Vous pouvez pas savoir à quel point j'ai été contente de lire vos rewiews. J'en ai encore la larme à l'œil. C'est que je suis une fille très sensible moi, surtout aux compliments, alors tous ces beaux commentaires d'un coup çà m'a bouleversé, snif, snif. En conséquence, devant votre enthousiasme générale, j'ai décidé de poster le reste des chapitres que j'ai écris pour le moment. Mais attention, je vous préviens qu'après, il faudra se contenter d'une nouvelle partie toutes les semaines, alors lisez doucement. Parce que les fics, quand on les aime bien, c'est comme une boîte de chocolat (ok, çà fait déjà vu quelque part), il faut les mangés petit à petit pour les apprécier. Même si je serais plutôt du genre à dévorer la boîte à peine après l'avoir ouverte. Bon, j'arrête là mon délire métaphorique. Je tiens surtout à remercier tous mes rewiewers, merci donc à Sandy, Loline, Math, Hiroshima, Nuage_dautomne, Angelinadelacour, Fleur d'épine, Annab, Elisevalen, Fumseck, Manou, Racatte, Flo007, Hermione Granger Jr et Celina. (çà fait un peu remerciement pour les César). Je vous fais un gros poutou à tous.
Concernant les questions que certains me posent notamment à savoir, mais qui est la mère d'Hermione ? Pour le savoir, il suffit de lire les chapitres que je viens de poster, c'est écrit noir sur blanc. Ce qui m'étonne, c'est que personne ne me demande jamais (ou sinon très rarement), qui est le père de 'Mione. Cà a aussi son importance dans la suite de l'histoire. Pour l'instant je ne trahirais pas ce secret, attendez le 17ième chapitre, peut être que je l'aurais écrit d'ici là.
LA COMPLAINTE DES EDELWEISS
Chapitre V : Hermione ou la nouvelle préfete en chef.
Comme pour chaque rentrée un véritable festin s'était dressé sur les tables de chaque maison de Poudlard. Après l'éprouvant voyage en train, les discours et la répartition, les élèves n'attendaient plus que l'occasion de se jeter sur le repas qui leur était proposé. Une agitation fébrile animait l'ensemble du réfectoire, des petits groupes se formaient ou se reformaient déjà. La salle résonnait des éclats de voix éparses. Une mélodie que semblait apprécier, comme chaque année, le directeur de ce joyeux chahut.
« -Qu'est- ce que c'était cette secousse tout à l'heure ? demanda Ron avant d'avaler frugalement un éclair au potiron. »
« -On n'a trouvé personne pour nous renseigner, Mc Gonagall ne t'a rien dit à ce sujet, Hermione ? reprit Harry qui se servait une part de mousson aux groseilles. »
« -La vérité, c'est quand arrivant au wagon de Mc Gonagall, on s'est aperçu qu'il n'y avait personne, aucune trace du professeur. On a essayé de la chercher en tête du train mais celui-ci est arrivé à quai et j'ai préféré vous rejoindre, résuma t-elle. »
« -Personne ? C'est tout de même bizarre. Ce n'est pas le genre de Mc Gonagall de poser des lapins, remarqua Ron entre deux bouchées. »
« -Cà c'est bien le genre de Malfoy de vouloir te promener à son gré sous de faux prétextes, je suis sûre que Mc Gonagall ne lui a jamais demandé quoi que se soit, ajouta Harry amer. »
« -J'avoue que Malfoy est assez tordu pour échafaudé ce genre de plan mais je ne vois pas ce qu'il aurait eu à gagné dans ce cas là, et puis il semblait aussi surpris que moi de l'absence du professeur, répondit la jeune fille qui adressa des regards furtifs à la table des serpentards. »
« -Tout cela ne nous explique toujours pas pourquoi le train c'est soudainement arrêté, reprit le rouquin. »
Harry acquiesça mais ne fut pas capable de trouver une raison assez convaincante pour expliquer cet évènement. Cela le préoccupait, tout autant que l'absence momentanée de Mc Gonagall. Contrairement à lui, Hermione ne semblait pas s'alarmer de la situation. Harry lui enviait d'ailleurs cette apparente tranquillité, lui ne pouvait s'enorgueillir de cela. Pourquoi ? Voldemort. Voldemort était partout dans son esprit. Malgré le temps qui passait, malgré le courage dont il pouvait faire preuve, il ne pouvait s'empêcher de revoir le corps sans vie de Cédric Diggory. Cette image le hantait depuis toutes ces années qui le séparaient de ce tragique évènement. Depuis lors la moindre étrangeté était pour lui source d'inquiétude. Pour le moment, il avait, tant bien que mal réussi à ne rien laisser paraître, pourtant il savait que cela ne durerait pas, il n'aurait plus la force de le supporter. Alors, en cet instant, il s'autorisait le droit de convoiter la sérénité que semblaient goûter ses amis. Il ne savait pas réellement pourquoi Hermione apportait si peu d'importance à ces évènements, il ne se doutait pas, quand cet instant, seule, tournait en boucle dans son esprit l'image de sa mère, de celle dont elle espérait connaître toute la vie. Hermione était déjà grisée à l'idée de reprendre ses recherches là où elle les avait laissé l'année passée. Rien d'autre ne pouvait la préoccuper, elle en était à présent sûre. Pourtant ce n'est pas cela qui lui avait coupé l'appétit, ce n'est pas cette raison qui l'empêchait d'avaler quoique ce soit, Hermione le savait malgré elle. Elle tourna à nouveau ses yeux au loin et sentit son estomac se rétracter amèrement.
« -Miss Granger, pourriez vous me suivre. »
Le professeur Mc Gonagall se tenait devant le petit groupe de Griffondors qui s'apprêtait à regagner leurs quartiers.
« -Je dois vous faire part des tâches incombant à votre nouvelle fonction de préfète en chef, ajouta t-elle. »
Hermione acquiesça d'un léger sourire avant de suivre son professeur. Les deux femmes circulèrent l'une à coté de l'autre le long des larges couloirs de Poudlard. Hermione se tenait dans le silence, elle appréciait le calme que pouvait offrir la nuit. Elle se tourna nonchalamment vers son professeur. Le visage de la vieille Mc Gonagall semblait, en cette soirée, bien plus marqué par le temps. Les lueurs des bougies accentuaient chacune de ses rides avec une malveillance indéniable.
« -Professeur, pourrais je vous posez une question, demanda subitement la jeune fille ? »
« -Tant que cela reste du domaine du possible, je vous en pries, Miss Granger, je vous écoutes. »
« -Eh, bien, j'aimerai savoir pour quelle raison le train s'est soudainement arrêté tout à l'heure, nombreux de mes camarades étaient inquiets à ce sujet et je pensais, qu'en tant que préfete en chef, je me devais… »
Mc Gonagall l'arrêta aussitôt et la regarda fixement.
« -Ecoutez moi bien Miss Granger, murmura t-elle, je sais bien que vos camarades, tout comme vous souhaiteriez être informer mais le professeur Dumbledore a jugé bon de gardé sous silence cette histoire. »
« -Mais pour quelle raison s'offusqua Hermione. »
« -Chut, essayez de parler moins fort, mieux vaut que personne ne nous entende. Ce que je vais vous dire doit rester entre nous, Miss Granger, je vous connais assez bien pour juger que vous êtes une personne de confiance, n'est ce pas, demanda Mc Gonagall en appuyant sa remarque d'un regard suggestif. »
« -Bien sur…professeur, balbutia Hermione en guise de réponse. »
« -Bien. Vous vous doutez sûrement déjà de la raison de ce silence ou plutôt pourquoi notre directeur préfère se taire, oui, Miss Granger, si ce train s'est arrêté de cette manière c'est bien à cause de « qui vous savez ». Depuis son retour, nous avons de plus en plus de mal à le tenir éloigné de l'enceinte de Poudlard. C'est pourquoi, nous devons être très prudent et surveiller les moindres entrées et sorties de la zone de sécurité qui entoure cette école. Au moment où le train s'apprêtait à y pénétrer, nous avons senti la présence d'un esprit maléfique qui semblait tournoyé autour de lui, voilà pourquoi nous avons préférez l'arrêter si brusquement. La prudence, Miss Granger, la prudence, comprenez que nous devons en faire preuve, et vous plus que n'importe qui. »
« -Moi, demanda étonnée la jeune fille. »
« -Vous bien sur, n'êtes vous pas notre nouvelle préfete en chef ? C'est a vous qu'incombent d'importantes responsabilités, vos qualités de sorcière vous ont mené à ce poste, essayez de vous y tenir. »
Hermione acquiesça de la tête. Pourtant, au fond d'elle même, elle restait dans la stupeur. De lourdes charges pesaient maintenant sur ses épaules. Elle se demandait comment, dans de pareilles conditions, on avait pu nommer Malfoy préfet. C'était de l'inconscience, mais cela ne ressemblait guère à Dumbledore de faire preuve de tant de désinvolture à ce sujet. Et pour quelle raison Voldemort désirait il tant entrer à Poudlard ? Souhait il se débarrasser de Harry ? Tout cela devenait bien inquiétant.
Après un long cheminement dans les couloirs sombres de l'école, Mc Gonagall stoppa sa marche devant un grand tableau. Face à elles se dressait le portrait majestueux d'un homme à l'air dédaigneux. Son air ne plaisait pas vraiment à Hermione, il lui rappelait vaguement quelqu'un qu'elle connaissait bien. Elle détourna rapidement son regard et se retrouva face à Draco. Il se tenait adossé au mur, les bras croisés contre sa poitrine, le visage marqué par cette moue arrogante devenue sa marque de fabrique. Il attendait, apparemment, depuis un moment, ou semblait vouloir le faire croire. Il soupira en voyant arrivée les deux femmes. Mc Gonagall se tourna vers lui :
« -Bien, Mr Malfoy, je suis heureuse de constater que vous avez trouvé votre chemin. »
Le jeune homme opina de la tête en laissant apparaître une pointe d'exaspération dans ses yeux. Le professeur reprit :
« -Voici les appartements que vous partagerez, et voici Lord Théodore, dit elle en présentant le tableau d'un geste de la main, c'est à lui que vous adresserez votre mot de passe avant d'entrer. »
« - On avait deviné, fit remarquer Draco d'une voix glaciale. »
Mc Gonagall parut, un instant, surprise par son arrogance mais elle se reprit aussitôt.
« -Ne vous inquiétez pas Mr Malfoy, je ne voulais pas remettre en cause vos capacités intellectuelles, nous connaissons bien la valeur de nos préfets en chef, dit elle en lui adressant un petit sourire sarcastique. »
Cela ne plu guère à Draco qui préféra détourner son visage de cette « vieille pie ». Hermione paraissait quand à elle ravie par l'aplomb de son professeur.
« -Sir Théodore, je vous présente nos deux nouveaux préfets en chef, veillez à ce que personne d'autre qu'eux ne pénètre en ces lieux …ajouta Mc Gonagall avant d'être interrompue par le portrait. »
« -Ah, bon ! s'exclama t-il d'un air faussement surpris, je croyais que vous les aviez réunis pour faire une visite guidée. »
Draco réprima un petit rire avant qu'Hermione ne lui adresse un regard de mort.
« -Heureuse de constater que vous conservez votre sens de l'humeur, Lord Théodore, répondit la vieille femme. Pour entrer vous devrez … »
Le portrait l'interrompit à nouveau :
« -Intelligents comme ils le sont, ils doivent déjà connaître le mot de passe, depuis le temps que vous ne l'avez pas changé… »
« -De la faute à qui, je vous le demande. N'est ce pas vous qui vous obstinez à vouloir conserver ce mot de passe ridicule, fulmina Mc Gonagall qui semblait au comble de l'agacement. »
« -Comment pourrais je vous expliquer quelques choses que vous êtes incapable de comprendre, lui dit il en lui lançant un regard méprisant. »
Lord Théodore se tourna alors vers les deux jeunes gens avant de se lancer dans une longue tirade.
« - Il y a très longtemps, la plus jolie des jeunes filles se présenta devant moi comme vous aujourd'hui. C'était une nouvelle préfète, elle était si délicieuse. Comment pouvais je ne pas lui laisser choisir elle-même son mot de passe ? demanda t-il d'une voix soudainement émue.
Ah ! « Étoile des neiges », c'est si merveilleux, tellement poétique, ne peut on rêver mieux comme mot de passe. Elle avait le don pour trouver les mots juste en toute occasion. »
Lord Théodore continua son discours qui semblait interminable. Hermione le regardait désespérée. Elle crut voir se dessiner dans ses yeux une lueur nostalgique. Il n'était pas difficile de comprendre que ce vieux portrait s'était amouraché tout simplement de cette jeune fille dont le souvenir le bouleversait aujourd'hui encore.
« -Etoile des neiges, prononça d'une voix traînante Malfoy. »
La porte s'ouvrit et acheva la longue prose de Lord Théodore.
« -Pauvre enfant, prononça t-il dans un ultime relent nostalgique. »
Hermione voulut se retourner pour écouter ce que signifiaient ces dernières paroles mais la porte se referma aussitôt. Elle se retrouva seule dans une grande pièce ronde en compagnie de son professeur et de Malfoy.
