Que personne ne s'inquiète : JE SUIS LAAAààààààà !!!!!

J'ai juste eut deux ou trois contre-temps, mais rien de grave, alors raccrochez téléphone ou vous veniez de composer le numéro de "Perdu de vue" ou "Perdu de recherche" ou "Botin téléphonique, pages jaunes, j'écoute ?!" et lisez plutôt le chapitre V !

Pardon, pardon [s'agenouille et croise ses doigts devant elle] ! Je suis vraiment, vraiment désolée, mais là, au moment présent ici tout de suite, je n'ai pas le temps de détailler chaque R². Je me rattraperais dans le prochain chapitre, promis juré. Alors rapidement :

Eowyn Malefoy, merci merci

La magicienne d'Oz, t'inquiète le moment de retrouver la mémoire se rapproche, et mille merci pour QQ chose que je ne sais pas nommer, je vais y penser...

Lulu Cyfair, merci. Une avalanche de chaussette ? lol. Et non, Pansy, la revoilà...

Enyo 85, alors avec toi je voulais écrire beaucoup, mais vu que j'ai pas le temps, je vais simplement faire court en disant que tu ne t'es pas trompé une seule fois et que je suis contente que tu ai remarqué certains détails, mais je reprendrais tout ça au prochain chapitre. Gros bisous à Jenali aussi.

Umbre 77, côpine à mouâ ! Cette fois c'est moi qui n'ai pas le temps ! En plus je ne vais pas pouvoir lire le prochain chap de c de c avant au moins trois jours... j'enrage ! gros bisous et merci ! ta review m'a bien fait rire !^^

Saael', mon amour, je ne peux pas m'attarder pour te dire combien je t'aime- euh et que je te t'embrasse partout ou tu veux. merci pour ma fic. Je prends a partir du 5ème (comme pour ma précédente fic, mais j'avais 'omis' le cas Sirius, paske moi je l'avais lu en anglais le 5ème Tome...). spéciale love and SEX pour toi !

Blaise le poussin masqué, j'ai lu le dernier chapitre de bcp de bruit pour rien, enfin Valentin se réveille ! c'est pas trop tôt ! lol. Merci, merci pour ma fic. Bisous.

Caroline Black, Nan, le chapitre commence à plusieurs heures plus tard. Comme ils ne connaissent si Rémus ni Séverus, particulièrement, y'a pas vraiment de raison. merci, bizz.

miss serpentard, ma fan d'indo et nico et steph à mouâ ! ouais, je sais pour le clip d'Electrastar (j'ai le CD d'1 singe en hivers). Merci pour ma fic, et t'inquiète, dans le prochain chap, la situation, elle évolue plus que rapidement !

DW, mais nan, mais nan, ils ne vont pas retrouver la mémoire comme ça ! Pour que ce soit drôle, il faut que ce soit brutal ! lol, bisous à toi.

Origine, j'ai enfin pu avoir ton chap de luxure, mais je pouvais plus poser de review, alors je vais te dire rapidement ici, que j'ai bcp aimé, mais que je veux vraiment, mais vraiment la suite, paske je VEUX savoir kes ki va se passer... Harry il réagi bizarrement, je trouve... voilà. Merci, merci pour ma fic. bisous à toi.

Celinette, ouais ! 20 point pour serpentard et 20points opur Gryffondor (puisque t'aime les deux), c'est juste pour la première réponse... je te rappelle pas quoi, tu vas voir. Et nan, Harry il avait pris le temps de mettre un caleçon. Attends, on parle de Yeux-verts, là ! Il preds le soin de tirer les rideaux pour se changer alors c'est pas que tu crois qu'il va se promener tout nu !

Tolkiane, c'était un caleçon noir, brodé de petit vif d'or doré aux ailes argentées, très joli, je t'assure ! merci, merci. bizz.

Nyny, lol, je te crois pour les draps ^^! merci bcp. bisous à toi.

Nekomiyu, moi aussi j'ai tendance à imaginer les scène, mais je choisi plutôt moi-même les personnages. Dans les films HP, les gamins ils sont trop jeunes (ils ont douze ans ! dans les fics ils en ont au moins dix- sept, alors hop, on efface, et on imagine comme on veut ! lol.

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Encore un gros merci à tout le monde. je suis désolé de ne pas avoir plus de temps, je m'excuse encore. Bisous, à tous. Et bonne lecture !

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~o~

Chapitre V : Une semaine avec toi.

"je ne savais pas qu'on pouvais recevoir des visites ici aussi..."

~o~

Harry se retourna entre ses draps, désireux de rester encore un peu dans cet état calme et tranquille qui se situe entre le sommeil et le réveil. Quand l'esprit est un peu embrumé dans une douce béatitude et que les idées et tourments des derniers jours ne l'assaillent pas encore. Cet état parfait pour l'inspiration et la bonne humeur... bref, l'état qu'on ne veut pas quitter et qu'on tente toujours de prolonger en traînant trente minutes au lit un samedi matin. Sauf que ce jour là n'était pas un samedi mais un mardi. Le 19ème jour de l'année 1998 pour être plus précis. Mais rien de ceci ne vient à l'esprit de Harry lorsqu'il ouvrit paresseusement un oeil.

Il vit tout d'abord flou, comme à travers une vitre embuée, puis cligna des yeux pour éclaircir tout ça. La chambre bleue claire lui apparue alors. Avec la grande fenêtre aux rideaux blancs transparents, style XVIIIème. Et un lit à baldaquin bleu en bois blanc, vide. Et deux grandes armoires de... tilt. une seconde, retour en arrière... un lit vide ?! Harry se redressa sur le coude et son regard fit rapidement le tour de la pièce. Nan, personne. Il était tout seul. Yeux-bleus devait déjà être levé. Zut. Décidément, ce type se réveillait toujours avant lui !

Harry repoussa ses draps en s'étirant et sortit de la chaleur de son lit, traînant ses pieds sur l'épaisse moquette bleue mouchetée blanc. Il bailla une fois de plus avant de pousser la porte de la chambre, donnant directement dans le salon. Draco était là. Confortablement installé dans un fauteuil en cuir couleur crème, plongé dans la lecture d'un des livres que lui avait apporté ses trois amis la veille au soir.

- Salut, lança Harry sans oser le déranger vraiment.

Mais le blond releva aussitôt la tête et lui adressa un grand sourire.

- Enfin ! souffla-t-il d'un air amusé. Je commençais à me demander si je n'allais pas devoir te réveiller moi-même ! L'autre elfe a apporté le petit déjeuner voilà presque une heure et Pomfresh est passé ramasser les parchemins qu'elle nous avait demander de remplir... ça doit faire... dix minutes... mais comme tu dormais, elle ne s'est pas attardé.

Harry hocha la tête et s'installa sur le canapé, face au blond, de l'autre côté de la table basse qui regorgeait encore de toast, porridge, oeufs brouillés, bacon... et des toast grillés ! Il n'y en avait pas hier ! Draco avait dût voir son regard étonné...

- Oui, je voulais voir si c'était bon en les grillant un peu, expliqua-t- il. C'est pas mauvais, mais j'en ai fait un peu trop pour moi. Mais vas-y, prends-en, il n'y a pas de problème...

Draco ne précisa pas qu'il avait utilisé le sortilège de brûlure par combustion instantanée, ayant retenu la leçon de l'orange : la magie noire n'était pas pour Yeux-verts

Harry choisit soigneusement du beurre demi-sel, et en tartina copieusement deux toast. Il n'ajouta aucune garniture, ni miel ni confiture (ça rime ^^), savourant simplement le beurre salé sur ce pain grillé. Un régal ! Il jeta machinalement un coup d'oeil à l'horloge, tout en mangeant ses toast. Il était dix heures et des poussières... effectivement, il avait bien dormi. Mais cet chambre... non, tout cet appartement en fait, dégageait une impression de familiarité, de simplicité. Il s'y sentait à l'aise, avec ces livres sur la DCFM, sur des créatures magiques, et tous ces objets qu'il connaissait plus ou moins... peut-être aussi parce que le strutoscope rouge translucide du bureau restait toujours immobile sur sa pointe. Il se sentait mis en confiance, à l'abris, comme dans une bulle, à l'éccart du mnde, seul... avec Yeux-bleus. A rester 24 heures sur 24 avec la même personne, on apprend rapidement à la connaître. Harry s'étonnait encore d'avoir si rapidement sympathisé avec l'autre garçon. Le fait qu'il partage ses mêmes problèmes aidait sûrement, mais il n'y avait pas que ça. C'était quelque chose qu'il n'expliquait pas rationellement. Yeux-bleus dégageait quelque chose... peut-être était-ce son caractère particulier, sa voix ou son regard qu'il arrivait à chager si facilement et rapidement... Le fait qu'il soit plus froid et méfiant avec les autres, alors qu'il était si... ouvert, avec lui... Harry avait l'impression qu'il lui faisait confiance... qu'il comprenait aussi... un ami.

~o~

Il était six heures lorsque le cliquetis familier d'une clé dans la serrure se fit entendre. C'était Hermione qui revenait, jouant parfaitement son rôle de préfète-en-chef... sauf qu'une fois la porte refermée, deux nouvelles silhouettes apparurent. Le grand rouquin qui était déjà venu à l'infirmerie et un autre brun, un peu fort, aux yeux marrons.

- Harry, voici Neville Londubat, présenta Hermione en désignant le brun. Un ami de Gryffondor. Il partage ton dortoir avec Ron, je t'en ai parlé hier, je crois. ... ils ont tenus à venir.

Harry cilla, ne sachant quoi dire, puis se tourna vers Yeux-bleus. Draco avait perdu l'air impassible qu'il avait pris en voyant arriver la jeune fille, et affichait à présent un regard froid, distant, presque méprisant. Harry commençait à connaître plusieurs expressions du blond. Et celle-ci signifiait clairement qu'il était surppris (il n'aimait pas être pris au dépourvu) et en colère. Il ne connaissait pas ces deux types là. Si ce n'est que le grand rouquin était le frère de cette sale pouf de Janie Weasley qui s'était autoproclamée petite-amie de Harry ! alors évidemment, ça n'aidait pas non plus à les intégrer dans cet appartement. C'est vrai, après tout, cet appartement leur avait été prêté pour qu'ils puissent être tranquille et voilà que tout le monde y entrait et en sortait quand bon lui semblait ! D'ici à ce que le petit brun rondouillard annonce qu'il était l'amant secret de Yeux-verts... !

- Eh ! protesta le grand rouquin. Je lui ai ammené de la lecture ! Les derniers numéros de Quidditch Magazine... pour que tu ne t'emerde pas trop... et puis on voulait s'assurer que Malefoy ne l'avait pas bouffé !

Hermione lui envoya un coup de pied à peine discret dans les tibias et le fusilla du regard.

- Ron, ça suffit ! J'ai accepté de vous faire venir ici, toi et Neville alors que c'est formellement interdit, mais ne viens pas y mettre des ennuis supplémentaires ! La situation se suffit à elle-même.

Le rouquin leva les yeux au ciel d'un air désespéré. Puis se tourna vers Harry.

- Hey, Harry, tu te souviens de Trelawney, la prof de divination ?! lança-t- il avec un grand sourire. On a eut cours avec elle, cet après-midi ! Elle n'a pas arrêté de dire qu'elle avait prédit ton accident, que tu avais eut un violent choc sur la tête et elle a prédit que tu allais mourir d'une hémorragie interne !

Et le rouquin éclata de rire comme si c'était la meilleure blague de l'année. L'autre... Neville... sourit également tandis que Hermione les dévisageaient comme s'ils avaient perdu l'esprit. Harry, lui, ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. Si cette femme était professeur de divination et qu'elle avait vu sa mort à cause de...

- Mais c'est quoi ces conneries ! siffla Draco d'un ton acide et menaçant. Personne ne va mourir de quoi que ce soit ! L'infirmière a vérifié que nous n'avions aucune commotion cérébrale de quelque genre que ce soit !

Ron arrêta immédiatement de rire et fusilla le blond du regard. Hermione ouvrit la bouche pour parler, mais l'autre rouquin la devança.

- Ta gueule, Malefoy, ce n'est pas à toi que je parle !

Les yeux de Draco s'étrécirent, glacés d'un gris menaçant.

- Et tu parle trop je trouve, siffla-t-il de sa voix particulière et tranchante. Et adresse-toi à moi autrement.

- Je te parle comme je veux, Malefoy, je n'ai aucun ordre à recevoir de toi !

Harry vit Draco serrer et desserrer les poings. Visiblement, il se retenait pour ne pas sauter à la gorge de ce crétin de rouquin. Il n'avait pas sa baguette, mais Harry n'était pas sûr qu'il en ai vraiment besoin pour jeter un sortilège de magie noire.

- Tu n'as rien à faire ici, Weasley, déclara-t-il en relevant le menton d'un air supérieur. Tu n'y es pas le bienvenu. Sors de cet appartement...

La température du salon avait brusquement chuté de plusieurs degrés et la tension était plus que palpable, l'air était électrique.

- Je ne suis pas venu pour toi, pauvre crétin, répliqua Ron, tout aussi énervé. Je suis venu voir Harry ! Dis-lui, Harry, que je peux rester tant que je veux... !

Harry sursauta en entendant son nom. Ah non, mais il ne voulait pas prendre de parti ! En plus, c'est vrai que ce Ron avait commencé à chercher les emmerdes, et pourquoi est-ce qu'il attaquait Draco ?! Il ne lui avait rien fait, merde !

- Tu laisse Harry en dehors de ça, gronda Draco. Et je t'ai demandé de sortir d'ici...

Hermione se précipita brutalement entre les deux jeunes hommes en levant les mains.

- Stop ! Ca suffit tous les deux ! Ron, ta gueule ! C'était effectivement une très mauvaise idée de vous faire venir ici tous les deux...

- Mais 'Mione...

- Tais-toi, Ron ! coupa Hermione, visiblement énervée également, avant de se retourner vers Draco. Il est juste un peu stupide. Cette Trelawney est la prof de Divination à Harry et lui, et s'amuse à prévoir la mort de tout le monde, au moins cinq fois par semaine. C'est devenue une plaisanterie entre eux. Ne t'inquiète pas, Harry. Ron a simplement 'oublié' que tu ne te rappelais sûrement pas de ça... Et il ne voulais pas t'insulter, Draco... c'est juste que vous n'êtes pas en très bon termes tous les deux...

- Attends tu défend ce type ! s'offusqua le rouquin.

Hermione se retourna vivement, et eut un tic nerveux au bras, comme si elle était sur le point de le gifler.

- Sors, Ron, déclara-t-elle d'un air très calme. sors, s'il te plaît. C'était une très, très mauvaise idée de t'amener ici. Il n'y a que Neville qui sait se tenir ! Toi tu en ai visiblement incapable, alors sors d'ici ! Draco a raison après tout, tu es en quelque sorte chez lui. Donc dehors !

Le rouquin écarquilla les yeux et s'apprêta à protester vivement, mais la jeune fille lui attrapa les épaules et le retourna vivement en le poussant vers la porte.

- Mais lâche-moi ! JKe suis juste venu voir Harry ! Tu ne vas tout de même pas donner raison à Malefoy ! Lâche...

Ils se figèrent. Tous. Un cliquetis de serrure venait de se faire entendre. Hermione écarquilla les yeux d'horreur et regarda la poignée s'abaisser... Comme dans un film au ralenti. Neville attrapa rapidement la cape d'invisibilité qu'ils avaient utilisés, Ron et lui, pour se cacher. La porte se poussa. Hermione réagit brusquement, repoussa Ron et referma brusquement la porte, la claquant sur la personne qui se tenait derrière (à savoir Pomfresh), et Neville recouvrit Ron de la cape.

La porte d'entrée s'ouvrit alors à nouveau, à la volée, avec une bordée de jurons aigus... trop aigus. Blaise, Pansy et Grégory pénétrèrent dans l'appartement. Leurs regards se posèrent immédiatement sur Hermione.

- Esbèce de sale garce ! Du b'as gassé le dez !!! s'exclama Pansy en plaquant une main devant son visage.

Blaise lui attrapa vivement le bras pour éviter qu'elle se jette sur Hermione et lui envoya un regard noir. Pansy soutint sans peine le regard de Blaise, mais resta tranquille.

- Qu'est-ce que tu fais là, Granger ? demanda Blaise d'un ton assez froid.

- Je suis préfète-en-chef, Zabini, répliqua Hermione. Et toi, c'est quoi ton excuse ?

- Je suis un serpentard, répondit-il comme si ça expliquait tout. On venait voir Draco.

Pansy se frottait son nez douloureux, devenu rouge par le choc, mais qui ne semblait pas vraiment cassé.

- Comment avez-vous fait pour avoir le mot de passe et la clé ? demanda Hermione d'un ton suspicieux.

- On a demandé, et on s'est servit, répondit Blaise sans apporter plus de précision.

- C'est un interrogatoire ? grinça Pansy en fusillant consciencieusement Hermione du regard.

- Je pourrais très bien vous dénoncer à Pomfresh ou à n'importe quel autre prof ! répliqua Hermione.

- Euh, je ne pense pas que le moment soit idéal pour un règlement de compte, intervint Harry.

Il fut royalement ignoré.

- Et le sortilège 'Oubliette', ça te dis quelque chose, Granger ? grinça Pansy d'un air narquois.

- Il y aurait des témoins, déclara simplement Hermione en désignant Harry et Draco.

- Exact, dit Blaise en coupant Pansy qui allait répliquer autre chose. Mais si tu prévenais un prof, il faudrait que tu explique ce que Weasley fait ici...

Un petit silence stupéfait plana une seconde dans le salon. Juste une seconde parce que passé ce délais, Ron apparu brusquement. ce crétin venait de retirer sa cape.

- Comment tu as su ? gronda-t-il en jetant un regard noir à Zabini.

Pansy avait sursauté, surprise par cette apparition, et Grégory avait haussé de grands sourcils. Zabini avait aussi affiché un air étonné et abordait maintenant un grand sourire narquois.

- Oh, mais je ne le savais pas, Weasley. Simplement avec Potter ici, et Granger qui arrive, je me doutais bien que tu ne perdrais pas une seconde pour courir au pied de ton petit copain ! c'était juste un coup de bluff, tu est tellement crétin !

Harry et Draco s'étranglèrent en même temps. Petit-copain ?!!! D'abord la gamine, maintenant son frère...

- Non, pas son petit-copain ! rectifia rapidement Hermione. Non, Ron n'est pas le petit-copain de Harry ! Non, c'était juste une expression !

- Plutôt, ouais ! s'exclama Ron d'un air écoeuré. Je ne suis pas de ce bord là !

Plusieurs regards dévisagèrent le rouquin.

- Tu as quelque chose contre les homosexuels, Weasley ? gronda Grégory.

Ron haussa de grands sourcils.

- Wow, mais Goyle arrive a aligner trois mots ! les trolls savent parler maintenant ! se moqua-t-il.

- Non, franchement les gars, vous ne pouvez pas aller vous engueuler ailleurs ? tenta une nouvelle fois Harry.

Il fut, une nouvelle fois, totalement ignoré. Grégory serra les poings.

- Je ne parle pas pour ne rien dire, rectifia-t-il d'un air menaçant. Et je déteste les gens qui sont intolérants...

- Et c'est un serpentard qui dit ça ! s'exclama Ron en reniflant.

- Parce que tu as quelque chose contre les serpentards aussi ? gronda Pansy.

- Ce salon n'est pas fait pour une bataille rangée ! intervint encore Harry...

- Quand on voit comment vous traitez les gens dont les parents ne sont pas sorciers ! s'exclama Ron. N'allez pas me parler d'intolérance, bande de racistes !

Harry échappa un soupir agacé.

- Très bien ! cracha-t-il. Vous me préviendrez quand vous aurez finis !

Il tourna les talons et sortis du salon pour rejoindre la chambre... dans l'indifférence générale, tous regards tournés vers le conflit.

- Parce que pour toi, rejeter les personnes homosexuelles, ce n'est pas une forme de racisme ?! s'exclama Pansy.

Enfin presque tous les regards... Draco ouvrit doucement la porte de la chambre, et fit Yeux-verts, assis rageusement sur son lit, un bouquin entre les mains.

- Ca va ? demanda-t-il doucement.

Harry leva les yeux au dessus de son livre et regarda Draco en soupirant.

- Fais les partir, s'il te plaît.

Draco esquissa un léger sourire.

- Je suis d'accord, moi aussi ils commencent à m'énerver sérieusement !

Harry lui répondit à son tour d'un très léger sourire et Draco referma la porte de la chambre, pour s'attaquer à ces petits crétins qui venaient fouttre en l'air l'ambiance du jour, à savoir calme, tranquillité, confiance et sourires. Il pris donc son air le plus froid et le plus menaçant (ce n'était pas difficile vu les circonstances, il aurait bien brûlé tout le monde sur place avec le même sortilège qu'il utilisait pour faire griller les toasts) et se planta au milieu du conflit qui commençait à dégénérer sérieusement entre Ron et Pansy. Hermione retenait le rouquin pour l'empêcher de se jeter sur l'autre fille. Blaise les regardait d'un air totalement impassible et plaçait une ou deux réplique cinglante, ici ou là. Neville hésitait de l'attitude à avoir, mais retenait un peu Ron par l'autre manche, histoire de limiter les dégâts. Grégory, lui, serrait et desserrait ses poings, ayant visiblement du mal à ne pas sauter au visage de ce crétin de rouquin.

- Bon ça suffit maintenant ! Vous fouttez tous le camp ! gronda-t-il d'une voix plus glaciale encore que celle de Rogue lorsqu'il engueule Neville pour une potion. Vous agissez comme des gamins tous les six ! Vous ne vous êtes même pas rendu compte que Harry est partit depuis dix minutes ! Je n'en ai rien à fouttre de ce que tu vas dire, Pansy. Tu te casse, comme les autres ! Même la préfète-en-chef, elle s'en va ! Elle embarque son rouquin avec elle et vous ne remettez pas les pieds ici avant au moins trois semaines, c'est clair ?!

Il allait ajouter quelque chose lorsque la porte de l'appartement s'ouvrit à la volée, sur Vincent Crabbe.

- Pomfresh arrive ! souffla-t-il d'un air précipité.

- Merde, jura Blaise. Retarde-la... elle est où ?!

Vincent cligna des yeux.

- Bah, juste derrière...

- Comment ça, juste derrière ? souffla Hermione en écarquillant les yeux.

Vincent ouvrit la bouche, mais son bredouillage fut noyé dans une brusque flopée de cris scandalisés, tout droit venus du couloir où se tenait Pomfresh, face à la porte d'entrée grande ouverte.

- JE PEUX SAVOIR CE QUE VOUS FAITES ICI ?!!! J'AVAIS FORMELLEMENT INTERDIT A QUICONQUE DE VENIR !!! MADEMOISELLE GRANGER, JE PENSAIS QUE VOUS ETIEZ PLUS INTELLIGENTE QUE CA !!! EN TANT QUE PREFETE-EN-CHEF, JE VOUS AI AUTORISE A VENIR, PAS A AMMENER D'AUTRES ELEVES AVEC VOUS !!! SACHEZ QUE JE SUIS SCANDALISEE !!! JE RETIRE 100 POINTS A GRYFFONDOR ET A SERPENTARD !!!

- Mais les serpentards sont plus nombreux ! cru bon de signaler Ron d'un air révolté.

- WEASLEY VOUS SEREZ COLLE EN RETENUE SAMEDI MATIN !!! ET SI JE RETIRE AUTANT DE POINTS A CHACUNE DES MAISONS, C'EST PARCE QUE MADEMOISELLE GRANGER A ABUSE DE SON ROLE DE PREFETE-EN-CHEF !!! ELLE EST CENSE DEVOIR MONTRER L'EXEMPLE AUX AUTRES !!! ET VOUS AUSSI, MONSIEUR WEASLEY ET MADEMOISELLE PARKINSON, IL ME SEMBLE QUE VOUS ETES PREFETS !!! ALORS VOUS SEREZ COLLES TOUS LES TROIS SAMEDI MATIN, AVEC RUSARD !!! ET SOYEZ HEUREUX QUE JE NE RETIRE PAS PLUS DE POINTS !!!...

La tirade de Pomfresh dura encore deux bonnes minutes. Et c'est long deux minutes lorsqu'on passe son temps à se faire engueuler et postillonner dessus par une infirmière en colère. Hermione était rouge de confusion et baissait la tête. Ron était tout aussi rouge, mais semblait trouver la punition injuste. Neville était recroquevillé sur lui-même. Pansy faisait la moue d'un air boudeur. Blaise était totalement impassible, comme si Pomfresh ne s'adressait qu'au cinq autres et qu'il n'était pas concerné. Grégory affichait un visage renfrogné et Vincent sentait bien qu'il avait fait une connerie quelque part...

Devant ce spectacle, et cette pluie de cris, Draco tourna les talons et gagna tranquillement la chambre. Harry avait cessé de lire et leva un sourcil interrogateur en le voyant entrer.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? s'enquit-il. Ils ne se sont tout de même pas tapé dessus ?!

Draco eut un sourire amusé.

- Non, j'étais en train de leur dire de partir, mais Pomfresh est arrivée... je te laisse imaginer la scène... je crois qu'elle est toujours en train de crier, là...

~o~

Pomfresh avait donc viré tout le monde et changé le mot de passe de l'appartement, qu'elle restait seule à connaître. Même Hermione était interdite de visite. Harry et Draco passèrent don les jours suivants sans être dérangés par qui que ce soit (si ce n'était ce Dobby qui leur apportait chaque repas). Ils discutèrent de tout et de rien. D'une idée sur un sujet qu'ils venaient de lire. Des projets pour les prochains jours... vous savez, ce genre de conversation si futiles et banales qu'elles paraîtraient ridicules à écrire, et qui pourtant rapprochaient tellement plus les gens que de grands discours. Ces conversations banales que l'on échange autour d'une tasse de thé et qui créé des liens. Ces échanges d'idées qui font parfois réfléchir, parfois sourire. Ces conneries lancés au hasard, ces gentilles moqueries, ces rires qui fusent brusquement sans raison. Tout ce qui fait le quotidien d'une vie. Et Harry s'était fait le quotidien de Draco. Et inversement. Rien ces 'bonjour' le matin, d'une voix ensommeillé, avaient le don de mettre de bonne humeur.

Une certaine complicité s'était installée entre eux. Ils se comprenaient comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Comme s'ils avaient toujours été amis. Ce lien étrange qui les unifiait et se renforçait chaque jour davantage depuis l'infirmerie. A un point que Harry ne comprenait vraiment pas comment ils pouvaient ne pas être amis avant leur amnésie. Ca lui paraissait si invraisemblable... et lorsqu'ils retrouveraient la mémoire, resteraient-ils amis ?

Pour la première fois depuis qu'il était ici, Harry se mit à craindre de moment. Crainte de perdre ce 'lien' avec Yeux-bleus, crainte de le perdre lui...

~o~

voilà, voilà... hé hé hé, j'avance les choses...

alors je sais que je suis en vacances. Mais avec famille et Cie, je ne suis pas vraiment chez moi en fait. Je serais absente tout le week-end, plus le 31 et le 1er, ce qui nous fait donc... voyons, dans une semaine il y a 7 jours... je pose 7 je retire 4... 3. Il me resterais donc trois jours (sans compter mon boss pour le bahu)... résultat, je ne peux pas écrire deux chapitres en trois jours (rien n'est impossible, mais je ne suis pas insomniaque non plus, voyez-vous...), CE QUI N'EMPECHE PAS que vous aurez le chapitre VI samedi prochain. Ah non, ça j'y tiens ! Dussé-je veiller vendredi soir jusqu'à six heures du matin, JE SERAIS LA !!! voilà.

A la semaine prochaine, pour le chapitre VI... vous voulez le titre ? histoire de vous mettre en appétit ? Il s'appellera : Dérapage contrôlé... je vous laisse imaginer. ^^

peace love and sex à tout le monde.