Evidemment, je me sers des personnages de JKR, et j'en rajoute.
Ceci est ma troisième fic. Mais en réalité, le thème est toujours le même : Sirius et l'amour que quelqu'un(e) lui porte.
Cette histoire se déroule juste après le tome 3.
********************************
Remus marqua un silence. Sirius le regardait et Remus pouvait lire la prière dans ses yeux. Il commença :
« Elle a d'abord essayé de nous convaincre, Dumbledore et moi, de ton innocence. Je dois avouer que nous ne l'avons pas crue, elle était...elle t'aimait, comment croire à la faute de celui qu'on aime ? »
Remus jeta un coup d'œil à son ami. Il lui coûtait d'avouer qu'ils avaient accepté l'idée de sa culpabilité. Mais Sirius ne bronchait pas.
« Puis elle a essayé de rejoindre Azkhaban, sans doute dans l'espoir de te voir. Dumbledore l'a ramenée à temps. Il se sentait responsable d'elle, comme moi. Nous nous sentions coupables de ne pouvoir la croire, tous les indices étaient vraiment contre toi. Je crois qu'elle sombrait dans la folie...
Dumbledore a alors décidé de la confier aux Weasley. Il pensait que se retrouver dans un milieu familial, avec des enfants, saurait la distraire et Molly venait d'avoir un bébé. Elle aussi avait besoin que quelqu'un l'aide. De fait, Verena s'occupait du bébé. Elle passait du temps auprès du bébé. Elle n'avait pas son pareil pour le calmer lorsqu'il pleurait.
Le bébé grandissait, il avait moins besoin d'être pris dans les bras. Verena commença à ne plus s'alimenter. Mais Molly était occupée par tous ses enfants, elle ne le voyait pas.
Verena parlait de moins en moins. Un matin, Molly l'a trouvée sans connaissance dans le salon. Ils l'ont transportée à Ste Mangouste. Les guérisseurs ont eu beaucoup de mal à la ramener à un semblant de vie. Elle y est restée plus de six mois. Son état restait stationnaire. Ils l'ont envoyée dans une maison de repos. Elle y est toujours.
-je veux la voir, murmura Sirius.
Remus le regarda :
« Tu sais, elle a changé. Elle est...fragile, un peu en dehors de la réalité.... Au début, elle passait ses nuits dehors, à regarder le ciel*. Ils ont été obligés de recréer un ciel étoilé dans sa chambre pour qu'elle reste à l'intérieur, les nuits sont froides et pluvieuses souvent.
Elle reste des jours sans parler, puis elle semble aller mieux. Quand ça va, elle passe beaucoup de temps à lire, sinon, elle a les yeux dans le vague et reste assise des heures sans rien faire. -je veux la voir, répéta Sirius. Il avait l'attitude ferme et décidée que Remus lui avait toujours connu lorsqu'ils étaient élèves à Poudlard.
Remus soupira.
-comme tu veux...Mais comment veux-tu y aller ? Je te rappelle que tu es toujours recherché !
-Snifle...
Remus hocha la tête...
-crois-tu que ce sera bon pour elle ? » Il marqua une pause. « Tu sais, je crois qu'elle t'aime toujours. Elle ne le dit pas, mais elle t'attend...
-et moi, j'ai besoin d'elle, besoin de la voir, de la sentir près de moi... »
Remus soupira. Il ne se sentait pas capable de refuser ça à Sirius. Il avait dû souffrir toutes ses années en prison, et Remus regrettait de ne pas s'être plus battu pour prouver son innocence.
La maison de repos était située dans la campagne, dans un endroit retiré, près d'une forêt. Loin des moldus qui ne pouvaient la voir.
Remus se demandait comment il allait faire pour que Sirius puisse la voir. Patmol était à ces côtés, trottinant sans s'écarter de lui d'un pas. Arrivés à l'entrée du parc de la maison de repos, Remus lui dit : « Tu devrais m'attendre ici, Patmol. Les animaux ne sont pas admis ici. » Il lui caressa la tête tout en se demandant dans quelle humeur il allait la trouver. Il espérait que ce serait un bon jour, un jour où son comportement serait « normal ». Ce qui n'avait pas été le cas lors de sa dernière visite. Dumbledore, les Weasley et lui, venaient prendre de ses nouvelles régulièrement.
Remus la trouva dans le salon. Elle lisait un livre. Remus ne put s'empêcher d'éprouver un sentiment de soulagement.
Elle leva la tête quand il s'approcha. Il l'embrassa pour lui dire bonjour et s'assit en face d'elle.
« Veux-tu faire un tour dans le parc avec moi ? demanda-t-il.
Elle hocha la tête, ferma son livre et se leva. Remus se leva et la suivit dehors. Il faisait beau.
Remus n'aimait pas ce qu'il faisait. Elle marchait à côté de lui. Il la regarda. Elle avait un vêtement clair, qui rehaussait son aspect fragile. Non, pas son aspect fragile, sa réelle fragilité.
Comment allait-elle réagir ? Remus pensa qu'ils jouaient avec le feu, est- ce qu'il fallait qu'elle le voit ? Sirius n'avait pas eu l'air de le croire quand il lui avait parlé de sa fragilité.
Ils marchaient silencieusement le long de l'allée bordée de rosiers en fleurs. Il fallait qu'il la conduise jusqu'aux abords de la forêt, où Sirius, sous la forme de Patmol les attendait. Il ne pouvait pas les voir arriver, un virage cachait le parc de la route.
Soudain, Remus sentit la main de Verena sur son bras. Il la regarda. Elle s'était arrêtée et le fixait, l'air grave. « Il n'est pas loin. Je le sais. Je le sens » Remus était interdit. Comment pouvait-elle le savoir ? Il regarda vers la route. Elle avait du le voir. Pourtant, impossible de voir quoi que ce soit.
Il ne répondit pas. Il devait lui dire. Il fallait qu'il lui dise...Mais les mots ne venaient pas.
Elle reprit sa marche silencieuse. Ils arrivaient presque à l'orée du bois. Il lui prit le bras, d'une part pour l'entraîner mais aussi pour pouvoir prévenir toute réaction. Ils étaient à la forêt. Remus fronça les sourcils. Patmol devait être là. Remus chercha des yeux la tache sombre de l'animal mais ne vit rien.
Ils s'avancèrent sur un sentier sous les arbres. Remus regardait toujours s'il voyait son ami. Elle avançait à ses côtés, l'air serein.
Après tout, se dit-il, pourquoi pas ? Elle avait l'air tellement bien. Pâle mais bien, en comparaison de ce qu'elle était parfois. Ses yeux bleus paraissaient un peu plus clairs que d'habitude.
Remus lui sourit. Elle lui rendit son sourire et lui prit la main.
« Je me sens bien, aujourd'hui.
-Je le vois bien, répondit Remus. » de fait, qu'elle lui dise deux phrases semblait déjà presque irréel. Ils continuèrent un peu, mais son pas devint plus lent.
-veux-tu faire demi-tour ? Tu as l'air fatiguée, demanda Remus, qui ne voyait toujours pas Patmol. Elle acquiesça et ils revinrent sur leurs pas.
*****************************
* à regarder les étoiles, Remus aurait du le savoir : Sirius est le nom d'une étoile. Il n'est pas finaud, ce garçon !!!!
Voilà le premier chapitre. Il faut que je réfléchisse encore : est-ce que Sirius doit se faire voir d'elle (auquel cas se sera sous sa forme animale), ou est-ce qu'il va attendre ? J'ai bien mon idée, mais bon...Si vous en avez une, review....
Note : j'ai repris Verena qui apparaît dans une autre de mes fics, après tout, celle-ci pourrait en être la suite.... Et vu son caractère, elle aurait tout à fait été capable d'aller à Azkhaban, de plus, elle a déjà une tendance à somatiser, et là elle aurait certainement réagi comme la elle de cette histoire...Et j'en ai marre de trouver des prénoms. En fait, il s'agit de « Elle ». Mais ce n'est pas un prénom....
Ceci est ma troisième fic. Mais en réalité, le thème est toujours le même : Sirius et l'amour que quelqu'un(e) lui porte.
Cette histoire se déroule juste après le tome 3.
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Remus marqua un silence. Sirius le regardait et Remus pouvait lire la prière dans ses yeux. Il commença :
« Elle a d'abord essayé de nous convaincre, Dumbledore et moi, de ton innocence. Je dois avouer que nous ne l'avons pas crue, elle était...elle t'aimait, comment croire à la faute de celui qu'on aime ? »
Remus jeta un coup d'œil à son ami. Il lui coûtait d'avouer qu'ils avaient accepté l'idée de sa culpabilité. Mais Sirius ne bronchait pas.
« Puis elle a essayé de rejoindre Azkhaban, sans doute dans l'espoir de te voir. Dumbledore l'a ramenée à temps. Il se sentait responsable d'elle, comme moi. Nous nous sentions coupables de ne pouvoir la croire, tous les indices étaient vraiment contre toi. Je crois qu'elle sombrait dans la folie...
Dumbledore a alors décidé de la confier aux Weasley. Il pensait que se retrouver dans un milieu familial, avec des enfants, saurait la distraire et Molly venait d'avoir un bébé. Elle aussi avait besoin que quelqu'un l'aide. De fait, Verena s'occupait du bébé. Elle passait du temps auprès du bébé. Elle n'avait pas son pareil pour le calmer lorsqu'il pleurait.
Le bébé grandissait, il avait moins besoin d'être pris dans les bras. Verena commença à ne plus s'alimenter. Mais Molly était occupée par tous ses enfants, elle ne le voyait pas.
Verena parlait de moins en moins. Un matin, Molly l'a trouvée sans connaissance dans le salon. Ils l'ont transportée à Ste Mangouste. Les guérisseurs ont eu beaucoup de mal à la ramener à un semblant de vie. Elle y est restée plus de six mois. Son état restait stationnaire. Ils l'ont envoyée dans une maison de repos. Elle y est toujours.
-je veux la voir, murmura Sirius.
Remus le regarda :
« Tu sais, elle a changé. Elle est...fragile, un peu en dehors de la réalité.... Au début, elle passait ses nuits dehors, à regarder le ciel*. Ils ont été obligés de recréer un ciel étoilé dans sa chambre pour qu'elle reste à l'intérieur, les nuits sont froides et pluvieuses souvent.
Elle reste des jours sans parler, puis elle semble aller mieux. Quand ça va, elle passe beaucoup de temps à lire, sinon, elle a les yeux dans le vague et reste assise des heures sans rien faire. -je veux la voir, répéta Sirius. Il avait l'attitude ferme et décidée que Remus lui avait toujours connu lorsqu'ils étaient élèves à Poudlard.
Remus soupira.
-comme tu veux...Mais comment veux-tu y aller ? Je te rappelle que tu es toujours recherché !
-Snifle...
Remus hocha la tête...
-crois-tu que ce sera bon pour elle ? » Il marqua une pause. « Tu sais, je crois qu'elle t'aime toujours. Elle ne le dit pas, mais elle t'attend...
-et moi, j'ai besoin d'elle, besoin de la voir, de la sentir près de moi... »
Remus soupira. Il ne se sentait pas capable de refuser ça à Sirius. Il avait dû souffrir toutes ses années en prison, et Remus regrettait de ne pas s'être plus battu pour prouver son innocence.
La maison de repos était située dans la campagne, dans un endroit retiré, près d'une forêt. Loin des moldus qui ne pouvaient la voir.
Remus se demandait comment il allait faire pour que Sirius puisse la voir. Patmol était à ces côtés, trottinant sans s'écarter de lui d'un pas. Arrivés à l'entrée du parc de la maison de repos, Remus lui dit : « Tu devrais m'attendre ici, Patmol. Les animaux ne sont pas admis ici. » Il lui caressa la tête tout en se demandant dans quelle humeur il allait la trouver. Il espérait que ce serait un bon jour, un jour où son comportement serait « normal ». Ce qui n'avait pas été le cas lors de sa dernière visite. Dumbledore, les Weasley et lui, venaient prendre de ses nouvelles régulièrement.
Remus la trouva dans le salon. Elle lisait un livre. Remus ne put s'empêcher d'éprouver un sentiment de soulagement.
Elle leva la tête quand il s'approcha. Il l'embrassa pour lui dire bonjour et s'assit en face d'elle.
« Veux-tu faire un tour dans le parc avec moi ? demanda-t-il.
Elle hocha la tête, ferma son livre et se leva. Remus se leva et la suivit dehors. Il faisait beau.
Remus n'aimait pas ce qu'il faisait. Elle marchait à côté de lui. Il la regarda. Elle avait un vêtement clair, qui rehaussait son aspect fragile. Non, pas son aspect fragile, sa réelle fragilité.
Comment allait-elle réagir ? Remus pensa qu'ils jouaient avec le feu, est- ce qu'il fallait qu'elle le voit ? Sirius n'avait pas eu l'air de le croire quand il lui avait parlé de sa fragilité.
Ils marchaient silencieusement le long de l'allée bordée de rosiers en fleurs. Il fallait qu'il la conduise jusqu'aux abords de la forêt, où Sirius, sous la forme de Patmol les attendait. Il ne pouvait pas les voir arriver, un virage cachait le parc de la route.
Soudain, Remus sentit la main de Verena sur son bras. Il la regarda. Elle s'était arrêtée et le fixait, l'air grave. « Il n'est pas loin. Je le sais. Je le sens » Remus était interdit. Comment pouvait-elle le savoir ? Il regarda vers la route. Elle avait du le voir. Pourtant, impossible de voir quoi que ce soit.
Il ne répondit pas. Il devait lui dire. Il fallait qu'il lui dise...Mais les mots ne venaient pas.
Elle reprit sa marche silencieuse. Ils arrivaient presque à l'orée du bois. Il lui prit le bras, d'une part pour l'entraîner mais aussi pour pouvoir prévenir toute réaction. Ils étaient à la forêt. Remus fronça les sourcils. Patmol devait être là. Remus chercha des yeux la tache sombre de l'animal mais ne vit rien.
Ils s'avancèrent sur un sentier sous les arbres. Remus regardait toujours s'il voyait son ami. Elle avançait à ses côtés, l'air serein.
Après tout, se dit-il, pourquoi pas ? Elle avait l'air tellement bien. Pâle mais bien, en comparaison de ce qu'elle était parfois. Ses yeux bleus paraissaient un peu plus clairs que d'habitude.
Remus lui sourit. Elle lui rendit son sourire et lui prit la main.
« Je me sens bien, aujourd'hui.
-Je le vois bien, répondit Remus. » de fait, qu'elle lui dise deux phrases semblait déjà presque irréel. Ils continuèrent un peu, mais son pas devint plus lent.
-veux-tu faire demi-tour ? Tu as l'air fatiguée, demanda Remus, qui ne voyait toujours pas Patmol. Elle acquiesça et ils revinrent sur leurs pas.
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* à regarder les étoiles, Remus aurait du le savoir : Sirius est le nom d'une étoile. Il n'est pas finaud, ce garçon !!!!
Voilà le premier chapitre. Il faut que je réfléchisse encore : est-ce que Sirius doit se faire voir d'elle (auquel cas se sera sous sa forme animale), ou est-ce qu'il va attendre ? J'ai bien mon idée, mais bon...Si vous en avez une, review....
Note : j'ai repris Verena qui apparaît dans une autre de mes fics, après tout, celle-ci pourrait en être la suite.... Et vu son caractère, elle aurait tout à fait été capable d'aller à Azkhaban, de plus, elle a déjà une tendance à somatiser, et là elle aurait certainement réagi comme la elle de cette histoire...Et j'en ai marre de trouver des prénoms. En fait, il s'agit de « Elle ». Mais ce n'est pas un prénom....
