B## de p## de m## de disquette **##'¤*¤~#*## !!! Cette s### de m###
complètement p### m'a effacé les trois quart de mon fichier "Chapitre I"
!!! (remplacé par des ÿ et des rectangles ! c'est super ! vous voulez un
extrait :
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C'est génial, hein ? Nan parce que si vous savez lire ça, moi ça me va, je
vous poste ça directement tel quel !
[respire, Cacile, respire]
Iiiiiiuuuuuuuooooooo [c'est du yoga ^^]. Bref, je vais bien, tout va bien. Je recopie donc tout ce que j'avais écrit depuis une heure et demi (youpiii !), c'est super, c'est génial, j'ai pas déjà l'impression d'avoir bosser pour rien !
Bon alors, recommençons, recommençons... et commençons par mes R² (pour ceux qui ne me connaissent pas cest mes Réponses aux Reviews : R. R) :
- Falyla : Je suis contente que tu aies apprécié ma précédente fic, et j'espère que celle-ci va te plaire autant ! bizz.
- Umbre 77 : ma p'tite Umbre à mouâ ! je suis contente de te revoir dans mes reviews pour cette nouvelle fic ! Nan mais attends, amène-le moi ton Voldie, alors comme ça Draco et Harry sont des gamins minables ?! Nan mais tu vas voir, je vais lui refaire sa face de serpent albinos, moi, à ce crétin qu'est déjà mort (enfin dans ma fic, du moins) ! lol. sinon ta fic à touâ, elle avance, nan paske moi je veux savoir kes ki va se passer !!! bisous à toi !
- Andabrielle : ouais, une de mes 'nombreuses' fans !!! lol. Je suis contente de te retrouver ici, et j'espère que tu vas aimer cette fic autant que la précédente. bizz.
- Celinette : salut ! le début est bien ? alors j'espère que la suite va l'être aussi !^^ bizz.
- Vivi Malefoy : ma revieweuse-Epress à mouâ ! ouais, t'es encore là ! (j'suis contente !^^). La suite est là, t'inquiète ! bisous à toi.
- Nyny : ah ! j'avais bien dis que c'était dangereux de se trouver à proximité d'un Draco et d'un Harry en plein duel ! tu veux un mouchoir ? (pour ton nez)^^... mais t'inquiète pas, ça n'aura pas abîmer nos très chers enemis (qui ne le resteron,t pas ^^). bizz.
- Caroline Black : Ahhh ! Revoilà une copine revieweuse à mouâ ! ça fait plaisir !!! j'espère que tu vas aimer cette fic autant que l'autre... bisous à touâ !^^
- Tolkiane : Voui ! c'est ma petite dernière (mais ça grandit vite ces bêtes là... snif). J'suis contente que ça te plaise... même si, comme le prologue est assez 'intense' comme tu dis, du coup le chapitre I est beaucoup plus calme (bah ouais, je pose les premiers emmerdes alors)... mais t'inquiète, ça va pas rester comme ça trop longtemps, niark niark niark...^^
- Ephy : Bien sûr que leur 'relation' ne va pas s'arrêter là ! Hey, mais tu sais que je connais, toi ? Enfin tes fics, je veux dire. Je ne sais pas si je t'ai déjà reviewer (un peu débordée en ce moment) mais si ce n'est pas le cas, je te le dis tout de suite maintenant : j'adôre tes fics ! tu continue, hein ?! si tu continue, je contnue, ok ? allez, @+, bisous !
- Sweet Death : t'nquiète toutes mes fics gagnent un chapitre tous les samedi ! étant moi-même une lectrice assidue de fanfiction.net, je sais ce que ça fait quand on doit attendre trois mois pour pouvoir lire un seul chapitre d'une fic... enfin bref, je suis contente que le début te plaise, et j'espère que la suite va poursuivre dans ce sens... bizz.
- Azalea Maxwell : ah, le prologue est bien ?! [contente^^] j'espère que tu va aimer la suite aussi... tu me tiens au courant, hein ? bisous à toi... au fait, t'as un sacré pseudo !
- Lulu Cyfair : ma Luluuu ! tu sais que j'adôre tes fics à touâ ?! Nan paske j'ai relut Apparences Trompeuses hier soir, et franchement j'était mdr !^^ T'inquiète pas pour les murs de Poudlard (c'est pas 'si' important que ça dans l'histoire, lol) j'espère que la suite te plaira autant que le prolgue. bisous à touâ !^^
- Enyo 85 : Ahhhh ! Mon-Grand-Analyseur-Supérieur-En-Chef-Des-Magnifiques- Fics-A-Mouâ !!! (au passage, j'ai remarqué que j'avais gagné un 'magnifiques' pour mes fics, moi ça me va très bien, lol ^^). T'as aimé l'intro de Zorro ?! mdr ! c'est super ! T'es la seule à m'avoir fait la remarque ! merci, lol. Eh oui, je dois avouer que je suis assez fière de mon syllogisme (je l'avais écrit pour Qq chose que je ne sais pas nommer, après mon bac de français, ceci explique cela). Vouiiii ! c'est ça ! C'est la force magique qu'ils ne peuvent pas interpréter autrement puisqu'ils se détestent depuis le premier jours... mais je suis contente que tu l'ai relevé ! Tu remercieras Jenali aussi. Et moi je t'attends pour ce chapitre (même si y'aura pas grand chose à dire puisque je pose les premiers emmerdes, mais après ça va évoluer, niark nirak niark) et je te fais de gros bisous !^^
- Origine : Vouiiii ! ta fic à toi je la connais ! (comment j'aurais put passer à côté !) mais je sais pas si j'ai déjà reviewer (je suis débordée de boss en ce moment) mais si c'est pas le cas, je tiens à te dire que j'aime beaucoup beaucoup aussi !^^ nan franchement, je la suis de près, t'inquiète ! Moi aussi j'aime bien les confrontations à mains nues (ça rapproche ^^) mais pour l'instant on va un peu calmer le jeu... pour mieux le relancer après bien sûr ! niark niark niark !
- Howan : merci ! pour l'écriture, ça fait plaisir ! au sujet de l'évolution des personnages, je suis d'accord sur le fait qu'ils ne peuvent pas se sauter dessus brusquement comme ça... mais d'un autre côté, je ne suis pas du genre à faire traîner les choses trop longtemps non plus... tu me diras ce que tu en pense... bisous à toi.
- Saael' : m'amûûûr !!! ma Saaeliel à mouâ !!! ma maso préférée ! (la seule avec qui je suis (bientôt) mariée et que j'aime-euh !). T'es toujours malade, mon amour ? oh, snif, je vais invoquer Satan pour qu'il te fasse guérir plus vite... ah, le suspens... ben voui, mais c'est obligatoire (sinon les lectrices elles reviendraient pas pour savoir kes ki va se passer !) pis j'aime bien ça... je suis sadique après tout !^^ L'action dans ce chapitre I, elle va malheureusement se calmer un peu... mais t'inquiète pas, je vais relancer tout ça bientôt, niark niark niark... il ne sera pas dit que Cacile fasse une fic où il ne se passe rien ! (où alors c'est qu'un extraterrestre aura pris mon corps pour le crontôler... oui, je sais, je suis un peu beaucoup complètement jetée aujourd'hui, mais c'est pâs grave !). Simplement faut que je pose des bases, là, et les premiers emmerdes... je t'aime-euh mon Namour à mouâ ! pleins de bisous partout où tu veux !^^
- Evanescente : merci ! c'est court, c'est direct, et ça me plaît ! bisous à toi.
.
Voilààààà... et maintenant (que j'ai (enfin) réussit à tout retaper/retrouvé/réécris, vous allez enfin (!) pouvoir lire ce chapitre I... Allez, bonne lecture !
.
~o~
Chapitre I : Problème de mémoire.
"Qui suis-je ?"
~o~
Deux paupières closes papillonèrent un instant avant de s'ouvrir complètement sur deux yeux d'un vert brillant. Les yeux restèrent une seconde fixés sur le plafond d'un blanc immaculé, avant de balayer la salle. Ils se posèrent soudain sur l'image d'un jeune homme de seize ou dix- sept ans. Les mèches de cheveux d'un noir de jais partaient dans tous les sens, encadrant un visage assez fin, marqué par deux grands yeux d'un vert émeraude... Yeux-verts porta une main à sa joue. Face à lui, l'image l'imita. Un miroir. C'était un miroir... c'était lui... lui qui ?... Yeux- verts fronça les sourcils en fouillant dans sa mémoire. Mais il lui était impossible de se rappeler de quoi que se soit : son nom, son identité, son âge, où il était et pourquoi...
- Qui es-tu, toi ?!
Yeux-verts sursauta et détourna son regard du miroir pour voir un autre adolescent assis, lui aussi, dans un lit blanc. Il était sûrement un peu plus âgé que lui, des cheveux blond platine retombant avec légerté de chaque côté de son visage aux traits fins et délicats. Ses yeux bleus argentés le dévisageaient, les sourcils un peu froncés...
Yeux-verts cilla mais ne put s'empêcher de sourire à l'autre aux yeux bleus.
- Je ne sais pas, souffla-t-il d'un ton un peu perdu. Et toi ?
Yeux-bleus le mesura un instant du reagard, ne sachant s'il pouvait avoir confiance en cet inconnu. Il y avait cet air perdu peint sur le visage du brun, et un éclat de sincérité dans ses grands yeux verts, qui le décida à abaisser un peu sa garde.
- Moi non plus... tu sais où on est ?
- Non... je... n'arrive pas à me rappeler de quoi que ce soit... je...
- Ca ressemble à une infirmerie, déclara posément Yeux-bleus.
Yeux-verts approuva et se redressa complètement sur son lit pour inspecter la pièce avec plus de détails. Il y avait trois autres lits, vides et soigneusements pliés, une armoire à pharmacie, un grand bureau, des longs rideaux blancs aux fenêtres et à côtés des lits. Yeux-bleus rejeta ses draps immaculés et balança ses jambes juste au dessus du sol carreler. Il réalisa vaguement qu'il ne portait qu'un boxer vert sombre, avant de poser doucement un pied nu sur le carelage froid de la pièce. Il ne retint pas un frisson, mais posa tout de même l'autre pied au sol et se leva complètement. Yeux-verts regarda son compagnon marcher dans la pièce, s'arrêter un instant devant le miroir...
- C'est moi... bredouilla-t-il en se tournant vers Yeux-verts.
Leurs regards perplexes se croisèrent, et échangèrent un sourire amusé, de l'ironie de la situation. Ils se retrouvaient à deux, dans une pièce inconue, dans une vie inconnue... et Yeux-bleus réalisa très vite qu'il n'aimait pas être pris au dépourvu.
- J'ai eut la même réaction que toi ! souffla Yeux-verts avec un sourire.
Yeux-bleus haussa un sourcil amusé. C'est vrai, ils étaient deux. L'autre ne semblait pas mentir. Dommage qu'il ne connaisse pas son identité, il lui aurait bien demandé son âge... il devait être un peu plus jeune que lui... sûrement seize ou dix-sept ans... et d'après le reflet que lui renvoyait le miroir, lui devait en avoir dix-neuf...
Yeux-bleus se dirigea, toujours pieds nus, vers la porte de l'infirmerie.
- Tu compte sortir en boxer ? railla gentiment Yeux-verts.
Yeux-bleus haussa un sourcil dans sa direction et lui rendit son sourire, amusé.
- Tu as raison, il doit y avoir un millier de filles qui attendent de mes nouvelles derrière cette porte, et qui risquent de me sauter dessus !... mais je veux savoir où on est ! Tu viens ?
Yeux-verts secoua la tête d'un air désespéré qui sonnait totalement faux.
- Tu es toujours aussi têtu ? soupira-t-il.
Yeux-bleus haussa les épaules avec un grand sourire.
- Aucune idée.
Yeux-verts lui adressa un grand sourire amusé et sauta sur ses pieds...
- AAAH ! Mais c'est glacé !!!
Yeux-bleus éclata de rire et l'autre lui tira la langue. Oui, sûrement plus jeune que lui.
La porte de l'infirmerie s'ouvrit soudain sur une femme un peu replète, l'air sévère et fachée.
- MALEFOY !!! POTTER !!! RETOURNEZ IMMEDIATEMENT DANS VOTRE LIT !!! ET CESSEZ DE VOUS BATTRE !!! Je vous préviens que je...
L'Hystérique s'interrompit brutalement : Yeux-bleus venait de dégainer sa baguette magique -- plus vite que son ombre -- et la pointait directement entre les deux yeux de la femme.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il d'un ton sec.
Yeux-verts sursauta, pas tant pour la rapidité du geste de Yeux-bleus, mais pour le ton qu'il venait de prendre. Il avait une voix si particulière, si froide et tranchante. Impressionant.
- C'est l'infirmière, déclara posément Yeux-verts. On est dans une infirmerie, elle est habillée tout en blanc et...
- Une infirmerie est censée être silencieuse, répliqua Yeux-bleus sans quitter la femme du regard. On n'entre pas sans frapper et en hurlant des propos sans aucun sens.
Yeux-verts fronça les sourcils. Il avait raison, il ne savait strictement rien de ce qu'il se passait ici, rien de ce qu'on leur repprochait...
- Tu crois que... c'est elle qui nous a jeté un sortilège d'oubliette ?!
- Elle va nous le dire, souffla Yeux-bleus en plantant un regard gris glacé dans les yeux ronds de la femme.
Elle était restée silencieusement durant l'échange, regardant et écoutant les deux jeunes hommes d'un air abasourdis à l'extrème, limite halluciné.
- Vous... vous... bredouilla-t-elle avant de se ressaisir. Cessez ce petit jeu stupide, monsieur Malefoy et détournez cette baguette de mon visage ou je vous colle en détention pour le restant de vos jours ! Je ne sais pas du tout ce que vous magnigancez tous les deux, mais n'espérez même pas vouloir me tromper... monsieur Malefoy, je vous ai dit de détourner cette baguette... Le directeur va arriver d'une minute à l'autre !
Yeux-bleus la regarda en fronçant les sourcils, puis détourna sa baguette. Elle avait l'air trop franche et trop en colère pour jouer la comédie. Elle n'avait pas cillé une fois.
Yeux-bleus retourna s'asseoir sur son lit. Elle l'avait appelé monsieur Malefoy par deux fois. Et en entrant, elle avait dit, Malefoy et Potter... Yeux-verts s'appelait donc Potter...
L'infirmière -- ça ne faisait plus aucun doute maintenant -- se dirigea vers son bureau, fouilla dans quelques papiers, puis releva le nez vers eux. Elle alla se planter à côté de Yeux-verts -- Potter donc -- et le poussa un peu plus dans son lit. Elle lui pris le pouls au niveau du poignet, puis de la jugulaire, inspecta ses pupilles à la lumière de sa baguette, lui fit suivre son doigt de haut en bas, puis de droite à gauche.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle sérieusement.
Yeux-verts cilla, un peu perdu, et Yeux-bleus grogna.
- On comptait sur vous pour nous le dire, répliqua-t-il.
L'infirmière se dirigea directement vers lui et lui fit subir la même série de tests. Si Yeux-verts s'était acquitté de ce qu'on lui avait demandé d'un air perplexe, Yeux-bleus fut un peu plus réticent et grogna qu'il n'était pas devenu aveugle mais qu'il avait perdu la mémoire... ou que quelqu'un la lui avait prise.
L'infirmière gromela quelque chose d'inaudible et rejoignit son bureau pour griffoner quelques mots sur un parchemin. Puis elle releva les yeux vers les deux jeunes hommes qui la regardaient fixement, affichant clairement leur attente et impatience. Elle ouvrit la bouche, mais ses paroles furent noyés dans une longue lythanie de reproches et de colère :
- MAINTENANT CA SUFFIT !!! LES LIMITES SONT DEPASSES !!! ET NE COMPTEZ PAS SUR UN QUELCONQUE SOUTIENT DE LA PART DU PROFESSEUR DUMBLEDORE OU DU PROFESSEUR ROGUE, TOUS LES DEUX SONT AUSSI SCANDALISES QUE MOI !!! VOUS AVEZ COMPLETEMENT DETRUIT LA SALLE 368 DE L'AILE OUEST !!!
Une femme venait de passer brusquement la porte de l'infirmerie, le visage sévère marqué par la colère et l'indignation. Yeux-bleus détailla la femme en question : environ 60 ans, les cheveux grisonnants rattachés dans un chignon qui lui tirait un peu plus les traits, de taille assez grande (presque autant que lui), des petits yeux cachés derrière une paire de lunettes, un chapeau pointu noir, une longue robe de sorcier noire également. Trois mots pour la qualifier : sévère, maniaque et aigrie. Yeux- bleus sut tout de suite qu'il ne l'aimerait pas.
- Minerva, intervint l'infirmière. C'est inutile, ces enfants ont perdu la mémoire.
L'autre vieille hystérique regarda l'infirmière en clignant des yeux... et la porte s'ouvrit à nouveau...
- POTTER !!! NE CROYEZ PAS VOUS EN TIRER COMME CA...
- Séverus, coupa net la vieille hystérique d'un ton de reproche, alors qu'elle même venait d'entrer ici en leur criant dessus comme du poisson pourris.
Yeux-bleus et Yeux-verts échangèrent un regard un peu perplexe. Le regard émeraude reflettait clairement de l'incompréhension et il allait de l'un à l'autre des trois personnes inconnues en cherchant à se rappeler de quelque chose. L'homme qui venait de passer la porte le fusillait d'un regard noir, ne semblant avoir pour seule envie de sa mort dans d'atroces souffrances. Yeux-verts déglutit et croisa une nouvelle fois le regard de Yeux-bleus. Celui-ci avait clairement noté que l'homme en noir qui venait d'arriver (et qui avait des cheveux noirs assez longs et peu soignés) n'avait crié qu'après 'Potter', Yeux-verts, donc... et il semblait d'ailleurs n'en vouloir qu'à lui... tandis que les deux femmes leurs faisaient des reproches à tous les deux... cette situation était des plus embrouillante...
La porte de l'infirmerie s'ouvrit une quatrième fois, sur une quatrième personne : un vieux sorcier à la barbe blanche et aux petits yeux gris qui regardaient au-dessus d'une paire de lunettes en demi-lune.
- Albus, intervint immédiatement l'infirmière (redoutant sûrement qu'il se mette à crier à son tour). Ces enfants semblent avoir perdu la mémoire !
Le vieux à barbe blanche (Albus donc...) haussa un sourcil.
- Tous les deux ? s'étonna-t-il.
- Apparemment, soupira l'infirmière. Ce n'est pas dut à un sort puisque la première chose que j'ai faîte a été de vérifier l'étendu des dégâts magiques de chacun d'eux. En fait, je pense qu'il s'agit d'un choc dût à la chute du plafond... je n'ai pas vu de coup particulier porté à la tête, mais la mémoire est une partie très sensible du cerveau, et il est possible qu'en plein duel, avec une forte intensité magique, un choc, même de faible intensité, ait profondément marqué l'encéphale...
- En clair ? coupa l'homme-en-noir-qui-n'aimait-pas-Yeux-verts.
- En clair il est tout à fait possible que ces deux enfants aient perdus la mémoire, plus ou moins partiellement, et plus ou moins temporairement, conclu l'infirmière.
- C'est à dire, temporairement ? demanda la Vieille-peau-sévère-maniaque-et- aigrie.
- Et bien... soupira l'infirmière. Autant un sortilège d'amnésie peut être rompu par quelques charmes ou potions, autant une amnésie dut à un choc brutal aussi bien physique que psychologique, peut mettre beaucoup plus de temps à être levée... cela peut être très momentanné. Ils peuvent très bien retrouver leur mémoire intact dans quelques heures, ou bien des jours, ou même des années...
- Nous ne pouvons pas nous permettre cela ! s'exclama la Vieille-peau- sévère-maniaque-et-aigrie. Il doit bien y avoir un moyen de les guérir !
Un petit raclement de gorge fit se retourner les quatre adultes.
- Je ne voudrais pas paraître insolent, déclara Yeux-bleus. Mais nous sommes également dans la pièce. Le fait de perdre la mémoire ne nous a pas rendu stupide ni sourds. Et nous aimerions bien savoir QUI nous sommes... ça pourrait peut-être nous aider... du moins ce serait un bon début, non ?
Les quatre adultes regardèrent Yeux-bleus en haussant des sourcils de manière plus ou moins prononcée. Puis le vieux-à-barbe-blanche fit apparaître cinq chaises autour du bureau de l'infirmière.
- Venez, dit-il simplement. Vous avez tout à fait raison, nous n'avons pas à vous exclure de notre discussion. Yeux-bleus et Yeux-verts échangèrent un regard, puis Yeux-verts sauta de son lit... et Yeux-bleus le suivit, plus septique. Ils s'installèrent côte à côte... faisant tomber les derniers doutes quand à leur amnésie : jamais ces deux là n'auraient put s'asseoirent l'un à côté de l'autre dans la même pièce de leur plein gré (et même probablement, sous la torture) en temps normal.
On les présenta comme étant respectivement : Yeux-bleus, Draco Malefoy et Yeux-verts, Harry Potter. Les deux interrressés hochèrent la tête, enregistrant l'information, sans que cela ne soit le déclic de quelque souvenir. On leur appris qu'ils étaient sorciers, ce qu'ils trouvèrent évident, que pourraient-ils être d'autre ?! Qu'ils avaient tous les deux dix-sept ans, ce qui les étonna puisqu'il ne s'étaient pas vraiment évalués du même âge.
Voyant que ces informations ne faisaient aucun effet, les quatre se présentèrent : l'infirmière s'appelait Mrs Pomfresh (et d'après eux, Yeux- Verts se retrouvait souvent ici) ; la vieille-peau-sèvère-maniaque-et- aigrie était le professeur McGonagall (un certain professeur de méthamorphose et directrice adjointe) ; l'homme-en-noir-qui-n'aimait-pas- Yeux-Verts était le professeur Rogue (un certain professeur de Potions) et le vieux-à-barbe-blanche était un dénommé Albus Dumbledore... Ils essayèrent également avec les noms 'Poudlard' (l'école de sorcellerie où ils étudiaient), 'Gryffondor' (la maison à laquelle appartenait Yeux- verts), 'Serpentard' (la maison à laquelle appartenait Yeux-Bleus)... et même un certain 'Voldemort', un mage noir très puissant qui avait été réduit à néant... A chaque mot, Yeux-verts et Yeux-bleus échangeaient regard, pas plus avancés que précédemment. Les adultes, eux, semblaient presque découragés.
L'infirmière... c'était quoi déjà son nom... Pomfresh !... avait également spécifié que la perte de mémoire pouvait être partielle, et pouvait également avoir affecté d'autres sens, tel que le touché, le goût, les sentiments... Mais il devait bien leur rester quelque chose puisque lorsque Pomfresh était entrée, Yeux-bleus-Draco avait directement pointé sa baguette sur elle.
- Si vous avez fait cela, monsieur Malefoy, déclara tranquillement le-vieux- Dumbledore, c'est que vous aviez sûrement l'intention de vous en servir... vous vous rappelez comment vous servir d'une baguette magique, donc... aviez-vous un sortilège précis en tête ?
Yeux-bleus-Draco fronça les sourcils.
- Et bien... je voulais la figer.
Dumbledore hocha la tête et se tourna vers Yeux-verts-Harry.
- Vous souvenez-vous de la formule pour figer quelqu'un, monsieur Potter ?
Harry se redressa sur sa chaise en réalisant que, effectivement, il s'en souvenait.
- Stupéfix ? demanda-t-il, assez sûr de lui.
- Exact. Vous seriez le jeter sur quelqu'un ? demanda encore Dumbledore.
- Je suppose, répondit posément Harry.
Les quatre adultes hochèrent la tête en signe de leur prouver ses dires, et Harry sortit sa baguette.
- Je dois figer qui ? demanda Yeux-verts.
Les adultes se concertèrent du regard. Rogue refusa catégoriquement. On désigna finallement McGonagall qui n'accepta qu'à contre-coeur.
- Stupéfix !
Harry stpéfixa impeccablement la-vieille-peau-sévère-maniaque-et-aigrie.
- Enervatum ! lança-t-il alors, pour la réveiller.
Les adultes le regardèrent d'un air pensif, tandis que Yeux-bleus le dévisageait, clairement d'un air surpris.
- Monsieur Potter, le sort de désarmement ? demanda Dumbledore.
- Expéliarmus ? répondit Harry.
- Pour repousser des détraqueurs ?
- Spero Patronum...
- Pour faire voler une plume ?
- euh...
Pomfresh, McGonagall et Rogue clignèrent des yeux d'un air perplexe.
- Attendez Potter, souffla Rogue. Vous vous rappelez comment repousser des détraqueurs, et vous ne savez même plus faire voler une plume ?!
Yeux-verts se sentit rougir. Il savait que cela semblait stupide mais... quelle idée de vouloir faire voler une plume ?! Il suffisait de souffler dessus !
- Je pense, intervint Dumbledore, que Harry n'a gardé en mémoire que ce que sont subconscient tenait pour esssenciel, et ce qui lui a été appris de plus indispensable : les sortilèges d'attaque et de défence. Monsieur Potter, je suppose que vous ne savez pas non plus ce qu'est une télévision ?
Harry secoua négativement la tête. Puis Dumbledore se tourna vers Draco.
- Monsieur Malefoy, je suppose que votre esprit à fonctionné de la même manière. Et puisque vous avez voulu figer Mrs Pomfresh, vous devez également vous rappeler des sortilèges d'attaque et de défence... par exemple, le sort pour lever un dôme de protection sur soi ?
- Tholus Cliens, répondit aussitôt Draco.
Dumbledore cilla, McGonagall haussa de grands sourcils, et Pomfresh exprima l'idée générale :
- C'est quoi, ça ?
- Magie noire, souffla Rogue.
Les adultes dévisageaient à présent Yeux-bleus, qui ne comprenait pas vraiment ce qu'on lui repprochait.
- Le sort pour figer un adversaire, monsieur Malefoy ? demanda Dumbledore.
- Coagulare, répondit Draco.
- Magie noire également, déclara Rogue.
- Pour faire apparaître la marque des Ténèbres, demanda le vieux.
Draco cligna des yeux.
- La marque de quoi ?!
Pomfresh et Mcgonagall ne retinrent pas un léger soupir de soulagement.
- Je suppose que Lucius a appris la magie noire à monsieur Malefoy, soupira Dumbledore. Son subconscient n'ayant retenu que ce qui lui semblait essenciel s'il était attaqué... si Draco Malefoy a particulièrement étudié la magie noire, c'est elle qu'il a retenue...
- Nous avons donc un sorcier qui ne connais plus que des sortilèges avancés d'attaque et de défence et un élève qui ne pratique plus que la magie noire... récapitula Pomfresh. Par Merlin, et on m'avait dit qu'il serait plus facile et plus tranquille de travailler dans une école !
~o~
Fini... ben oui déjà... enfin le chapitre, hein, pas la fic... ben non quand même... vous me dîtes ce que vous en pensez ?!
Peace, Love and Sex à tout le monde !
[respire, Cacile, respire]
Iiiiiiuuuuuuuooooooo [c'est du yoga ^^]. Bref, je vais bien, tout va bien. Je recopie donc tout ce que j'avais écrit depuis une heure et demi (youpiii !), c'est super, c'est génial, j'ai pas déjà l'impression d'avoir bosser pour rien !
Bon alors, recommençons, recommençons... et commençons par mes R² (pour ceux qui ne me connaissent pas cest mes Réponses aux Reviews : R. R) :
- Falyla : Je suis contente que tu aies apprécié ma précédente fic, et j'espère que celle-ci va te plaire autant ! bizz.
- Umbre 77 : ma p'tite Umbre à mouâ ! je suis contente de te revoir dans mes reviews pour cette nouvelle fic ! Nan mais attends, amène-le moi ton Voldie, alors comme ça Draco et Harry sont des gamins minables ?! Nan mais tu vas voir, je vais lui refaire sa face de serpent albinos, moi, à ce crétin qu'est déjà mort (enfin dans ma fic, du moins) ! lol. sinon ta fic à touâ, elle avance, nan paske moi je veux savoir kes ki va se passer !!! bisous à toi !
- Andabrielle : ouais, une de mes 'nombreuses' fans !!! lol. Je suis contente de te retrouver ici, et j'espère que tu vas aimer cette fic autant que la précédente. bizz.
- Celinette : salut ! le début est bien ? alors j'espère que la suite va l'être aussi !^^ bizz.
- Vivi Malefoy : ma revieweuse-Epress à mouâ ! ouais, t'es encore là ! (j'suis contente !^^). La suite est là, t'inquiète ! bisous à toi.
- Nyny : ah ! j'avais bien dis que c'était dangereux de se trouver à proximité d'un Draco et d'un Harry en plein duel ! tu veux un mouchoir ? (pour ton nez)^^... mais t'inquiète pas, ça n'aura pas abîmer nos très chers enemis (qui ne le resteron,t pas ^^). bizz.
- Caroline Black : Ahhh ! Revoilà une copine revieweuse à mouâ ! ça fait plaisir !!! j'espère que tu vas aimer cette fic autant que l'autre... bisous à touâ !^^
- Tolkiane : Voui ! c'est ma petite dernière (mais ça grandit vite ces bêtes là... snif). J'suis contente que ça te plaise... même si, comme le prologue est assez 'intense' comme tu dis, du coup le chapitre I est beaucoup plus calme (bah ouais, je pose les premiers emmerdes alors)... mais t'inquiète, ça va pas rester comme ça trop longtemps, niark niark niark...^^
- Ephy : Bien sûr que leur 'relation' ne va pas s'arrêter là ! Hey, mais tu sais que je connais, toi ? Enfin tes fics, je veux dire. Je ne sais pas si je t'ai déjà reviewer (un peu débordée en ce moment) mais si ce n'est pas le cas, je te le dis tout de suite maintenant : j'adôre tes fics ! tu continue, hein ?! si tu continue, je contnue, ok ? allez, @+, bisous !
- Sweet Death : t'nquiète toutes mes fics gagnent un chapitre tous les samedi ! étant moi-même une lectrice assidue de fanfiction.net, je sais ce que ça fait quand on doit attendre trois mois pour pouvoir lire un seul chapitre d'une fic... enfin bref, je suis contente que le début te plaise, et j'espère que la suite va poursuivre dans ce sens... bizz.
- Azalea Maxwell : ah, le prologue est bien ?! [contente^^] j'espère que tu va aimer la suite aussi... tu me tiens au courant, hein ? bisous à toi... au fait, t'as un sacré pseudo !
- Lulu Cyfair : ma Luluuu ! tu sais que j'adôre tes fics à touâ ?! Nan paske j'ai relut Apparences Trompeuses hier soir, et franchement j'était mdr !^^ T'inquiète pas pour les murs de Poudlard (c'est pas 'si' important que ça dans l'histoire, lol) j'espère que la suite te plaira autant que le prolgue. bisous à touâ !^^
- Enyo 85 : Ahhhh ! Mon-Grand-Analyseur-Supérieur-En-Chef-Des-Magnifiques- Fics-A-Mouâ !!! (au passage, j'ai remarqué que j'avais gagné un 'magnifiques' pour mes fics, moi ça me va très bien, lol ^^). T'as aimé l'intro de Zorro ?! mdr ! c'est super ! T'es la seule à m'avoir fait la remarque ! merci, lol. Eh oui, je dois avouer que je suis assez fière de mon syllogisme (je l'avais écrit pour Qq chose que je ne sais pas nommer, après mon bac de français, ceci explique cela). Vouiiii ! c'est ça ! C'est la force magique qu'ils ne peuvent pas interpréter autrement puisqu'ils se détestent depuis le premier jours... mais je suis contente que tu l'ai relevé ! Tu remercieras Jenali aussi. Et moi je t'attends pour ce chapitre (même si y'aura pas grand chose à dire puisque je pose les premiers emmerdes, mais après ça va évoluer, niark nirak niark) et je te fais de gros bisous !^^
- Origine : Vouiiii ! ta fic à toi je la connais ! (comment j'aurais put passer à côté !) mais je sais pas si j'ai déjà reviewer (je suis débordée de boss en ce moment) mais si c'est pas le cas, je tiens à te dire que j'aime beaucoup beaucoup aussi !^^ nan franchement, je la suis de près, t'inquiète ! Moi aussi j'aime bien les confrontations à mains nues (ça rapproche ^^) mais pour l'instant on va un peu calmer le jeu... pour mieux le relancer après bien sûr ! niark niark niark !
- Howan : merci ! pour l'écriture, ça fait plaisir ! au sujet de l'évolution des personnages, je suis d'accord sur le fait qu'ils ne peuvent pas se sauter dessus brusquement comme ça... mais d'un autre côté, je ne suis pas du genre à faire traîner les choses trop longtemps non plus... tu me diras ce que tu en pense... bisous à toi.
- Saael' : m'amûûûr !!! ma Saaeliel à mouâ !!! ma maso préférée ! (la seule avec qui je suis (bientôt) mariée et que j'aime-euh !). T'es toujours malade, mon amour ? oh, snif, je vais invoquer Satan pour qu'il te fasse guérir plus vite... ah, le suspens... ben voui, mais c'est obligatoire (sinon les lectrices elles reviendraient pas pour savoir kes ki va se passer !) pis j'aime bien ça... je suis sadique après tout !^^ L'action dans ce chapitre I, elle va malheureusement se calmer un peu... mais t'inquiète pas, je vais relancer tout ça bientôt, niark niark niark... il ne sera pas dit que Cacile fasse une fic où il ne se passe rien ! (où alors c'est qu'un extraterrestre aura pris mon corps pour le crontôler... oui, je sais, je suis un peu beaucoup complètement jetée aujourd'hui, mais c'est pâs grave !). Simplement faut que je pose des bases, là, et les premiers emmerdes... je t'aime-euh mon Namour à mouâ ! pleins de bisous partout où tu veux !^^
- Evanescente : merci ! c'est court, c'est direct, et ça me plaît ! bisous à toi.
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Voilààààà... et maintenant (que j'ai (enfin) réussit à tout retaper/retrouvé/réécris, vous allez enfin (!) pouvoir lire ce chapitre I... Allez, bonne lecture !
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Chapitre I : Problème de mémoire.
"Qui suis-je ?"
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Deux paupières closes papillonèrent un instant avant de s'ouvrir complètement sur deux yeux d'un vert brillant. Les yeux restèrent une seconde fixés sur le plafond d'un blanc immaculé, avant de balayer la salle. Ils se posèrent soudain sur l'image d'un jeune homme de seize ou dix- sept ans. Les mèches de cheveux d'un noir de jais partaient dans tous les sens, encadrant un visage assez fin, marqué par deux grands yeux d'un vert émeraude... Yeux-verts porta une main à sa joue. Face à lui, l'image l'imita. Un miroir. C'était un miroir... c'était lui... lui qui ?... Yeux- verts fronça les sourcils en fouillant dans sa mémoire. Mais il lui était impossible de se rappeler de quoi que se soit : son nom, son identité, son âge, où il était et pourquoi...
- Qui es-tu, toi ?!
Yeux-verts sursauta et détourna son regard du miroir pour voir un autre adolescent assis, lui aussi, dans un lit blanc. Il était sûrement un peu plus âgé que lui, des cheveux blond platine retombant avec légerté de chaque côté de son visage aux traits fins et délicats. Ses yeux bleus argentés le dévisageaient, les sourcils un peu froncés...
Yeux-verts cilla mais ne put s'empêcher de sourire à l'autre aux yeux bleus.
- Je ne sais pas, souffla-t-il d'un ton un peu perdu. Et toi ?
Yeux-bleus le mesura un instant du reagard, ne sachant s'il pouvait avoir confiance en cet inconnu. Il y avait cet air perdu peint sur le visage du brun, et un éclat de sincérité dans ses grands yeux verts, qui le décida à abaisser un peu sa garde.
- Moi non plus... tu sais où on est ?
- Non... je... n'arrive pas à me rappeler de quoi que ce soit... je...
- Ca ressemble à une infirmerie, déclara posément Yeux-bleus.
Yeux-verts approuva et se redressa complètement sur son lit pour inspecter la pièce avec plus de détails. Il y avait trois autres lits, vides et soigneusements pliés, une armoire à pharmacie, un grand bureau, des longs rideaux blancs aux fenêtres et à côtés des lits. Yeux-bleus rejeta ses draps immaculés et balança ses jambes juste au dessus du sol carreler. Il réalisa vaguement qu'il ne portait qu'un boxer vert sombre, avant de poser doucement un pied nu sur le carelage froid de la pièce. Il ne retint pas un frisson, mais posa tout de même l'autre pied au sol et se leva complètement. Yeux-verts regarda son compagnon marcher dans la pièce, s'arrêter un instant devant le miroir...
- C'est moi... bredouilla-t-il en se tournant vers Yeux-verts.
Leurs regards perplexes se croisèrent, et échangèrent un sourire amusé, de l'ironie de la situation. Ils se retrouvaient à deux, dans une pièce inconue, dans une vie inconnue... et Yeux-bleus réalisa très vite qu'il n'aimait pas être pris au dépourvu.
- J'ai eut la même réaction que toi ! souffla Yeux-verts avec un sourire.
Yeux-bleus haussa un sourcil amusé. C'est vrai, ils étaient deux. L'autre ne semblait pas mentir. Dommage qu'il ne connaisse pas son identité, il lui aurait bien demandé son âge... il devait être un peu plus jeune que lui... sûrement seize ou dix-sept ans... et d'après le reflet que lui renvoyait le miroir, lui devait en avoir dix-neuf...
Yeux-bleus se dirigea, toujours pieds nus, vers la porte de l'infirmerie.
- Tu compte sortir en boxer ? railla gentiment Yeux-verts.
Yeux-bleus haussa un sourcil dans sa direction et lui rendit son sourire, amusé.
- Tu as raison, il doit y avoir un millier de filles qui attendent de mes nouvelles derrière cette porte, et qui risquent de me sauter dessus !... mais je veux savoir où on est ! Tu viens ?
Yeux-verts secoua la tête d'un air désespéré qui sonnait totalement faux.
- Tu es toujours aussi têtu ? soupira-t-il.
Yeux-bleus haussa les épaules avec un grand sourire.
- Aucune idée.
Yeux-verts lui adressa un grand sourire amusé et sauta sur ses pieds...
- AAAH ! Mais c'est glacé !!!
Yeux-bleus éclata de rire et l'autre lui tira la langue. Oui, sûrement plus jeune que lui.
La porte de l'infirmerie s'ouvrit soudain sur une femme un peu replète, l'air sévère et fachée.
- MALEFOY !!! POTTER !!! RETOURNEZ IMMEDIATEMENT DANS VOTRE LIT !!! ET CESSEZ DE VOUS BATTRE !!! Je vous préviens que je...
L'Hystérique s'interrompit brutalement : Yeux-bleus venait de dégainer sa baguette magique -- plus vite que son ombre -- et la pointait directement entre les deux yeux de la femme.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il d'un ton sec.
Yeux-verts sursauta, pas tant pour la rapidité du geste de Yeux-bleus, mais pour le ton qu'il venait de prendre. Il avait une voix si particulière, si froide et tranchante. Impressionant.
- C'est l'infirmière, déclara posément Yeux-verts. On est dans une infirmerie, elle est habillée tout en blanc et...
- Une infirmerie est censée être silencieuse, répliqua Yeux-bleus sans quitter la femme du regard. On n'entre pas sans frapper et en hurlant des propos sans aucun sens.
Yeux-verts fronça les sourcils. Il avait raison, il ne savait strictement rien de ce qu'il se passait ici, rien de ce qu'on leur repprochait...
- Tu crois que... c'est elle qui nous a jeté un sortilège d'oubliette ?!
- Elle va nous le dire, souffla Yeux-bleus en plantant un regard gris glacé dans les yeux ronds de la femme.
Elle était restée silencieusement durant l'échange, regardant et écoutant les deux jeunes hommes d'un air abasourdis à l'extrème, limite halluciné.
- Vous... vous... bredouilla-t-elle avant de se ressaisir. Cessez ce petit jeu stupide, monsieur Malefoy et détournez cette baguette de mon visage ou je vous colle en détention pour le restant de vos jours ! Je ne sais pas du tout ce que vous magnigancez tous les deux, mais n'espérez même pas vouloir me tromper... monsieur Malefoy, je vous ai dit de détourner cette baguette... Le directeur va arriver d'une minute à l'autre !
Yeux-bleus la regarda en fronçant les sourcils, puis détourna sa baguette. Elle avait l'air trop franche et trop en colère pour jouer la comédie. Elle n'avait pas cillé une fois.
Yeux-bleus retourna s'asseoir sur son lit. Elle l'avait appelé monsieur Malefoy par deux fois. Et en entrant, elle avait dit, Malefoy et Potter... Yeux-verts s'appelait donc Potter...
L'infirmière -- ça ne faisait plus aucun doute maintenant -- se dirigea vers son bureau, fouilla dans quelques papiers, puis releva le nez vers eux. Elle alla se planter à côté de Yeux-verts -- Potter donc -- et le poussa un peu plus dans son lit. Elle lui pris le pouls au niveau du poignet, puis de la jugulaire, inspecta ses pupilles à la lumière de sa baguette, lui fit suivre son doigt de haut en bas, puis de droite à gauche.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle sérieusement.
Yeux-verts cilla, un peu perdu, et Yeux-bleus grogna.
- On comptait sur vous pour nous le dire, répliqua-t-il.
L'infirmière se dirigea directement vers lui et lui fit subir la même série de tests. Si Yeux-verts s'était acquitté de ce qu'on lui avait demandé d'un air perplexe, Yeux-bleus fut un peu plus réticent et grogna qu'il n'était pas devenu aveugle mais qu'il avait perdu la mémoire... ou que quelqu'un la lui avait prise.
L'infirmière gromela quelque chose d'inaudible et rejoignit son bureau pour griffoner quelques mots sur un parchemin. Puis elle releva les yeux vers les deux jeunes hommes qui la regardaient fixement, affichant clairement leur attente et impatience. Elle ouvrit la bouche, mais ses paroles furent noyés dans une longue lythanie de reproches et de colère :
- MAINTENANT CA SUFFIT !!! LES LIMITES SONT DEPASSES !!! ET NE COMPTEZ PAS SUR UN QUELCONQUE SOUTIENT DE LA PART DU PROFESSEUR DUMBLEDORE OU DU PROFESSEUR ROGUE, TOUS LES DEUX SONT AUSSI SCANDALISES QUE MOI !!! VOUS AVEZ COMPLETEMENT DETRUIT LA SALLE 368 DE L'AILE OUEST !!!
Une femme venait de passer brusquement la porte de l'infirmerie, le visage sévère marqué par la colère et l'indignation. Yeux-bleus détailla la femme en question : environ 60 ans, les cheveux grisonnants rattachés dans un chignon qui lui tirait un peu plus les traits, de taille assez grande (presque autant que lui), des petits yeux cachés derrière une paire de lunettes, un chapeau pointu noir, une longue robe de sorcier noire également. Trois mots pour la qualifier : sévère, maniaque et aigrie. Yeux- bleus sut tout de suite qu'il ne l'aimerait pas.
- Minerva, intervint l'infirmière. C'est inutile, ces enfants ont perdu la mémoire.
L'autre vieille hystérique regarda l'infirmière en clignant des yeux... et la porte s'ouvrit à nouveau...
- POTTER !!! NE CROYEZ PAS VOUS EN TIRER COMME CA...
- Séverus, coupa net la vieille hystérique d'un ton de reproche, alors qu'elle même venait d'entrer ici en leur criant dessus comme du poisson pourris.
Yeux-bleus et Yeux-verts échangèrent un regard un peu perplexe. Le regard émeraude reflettait clairement de l'incompréhension et il allait de l'un à l'autre des trois personnes inconnues en cherchant à se rappeler de quelque chose. L'homme qui venait de passer la porte le fusillait d'un regard noir, ne semblant avoir pour seule envie de sa mort dans d'atroces souffrances. Yeux-verts déglutit et croisa une nouvelle fois le regard de Yeux-bleus. Celui-ci avait clairement noté que l'homme en noir qui venait d'arriver (et qui avait des cheveux noirs assez longs et peu soignés) n'avait crié qu'après 'Potter', Yeux-verts, donc... et il semblait d'ailleurs n'en vouloir qu'à lui... tandis que les deux femmes leurs faisaient des reproches à tous les deux... cette situation était des plus embrouillante...
La porte de l'infirmerie s'ouvrit une quatrième fois, sur une quatrième personne : un vieux sorcier à la barbe blanche et aux petits yeux gris qui regardaient au-dessus d'une paire de lunettes en demi-lune.
- Albus, intervint immédiatement l'infirmière (redoutant sûrement qu'il se mette à crier à son tour). Ces enfants semblent avoir perdu la mémoire !
Le vieux à barbe blanche (Albus donc...) haussa un sourcil.
- Tous les deux ? s'étonna-t-il.
- Apparemment, soupira l'infirmière. Ce n'est pas dut à un sort puisque la première chose que j'ai faîte a été de vérifier l'étendu des dégâts magiques de chacun d'eux. En fait, je pense qu'il s'agit d'un choc dût à la chute du plafond... je n'ai pas vu de coup particulier porté à la tête, mais la mémoire est une partie très sensible du cerveau, et il est possible qu'en plein duel, avec une forte intensité magique, un choc, même de faible intensité, ait profondément marqué l'encéphale...
- En clair ? coupa l'homme-en-noir-qui-n'aimait-pas-Yeux-verts.
- En clair il est tout à fait possible que ces deux enfants aient perdus la mémoire, plus ou moins partiellement, et plus ou moins temporairement, conclu l'infirmière.
- C'est à dire, temporairement ? demanda la Vieille-peau-sévère-maniaque-et- aigrie.
- Et bien... soupira l'infirmière. Autant un sortilège d'amnésie peut être rompu par quelques charmes ou potions, autant une amnésie dut à un choc brutal aussi bien physique que psychologique, peut mettre beaucoup plus de temps à être levée... cela peut être très momentanné. Ils peuvent très bien retrouver leur mémoire intact dans quelques heures, ou bien des jours, ou même des années...
- Nous ne pouvons pas nous permettre cela ! s'exclama la Vieille-peau- sévère-maniaque-et-aigrie. Il doit bien y avoir un moyen de les guérir !
Un petit raclement de gorge fit se retourner les quatre adultes.
- Je ne voudrais pas paraître insolent, déclara Yeux-bleus. Mais nous sommes également dans la pièce. Le fait de perdre la mémoire ne nous a pas rendu stupide ni sourds. Et nous aimerions bien savoir QUI nous sommes... ça pourrait peut-être nous aider... du moins ce serait un bon début, non ?
Les quatre adultes regardèrent Yeux-bleus en haussant des sourcils de manière plus ou moins prononcée. Puis le vieux-à-barbe-blanche fit apparaître cinq chaises autour du bureau de l'infirmière.
- Venez, dit-il simplement. Vous avez tout à fait raison, nous n'avons pas à vous exclure de notre discussion. Yeux-bleus et Yeux-verts échangèrent un regard, puis Yeux-verts sauta de son lit... et Yeux-bleus le suivit, plus septique. Ils s'installèrent côte à côte... faisant tomber les derniers doutes quand à leur amnésie : jamais ces deux là n'auraient put s'asseoirent l'un à côté de l'autre dans la même pièce de leur plein gré (et même probablement, sous la torture) en temps normal.
On les présenta comme étant respectivement : Yeux-bleus, Draco Malefoy et Yeux-verts, Harry Potter. Les deux interrressés hochèrent la tête, enregistrant l'information, sans que cela ne soit le déclic de quelque souvenir. On leur appris qu'ils étaient sorciers, ce qu'ils trouvèrent évident, que pourraient-ils être d'autre ?! Qu'ils avaient tous les deux dix-sept ans, ce qui les étonna puisqu'il ne s'étaient pas vraiment évalués du même âge.
Voyant que ces informations ne faisaient aucun effet, les quatre se présentèrent : l'infirmière s'appelait Mrs Pomfresh (et d'après eux, Yeux- Verts se retrouvait souvent ici) ; la vieille-peau-sèvère-maniaque-et- aigrie était le professeur McGonagall (un certain professeur de méthamorphose et directrice adjointe) ; l'homme-en-noir-qui-n'aimait-pas- Yeux-Verts était le professeur Rogue (un certain professeur de Potions) et le vieux-à-barbe-blanche était un dénommé Albus Dumbledore... Ils essayèrent également avec les noms 'Poudlard' (l'école de sorcellerie où ils étudiaient), 'Gryffondor' (la maison à laquelle appartenait Yeux- verts), 'Serpentard' (la maison à laquelle appartenait Yeux-Bleus)... et même un certain 'Voldemort', un mage noir très puissant qui avait été réduit à néant... A chaque mot, Yeux-verts et Yeux-bleus échangeaient regard, pas plus avancés que précédemment. Les adultes, eux, semblaient presque découragés.
L'infirmière... c'était quoi déjà son nom... Pomfresh !... avait également spécifié que la perte de mémoire pouvait être partielle, et pouvait également avoir affecté d'autres sens, tel que le touché, le goût, les sentiments... Mais il devait bien leur rester quelque chose puisque lorsque Pomfresh était entrée, Yeux-bleus-Draco avait directement pointé sa baguette sur elle.
- Si vous avez fait cela, monsieur Malefoy, déclara tranquillement le-vieux- Dumbledore, c'est que vous aviez sûrement l'intention de vous en servir... vous vous rappelez comment vous servir d'une baguette magique, donc... aviez-vous un sortilège précis en tête ?
Yeux-bleus-Draco fronça les sourcils.
- Et bien... je voulais la figer.
Dumbledore hocha la tête et se tourna vers Yeux-verts-Harry.
- Vous souvenez-vous de la formule pour figer quelqu'un, monsieur Potter ?
Harry se redressa sur sa chaise en réalisant que, effectivement, il s'en souvenait.
- Stupéfix ? demanda-t-il, assez sûr de lui.
- Exact. Vous seriez le jeter sur quelqu'un ? demanda encore Dumbledore.
- Je suppose, répondit posément Harry.
Les quatre adultes hochèrent la tête en signe de leur prouver ses dires, et Harry sortit sa baguette.
- Je dois figer qui ? demanda Yeux-verts.
Les adultes se concertèrent du regard. Rogue refusa catégoriquement. On désigna finallement McGonagall qui n'accepta qu'à contre-coeur.
- Stupéfix !
Harry stpéfixa impeccablement la-vieille-peau-sévère-maniaque-et-aigrie.
- Enervatum ! lança-t-il alors, pour la réveiller.
Les adultes le regardèrent d'un air pensif, tandis que Yeux-bleus le dévisageait, clairement d'un air surpris.
- Monsieur Potter, le sort de désarmement ? demanda Dumbledore.
- Expéliarmus ? répondit Harry.
- Pour repousser des détraqueurs ?
- Spero Patronum...
- Pour faire voler une plume ?
- euh...
Pomfresh, McGonagall et Rogue clignèrent des yeux d'un air perplexe.
- Attendez Potter, souffla Rogue. Vous vous rappelez comment repousser des détraqueurs, et vous ne savez même plus faire voler une plume ?!
Yeux-verts se sentit rougir. Il savait que cela semblait stupide mais... quelle idée de vouloir faire voler une plume ?! Il suffisait de souffler dessus !
- Je pense, intervint Dumbledore, que Harry n'a gardé en mémoire que ce que sont subconscient tenait pour esssenciel, et ce qui lui a été appris de plus indispensable : les sortilèges d'attaque et de défence. Monsieur Potter, je suppose que vous ne savez pas non plus ce qu'est une télévision ?
Harry secoua négativement la tête. Puis Dumbledore se tourna vers Draco.
- Monsieur Malefoy, je suppose que votre esprit à fonctionné de la même manière. Et puisque vous avez voulu figer Mrs Pomfresh, vous devez également vous rappeler des sortilèges d'attaque et de défence... par exemple, le sort pour lever un dôme de protection sur soi ?
- Tholus Cliens, répondit aussitôt Draco.
Dumbledore cilla, McGonagall haussa de grands sourcils, et Pomfresh exprima l'idée générale :
- C'est quoi, ça ?
- Magie noire, souffla Rogue.
Les adultes dévisageaient à présent Yeux-bleus, qui ne comprenait pas vraiment ce qu'on lui repprochait.
- Le sort pour figer un adversaire, monsieur Malefoy ? demanda Dumbledore.
- Coagulare, répondit Draco.
- Magie noire également, déclara Rogue.
- Pour faire apparaître la marque des Ténèbres, demanda le vieux.
Draco cligna des yeux.
- La marque de quoi ?!
Pomfresh et Mcgonagall ne retinrent pas un léger soupir de soulagement.
- Je suppose que Lucius a appris la magie noire à monsieur Malefoy, soupira Dumbledore. Son subconscient n'ayant retenu que ce qui lui semblait essenciel s'il était attaqué... si Draco Malefoy a particulièrement étudié la magie noire, c'est elle qu'il a retenue...
- Nous avons donc un sorcier qui ne connais plus que des sortilèges avancés d'attaque et de défence et un élève qui ne pratique plus que la magie noire... récapitula Pomfresh. Par Merlin, et on m'avait dit qu'il serait plus facile et plus tranquille de travailler dans une école !
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Fini... ben oui déjà... enfin le chapitre, hein, pas la fic... ben non quand même... vous me dîtes ce que vous en pensez ?!
Peace, Love and Sex à tout le monde !