Il saisit Harry à la gorge. Tu fais moins le fier hein ! Malefoy, nom maudit, ajouta-t-il avec un rictus affreux, nom de ... Il envoya un coup de poing dans le ventre de Harry qui luttait pour reprendre son souffle.

_ Il bluffait sans doute, dit Millan imperturbable. Au pire, il avait des soupçons.

_ Oh ? Alors mon petit Malefoy, on avait des soupçons. Comme c'est touchant. Veux-tu savoir ? Oui c'est moi.

Harry le fixa les yeux révulsés. Son cerveau n'enregistrait rien, n'écoutait rien. Il devait sortir, fuir ce fou.

_ Oui c'est moi qui aie mis fin à la misérable vie de tes parents. J'ai tué Lucius et Narcissa Malefoy.

Loods avait un regard fixe. Ses lèvres étaient figées en un sourire monstrueux. Il tenait toujours Harry par la gorge.

_ Ton père ne voulait pas mourir. D'ailleurs, il n'a jamais voulu céder.

_ Il a résisté à nos interrogatoires, ajouta Millan à présent sur la chaise à bascule.

_ Il a raison. Nous avons pourtant tout essayé. Coups, fouet, Doloris, il ne voulait pas céder. Il refusait de verser les larmes qui l'auraient purifié. Nous l'y avons contraint. Mais il refusait de trahir son maître. Il ne voulait pas rejoindre le camp du Bien. Car c'est nous les gentils. N'est-ce pas ? Nous sommes le Bien et eux le Mal. Je lui proposais la Rédemption, l'Absolution, la Purification ! 'Jamais je ne m'abaisserais à collaborer avec des malades ' qu'il hurlait ! Il vivait dans le péché et il était heureux. Même à mes pieds il me défiait ! C ETAIT INTOLERABLE !!! Hurla-t-il.

Harry suffoquait.

_ Pourquoi ? Pourquoi votre détestable engeance se vautre-t-elle dans le péché. Répond Malefoy ! POURQUOI !!

_ Même la mère Malefoy, ajouta Millan.

_ Oui. Cette femme se vautrait elle aussi dans la fange, la luxure, la débauche, le péché. Elle et son mari. Toujours à réclamer des nouvelles de son mari, cherchant à lui faire parvenir des effets. Elle avait soudoyé le ministère. Son mari allait sortir grâce à ses manigances ! Nous ne pouvions pas l'accepter. Tu comprends ça Malefoy ! Non tu es toi aussi impur. Tu vis dans le péché. Tu ne comprends pas que c'était mon devoir. Que c'est mon devoir. Eliminer le mal. Purifier le monde. TU COMPRENDS MALEFOY ??!! TU COMPRENDS ?!

Il lâcha enfin Harry qui cherchait à retrouver son souffle. Il comprenait les propos de Draco à présent. Millan s'approcha de Loods. Il lui jeta un regard dénué d'expression.

_ Alors on est rentré dans sa cellule... il incitait l'Auror à poursuivre.

_ ... Il était heureux. Il savait qu'il sortait le lendemain. Il m'a dit que j'avais échoué et qu'à sa sortie, dès qu'il récupèrerait sa baguette j'aurais affaire à lui. Vanité. Péché. Je lui ai dit qu'il était encore temps de se repentir, d'expier ses fautes. Il m'a ri au nez. Orgueil. Mal. Alors, je l'ai étranglé, lentement.

Il voulut nouer ses mains autour du coup de Harry mais celui-ci s'était levé et se mit près de la porte.

_ Accio baguette !

Rien.

_ Comme si j'allais venir ici avec sa baguette, ri Millan.

_ Oui il veut fuir, comme ça mère. Quand je l'ai vue arrivé à Azkaban avec des nouveaux habits pour son mari, j'ai compris qu'elle aussi ne pouvait être sauvée. Elle faisait elle aussi partie du Mal. Elle devait mourir. Alors, je l'ai guidée vers une cellule et je l'ai à son tour étranglée. Nous avons ensuite porté son corps au manoir et c'est là que tu l'as trouvé, n'est-ce pas jeune Malefoy ?

Il s'approchait de Harry se réfugia derrière le canapé. Il voulait garder la plus grande distance possible entre lui et eux.

_ Tu n'es pas pur, jeune Malefoy. Il faut te purifier.

Potter frissonna de terreur : il n'avait que trop bien compris ce que purification signifiait aux yeux de Loods. Mais que pouvait-il faire sans baguette ? Soudain les yeux de Loods s'écarquillèrent de stupeur. Au même moment, des coups se firent entendre devant la porte.

_ Loods, ouvrez immédiatement !

C'était la voix de Rogue. Mais Loods ne bougeait toujours pas, le visage figé d'horreur.

_ Qui êtes-vous ?

Harry porta la main à son front. Sa cicatrice réapparut dans ces doigts. Polynectar. Il jeta un coup d'œil à Millan dont les cheveux prenaient une teinte de plus en plus blonde. Salaud de Malefoy. La porte explosa Rogue et plusieurs Aurors parurent dans l'embrassement de la porte.

_ La cavalerie est encore en retard, fit la voix traînante de Malefoy. Leçon du jour Potter : le Mal peut être partout.

~xx~

Draco marchait dans le parc du manoir. A cause de son absence, celui-ci était en friche. Il aurait à y remédier rapidement. Ces pas le menèrent devant un cerisier. On était en mai et il était en fleurs. Draco observait les pétales virevolter dans les airs. Au pied de l'arbre, deux tombes. Il s'agenouilla devant les deux stèles.

_ Bonjour, ou plutôt bonsoir en regardant le coucher du soleil sur la frondaison du bois. Cela va bientôt faire un an, ajouta-t-il en déposant un bouquet de lys blancs sur chaque tombe. Je sais que c'était vos fleurs préférées. Loods et Millen sont à Azkaban, ils vont bientôt recevoir le baiser du Détraqueur. Ils en ont trouvé un.

Il rit un peu.

_ J'espère que Dumbledore tiendra parole et qu'il sera bien exécuté. Je veillerai personnellement à ce que justice soit faite. Oui, je sais, je suis parano mais c'est vous qui m'avez appris à me méfier de tout le monde. Vous auriez vu leur tête. J'avais mis des écouteurs dans tout Poudlard. Cela sert d'être prof. Ils ont tous entendu Loods avoué vos meurtres.

« Je pense souvent à ce que m'a dit Voldemort. Dites, est-ce que je vous fais honte ? »

Il balança la tête en arrière.

« Je me souviens que petit, vous me répétiez que je ne devais jamais ouvrir la Source, que se serait une catastrophe. Je l'ai quand même fait mais à chaque fois je sentais mes pouvoirs augmenter et une petite voix me murmurer de délivrer toujours plus de démons. Je me sentais si puissant. J'ai failli céder. Mais à chaque fois, je revoyais vos visages angoissés et cette conversation. C'était sous cet arbre, j'étais sur vos genoux père, mère à côté de vous. C'était si rare que l'on soit tous réunis pour les vacances. On avait fait un pique-nique ici et comme j'avais un cerf-volant mais il s'était envolé. Je n'avais que cinq ans mais je me suis transplané près de lui. Quelle chute ! Vous vous êtes précipités à mon secours. Et père vous m'avez parlé de la Source, que j'avais un pouvoir latent en moi.

Vous aviez l'air si inquiets, je ne vous avais jamais vu ainsi. Alors quand Voldemort m'a demandé de le faire, j'ai compris que ma place n'était pas à ses côtés. Je crois qu'il n'est actuellement plus capable de mesurer les conséquences de ses actes. Il est obnubilé par sa vengeance à présent, je suis sur que vous vous en êtes rendu compte. Mais travailler pour Dumbledore ne me plaît pas non plus je crains que lui n'ait aucun contrôle sur ses troupes. Je n'ai pas envie de recevoir un coup en traître. Je sais que je dois faire un choix et croyez-moi, je saurais où me placer en temps voulu. »

_ Vous savez, ajouta-t-il tout doucement, quoi que vous puissiez avoir fait de votre vivant voue resterez à jamais mes parents. Quoi que puisse dire les autres, je sais que vous m'aimiez, que vous vouliez ce qui a de mieux pour moi et je respecterais toujours cela. Je vous aime, je vous aime tant, murmura-t-il avant d'éclater en sanglots.

Il resta de longues minutes, le visage dans ses mains. Le soleil descendait toujours derrière les arbres. Le ciel était teinté d'une couleur orangée. Le vent soufflait toujours. Draco s'arrêta enfin, essuya ses larmes.

_ Je dois partir mais je reviendrais le plus souvent possible.

Il se leva et s'en fut. Il ne vit pas deux ombres apparaître près de l'arbre.

_ Petite nature, dit l'une d'elle.

_ C'est moi ou tu as écrasé une larme toi aussi, mmmh.

_ ...

_ Notre fils grandit. Il devient adulte. Fais lui confiance.

_ Bien sûr que je lui fais confiance. C'est un Malefoy après tout. Quoique le sang des Black...

_ Lucius !!

_ On a toute l'éternité pour cela.

Les ombres s'en furent.

~xx~

_ Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?

_ Malefoy, c'est la cinquième fois en deux minutes.

_ Vous avez raté toute votre sixième année, expliqua à nouveau Rogue.

A qui la faute pensa Draco.

_ Donc, pour pouvoir prétendre commencer une septième année, vous passerez des examens à la fin des vacances, poursuivit Rogue. Ce dernier retint un petit sourire. Il fut un temps profondément attristé de ne pas lui avoir fait confiance mais le jeune homme lui avait dit qu'il s'était tellement amusé à embêter les Gryffondors (durant son cours passage de trois mois il leur avait enlevé près de sept cents points) et tout Poudlard en général que ce n'était pas si grave. « J'ai eu une année blanche » avait-t-il dit. Et il vous faut donc revoir tous les cours et qui mieux qu'un élève pourrait vous aider à les préparer.

_ On pouvait le faire au manoir, plaida à nouveau Draco.

_ Nous devons nous tenir prêt à une attaque des Mangemorts, intervint Maugrey. Et vous faites à présent partie de sa liste d'ennemi à abattre. Ici, vous serez plus en sécurité qu'au manoir.

Lui, pensa Malefoy, il est malade rien qu'à l'idée de devoir protéger un Malefoy. Le déplaisir est réciproque mais ce n'était pas le pire...

_ Va pour le manoir mais, (Draco inspira violemment) POURQUOI DOIS-JE PASSER MES VACANCES AVEC POTTER ?!!!!

Fin du chapitre et de la fic.

Draco et Harry : Pourquoi on doit vivre ensemble ?

Auteur : Je ne pouvais pas terminer ma fic comme ça avec Drakichou tout triste. Ecrire la scène des tombes m'a totalement bouleversé TToTT !

Draco : Au moins on aura plus affaire à ce fou !

Auteur : Tu rigoles. J'ai des tas d'idées de fics où vous en prenez plein la vue. De nombreux slashs, deux ou trois AU, quelques potions de jouvence (passe en mode imagination débordante). Eh, où vous allez ?

Harry : complètement cinglé, barrons-nous !!!

Auteur : (Grimpant sur sa moto avec un filet à papillon) Vous n'irez pas bien loin !