Titre: Quand le present devient futur...
Sujet: Harry revient 20 ans en arrière, alors qu'il est en sixième année... Au temps de ses parents... Comment va-t-il seulement rentrer à son époque? (pour le moment y a pas encore eu le voyage)
Auteur: Mystina (hu, hu, hu! quel joli pseudo... c'est le mien...)
Adresse: camille.lauzin@wanadoo.fr
ATTENTION, SPOILERS!!!
Danger! Si vous n'avez pas lu le tome 5, ne lisez surtout pas! Cette fic contient en effet de nombreux spoilers... Enfin, ce ne sera pas trop grave si vous lisez ce chapitre, mais par la suite, vous pourriez avoir toute votre lecture du tome 5 gâchée...
Disclaimer: Tous les personnages de cette fic (bon, dans ce chapitre en tout cas... sinon y en a plein que j'ai inventés) ne m'appartiennent pas. Ce sont les créations de JKR et c'est pas pour dire mais j'ai pas spécialement l'intention de devenir professionelle (je suis p'têtre un peu jeune aussi). Bon, pas de sous, yé po a mwa, en bref...
Note: ME TUEZ PAS! Ce chapitre est pas beaucoup plus distrayant que le premier!!!! ToT En vrai le retour dans le temp, c'est que dans le chapitre 4 que ça arrive...^^' (mais y aura quand même plein de chapitres, hein...) Chuis dsl... Le chapitre suivant c'est la rentrée et c'est raconté par Lily... Bon, bref, me blamez pas, j'essaye de faire aussi vite que je peux, et avec en moyenne 7h de cours par jour, c'est pas trop trop facile... Mais j'essaierai de faire les chapitres 2 et 3 aussi vite que je pourrai... Bon, en tout cas, là c'est ce qui se passe avec Harry, et ça pourrait très bien être le début du tome 6...
Bon. Pas trop mauvaise lecture!^^
Ce matin-là, Harry se réveilla, déterminé à quitter Privet Drive.
En effet, cet été, comme d'habitude, il s'ennuyait mortellement. Peut être même plus que d'habitude, d'ailleurs... Si on lui avait dit ça l'été précédent, il ne l'aurait sans doute pas cru. Et pourtant...
Même si il pouvait, cette fois, correspondre librement avec Ron et Hermione, il lui manquait... Il lui manquait Sirius. Il ne pouvait pas supporter le souvenir de son parrain, tombant derrière le voile noir, dans le département des Mystères... Ce souvenir hantait ses nuits. Il revoyait également Bellatrix Lestrange, ricanant... Bellatrix Lestrange... Dolores Ombrage... Il avait cette année là connu deux femmes qu'il détestait énormément... Encore plus que Rogue, peut être même plus que Drago Malefoy. Et il y avait déjà eu quelques autres crimes de la part de Voldemort, par dessus le marché!Les parents de Ernie McMillan avaient entre autre été assassinés.
Harry ne pouvait plus tenir, et même si il prenait d'énormes risques en s'échappant, il décida de le faire. Il était à présent un sorcier de second cycle, après tout! Il ne risquerait plus d'être renvoyé sous prétexte qu'il utilisait de la magie! Et même si Privet Drive était l'endroit où il serait le plus en sécurité... Harry songea, avec une douleur au coeur, à Sirius. Il s'était échappé pour le sauver. Il avait insisté pour venir au Département des Mystères, où un sort funeste l'attendait...
Mais ce n'était pas à cause de ça qu'il était mort. Si il était mort, c'était juste parce que... il n'avait pas eu de chance. Il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. C'était uniquement parce qu'il se trouvait juste devant le voile qu'il avait... disparu. Si il s'était trouvé plus éloigné du voile, il s'en serait au pire sorti avec de graves blessures, mais il serait bien vivant...
Harry décida d'agir. Il ne savait pas comment, mais il le fallait.
Il regarda par la fenêtre. Cette année, il avait passé ses BUSEs... Il était donc sorcier de second cycle... Et il pouvait bien entreprendre de s'échapper maintenant qu'il avait le droit d'utiliser la magie hors de Poudlard! Il lui suffisait de prendre son balai, sa cape d'invisibilité, d'y attacher sa valise et de s'envoler. Mais Harry se souvint que le professeur Ombrage lui avait confisqué son balai l'année précédente. Le balai que lui avait offert Sirius... Tout en haïssant Ombrage, Harry réfléchit à une autre moyen de s'enfuir. Il vit soudain un hibou taper contre son carreau. Il lui ouvrit, puis lit la lettre qu'elle portait.
Harry,
Les Weasley viendront te chercher chez toi vendredi prochain, mais tu ne dois pas surtout partir en attendant. Je sais qu'il est difficile pour toi de rester enfermé chez ton oncle et ta tante et que tu es déprimé, mais les risques sont trop grands.
Bien à toi, nous nous reverrons à la rentrée,
Albus Dumbledore
Harry s'assit brusquement sur son lit, dépité. Mais après tout, Dumbledore avait peut être raison.La rentrée était très proche. Elle aurait lieu dans une semaine. Et il pouvait bien attendre deux jours... Harry soupira. Oui, c'était la meilleure solution. Il ignorait comment les Weasley iraient le chercher, mais il se décida à descendre déjeûner.
-Maman, je veux sortir ce soir, gronda Dudley derrière la porte de la cuisine devant laquelle était Harry.
-Non, mon Duddynouchet chéri, répondit la tante Pétunia d'un ton pincé.
Elle avait récemment appris ce que faisait, en réalité, son fils quand il sortait le soir: il buvait de l'alcool, fumait, et frappait les plus jeunes. Lorsque un colosse qui habitait au quartier à côté avait sonné chez les Dursley pour se plaindre que Dudley avait frappé sa fille de 5 ans, après l'avoir nié maintes et maintes fois, ils avaient bien dû s'avouer vaincus quand ils avaient vu l'oeil au beurre noir de la fillette. Depuis, Dudley n'avait plus le droit de sortir le soir. La tante Pétunia et l'oncle Vernon étaient plus secs avec lui, depuis, même si il était très dur pour eux de résister à le gâter encore plus qu'il ne l'était. Ils auraient pu peut être le faire aussi si leur fils n'avait pas redoublé. Et ils avaient beau dire que c'était tout à fait normal à son âge de redoubler, les résultats de Dudley étaient purement catastrophiques.
Harry trouvait que rien d'autre que ce traitement ne pourrait faire autant de bien à son cousin, mais ce ne semblait pas être l'opinion de celui-ci.
-Et pourquoi, lui il a le droit? protesta Dudley.
-Dudley, tu sais bien...
Ni le cousin, ni l'oncle, ni la tante de Harry ne savaient que celui-ci pouvait maintenant exercer la magie en toute tranquillité, mais leur rencontre avec Maugrey, Tonks et Lupin leur avait laissé un souvenir cuisant...
-Ils pourraient nous transformer en crapauds si... gémit Pétunia, pour qui sans doute aucun sort ne pouvait être pire qu'être transformée en crapaud.
Harry prit son petit-déjeûner, toujours dans la même ambiance lourde, puis il partit se promener dans les environs...
Il regardait le ciel, tout en marchant... Deux jours, plus que deux jours... Contrairement à l'été précédent, ce n'était plus la canicule. Le temps était en effet plus qu'agréable, cet été là. Il faisait chaud, mais sans excès. Harry entendit soudain une vieille femme l'appeler:
-Harry, Harry!
C'était Mrs Figg, une voisine. Autrefois, Harry la prenait pour une folle, mais il avait appris une année auparavant qu'elle était en réalité une crackmol. Elle ne s'était pas montré très aimable avec lui juste parce que les Dursley pourrait les empêcher de se voir, sinon... Mais la vieille femme n'avait tout de même pas une santé mentale aussi normale qu'on aurait pu l'espérer.
-Bonjour, Mrs Figg, dit Harry.
-Veux-tu prendre le thé chez moi, Harry? demanda-t-elle
Harry, en son for intérieur, pensait qu'il préférerait encore rester cloîtré chez les Dursley jusqu'à la fin de sa vie que prendre le thé chez Mrs Figg, mais il pensa qu'après tout, il avait besoin de faire passer le temps, et la vieille femme s'ennuyait sûrement, alors il répondit:
-Si vous voulez...
-Tu es bien aimable, mon garçon, de venir ainsi prendre le thé chez une vieille dame comme moi.
-Hmmm... fit distraitement Harry en entrant dans la maison où régnait une forte odeur de chat.
-Tu te remets de la mort de ton parrain? demanda Mrs Figg comme si de rien était.
Harry sursauta. Comment pouvait-elle lui parler de son parrain...aussi nonchalamment? Harry réalisa que lorsque on lui parlait de Sirius depuis qu'il était... parti, on faisait toujours comme si c'était une bonne chose...
-C'était un brave garçon, continua-t-elle en préparant le thé, ne s'apercevant pas que Harry était troublé par ses paroles.
-Vous le connaissiez? demanda Harry, stupéfait.
-Oui, bien sûr, répondit la vieille dame. Votre père aussi... La première fois que je l'ai vu, il avait fait une erreur d'adresse avec la poudre de Cheminette.
Harry ignorait pourquoi, mais il trouva étrange que son père se fut déjà retrouvé à quelques mètres de là où il habitait.
-Et peu après la fin de ses études, ils ont fondé l'Ordre... Ça m'a permis de le connaître un peu mieux. Et la suite... tu la connais.
Harry hocha la tête.
-Et ma mère? Vous la connaissiez?
-Bien sûr, bien sûr, elle aussi était adorable. Elle était à la fois gentille, déterminée, et toujours prête à répandre la justice. Ton père l'énervait par son manque de sérieux, mais en même temps elle l'adorait.
Harry se rendit compte qu'il ne savait presque rien de ses parents. S'il n'avait jamais rien demandé, c'était peut être parce que pendant toute sa jeunesse, lorsqu'il posait la moindre question à propos d'eux aux Dursley, ces derniers lui répondaient quelque chose comme:
-Ne pose pas de questions, ou tu resteras une semaine dans ton placard!
Mais il réalisa que pendant toutes ces années, il avait eu nombre de personne à qui poser des questions: Sirius, Dumbledore, Lupin,...
-Elle était souvent avec une petite blonde... Mais j'ignore ce qu'elle est devenue. Elle est mariée, je crois... Elle avait également une autre amie, mais il me semble qu'elle habitait trop loin pour faire partie de l'Ordre... À moins que je confonde. C'étaient peut être les amies de Emmeline Vance... Tiens, voilà ton thé. Tu veux du lait, du sucre? Sers-toi mon chéri.
Harry se senti comme sorti d'une profonde léthargie. Les amies de sa mère... Avait-il une marraine? Ça non plus, il ne se l'était jamais demandé. Il mit distraitement du lait et du sucre dans sa tasse, sans se rendre compte qu'il en mettait trop.
-Combien as-tu eu de BUSEs, mon garçon? demanda Mrs Figg, changeant brusquement de sujet.
-Euh... Il n'y a qu'en divination, en histoire de la magie et en astrologie que je n'en ai pas eu...
Harry doutait cependant que beaucoup de monde ait eu ses BUSEs en astrologie, car au milieu de l'examen avait eu lieu une bataille devant la cabane de Hagrid.
-C'est bien. J'aurais tellement aimé étudier la magie, moi aussi... soupira Mrs Figg.
Harry grimaça en goûtant son thé trop sucré. Il l'avala aussi vite qu'il put, et trouva une excuse pour partir:
-Je vais devoir rentrer, les Dursley ne vont pas être contents, sinon, dit-il.
-Au revoir, mon garçon! répondit la vieille femme avec un sourire.
Harry murmura un bref au revoir et partit à la hâte. Lorsqu'il arriva dehors, il eut l'impression que l'air était d'une pureté infinie, par rapport à celui de la maison de la vieille femme qui sentait tant le chat. Il ne devait pas être loin de midi, maintenant... Il se résigna à rentrer chez les Dursley.
En entrant dans la maison, il se rendit compte que Dudley faisait toujours la moue. Même après avoir simulé un accident avec son scooter (Harry ignorait comment il avait pu obtenir le droit de conduire un tel véhicule) dans le garage, après s'être fait vomir 6 fois et s'être fait tomber sa X-Box (©,lol) sur le pied, il n'avait toujours obtenu pas le droit de sortir. Il grogna en apercevant Harry, qui l'ignora.
-À table! dit Pétunia d'un ton chantant. Duddynouchet! Je t'ai fait des frites.
Cinq seconde plus tard, Dudley était déjà à table, un couvert dans chaque main.
-Tante Pétunia, dit Harry.
-Qu'est-ce qu'il y a? répondit-elle d'un ton sec.
-Après-demain, les... On va venir me chercher.
Le teint de sa tante devint aussi pâle qu'un cachet d'aspirine.
-On??? Les gens de cet été? Mais nous ne t'avons...
-Ce n'est pas pour ça, l'interrompit Harry. La rentrée est dans une semaine, et il faut que j'achète... des fournitures, des...
-Y aura-t-il... ces gens? demanda la tante Pétunia d'un ton horrifié.
Si on découvrait que Maugrey, avec son oeil en verre, ou Tonks, qui, étant metamorphmagus, avait tendance à se donner un look original, ou encore Lupin avec ses vieilles robes rapiécées, venaient chez eux, son mari et elle ne s'en remettraient sûrement pas.
-Ce seront ceux d'il y a deux ans, assura Harry.
La tante Pétunia avala sa salive. Si les Weasley venaient, ce serait certes moins pire que si Tonks leur rendaient visite, mais ce serait tout de même une épreuve difficile.
-Nous verrons ce que ton oncle en pensera, ce soir... balbutia-t-elle.
Dudley, à la cuisine, avait déjà presque fini le plat de frites et Harry ne put pas en prendre.
Les deux jours qui suivirent ne furent pas très différents du reste des vacances. Une ambiance lourde régnait à Privet Drive, comme toujours... L'oncle Vernon, bien sûr, avait été horrifié d'apprendre que les Weasley allaient venir chercher Harry. Il s'était notamment plaint du fait qu'ils n'aient pas demandé leur permission avant de venir.
-C'est totalement scandaleux! Ces gens sont fous! avait-il beuglé.
Quand le grand moment arriva, Harry ne put s'empêcher de remarquer que la scène était très semblable à celle qui avait eu lieu deux ans auparavant: l'Oncle Vernon habillé de son plus beau costume, la tante Pétunia faisant grincer ses dents si fort que Harry s'en demandait si les voisins ne l'ententendaient pas. Il y avait cependant deux différences: Dudley ne plaquait plus ses deux mains sur son postérieur;il en avait certes une collée à son derrière proéminent, mais, en souvenir des pralines Longue-Langue que Fred et Georges lui avaient données il y avait deux ans, il avait à présent une main qui baillonait sa bouche, comme s'il avait peur que sa langue s'en échappe. L'autre différence était le fait que, contrairement à la fois précédente, tous les regards étaient dirigés vers la cheminée.
Après des heures et des heures d'attentes, ils entendirent un grand fracas dans la cuisine. La tante Pétunia poussa un petit cri et s'y précipita, tandis que Dudley courrait se réfugier dans sa chambre et que l'Oncle Vernon semblait à présent plus terrorisé qu'effrayé.
Harry se dirigea vers la cuisine à son tour.
Ron, Tonks, Ginny et Hermione gisaient sur le sol, entassés les uns sur les autres.
-Ouch! Tonks, tu aurais pu prévoir un atterrissage un peu plus en bas! dit Ron, qui était sous Ginny.
-Je ne l'ai pas fait très souvent, s'excusa-t-elle. Salut Harry!
Tonks avait cette fois-ci de longs cheveux verts.
-Bonjour, répondit-il, abasourdi. Vous êtes venus en transplanant?
-Non, en portauloin, dit Hermione, qui était écrasée par Tonks. Je suis... si...Kof, kof!
Tonks se leva à la hâte. Avec ses oreilles pointues et ses cheveux verts, elle ressemblait aux elfes des forêts que l'on voit dans les contes moldus. La tante Pétunia avait l'air horrifiée. Hermione, haletante, se releva.
-Ginny, qu'est-ce que tu attends? souffla Ron.
Sa soeur se leva également.
-Salut, Harry, ça va? dit-il.
-Oui, oui, ça va, et vous?
-Oui, répondirent-ils.
-Excusez-moi pour le dérangement, dit Tonks, l'air embarrassé.
La tante Pétunia et l'Oncle Vernon, qui était entré, ne répondirent même pas. Cette fois-ci, ils n'avaient certes pas ravagé le salon, mais il était tout de même horrifié que quatre sorciers si jeunes entrent tout d'un coup chez lui.
-Qu'est-ce qu'on fait de ça? demanda Hermione en soulevant une vieille Gazette du Sorcier.
-Mets-le à la poubelle, Hermione, répondit Tonks.
L'oncle et la tante de Harry semblaient terrifiés qu'un journal de sorciers trouve place dans leur poubelle.
-Où est ta valise, Harry? demanda Ginny.
-Je l'ai descendue dans l'entrée, répondit-il.
-Ils ne t'ont pas trop... maltraité, cet été? interrogea Tonks en désignant d'un ton moqueur les Weasley.
-Non, non! dit Harry en riant.
Après avoir ramené la valise à la cuisine, Harry attendit que Tonks aille encore chercher la cage d'Hedwige. On entendit soudain un bruit de porcelaine brisée. Tout le monde se précipita vers l'entrée.
-Je suis désolée, haleta Tonks, j'ai cassé votre vase...
La tante Pétunia poussa un cri. Ce vase était celui que l'Oncle Vernon lui avait offert pour son anniversaire, et c'était un vase de Chine très précieux.
-Au fait, pourquoi on ramène tout dans la cuisine? demanda Hermione.
-Euh... Bonne question, Hermione, répondit Tonks avec un petit rire.
L'oncle Vernon semblait cette fois prêt à exploser. Tonks sembla le sentir car elle dit:
-Bien. Nous allons bientôt partir...
Elle jetait des coups d'oeil inquiets à la figure violacée de Mr Dursley comme si il était une bombe à retardement.
-Voyons... Pour le portoloin... Accio vase cassé!
Le bas du vase qui était resté intact sortit de son étagère et il se dirigea droit vers la jeune femme.
-Portus! récita-t-elle. C'est bon, vous tenez les bagages? Accrochez-vous à ça...
Elle tendit le vase aux autres pour qu'ils le touchent.
-Au revoir, dit Harry à l'adresse de son oncle et de sa tante, l'un aussi violet que l'autre était blanche.
-Au revoir, tout le monde! s'exclama Tonks. Et merci d'avoir autorisé Harry à...
Harry se sentit comme attrapé par le nombril, puis tiré vers un tourbillon de couleurs. Il tenait avec difficulté son énorme valise... Puis soudain, tout s'arrêta. Apparemment, cette fois cette fois, Tonks avait réglé son portoloin à la bonne altitude, car il semblait qu'il n'y avait aucun dégât. Le tableau de Mrs Black se mit à hurler plus fort que jamais. Ils étaient arrivés au 12, place Grimmault.
-Harry! s'écria Mrs Wealey en se précipitant vers lui. Tu ne t'es pas trop ennuyé mon chéri?
Elle l'étreignait si fort qu'il avait l'impression d'etouffer.
-Bonjour, Mrs Weasley, parvint-il à dire.
Mrs Weasley le libéra de son étreinte.
-Tu veux aller mettre tes affaires dans ta chambre, Harry?
-Euh, oui.
En fait, il lui tardait énormément de les y mettre. Il avait envie d'être un peu seul... Il n'avait pas très envie de rester à cet endroit. Il s'était attendu à aller au Terrier... Mais là... Le 12, Place Grimmault lui faisait trop penser à Sirius. Et penser qu'il n'y serait plus était extrêmement douloureux. En montant sa lourde valise dans sa chambre, il sentit ses yeux lui piquer. 'Je ne doit plus y penser', se dit-il. Mais il était si dur de se séparer du souvenir de son parrain...
Harry s'étira. Il avait passé une très mauvaise nuit. En fait, les quatre nuits qu'il avait déjà passées au 12, Place Grimmault avaient toutes été horribles. Il rêvait toujours de Sirius...
Lui et Ron descendirent prendre leur petit-déjeûner. Dans la cuisine, Hermione, Ginny et Mrs Weasley étaient en train de prendre leur petit-déjeûner. Elles avaient l'air plutôt enthousiaste.
-Vous avez reçu vos lettres de Poudlard, dit Mrs Weasley après les salutations.
-Vraiment? s'exclama Ron.
-Les voilà... dit Hermione en les leur donnant.
Harry ouvrit la sienne. Il y avait, comme d'habitude, la lettre et la liste des fournitures, mais il y avait également autre chose...
"Cher Mr Potter,
Vous avez été désigné Capitaine de l'Équipe de Quidditch de Gryffondor. Nous avons en effet estimé que vous seriez le meilleur pour remplir ce rôle. Je vous en dirai plus à ce propos le jour de la rentrée.
Cordialement,
Minerva Mc Gonagall"
Harry était abasourdi. Lui, capitaine de l'équipe? Pourtant, Ombrage l'avait bien banni l'année précédente...Et puis, il n'avait plus de balai...
-Tiens, ils ont trouvé un... Qu'est-ce qu'il y a? demanda Ron.
Harry lui montra la lettre.
-C'est génial! s'écria-t-il, débordant d'enthousiasme. Maintenant, on a un truc chacun! Enfin, tu vois... Hermione et moi on est préfets...Et toi...tu es le capitaine de l'équipe de Quidditch!...
-Mais il n'a pas de balai, fit remarquer Hermione.
-Il y en a un nouveau dans le Chemin de Traverse! lança Ron.
-Ah oui? dit Harry.
-Ron, ce balai là est celui qui est sensé remplacer l'Éclair de Feu... Il est extrêmement cher!
-Justement, Siri... enfin...
-Je verrai, Ron... soupira Harry.
-Il faut absolument que tu ailles au Chemin de Traverse! dit Ron.
-Pour voir la boutique de Fred et Georges, poursuivit Ginny.
Hermione soupira.
-Elle marche bien? demanda Harry, curieux.
-Mieux que ça! s'exclama Ron. Je savais qu'ils avaient fait pas mal de trucs, mais pas à ce point!
-Le Chemin de Traverse n'est pas très loin, dit Ginny. On peut y aller presque tous les jours, si on veut.
-À condition d'être accompagnés d'un adulte... grinça son frère.
-Ron, ce serait dangereux si...commença Hermione.
-De quoi vous parliez? demanda Mrs Weasley en ré-entrant.
-De la boutique de Fred et Georges, dit simplement Ginny.
-Ah...bien sûr, soupira sa mère. Ils se débrouillent plutôt bien, mais il n'empêche que...
-Maman, il faudrait aller acheter nos affaires au Chemin de Traverse. Quand est-ce qu'on ira? demanda Ginny.
-Il vaudrait peut être mieux que vous y alliez cet après-midi, répondit-elle. De toute façon, après, c'est trop tard, puisque demain c'est la rentrée. Mais qui vous accompagnera?
Ils poussèrent un soupir.
-Peut être que je pourrais, moi, m'man. Salut Harry.
C'était Bill, le frère aîné de Ron, qui venait d'arriver.
-Bill? s'exclama Mrs Weasley. Mais...
-Je ne suis jamais allé voir la boutique de Fred et Georges, soupira-t-il. Et puis, je suppose qu'ils préféreraient que ce soit moi qui les accompagnent que Fol Oeil, par exemple... N'est-ce pas? dit-il en se tournant vers eux.
Ils approuvèrent vivement.
-Bien, dit Mrs Weasley. Mais ne les laisse pas faire n'importe quoi!
-Maman... grogna Bill.
-On ne sait jamais...
Cet après-midi là, les quatre adolescents allèrent à pied au Chemin de Traverse avec Bill. Ce n'était vraiment pas loin de la maison qui avait appartenu à Sirius.
-Tiens, les Weasley et Harry Potter! s'exclama Tom, le barman qui était chauve. Bill? Ça fait longtemps qu'on ne t'as pas vu, dis donc! Ça marche, les affaires, en Egypte?
-Très bien, oui, répondit-il.
Ils se lancèrent dans une conversation complexe sur Gringotts, puis, voyant que les quatre autres s'ennuyaient, Bill décida qu'il était temps qu'ils aillent voir la boutique de Fred et Georges. Après avoir ouvert, à l'aide de sa baguette magique, le mur qui bloquait le Chemin de Traverse, il demanda:
-Alors, où est leur magasin?
-Euh... Par là! dit Ron.
Il les amena devant un endroit où, autrefois, on y trouvait qu'une vieille maison délabrée.
Maintenant, il y avait une grande boutique qui avait pour nom
'Farces pour Sorciers Facétieux,
Fred et George Weasley',
écrit en grosse lettres colorées sur une grande pancarte. Derrière la grande vitrine, où il était écrit 'Promotions spéciales rentrée!'se trouvaient divers objet, dont les oreilles à rallonge et les marais portatifs, que Harry avait découvert l'année précédente. Il y avait à l'intérieur au moins autant de monde qu'à Honeydukes, la boutique de bonbons de Pré-au-Lard.
Lorsqu'ils entrèrent, il y eut un bruit semblable à une détonation de canon qui fit sursauter Harry et Bill.
-C'est pour voir quels sont les nouveaux visiteurs, dit Ron en riant. Ils sursautent toujours!
-Harry! Bill!
-Salut, Georges, dit Harry. Ça va?
-Oui, dit-il. Et toi?
Il ne repensait pas à ce qui était arrivé à Sirius et sembla se reprocher d'avoir fait une telle gaffe.
-Oh... répondit Harry.
-C'est vraiment bien ici, fit remarquer Bill. Bien mieux qu'à Pré-au-Lard...
-Bill, Harry! s'écria Fred qui venait d'arriver. Comment ça va?
-Bien, répondit Bill.
-Vous voulez acheter quelque chose? proposa Fred.
-Nous vous ferons un prix, dit Fred avec un clin d'oeil.
-Non, non merci pour moi, répliqua Bill. J'ai passé l'âge.
-Euh... je vais voir, murmura Harry.
Finalement, lorsqu'ils furent arrivés à la caisse, Bill avait acheté une bonne dose de 'Feux d'artifice magique', ainsi qu'un jeu d'échecs farceur. Harry avait lui aussi acheté entre autre un feu d'artifice, mais aussi une boîte à flemme, des bonbons qui permettaient d'être malades quand on en mangeait une partie et qui faisait guérir quand on mangeait l'autre, et il avait acheté nombre d'autres objets farceurs. Mais Fred et Georges refusèrent de les faire payer.
-Avec tout ce qu'on ramène à Ron et Ginny...
-Et puis, on a fait aussi un prix à Hermione...
-Après tout, c'est en partie grâce à elle qu' Ombrage a été renvoyée!
-Tu devrais nous succéder, Hermione, dit Fred avec un clin d'oeil.
Hermione semblait à mi-chemin entre la fierté et la désapprobation d'être une potentielle héritière des jumeaux.
-Ce soir, on vient manger au 12, Place Grimmault, s'exclama Georges.
-C'était prévu? demanda Ron, étonné.
-Bien sûr que non, répondit Fred. Mais c'est mieux de faire la surprise, non?
Ils finirent par partir de la boutique de Fred et Georges et, après être allés chercher l'argent à Gringotts et les livres chez Fleury et Bott, ils passèrent devant le magasin de balais.
-Voilà le successeur de l'Éclair de Feu! s'écria Ron en désignant un magnifique balai exposé en vitrine. C'est l'Ouragan!
Ils s'approchèrent pour mieux voir le balai. Il était entièrement noir avec le manche verni, ce qui lui donnait une élégance incomparable. Sur une pancarte, devant, était écrit:
L'Ouragan
Successeur de l'Éclair de Feu, qui était déjà le balai le meilleur du monde et le plus cher du marché, l'Ouragan en est une version améliorée qui peut aller jusqu'à 400 km/h, et dont toutes les autres caractéristiques sont également améliorées. Chaque balai a là aussi son propre numéro de série, mais il est sensiblement moins cher que son prédécesseur, lui promettant un succès supérieur.
Mais, malgré ce qui était écrit dans la dernière phrase, le prix était tout de même sur commande. Et Sirius n'était plus là pour offrir un balai à Harry...
-Harry, il est un peu cher pour toi, non? dit Hermione.
Il était quand même moins cher que l'Éclair de Feu...
-Mais il lui faut absolument un balai! s'exclama Ron.
...Quel avait été le prix de l'Éclair de Feu, au fait?
-Il pourra le commander à Poudlard. S'il reste ici, il va être tenté d'acheter celui-là!
Au moment où Harry avait pris sa décision, Bill approuva Hermione:
-Elle a raison, dit-il. Il y a d'autres balais très bien, comme le Nimbus 2500...
Tandis qu'ils repartaient vers le Chaudron Baveur, Harry soupira. Il ne l'avait pas fait. Pendant tout le chemin du retour, il ne cessa de penser au magnifique balai noir... Il ne savait même pas le prix. Le Nimbus 2500 semblait maintenant à Harry aussi médiocre qu'une Étoile Filante.
Lorsqu'ils rentrèrent, il sembla qu'il y avait du monde dans la vieille maison. Mais sans Sirius, il lui manquait quelque chose...
-Alors, ces courses? demanda Mrs Weasley. Elle se sont bien passées? Vous avez vu la boutique de Fred et Geoges?
-Ouais, dit Bill. Et maintenant je comprends pourquoi ils ont tant de succès! Au fait, ils viennent dîner, ce soir.
-Ils auraient pu m'avertir! soupira Mrs Weasley. Bon. Je préparerai donc le dîner pour deux personnes de plus...
Ils étaient quatorze à table: les weasley étaient déjà au nombre de neuf, et il y avait aussi Harry, Hermione, Lupin, Tonks, Maugrey, et, au grand désespoir de Mrs Weasley, Mondingus Fletcher. Le repas fut encore plus succulent que d'habitude, car Mrs Weasley avait fait un repas spécial pour le jour précédant la rentrée.
À la fin du dîner, tout le monde se leva de table et alla se coucher.
Mais Harry ne parvint pas à s'endormir... En fait, il n'avait pas tellement envie de le faire. Et si il refaisait un cauchemar au sujet de Sirius? Il n'avait pas envie de se réveiller à nouveau, dégoulinant de sueur, et avec cette sensation de malaise permanente...
Il avait soif. Il se leva, et, le plus doucement possible, il marcha vers la cuisine. Il fit particulièrement attention lorsqu'il arriva devant le portrait de Mrs Black. Il finit par arriver dans la cuisine, où il remplit un verre d'eau.
-Tu n'arrives pas à dormir, Harry?
Harry sursauta. C'était Lupin.
-Et vous? demanda-t-il.
-Moi? Oui, je suis insomniaque, parfois.
Harry était surpris de cette réponse: Lupin ne pouvant pas dormir trois nuits par mois, si en plus il avait des insomnies...
-Tu te remets, Harry? demanda-t-il.
-Un peu. Mais... Est-ce que... est-ce que Sirius est vraiment... mort? Comment peut-on en être sûr?
-Les voiles de la Chambre de la Mort ont bien leur place dans le département des mystères, soupira Lupin. Lorsque l'on les traverse, on n'en revient jamais... Tous les moyens de vérifier si la personne est vivante indiquent qu'elle est morte.
-Mais alors... dit Harry. Dans ce cas, on n'est pas vraiment certains à 100% qu'il soit mort! Enfin... Est-ce que vous croyez que... Je pourrais le revoir?
Harry, bien que l'espoir soit plus que mince, se sentait un peu revigoré.
Lupin le regarda longuement dans les yeux. Puis il répondit:
-Peut être...
Harry trouva bizarre qu'on lui fasse cette réponse, après avoir toujours nié que Sirius soit vivant. Il se dirigea vers la porte.
-Bonne nuit, dit Lupin.
-Je... j'ai une question à poser, bredouilla Harry.
-Oui?
-Est-ce que j'ai... une marraine? demanda-t-il, une lueur d'espoir dans les yeux.
Lupin prit une inspiration, mais il fut interrompu par des hurlements qui venaient d'ailleurs.
C'était le tableau de Mrs Black qui vociférait toutes sortes d'insultes.
-Hors d'ici, êtres souillés, sang impurs! Vous n'avez pas le droit de venir dans cette maison!
Devant se trouvait Ron, qui s'excusa:
-Je suis désolé... J'ai vu que Harry sortait de la chambre, et je suis allé voir ce qu'il faisait...
Fin du chapitre!!!!! Je l'aime moins que le premier... Mais s'il vous plaît, s'il ne vous a pas plu, essayez quand même de lire la suite! ToT (ce sera différent...'- -) Enfin quoique y a des trucs pas mal... Mais c'est pas encore le voyage.T.T
Bon, n'empêche.
WOOOOOWWWWWWW!!!!! TOUTES CES REVIEWS J'Y CROIS PAS!!!!!!! UN CHAPITRE!!!! ET J'EN AI JAMAIS EU AUTANT!!!!! MERCI, MERCI, MERCI, MERCI!!!!!!:O*pleure d'émotion T.T* Ça fait tellement plaisir... Ah, ça démarre pas trop mal alors!^^ Ben je vais essayer de continuer bien vite alors...
Mais d'abord je vais vos répondre. !)
loups_blanc: Mici!^^Ben voilà la suite sans vraiment que ça soit la suite! J'espère que ça t'a plu!
chen: Merci pour les compliments... Et je suis française... *musique patriotique* Stop. (je parle de la zik) C'est vrai que ma "bio"(si on peut appeler ça une biographie'¬¬) est originale, mais elle dit rien sur moi... Et si je faisais un portrait chinois? C'est classique, mais marrant à lire.
4tou: Super!!! Merci!^^
Lywen: Merci, merci! Il faudra que je lise ta fic... Mais c'est vrai, il y a beaucoup d'idées qui sont prises... Y a des trucs qui ressembleront pas mal à des détails de la fic "Les Portes" dans ma fic, mais quand même, je vais essayer de varier autant que possible! Autre truc qui me fait flipper: j'ai aussi un peu peur que ma fic ressemble trop au tome 5.o_O
Anna Chantelune: Ah, merci! Ça c'est de la review comme il me faut! (evilgrin)
Lunattica: Le rapport? Euh, c'est vrai que pour le moment il n'y a pas vraiment de rapport, mais...mais... Je l'avais précisé! ToT LE voyage, le truc giga, là, ui, ui, le VOYAAAAGEUH DANS LE TEMMMPS (euh...nan, je ne me drogue jamais...) ça arrive au chapitre 4... C'est pour ça que j'essaye de speeder...'¬¬
Ali-chan: Merci pour les compliments, et surtout pour les larmes désignant à quel point cette fic est parfaite (nan??? tu pleurais pas pour ça?????ah.). Mais bon, c'est bien triste, mais... pour ce qui est du voyage dans le temps, c'est pas encoreuh!ToT J'ai pensé que ça serait bien de tout introduire d'abord... Style montrer la vie que mènent nos héros principaux. En vrai y a qu'un seul des narrateurs qu'on a pas encore vus. C'est dingue, hein? (non, pas du tout) Je suis désolée de ne pas satisfaire ton impatience, mais j'essaie d'aller aussi vite que je peux, même si c'est dur!'o.o(-smiley epuisé... je viens de l'inventer...)
Bon, @ pluche! Je vais essayer de faire un chapitre 3 plus court, comme ça le chapitre 4 sera plus vite terminé... Mais une semaine par chapitre, j'estime que c'est pas trop long quand même!
