Chapitre 5

N/A: Bon alors je sais que je n'ai pas encore remercier les revieweurs et j'espère que vous ne m'en voulez pas trop... je vais plutôt le faire dans le derniers chapitre...mais en attendant merci bcp à tous. Sinon les deux derniers chapitre sont écrit et le prochains est selon moi le meilleur...alors reviewez et vous l'aurez d'ici peu.

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Pansy s'agrippa à la rampe qui se tenait près d'elle. Elle se disait qu'elle ne devait pas avoir peur, que Leïla ne pourrait rien faire. Elle ne connaissait pas Drago, elle ne savait pas où il se cachait, rien ne pourrait plus les séparer. Mais intérieurement, elle savait très bien que cette démone était bien capable de les séparer et qu'elle le ferait, quel qu'en soit le prix.

Mais comment l'arrêter? Cet enfant des enfers manipulait qui elle voulait et arrivait à la déchirer, chaque fois qu'elle la croisait. Elle devait faire cesser cela, mais elle ne savait comment s'y prendre. Si elle essayait de jouer l'indifférente, Leïla ferait des choses irréparables. Mieux valait ne pas emprunter ce chemin. Elle pourrait elle aussi lui faire subir d'atroces humiliations, mais l'évidence lui sautait aux yeux, jamais elle ne l'égalerait. Et puis, il n'était pas question pour elle de s'abaisser au même niveau qu'elle. Et si elle essayait de vaincre Leïla en lui montrant que personne ne tenait à elle? Pansy savait bien ce que c'était de se sentir seul, sans personne pour vous donner quelques preuves d'amour. Cela mène à un bien triste résultat. Elle était passée par-là. Une fois Draco disparut, elle n'avait plus personne, plus de chez soi. Partout où elle se retrouvait, elle était perdue. Elle ne se retrouvait plus elle- même. Tant de fois, elle s'était effondrée en pensant à lui. Tant de fois elle avait pleurer en pensant qu'elle ne le reverrait plus. Tant de fois elle avait été détruite en l'imaginant dans les bras d'une autre. Mais maintenant il était là, et il lui avait promis qu'il resterait. Mais qu'adviendrait-il si cette pauvre enfant de satan ce mettait de la partie?

Elle ne voulait pas prendre la chance de voir son coeur se redéchirer en mille morceaux. Elle devait agir à tout prix, peu importe les risques. Elle prit une allure sûre et descendit aux cuisines pour trouver quelque chose à se mettre sous la dents. Il y avait bien deux jours qu'elle n'avait pas mangé, et son ventre commençait à se faire sentir. Elle croisa Dimitri, le chef cuisinier, qui s'afférait déjà à préparer le dîner. Sois il faisait tout ça pour plaire à Leïla, ou bien sa mère avait une réunion qui se déroulerait à la maison et il devait nourrir une quinzaine de personnes. Mais la première option était la plus probable, car si on arrivait à voir sa mère au manoir, c'était un exploit, car en dix-sept ans, elle avait vu sa mère que comme un coup de vent.

Elle saisit une pêche et traversa dans la salle à manger. Elle s'assit à la table, et commença à manger le fruit, tout en observant la pièce. Elle avait toujours trouvé cette pièce magnifique, sans pour autant l'aimer. Elle la haïssait presque. Les seules fois où elle s'y retrouvait, c'était pour manger, parfois face à sa mère qui ne lui adressait que très rarement la parole et qui se dépêchait de monter à sa chambre. Sinon, elle y venait pour manger seule, parfois sous l'?il bienveillant de Sylvia, lorsqu'elle était petite. Mais elle se força à se changer les idées, car penser à sa nourrice était beaucoup trop difficile, depuis que celle-ci avait rejoint le camp de l'incrustée du manoir.

Mais cette salle avait un certain charme. La table et les vaisseliers étaient tous taillés dans un bois dur et foncé. Des motifs avaient été sculpté pour ajouter une finition et la vaisselle en porcelaine étincelait à travers les vitres. Deux plantes majestueuses s'élevaient dans les coins et les murs étaient de grandes vitres, qu'on pouvaient recouvrir de rideaux pourpres. Il y avait une vue magnifique sur la falaise et la mer, presque identique à celle de sa chambre.

Son regard se perdit au loin et elle n'entendit pas Leïla entrer. Cette dernière la fit sursauter alors qu'elle s'assit face à elle. Pansy se retourna et vit que sa demi-soeur manigançait quelque chose. Ses yeux brillaient plus qu'à l'ordinaire, et le rictus qu'elle affichait donnait la trouille. Pansy fouilla sa poche à la recherche de sa baguette, au cas où quelque chose tournerait mal, mais elle n'était pas là. Il lui faudrait se débrouiller autrement.

Au même moment, Leïla sortit la sienne et prononça un sort pour que toutes les portes vitrées soient verrouillées et par le fait même, elle fit tomber les rideaux. Pansy ferma les yeux pour reprendre ses esprits et ne pas se laisser aller. Elle les réouvrit et dût retenir son cri lorsqu'elle vit le visage de Leïla. Ce n'était plus un visage humain qui était devant elle. C'était indescriptible, mais tout droit sortit des enfers. Qui était cette fille? Ses longs cheveux noirs retombaient sur son visage et un sourire macabre était figé sur sa figure.

-Alors Pansy? Quelque chose te tracasse? -dit-elle d'une voix étranglée.

-Mais qu'est-ce que tu cherches à faire Leïla? -dit-elle d'un ton emplie de mépris et de dégoût.

-Je cherche à t'avoir, pauvre naïve!

-Peut-être que tu crois que je vais te laisser faire comme ça? -répondit- elle, avec un rire sardonique

-Crois-moi, je n'aurai pas besoin de ton aide! -cracha-t-elle, comme s'il s'agissait du venin.

-Je sais pas ce qui te pousse à faire ça, mais tu m'écoeures Leïla! -dit- elle à son tour.

Le regard que lui lança la jeune femme en face d'elle, lui donna envie d'arrêter le jeu dans lequel elle s'était embarquée, mais elle devait le faire pour elle et pour Draco.

-Tu sais très bien pourquoi tu fais ça! Personne ne veut de toi ma pauvre. T'es aussi seule qu'un chat de gouttière. Ton père s'est sauvé quand il a su que tu viendrais au monde, ta mère est morte avant même que t'es pu prendre ton premier souffle. Tous les gens qui t'ont côtoyés étaient à tes ordres mais te détestaient. Peut-être même que ta tante, elle a pris ces fichu vacances pour se débarrasser de toi! Et tu viens ici pour foutre ma vie en l'air? Jamais je vais me laisser faire par toi. Si tu crois que parce que tu t'es attirés les faveurs de ma mère et de tous ceux qui habitent ce manoir, tu vas réussir à m'avoir, tu te trompes. Parce que moi j'ai quelque chose de plus que toi! J'ai un coeur! -lui lança-t-elle au visage.

Elle avait frappé fort et elle le savait. Elle aurait dû faire attention à ce qu'elle disait et prendre une autre méthode. Maintenant elle s'était attirée les foudres de Leïla.

Cette dernière la foudroyait des yeux. Jamais elle ne l'avait vu dans un état pareille. Elle pouvait presque voir ses deux yeux prendre feu. Son visage était déformé par la haine qu'elle renfermait. Pansy songea qu'elle aurait vraiment dû s'y prendre autrement.

Leïla se leva et avança vers la pauvre jeune femme qui était restée assise sur sa chaise, incapable de se lever. Elle semblait posséder d'une force ténébreuse, que personne n'aurait pu arrêter. Sans prévenir, elle sauta à la gorge de Pansy et passa ses mains autour de son cou en l'étranglant.

-Ne parle pas de ce que tu ne sais pas -dit-elle bien clairement d'une voix aigu et aigre.

Pansy se débattait, cherchant à tout prix de l'air.

-Ma mère n'est pas morte à ma naissance, j'ai bien prit le soin de la faire disparaître moi-même! -souffla-t-elle à son oreille, alors qu'elle cherchait toujours vainement l'air pour respirer.- Et je n'hésiterai pas à recommencer pour toi! -finit-elle, la lâchant au dernier moment, où elle avait cru sa fin venue.

Sans prendre la peine de regarder sa victime, elle se retourna, faisant voler ses cheveux et disparut du champs de vision de Pansy. Cette dernière restait assise, cherchant l'oxygène dont elle avait été privée. Au bout de quelques secondes, elle recommença à respirer normalement. Cette fille avait tué sa mère! Elle avait tué un être humain. Mais comment avait-elle pu faire cela? Puis les vitres qui l'entouraient se couvrir graduellement de mots. Une écriture enfantine, rouge, rouge comme le sang.

« Tué, sang, mort, »

Partout, laissant à peine quelques espaces visibles entre les lignes. Ces trois mots couvraient tous les mûrs de la salle à manger. Elle détourna la tête où l'on pouvait voir à l'extérieur.

Le spectacle qui s'offraient à ses yeux, lui glaça le sang. Leïla se tenait debout sous la pluie, trempée, le visage collé contre la vitre. Elle avait une fois de plus son rictus inhumain, mais cette fois-ci, ses mains était totalement couverte de sang.

Doucement elle ravala sa salive, et ferma les yeux. Elle souhaitait qu'en les réouvrant, elle s'aperçoive que ce n'était qu'un mauvais rêve. Mais elle les ouvrit et, elle se tenait toujours là, les mûrs toujours couvert du liquide. Elle vit alors les lèvres de Leïla bouger. Elle murmurait quelque chose. Un message qui était visiblement à son intention. Elle se concentra et ce qu'elle parvint à comprendre ne pu que lui faire plus peur.

«C'est ce que je réserve à ton Draco!»

Leïla continuait de débiter sa seule phrase devant la vitre. Elle allait le tué, il y aurait du sang, il serait mort. Non, elle aussi serait morte si Draco succombait. Avec le peu de force qui lui restait, elle s'empressa de sortir de cette pièce maudite , évitant de regarder les inscriptions. Mais il était trop tard, tout était gravé dans sa mémoire. Elle s'enferma dans sa chambre. Sans le vouloir, elle regarda son reflet dans la glace, et elle eut peine à se reconnaître. Son visage était blême et ses yeux...ils étaient différents. Apeurés, abattus, vides, comme avant. Elle s'effondra sur son lit.

Maintenant, elle aurait eu besoin de lui. Mais il n'était pas là pour la consoler. Il avait promis qu'il reviendrais. Mais il ne devait pas, sinon elle en finirait avec lui et jamais elle ne pourrait le revoir! Draco ne devait pas revenir...

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