Chapitre 7
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Elle était là, debout devant la grande glace qu'elle avait placé dans sa chambre. Dès le moment où elle avait emménagé, elle avait mis cette glace et chaque fois qu'elle passait devant, elle se forçait à se regarder dans les yeux, contrairement à son habitude ancienne. Au début ça n'avait pas été facile, mais elle était restée des heures et des heures à le faire jusqu'à ce qu'elle y arrive. Maintes fois en se regardant, elle était partie à pleurer, mais maintenant, elle réussissait à mieux se contrôler, même si les souvenirs lui faisaient mal.
Maintenant 22ans, Pansy M. Parkinson se ressemblait encore en quelques points. Elle avait gardé ses longs cheveux bruns, bouclés dans le bas. Elle avait continué de se maquiller pour paraître bien et posée. Elle avait quelque peu grandi, mais ses traits avaient changées. Plus matures, plus sérieux, et si on regardait bien, on pouvait voir de la déception dans ses traits. Elle avait à nouveau revêtu ce masque de froideur qui lui avait été si utile dans ses premières années de vie. Mais lorsqu'elle arrivait à la maison où qu'elle croisait son reflet dans la glace, elle savait très bien que ce n'était pas elle.
Elle continuait de s'observer, et la chose qui la marqua le plus se fut ses yeux. C'était eux qui avaient le plus changé. Jadis ils avaient déjà été brillants d'espoir, d'amour. Un peu plus tard, ils avait été vides, lasses, désespérés à cause d'un chagrin d'amour et à ce moment, elle avait cru la fin du monde venu. Mais maintenant lorsqu'elle les regardait, ce qu'elle y voyait, c'était bien pire que la fin du monde. Elle y lisait la honte et le mépris. Deux pupilles noires, qui vous lançaient un regard emplie de reproches et de honte lorsque vous les croisiez.
Au début, cela lui avait été insupportable, mais maintenant elle y était habitué. Cinq ans à les confronter. Cinq ans seule, à vivre dans la douleur des souvenirs. La seule lueur dans ses yeux c'était "elle".
Elle ne détourna pas les yeux et continua de faire face à ses mauvais souvenirs.
" Je fais du mal,
Je ne pourrai jamais arrêter,
Je suis désolée,
Je ne veux pas les tuer,
Mais je ne peux m'empêcher,
De les faire souffrir,
Car tel est la destinée,
D'une enfant née pour tuer,
Même si elle ne voulait qu'être aimée."
Ces mots étaient gravés dans sa mémoire depuis déjà bien longtemps et malgré les efforts qu'elle avait fait pour les oublier, elle n'y était pas arrivée. La comptine continuait de résonner dans sa tête. Peu à peu elle avait appris à vivre avec l'idée qu'elle avait tué Leïla.
Comme elle l'avait détesté et haït. Cette fille des enfers envoyée sur terre pour semer le mal, comme elle pensait autrefois. Un être humain dénudé de coeur ou de tout sentiment. Mais finalement, tout ce qu'elle voulait, c'était recevoir de l'affection, être aimée comme tout le monde. Elle n'était pas ce qu'elle voulait être. Elle n'avait pas voulu être possédée par des pouvoir psychiques aussi diaboliques. Elle voulait seulement qu'on l'aime. Elle faisait mal sans le vouloir, elle luttait contre sa propre personnalité. Elle était née pour tuer mais elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas être ce qu'elle était, et Pansy s'en était rendu compte trop tard.
Tout de suite après, elle était partie du manoir et avait commencé une nouvelle vie ailleurs, un endroit où personne ne la connaissait. Nombre de fois elle aurait voulu se jeter à la mer et disparaître au milieu des vagues, mais elle avait tenue bon, et cela grâce à lui...et à "elle".
Une larme roula sur sa joue. Elle s'était promise se jour là, que ce serait la dernière, mais chaque fois elle repensait à lui et une amertume profonde refaisait surface. Elle l'avait éloigné sans lui donné la moindre explication, mais elle l'avait fait pour lui, pour son bien. Elle l'aimait encore, elle avait toujours le goût d'être près de lui. Elle avait réalisé qu'après ce qu'elle avait fait, elle ne serait désormais plus jamais la même. Aujourd'hui, il devait être marié, avoir des enfants et une femme qu'il aimait. Dire que ça aurait pu être elle.
-T'es prête maman? -demanda une petite voix.
Une petite silhouette se tenait dans l'encadrement de sa porte. Une fillette sûrement pas plus âgée de 4 ans. Elle avait une chevelure blonde qui cascadait dans son dos. Les traits de son visage n'appartenait pas à Pansy. Peu de temps après tout ces évènements, elle avait réaliser qu'elle portait un enfant. Celui de Draco. Elle ne l'avait pas averti, ayant trop peur qu'il revienne, mais elle avait gardé l'enfant. Le seul souvenir qui lui restait de cette triste histoire. Le seule ressemblance entre elle et la fillette c'était les yeux. Pansy se surprit à souhaiter ne jamais y voir le même désespoir qu'elle voyait dans les siens. Cette petite fille qui reflétait l'innocence, mais qui s'en le savoir symbolisait bien des évènements macabres. Chaque fois que sa mère la voyait, il y avait cette tristesse qui s'allumait dans ses yeux. Elle lui rappelait Draco, Leïla, Sylvia, la mort, la souffrance, le détresse lu dans les yeux de Leïla. Mais malgré tout, elle était un réconfort pour elle.
-Oui, Leïla, je suis prête ma chérie! -dit-elle en séchant sa dernière larme.
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Bon alors voilà...c'était le dernier chapitre...désolée de ne pas l,avoir posté plus tôt...disons que je l'avais tout simplement...oublié...parce que ça fait fort longtemps qu'il a été écrit...! Enfin...en espérant que vous aurez aimé!
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Elle était là, debout devant la grande glace qu'elle avait placé dans sa chambre. Dès le moment où elle avait emménagé, elle avait mis cette glace et chaque fois qu'elle passait devant, elle se forçait à se regarder dans les yeux, contrairement à son habitude ancienne. Au début ça n'avait pas été facile, mais elle était restée des heures et des heures à le faire jusqu'à ce qu'elle y arrive. Maintes fois en se regardant, elle était partie à pleurer, mais maintenant, elle réussissait à mieux se contrôler, même si les souvenirs lui faisaient mal.
Maintenant 22ans, Pansy M. Parkinson se ressemblait encore en quelques points. Elle avait gardé ses longs cheveux bruns, bouclés dans le bas. Elle avait continué de se maquiller pour paraître bien et posée. Elle avait quelque peu grandi, mais ses traits avaient changées. Plus matures, plus sérieux, et si on regardait bien, on pouvait voir de la déception dans ses traits. Elle avait à nouveau revêtu ce masque de froideur qui lui avait été si utile dans ses premières années de vie. Mais lorsqu'elle arrivait à la maison où qu'elle croisait son reflet dans la glace, elle savait très bien que ce n'était pas elle.
Elle continuait de s'observer, et la chose qui la marqua le plus se fut ses yeux. C'était eux qui avaient le plus changé. Jadis ils avaient déjà été brillants d'espoir, d'amour. Un peu plus tard, ils avait été vides, lasses, désespérés à cause d'un chagrin d'amour et à ce moment, elle avait cru la fin du monde venu. Mais maintenant lorsqu'elle les regardait, ce qu'elle y voyait, c'était bien pire que la fin du monde. Elle y lisait la honte et le mépris. Deux pupilles noires, qui vous lançaient un regard emplie de reproches et de honte lorsque vous les croisiez.
Au début, cela lui avait été insupportable, mais maintenant elle y était habitué. Cinq ans à les confronter. Cinq ans seule, à vivre dans la douleur des souvenirs. La seule lueur dans ses yeux c'était "elle".
Elle ne détourna pas les yeux et continua de faire face à ses mauvais souvenirs.
" Je fais du mal,
Je ne pourrai jamais arrêter,
Je suis désolée,
Je ne veux pas les tuer,
Mais je ne peux m'empêcher,
De les faire souffrir,
Car tel est la destinée,
D'une enfant née pour tuer,
Même si elle ne voulait qu'être aimée."
Ces mots étaient gravés dans sa mémoire depuis déjà bien longtemps et malgré les efforts qu'elle avait fait pour les oublier, elle n'y était pas arrivée. La comptine continuait de résonner dans sa tête. Peu à peu elle avait appris à vivre avec l'idée qu'elle avait tué Leïla.
Comme elle l'avait détesté et haït. Cette fille des enfers envoyée sur terre pour semer le mal, comme elle pensait autrefois. Un être humain dénudé de coeur ou de tout sentiment. Mais finalement, tout ce qu'elle voulait, c'était recevoir de l'affection, être aimée comme tout le monde. Elle n'était pas ce qu'elle voulait être. Elle n'avait pas voulu être possédée par des pouvoir psychiques aussi diaboliques. Elle voulait seulement qu'on l'aime. Elle faisait mal sans le vouloir, elle luttait contre sa propre personnalité. Elle était née pour tuer mais elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas être ce qu'elle était, et Pansy s'en était rendu compte trop tard.
Tout de suite après, elle était partie du manoir et avait commencé une nouvelle vie ailleurs, un endroit où personne ne la connaissait. Nombre de fois elle aurait voulu se jeter à la mer et disparaître au milieu des vagues, mais elle avait tenue bon, et cela grâce à lui...et à "elle".
Une larme roula sur sa joue. Elle s'était promise se jour là, que ce serait la dernière, mais chaque fois elle repensait à lui et une amertume profonde refaisait surface. Elle l'avait éloigné sans lui donné la moindre explication, mais elle l'avait fait pour lui, pour son bien. Elle l'aimait encore, elle avait toujours le goût d'être près de lui. Elle avait réalisé qu'après ce qu'elle avait fait, elle ne serait désormais plus jamais la même. Aujourd'hui, il devait être marié, avoir des enfants et une femme qu'il aimait. Dire que ça aurait pu être elle.
-T'es prête maman? -demanda une petite voix.
Une petite silhouette se tenait dans l'encadrement de sa porte. Une fillette sûrement pas plus âgée de 4 ans. Elle avait une chevelure blonde qui cascadait dans son dos. Les traits de son visage n'appartenait pas à Pansy. Peu de temps après tout ces évènements, elle avait réaliser qu'elle portait un enfant. Celui de Draco. Elle ne l'avait pas averti, ayant trop peur qu'il revienne, mais elle avait gardé l'enfant. Le seul souvenir qui lui restait de cette triste histoire. Le seule ressemblance entre elle et la fillette c'était les yeux. Pansy se surprit à souhaiter ne jamais y voir le même désespoir qu'elle voyait dans les siens. Cette petite fille qui reflétait l'innocence, mais qui s'en le savoir symbolisait bien des évènements macabres. Chaque fois que sa mère la voyait, il y avait cette tristesse qui s'allumait dans ses yeux. Elle lui rappelait Draco, Leïla, Sylvia, la mort, la souffrance, le détresse lu dans les yeux de Leïla. Mais malgré tout, elle était un réconfort pour elle.
-Oui, Leïla, je suis prête ma chérie! -dit-elle en séchant sa dernière larme.
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Bon alors voilà...c'était le dernier chapitre...désolée de ne pas l,avoir posté plus tôt...disons que je l'avais tout simplement...oublié...parce que ça fait fort longtemps qu'il a été écrit...! Enfin...en espérant que vous aurez aimé!