Ducky pour ceux qui n'ont pas lu 'La laitue perdue' est le caneton en peluche de Voldie. Il adore cette peluche et vaut mieux pas essayer de la lui retirer.^^
Chapitre 2 : Durmstrangland« Mais qu'est-ce que c'est que ça ? » gémissait Voldemort en voyant des enfants de tout âge, non vêtus des uniformes de l'école Durmstrang et des adultes aussi qui montraient la même excitation que leur progéniture. « Et regardez-moi cette architecture ? Et ces drôles d'œuvres d'art ? On dirait plus un centre d'attraction qu'autre chose ! Pfff. Mais où va le monde ! »
« Regarde maman » dit un enfant en montrant l'homme à face de serpent du doigt. « On dirait un extra-terrestre. Tu crois qu'il a joué dans quel film ? »
« On ne montre pas les gens du doigt mon chéri, je te l'ai déjà dit. Ce n'est pas poli ».
« Oui maman mais tu crois qu'il a joué dans quel film ? »
« Je ne sais pas mon cœur mais tu peux aller lui demander un autographe si tu veux ».
« Oh oui ! » s'exclama le petit garçon en sautillant sur place.
Sa mère l'entraîna vers Voldemort et lui dit, « Excusez-moi monsieur ? »
Le Seigneur des Ténèbres qui était en train de regarder une petite fille qui pleurait à quelques mètres à cause de lui, se retourna vers la femme qui venait de l'interpeller.
« Mon fils voudrait un autographe s'il vous plait » demanda-t-elle.
« Oh mais bien sûr » répondit le mage noir, aux anges. « Un Fan ! C'est pour quel titre ? Tout l'album ? »
« De quoi parle-t-il maman ? » demanda le garçonnet.
« Et bien… euh… »
« C'est pour notre groupe que tu veux un autographe, miniature » dit Voldemort en regardant l'enfant.
« Miniature ?… » répéta la mère, stupéfaite.
« Voldie et les mangemorts ! Un énorme succès surtout avec 'Si tu m'épiles pas, j'te lance Avada', 'Puppy dog eyes 81', ou 'Plus sexy que Ducky' ou encore 'Ma baguette est plus longue que la tienne' et…
« Mangemorts ?… Ma baguette est plus longue que la tienne ?… Viens-là mon chéri, on s'en va » dit la femme précipitamment.
Voldemort rougit en se tordant les mains d'embarras, « Où vous voulez qu'on aille Mame ? On ne s'est pas encore présenté. Je veux bien que vous m'appeliez chéri mais… H ! Où allez-vous ? Hé, revenez ! Pfff… Toutes les mêmes ! »
Le Seigneur des Ténèbres reprit son chemin et rencontra tout à coup un petit attroupement près d'une des boutiques de 'Main street'. Il se glissait dans cette foule quand il sentit une main lui attraper le bras.
« Voilà, nous en avons un ! » s'exclama un homme qui tenait toujours son bras.
Une maquilleuse vint tout de suite lui poudrer le visage et Voldemort se laissa faire comme un bienheureux.
« Si vous avez aussi un peu de crème pour peau sèche... » dit-il. « Multi-vitaminée mais surtout pas à l'huile de germe blé parce que j'y suis allergique. Ca me donne un visage blafard et tiré. On en croirait presque le visage d'un serpent.
L'homme qui lui tenait toujours le bras le fixa un moment, bouche bée, son interlocuteur qui avait un teint blafard et les traits tirés naturellement mais reprit très vite ses esprits. Il s'écria, « Une photo ! Vite ! Où est le photographe ? » Puis, se tournant vers le mage noir, il lui dit, « C'est pour notre pub internationale. On espère que ça fera le tour des pays Européens ».
Tom Riddle sentit quelque chose lui caresser la tête, sûrement quelqu'un qui le coiffait en faisant certainement une belle anglaise à son cheveu unique.
« Souriez » ordonna le photographe tandis que le flash retentissait. « Voilà, vous pouvez y aller ».
Voldemort continuait de sourire tout en entrant dans l'un des magasins qui bordaient la rue. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas eu sa photo dans le journal autrement que pour son avis de recherche publié par le ministère.
« Héhé, je savais que notre groupe n'était pas mort ! »
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Dans le camp des mangemorts« Ca y est l ! Ca fait 24 heures » dit Lucius Malfoy. « Il faut aller le chercher ! »
« Le maître est peut-être déjà arrivé à Durmstrang qui sait !? » s'exclama Rodolphus Lestrange en ouvrant une boite de pizza.
« Moi ! » dit Avery. « Moi je le sais ! J'ai envoyé des signaux de fumée à Karkaroff pour le lui demander et il m'a répondu que non. Puis, il a plié bagage et est parti, une fois de plus !»
« Ou alors, peut-être qu'il y a eu une tempête de neige qui l'a retard ? » suggéra Nott.
« Non. Ils ont un temps particulièrement clément cet année, » répondit Avery. « J'en ai discuté avec Karkaroff avant qu'il ne prenne la fuite. Et je peux vous attester qu'avec le feu qu'il avait, le bois était sec donc… Pas de tempête de neige ! »
« Peut-être qu'il est… qu'il est euh… rester coincé dans la lunettes des toilettes ! Vous vous souvenez, ça lui est arrivé en mars 1978 et on a pu l'y en sortir qu'en avril 79».
« Il nous en a voulu pour ça » acquiesça Lestrange.
« On l'a payé cher » rajouta McNair.
« Ou alors, il s'est perdu tout court !» dit Lucius.
« Je te parie… » commença Nott tandis qu'Avery commençait à se frotter les mains, l'air excité. « … qu'il est allé au 'paradis de Ducky' l'air de rien. Je sais bien qu'il ne peut pas se retenir très longtemps d'aller voir leurs nouveaux accessoires. Il était hystérique quand il a découvert la nouvelle panoplie de survie pour absence du caneton quand Ducky doit passer à la machine et qu'il ne l'a plus. »
Les yeux d'Avery s'étaient rétrécis en une fente sombre, pétillante de malice.
« Où est-ce qu'il peut bien être ? » murmura Lucius pour la centième fois au moins.
Un crack sonore retentit dans la pièce et Severus Snape fit son apparition. Il se dirigea d'un pas rapide vers leur groupe et jeta sur la table le journal ouvert qu'il tenait à la main.
« On l'a retrouv ! »
« Lucius laissa échapper un « Ouf » soulagé et regarda la première page du journal où en gros, s'étalait le visage plat et pâle du Seigneur des Ténèbres. Il toussota, une fois, puis deux, le corps tressautant incontrôlablement.
Severus le regarda en toussotant lui aussi mais quand Nott et Avery virent la photo, ils éclatèrent de rire ce qui libéra également le fou rire de Lucius, de Severus et des autres mangemorts qui roulaient par terre à présent.
Lord Voldemort souriait de toutes les deux dents qui lui restaient, ses yeux rouges pétillants de fierté, les joues légèrement roses. Sans qu'il s'en aperçoive, quelqu'un lui avait mis un nœud rose sur la tête et un passant derrière avait relevé son index et son majeur au dessus de son crâne faisant un V. Il avait tout l'air d'un lapin.
« Il lui manque plus que la carotte » s'étouffa Severus de rire.
« On va lui présenté le 'Paradis de Bunny' la prochaine fois » s'esclaffa Lucius, les larmes aux yeux.
« Il faudrait quand même lui dire… » commença Lestrange.
« Oh non ! » coupa Nott. « Sinon, c'est moins drôle ! »
« … un jour ! » finit Rodolphus, plié en deux.
Ils ne pouvaient s'arrêter de rire et accrochèrent la photo avec les autres sur leur tableau des plus grandes hontes qu'ils avaient eus dans leur carrière. L'image du Seigneur des Ténèbres en couvrait les 9/10ème.
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Voldemort s'arrêta de marcher pendant cinq minutes et s'assit sur un banc. Il avait les oreilles qui sifflaient. Cela lui arrivait très souvent depuis de longues années et il s'en demandait bien la raison. Cependant, il n'avait pas peur. Il était bien trop puissant pour que cela l'effraie. Il serra un peu plus son Ducky dans ses bras, soupira et se releva pour aller en direction de la maison des poupées.
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« Et vous ne croyez pas que le ministère va voir sa photo en première page ? » demanda Nott, incrédule.
« Non ! » s'exclamèrent Lucius et Severus d'une même voix.
« Pourquoi ? » demanda Avery tout aussi étonné.
« Et bien, ils ne lisent pas les journaux moldus ! » dit Lucius sarcastique.
« Et Dumbledore ? » questionna Nott en se tournant vers Severus. « Lui, il doit bien lire les journaux moldus ? »
« Oui, » répondit Severus étirant légèrement son corps magnifiquement sexy. « Mais le Maître peut facilement passer – à ce que j'ai lu de ce parc d'attraction – pour une de ses égéries. De plus qui pourrait penser que *Vous-savez-qui* irait dans une sorte de fête foraine moldue… Et puis, en ce moment, Dumbledore a quelques problèmes avec Maugrey Fol Œil. Un homme a porté plainte contre Fol Œil parce que celui-ci a lancé quelques sorts sur sa femme. »
« Pourquoi ? » demanda Avery. « Qu'avait-elle fait ? »
« Elle s'appelle Madame Endo Lory ! »
« Ah ! »
« Il n'avait pas déjà eu un problème avec une certaine Ada Kedavra ? »
« Si ! »
Et les mangemorts éclatèrent de rire.
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Voldemort chantonnait la musique entraînante de la maison des poupées qu'il venait de visiter. Il avait été ému jusqu'aux larmes en voyant toutes ces poupées habillées de manières différentes pour représenter tous les peuples et pays mais il avait été déçu. Aucun n'avait porté une robe de sorcier pour représenter leur communauté alors il avait été en déshabiller quelques unes en voulant dessiner une marque des ténèbres sur leurs bras mais il avait été viré de la salle par un homme qui l'avait traité de pervers alors qu'il était en train de soulever une des jupes pour l'ôter.
« Mais où va le monde ! » se répéta Voldemort en allant faire la queue pour aller dans un espèce de petit train qu'il avait repéré. Les wagons passaient parfois dehors, à l'air libre donc on pouvait le voir en mouvement avec ses passagers. Il allait relativement vite et cela excitait Voldemort au plus haut point. Il avait hâte d'être dans le train des mineurs !
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« Donc nous y allons, nous le trouvons et nous le ramenons » dit posément Lucius Malfoy. « Il faut absolument le faire rapidement. Il doit toujours se croire à Durmstrang et nulle place n'est sûr pour lui mis à part son quartier général, donc là où il devrait se trouver actuellement, n'est-ce pas Severus ? »
Le blond se tourna vers le brun et répéta plus fort, « N'est-ce pas Severus ? »
Le maître des potions détourna la tête du mur, le visage extatique et dit, confus, « Excuse-moi Lucius, j'étais toujours en train d'admirer notre maître. Je n'en suis toujours pas remis. » Il se racla la gorge pour tenter d'étouffer le fou rire qui montait en lui et répondit, « Tout à fait. Nous devons y aller... Et surtout, ne pas oublier l'appareil photo. »
Les fidèles et loyaux mangemorts éclatèrent d'un rire inextinguibles puis se préparèrent à transplaner. Ils fallaient atterrir dans un endroit désert ce qui ne serait peut-être pas aisé.
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Au bout de trois quart d'heure, le mage noir faisait toujours la queue.
'Mais qu'est-ce que c'est que cette école !' se mit à rouspéter le Seigneur des Ténèbres en lui-même. 'On se croirait 'Au paradis de Ducky' les jours des soldes !'
La queue était très longue encore devant et à côté de lui. Les barrières entre les autres personnes et lui étaient constituées de cordages installés en U puis en autre U puis un autre, toujours continu. Ils zigzaguaient tous sur eux-mêmes. L'homme a face de serpent pivota sur lui-même au coin de la barrière de corde pour refaire la queue en sens inverse en suivant les autres qui le précédaient. Il soupira et regarda sa montre. Il était temps de montrer qu'il était le maître ici aussi.
Il tenta de resquiller. Se faisant tout petit, il essaya de passer entre les jambes des gens mais par le pur des hasard, ils le repérèrent rapidement et le remirent à sa place. Voldemort n'était pas content du tout et fit la seule chose qui lui restait à faire. Il se mit à bouder.
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« C'est pas le moment bon sang ! »rugit Lucius Malfoy à Avery et Nott.
Ils avaient réussi à atterrir dans un lieu à l'abri des regards et s'étaient rapidement immiscés dans la foule. Ils avaient commencés à chercher leur Maître sans se séparer. Ils ne fallaient pas qu'ils se perdent. Ils avaient marchés quelques mètres quand soudain le blond avait remarqué que les deux mangemorts manquaient. Ils avaient donc tous du, légèrement rebrousser chemin et les avaient découverts près d'une machine à pop-corn.
« Met une noise, » disait Avery, l'air très excité. « Et abaisse le levier. C'est mieux que les paris ! Tu gagnes à tous les coups ! »
Nott mit la pièce, abaissa le levier de métal et les pop-corn coulèrent dans leur étui de carton.
« Ouais ! » s'écria le mangemort excité lui aussi.
« Mais c'est pas vrai ! » grogna Severus.
« C'est pas le moment bon sang ! » rugit Lucius Malfoy.
« Je peux essayer moi aussi ? » demanda Crabbe.
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Ah ! Enfin ! Il y était !
Voldemort s'installa avec Ducky, le plus dignement possible dans le premier wagon du train. Il prit bien garde à ne pas soulever trop haut sa longue robe pour ne pas dévoiler ses dessous de dentelle orange fluorescent à motif de Ducky dans son bain. Il n'était pas sûr de pouvoir contenir les passions sulfureuses que ses si subtiles sous-vêtements ne manqueraient pas de déclencher si les gens les voyaient.
Quand tout le monde se fût installé dans les autres wagons, ceux-ci eurent une légère secousse et vrombirent. Puis enfin, le train des mineurs s'élança sur les rails.
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« Mais où peut-il bien être ? » gémit Malfoy avec une légère note de désespoir dans la voix.
Severus secoua la tête d'ignorance.
Ils soupirèrent tous en cœur sauf Rodulphus Lestrange qui mangeait quelques pop-corns, le nez plongé dans le paquet.
Tout un coup, ils entendirent le vrombissement d'un train rapide sur des rails mais surtout un cri continu et féminin, étrangement familier. Ils se retournèrent tous pour voir un espèce de gros rocher fait en terre rouge qui était grandement à découvert.
Le train passa.
Le cri aussi.
Et les mangemorts avaient les mâchoires sur le sol.
En une fraction de seconde, il venaient tous de voir passer un être vaguement humain au teint blafard, les traits tirés, les yeux rouges et le cheveu au vent, levant les bras et hurlant comme une femme jetée brusquement nue sur la place publique et qui se serait rendu compte qu'elle ne s'était pas épilée.
« C'était... C'était bien... » haleta Lucius.
« Je crois bien que oui » répliqua Severus, les yeux sortant de ses orbites – mais toujours aussi délicieusement beau.
« Quoi ? » demanda Lestrange en finissant son paquet de pop-corn.
« Tu me dois 6 gallions Nott ! » dit Avery tout d'un coup.
« Je sais » pleura son comparse.
Pas encore bien remis, ils entendirent un nouveau cri.
Le train passa une seconde fois en leur renvoyant la même image.
La mâchoire de Rodolphus, cette fois-ci, rejoignit les autres et il n'y eût juste plus que Nott qui se mit à pleurer. Un flash de lumière avait retentit. Et ils se dirent tous qu'ils auraient un cliché de plus à accrocher sur le mur de leur plus grandes hontes.
