ch - 5
AVERTISSEMENT : avant toute chose, je tiens à préciser que ce chapitre est... euh... enfin si vous suivez bien l'histoire, vous devez savoir que Harry et Draco ne s'entendent pas très très bien... bon, d'accord, ils se détestent. Et la situation de s'arrange pas vraiment du tout beaucoup... Et ce chapitre contient un YAOI. Autant dire que vu la situation, ça ne va pas être des plus tendre donc je préviens tout de suite : c'est à vos risques et périls ! si vous voulez éviter cette scène (vous le sentirez venir, je pense) allez directement au "~o~" suivant.
voilà. que personne ne vienne se plaindre que je n'ai pas prévenu !
Bien, maintenant les recommandations faîtes, je voudrais annoncer, et parce que certaines me l'ont demandé, j'ai à nouveau affiché le "chapitromètre" en haut de la page, à gauche. Donc, pour ceux qui n'ont pas lu "Quelque chose que je ne sais pas nommer", j'explique : il ne reste plus que 5 chapitres (je ne compte pas celui-là) avant la fin.
Et maintenant, très chers lecteurs, très chers revieweurs, vos R² :
- Blaise le poussin masqué : impossible n'est pas Cacile. Très chère Manu, très cher Blaise (dîtes-moi si je me trompe en l'écrivant ainsi) je vous distinguerait si vous êtes des jumeaux, y'a pas de problème. A bah oui, Harry a commencé (dans le chapitre) à compter à partir de 947 et le moral de Malefoy commence également à -947... pour finir, tous les deux à 969 et -969... mais parfaitement, c'est du hasard ! voui, le coup de la gourmette qui fait cogiter les esprits. Mais faut comprendre ce pauvre Draco : non seulement il a perdu un bijou, en quelque sorte, familial en argent (pas du toc, du vrai de vrai), et en plus, il l'a fait 'volontairement' ! et à la personne qu'il 'déteste' le plus, un comble ! enfin bref. Mais si vous êtes deux alors... qui c'est qui écrit "Beacoup de bruit pour rien" ? Les deux ? Ou plus Manu ? Plus Blaise ? comme ça, simple curiosité (mais d'où vient toute cette imagination ?)... bisous à tous les deux (ça en fait plus pour chacun !^^) !
- nounours : un long discours chiant et barbant ? non, pas trop... La suite ? oui, ça a le mérite d'être clair !^^ merci. bizz.
- Saaeliel : bonjour m'amour ! (t'as vu, ça rime !) zut, tu peux pas me l'envoyer sous un autre formet ? ark ! bon... alors essaie de me le renvoyer quand même je vais essayer de me dépatouiller toute seule (comme une grande)... à condition que ce ne soit pas trop... enfin pas que ça me déplairait ^^... bref ton moral est à combien, là ? moi il doit osciller entre 75 et 100 (c'est pas énorme, ma moyenne, calme est à 25... tu viens me le remonter ?) c'est vrai ? t'aime le bal de Neville ? mouâ aussi j'adôre ! tu vois, on est vraiment faîtes pour s'entendre toutes les deux m'amûr ! pour ma p'tite soeur, elle a éclaté de rire en lisant la déclaration que tu m'avais faîte (proposition de mariage, "Quelque chose que je ne sais pas nommer", chapitre 4 ou 6) ! magnifique ! lol... je cite : "bon, je pense qu'après 4 reviews, on peut raisonnablement se marier" !^^ c'est comme ça que je t'aime, franche, direct à moitié délurée ! Au fait, c'est ici que j'ai mis ton idée du mir ! tu te souviens ? Draco/Harry/Mur... c'est là, ici, dans ce chapitre... pas vraiment tendre, mais voilà... tu me diras ce que tu en pense, m'amûr ? mon-amour-à-mouâ... je te fait plein de gros gros bisous partout où tu veux.
- Caroline Black : mais bien sûr, comment Harry pourrait-il l'oublier ?! pis la gourmette, je VEUX qu'il la jette pas ! (j'ai bien l'intention de lui laisser son petit rôle). mouâ ? sadique ? mais je ne le suis jamais, voyons !^^ hey, faut bien que je fasse un chapitre correct de temps en temps ! bisous !
- clau : merci. kes ki va arriver ? mais tu va voir, très chère clau, tu va voir... ils vont se remetre ensemble, t'inquiète pas !^^ bizz.
- Bibine : tu aime bien Ron ? bon, ok, alors je vais essayer de ne pas trop cracher dessus alors et de le faire plus... sociable et compréhensif, hum ? Mon résumé a l'air dramatique ?!!! c'est vrai, je suis comique ?^^ merci, merci (les compliment, je ne m'en lasse pas !^^). Je suis contente que tu ai aimé le chapitre précédent, ça fait plaisir ! je t'ai déjà dit que j'adôrais tes reviews à touâ ?! la giflé était bien ? un peu qu'elle l'avait mérité l'autre cruche de rouquine ! bien sûr qu'il était 'mimi' ce chapitre... par rapport à celui-là... bonne chance pour la lecture, il part un peu en vrille ! enfin tu va voir... bisous à touâ.
- Lee-NC-Kass : 14 ans ? moi à c't'âge là j'avais pas internet mais même maintenant, heureusement que mes parents ne savent pas ce que je fait ! (crise cardiaque en direct ! lol) voui ! Draco qui laisse échapper 'son' Potter... 14 et tu lis déjà des slash R ?! lol, tu sais que tu m'amuse, toi ! ma p'tit Lee'... ce chapitre là, il un petit peu beaucoup... enfin si t'as lu l'intro, tu sais qu'il va y avoir du yaoi... je ne sais pas si tu es sur ff.net depuis assez de temps pour connaître (moi je l'ai appris par... hasard !), mais bon... XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXX
- Origine : mais si, ma p'tite Origine, tu peux m'appeler Cacile-chérie ! (j'ai l'autoriastion de mademoiselle ma femme mon épouse !) n'est-ce pas ? Mes professeurs n'ont jamais arrêtés de me dire que les maths étaient 'utiles' dans la vie... il fallait bien que je leur prouve un peu... quoique je cherche encore à quoi peuvent bien me servir les intégrales et les complexes... disons que je me vois mal entrer dans une boulangerie et dire : bonjour, je voudrais une baguette à 4 + 2/3 i d'Euro ! enfin bon... arrêtons les conneries et revenons à nos moutons... ou plutôt, à nos sorciers... la gifle, bien méritée ? tu m'étonne ! lol... Tu me diras pour ce chapitre ? bisous à toi.
- La magicienne d'Oz : les faire revenir ensemble ? c'est très facile : en faisant tout éclater ! Oui, c'est bizarre comme concept, mais c'est comme ça que je le voyais, quelque chose qui explose complètement. Maintenant, tu vas peut-être trouver ça trop... trop gros, trop "comme par hasard" trop "mais... mais kes k'il lui a pris de faire ça ?!"... ah... toi aussi tu aime bien Ron, alors... [soupir]. Bon... ok, ok... je vais arrêter de lui cracher dessus et je vais essayer de le faire plus sociable et compréhensif. Je n'ai rien spécialement contre lui donc bon... disons que... c'est qu'il allait bien dans le rôle de l'homophobe, nan ? ok, nan, j'ai compris... je m'en occuperais (un peu) dans le prochain chap... bisous.
- Mich' Loinvoyant : euh voui... les bousculer... ça c'est facile, tu vas voir... je n'y suis pas allé de main morte ! dans le genre, je crois même que j'exagère un peu, mais bon... c'est parce que c'est plus facile d'haïr son ennemi que de l'aimer (ça se comprend facilement !). si, si, t'inquiète, le chap précédent n'était pas censé être des plus sérieux/dramatique... celui là, il est spécial... on aime ou on n'aime pas en fait... à toi de voir... bisous !
- miss serpentard : des idées ? oh mais c'est pas pour les remettre ensemble que je manque d'imagination (pour ça, ce ne sera jamais le cas !) d'ailleurs, tu vas voir dans ce chapitre : c'est tout trouvé ! non, ce qu'il me manque, c'est après... une fois qu'ils sont ensemble donc et que tout le monde est au courant ! ... je ne peux pas faire durer ça indéfiniment ! j'ai deux trois idées, mais après... finie ! cela dit, tu verras que l'une de tes idées se rapproche de ma solution (y'aurait-il eut communication de pensées ?!)... naaaannnn !!! t'as eut des places pour le concert du 24 ?!!! c'est pas vrai ?!!! putain, je suis morte de jalousie, merde ! alors, au moment où tu lis ça... tu y a été ? c'était bien ? je veux TOUT savoir !!! moi j'ai pas put... arg ! je suis verte, bordel !!! tu me raconte, hein ? promis ?! bisous à touâ, ma côpine-fan-du-super-groupe- mythique-d'Indochine !
- Yuna-Fab : Pourquoi un "dernier" duel ?! hum... hum... je vaus pas te l'dire... mais tu vas très vite comprendre, à mon avis... y'a pas besoin d'un dessin. je suis très contente que ce chapitre t'es plû, ça fait plaisir ! ouais ! encore un qu'aime pas Ginny [coche une nouvelle croix sur sa fiche "je déteste Ginny Weasley"], youpi ! Les remettre ensemble ? mais bien sûr, c'est évident ! mon côté fleur bleu m'y oblige !^^ tu vas voir, tu me dis si tu aime ou pas ? ... bisous.
- Lulu Cyfair : oh... j'aime beaucoup l'image du yin-yang, et de la complémentarité des deux... nan, franchement, j'aime beaucoup. c'est pas exactement comme ça que je le pensais, mais y'a de ça... je suis contente que tu ai remarqué les deux 969 et -969... d'ailleurs ils commencent tous les deux à 947 et -947 ! ta review m'a fait plaisir ! gros bisous à toi ma Lulu !
- Dibbye : t'inquiète, je continue ! j'ai pas l'intention de la laisser planter là !^^ merci. bizz.
- Eowyn Malefoy : ah, l'affaire de la gourmette... on n'a pas fini d'en entendre parler de celle-là ! c'est moi qui te le dit ! voilà la suite, donc. bisous.
- + Ne-kun + : Ok... I think "Quelque chose que je ne sais pas nommer" is better, too. I understand. The beggining of "Je te hais" is, maybe, not very easy to understand. Yes, the difference Yeux-bleus/Draco and Yeux- vert/Harry... but this chapter is very... special... I don't know if you'll like this chapter... it is... violent, i think... ok... you'll write what you think ?... and if you think is bad, you'll write, too ? kiss you !
- Lullule : t'inquiète, comme tu vas voir, je les remet rapidement ensemble !^^ bisous à toi.
- Umbre 77 : un humour illarant, moi ? va dire ça à ma soeur (la vraie) qui râle en me voyant arriver tranquillement en chantant Mary Poppins... elle, elle est aigrie avant l'âge... ou plutôt, elle me fait sa petite crise d'ado... une catastrophe... enfin bon... t'inquiète, la gourmette, elle a son p'tit rôle à elle ! je VEUX le chap 16 de c de c !!!! vite, vite, vite, donne-le moi, donne-le moi !!! les insultes continuent de fuser, c'est de pire en pire, la situation s'envenime et ça éclate ! youpi ! tu me dis si tu aime ce chapitre ? j'ai pas trop de temps. gros gros bisous ma p'tite Umbre, salut !
- Enyo 85 : bon alors j'ai pas trop de temps, don rapidement : tu m'étonne qu'il se prends la tête le Harry... y'a de quoi, non ?! j'aime bien l'expression : un sport de chambre réservé aux chromosomes XY ! lol... l'homme qui convient à Draco ? c'est exactement ça : du caractère, qui ne se laisse pas marcher sur les pied et capable de lui tenir tête... Harryyy ! Non, je ne pense pas que Draco a vraiment percuté le "mon" Harry... ça lui a un peu échappé comme qui dirait... oui, les premiers et derniers chiffres des deux (D et H) sont rigoureusement inverses. t'inquiète pas pour la gourmette, j'ai bien l'intention de lui faire un p'tit rôle perso... j'ai pas trop de temps donc je conclue rapido. pour l'analyse, t'auras peut-être un peu de boss à la fin-fin du chapitre, mais j'ai déjà dit beaucoup donc... voilà. Un peu de violence, quelques "explosions" tu me diras ce que tu en pense ?! bisous à toi !
voilà. merci à tous. .
NdM : ce chapitre est... disons... assez spécial vu les événements... en fait, on aime ou on aime pas... certains d'entre vous seront peut-être déçus, d'autres seulement surpris... mais voilà... oh, et vous avez bien été lire les quelques lignes tout en haut de la page ? c'est sûr ? y'a intérêt !
.
bonne lecture ?
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~o~
Chapitre VIII : Un dernier duel.
"Je te hais aussi."
~o~
mardi 26 janvier. dans un couloir du troisième étage.
- Dégage Potter !
- J'ai autant le droit que toi de traverser ce couloir, Malefoy !
- Alors passe quand je n'y suis pas ! Je n'aime pas voir ta sale gueule dès le matin !
- Vraiment ? Moi je n'aime pas voir ta gueule quelque soit le moment. Plus tu es loin, mieux je me porte !
- Parfait, alors je vais m'approcher, avec de la chance, tu iras si mal que tu en crèveras !
~o~
jeudi 28 janvier. allant en cours de Potions.
- Tiens, mais on dirait ce crétin de Potter...
- Ta gueule, Malefoy tu me donne envie de rendre mon déjeuner !
- Oh ! je suis blessé, Potter ! tu m'avais habitué à plus de répartie que ça !
- C'est sûr que ce n'est sûrement pas avec les deux 'choses' qui te suivent partout que tu auras des conversations intéressantes ! Je suis sûr que le QI d'une seule huître d'eau douce dépasse de loin les deux leurs réunis !
Neville cru bon d'intervenir, les sourcils froncés, fâché qu'on s'en prenne ainsi à son Grégory.
- Harry !
Le brun leva les yeux au ciel mais n'ajouta rien. Draco afficha un sourire narquois et moqueur.
- Ouais, Potter, écoute le cracmol...
Ah, mais cette fois, on s'en prenait à Neville... Grégory Goyle s'avança d'un pas plus ou moins menaçant, le regard sombre.
- Engueulez-vous tant que vous voulez Potter et toi, mais tu laisse Neville en dehors de ça.
Draco dévisagea son ami d'un air incrédule. La révélation de cette altercation s'imposa brusquement à lui et ses yeux s'écarquillèrent d'horreur.
- Non... ne me dit pas que... Londubat ?! ... arg ! dîtes-moi que c'est un cauchemar !
Draco tourna brusquement les talons pour rentrer directement dans les cachots.
- Et restez loin de moi tous les deux ! ajouta-t-il d'un ton méprisant.
- T'inquiète, Malefoy, personne ne te suivra !
- Potter, pour ton information, sache que moi, les gens ne me fuis pas !
- C'est beau l'espoir... mais dans ton cas, je pense vraiment que c'est une cause perdue !
- La seule chose qui soit perdue, Potter, c'est ton intelligence et ton bon sens... ah mais non, c'est vrai : t'en a jamais eut !
~o~
dimanche 31 janvier.
- C'est moi ou ça pue la magie noire, dans le coin ?
- C'est toi, Potter, tu as le nez trop près de la bouche !
- Oh, vraiment ? oserais-tu prétendre que tu n'as jamais touché à la magie noire ?! Ne me prends pas pour un con, tu as passé plus d'une semaine à ne savoir faire que ça !
- Oh, attends voir une seconde, Potter... ah ouais, c'est mieux quand tu la ferme !
- Fais-moi plaisir, Malefoy : casse-toi.
- Bien sûr Potter, mais toi, s'il te plaît, reste là et ne bouge pas. Avec un peu de chance les elfes de maison nous débarrasseront du tas de merde que tu es et te jetterons avec les autres ordures ! ... tu me diras ce ne serait pas étonnant, avec les fripes que tu porte ! ce doit être l'influence du pauvre et de la sang-de-bourbe, non ?
- Je ne permet pas, Malefoy !
- T'inquiète, je me permet tout seul.
- Bien sûr, un Malefoy est toujours au-dessus de tout ! Tu me dégoûte, Malefoy ! Maintenant prends tes deux chiens, ta groupie et ton égo démesuré et tire-toi d'ici !
~o~
mercredi 3 février.
- Putain, Malefoy, mais c'est quoi ton problème ?!!!
- Mon problème ? Mais c'est toi, Potter ! Ton existence, ta présence, tout cet oxygène que tu me bouffe, ce sol que je suis obligé de fouler et que je sais que tu as déjà touché, toute ton exécrable petite personne !
- Alors qu'est-ce que tu attends ?! Dégage ! Disparaît ! Tire-toi de ma vie ! Crève, bordel de merde ! C'est trop te demander ? Tu ne manqueras à personne !
~o~
samedi 6 février. 21 heures.
Harry errait dans les couloirs, profitant de l'ombre de la nuit, de la solitude du château éteint. Comme le noir semblait l'envelopper, l'entourer, le cacher aux regards extérieurs. Il aimait bien être seul en ce moment. Et cette partie de lui l'inquiétait un peu. Il avait conscience de s'éloigner de Ron et Hermione... enfin s'éloigner... il ne pouvait tout de même pas leur parlé de ce qu'il s'était passé ! Même lui ne voulait pas se l'avouer. Il savait que c'était vraiment lâche de sa part, mais il ne pouvait pas faire autrement... il ne pouvait pas penser autrement... ça impliquerait trop de choses... et puis c'était tellement ridicule !
Harry aperçut la lumière vacillante d'une baguette à l'angle du couloir. Quelqu'un venait dans sa direction. Malgré sa cape d'invisibilité, le brun préféra entrer dans une salle de classe adjacente. Au moins, il ne risquait pas d'être dérangé. En plus quelque chose lui disait que la personne qui arrivait n'allait pas lui plaire.
Mais la porte de la salle s'ouvrit quelques secondes plus tard. Et effectivement, il s'agissait d'une personne qu'il ne voulait absolument pas voir : Draco Malefoy. Tout en lui, lui inspirait de la haine et du mépris. C'était physique... c'était... il ne l'expliquait même plus. C'était ce sentiment indéfinissable, cette chose qui lui prenait l'estomac dès qu'il le voyait et qui lui donnait envie de lui envoyer son poing dans la gueule. Le frapper, lui faire mal, le faire crier ! il voulait lui faire tomber ce sourire et ces yeux. Rien que le voir, il sentait...
- Allez, Potter, montre-toi, je sais que tu es là ! Je n'ai jamais vu une porte s'ouvrir et se refermer toute seule !
Harry retira furieusement sa cape d'invisibilité. Bien sûr que Malefoy savait ! Ron l'avait utilisé pour venir le voir à l'infirmerie ! Il se fusillèrent un instant du regard. Soutenant les yeux gris qu'il avait déjà tant de fois défiés et qui, cette fois encore, osaient se mesurer à lui. Sans ciller ou s'abaisser. Le menton relevé, l'allure fière et noble. Son coeur s'accéléra et son sang pulsa dans ses veines, comme un sportif prêt pour un combat, sentant la montée d'adrénaline. Les muscles saillis prêts à être utilisés, le souffle court et les yeux alertes, tout le corps à l'écoute, sensible au moindre mouvement, guettant les gestes de l'autre. Car il n'y avait plus que l'autre. Il n'y avait toujours eut que l'autre. Dans ces moment là, dans leurs duels interminables, dans leurs affrontement, il n'y avait toujours eut qu'eux. Et il n'était pas question qu'il en soit autrement.
- Toujours pas couché, Potter ? Mais qu'est-ce que tu fais là, tout seul ? Tu n'es pas au courant que seuls les préfets peuvent se promener dans les couloirs après le couvre-feu ?
- Eh, Malefoy, j'ai une idée pour toi : et si tu allais rejoindre ta gourmette au fond du lac ?!
- AU FOND DU LAC ?!!!
Draco se retint à peine et attaqua le premier, se jetant presque sur le gryffondor en hurlant son sortilège. Cette fois-ci, personne ne les arrêterait. je te hais ! tu comprends, ça ? je te hais, je t'abhorre, je te vomis ! je te maudis !
Draco fut le premier à attaquer, je jetant presque sur le gryffondor en hurlant son sortilège. Cette fois-ci, personne ne les arrêterait.
Harry lança aussitôt un autre sort, que Draco évita avant de répliquer. Ils entrèrent alors dans un combat de force magique et physique, tout objet pouvant servir d'arme, en plus de celles qu'ils avaient déjà. De la force et de la magie brute, primitive, aucune baguette. Ils enchaînaient sauts et coups, à une vitesse folle. La salle était remplie de colère, l'atmosphère chaude et tendue, une pression palpable. Les meubles explosaient, les tables volaient, se renversaient... Les sortilèges pleuvaient autour des visages crispés par la fureur. Finalement, après près d'une demi-heure de combat acharné, Harry réussit à bloquer Draco contre un mur.
Le blond releva le menton. Il savait qu'il venait de perdre cette manche, mais qu'importe, il ne l'avouerait jamais. Il resterait fier jusqu'au bout.
- Je te hais ! cracha Harry d'une voix cassée, les yeux emplis de larmes de rage. Tu comprends, ça ? je te hais ! je t'abhorre ! je te vomis ! je te maudis, Malefoy !
Draco le regardait s'énerver, déverser encore sa colère, insensible aux larmes de rage qui s'écoulaient le long des joues du brun, donnant une troisième profondeur à ses yeux verts émeraude éclatants de colère, le souffle court de leur combat... si proche...
- Je te hais...
Draco lui attrapa brutalement la nuque et pris violemment possession de ses lèvres. Harry lui répondit avec autant d'empressement, et de passion, les lèvres légèrement salées de ses larmes. Il savait qu'il ne devait pas... qu'il n'avait pas le droit... mais c'était plus fort que lui... il avait envie de le toucher, de le sentir, le faire sien... à lui... c'était un besoin, une force... il ne pouvait pas faire autrement... il avait besoin d'être avec lui... plus proche encore... toujours plus... Il avança une jambe entre celles de Draco et appuya sa cuisse sur son entrejambe. Le blond étouffa un gémissement rauque et ses doigts se crispèrent sur le tissus noir de son tee-shirt... qu'il déchira... pressé de le voir... pressé de l'avoir... impatient, brûlant...
Les vêtement furent rapidement réduit en tas informe de tissus, piétinés sur le sol, jetés au hasard. Leur duel les avaient emplis d'adrénaline, toutes leurs altercations, leurs affrontements et cette fureur qu'ils n'arrivaient pas à exprimer... tout cela qui remontait et leur éclatait au visage, leur faisant perdre tout sens et toute raison. Violence, haine, emportement, amour, se mélangeaient avec bien trop de force.
Draco pris appuis sur la paroi et renversa brutalement la situation : Harry plaqué contre le mur, les mains relevées au-dessus de sa tête... il avait tellement envie de lui, envie de le prendre... il relâcha les poignets de son amant et laissa ses mains caresser son visage, ses grands bras si forts, ses hanches parfaites, ses jambes... Harry gémissait à toutes ces caresses, savourant le contact brûlant de ses paumes et de ses doigts agiles sur sa peau... il le pressait tout contre lui, caressant lascivement son dos de bas en haut, plongeant une main dans ses cheveux légers et soyeux, descendant l'autre beaucoup plus bas... deux semaines... deux semaines sans lui... Harry remonta brutalement ses jambes au-dessus des hanches de son amant et les noua brusquement, pressant son entrejambe sur le ventre brûlant du blond, lui arrachant un cri rauque... Draco lui attrapa les hanches et le pénétra sans douceur. Harry cria et releva la tête, le souffle haletant... Draco l'embrassa à pleine bouche, mêlant son souffle saccadé au sien... le brun resserra brutalement ses jambes sur les hanches de son amant, dans un mouvement de bassin qui les fit crier à nouveau... Harry gémissait des mots que le serpentard ne saisissait pas... il sentait seulement le souffle précipité de son amant dans son cou, ses gémissements et ses cris de plaisir qui le rendait fou... ses cris se perdaient avec les siens, il sentait les cuisses de Harry le serrer fermement dans une étreinte chaude et excitante, ses mains le presser encore un peu plus contre son torse... par Merlin... c'était si bon... si parfait... et ça faisait si longtemps... le brun croisa soudain le regard de son amant, plus beau que jamais, d'un bleu profond et éclatant... magnifique... excitant... un coup de rein bien placé lui fit rejeter la tête en arrière, ses lèvres échappant un cri de plaisir plus rauque et plus profond que les autres. Harry sentit une grande vague de chaleur l'envahir, brûler chaque parcelle de sa peau et chaque fibre de son corps. Draco sentit son amant planter ses ongles dans son dos, et le griffer jusqu'au sang, le visage rejeté en arrière, la gorge offerte, les lèvres échappant un long cri de plaisir... le corps qu'il tenait fermement serré contre lui se mis à trembler et son ventre fut inondé de chaleur... il rejoignit Harry dans son extase.
Le souffle court, ils reprirent peu à peu leurs esprits. Draco tenant toujours fermement Harry, plaqué contre le mur. Il fit glisser ses lèvres le long de son cou et l'embrassa juste sous l'oreille.
- Je... te hais... aussi... souffla-t-il d'une voix rauque.
Et il se dégagea brutalement, laissant tomber sur le sol un Harry tout en sueur, nu, les jambes encore tremblantes, le torse soulevé à rythme irrégulier, la gorge offerte, la bouche encore ouverte d'où s'échappait une respiration haletante... Le brun releva la tête, et Draco fut cloué par le regard de son amant. Ses yeux verts brillants, brûlants de plaisir, de désir, d'envie... encore... deux émeraudes scintillantes, qui le mirent en feu... encore... complètement... il avait envie de le prendre, de le posséder, de l'entendre encore crier son nom... de sentir encore sa peau brûler tout contre lui... son souffle précipité... ses gémissements rauques... sous ce regard émeraude qui le mettait à nu... qui le mettait à feu, excitait sa chair et son sang... il le voulait... encore et encore...
Harry se redressa brusquement de toute sa hauteur et se saisit de ses lèvres. Draco lui répondit aussitôt et avec autant d'envie et d'impatience. Le brun se colla tout contre lui, son torse nu caressant le sien, son ventre brûlant pressé sur sa peau... Draco recula sous l'appuis de son amant, et se retrouva finalement contre un bureau... Harry s'appuya brutalement sur lui et le renversa sur le bureau.
- Chacun... son tour... souffla le brun d'une voix rauque avant de monter à son tour sur le bureau, ses jambes de chaque côté des hanches du blond.
~o~
Draco fixait le plafond sans vraiment le voir, laissant ses idées floues vagabonder à leurs guise. Allongé sur le sol de l'ancienne salle de classe, il savourait encore un peu le plaisir qui l'avait fait trembler... cette fois, il était vraiment fatigué... qui aurait put croire que Harry... le Harry Potter, était une vraie bête de sexe ?! ... pas qu'il puisse fatiguer Draco -- un Malefoy ne se fatigue pas comme ça ! -- mais avec le duel juste avant...
Apparemment, Harry devait être aussi fatigué que lui, puisqu'il ne s'était pas glissé sur lui pour le relancer... le blond cligna des yeux et se redressa sur un coude pour regarder le corps de son amant, allongé à côté de lui. Il avait la jambe droite repliée vers l'intérieur, écartant légèrement sa cuisse, une main sur son torse, l'autre négligemment posée sur le sol, à quelques centimètres de son visage serein... les lèvres rougies un peu gonflées et entrouvertes, les paupières closes sur ses yeux émeraudes... ses mèches noires qui partaient dans tous les sens... Il dormait.
Draco esquissa un sourire amusé et embrassa le front de son amant.
- T'es con, Harry, souffla-t-il.
Il se releva, grimaçant aux douleurs de chacun de ses muscles endoloris et courbaturés... Ils n'y étaient vraiment pas aller doucement... Draco balaya la pièce du regard, et récupéra sa baguette, égarée un peu plus loin. Il jeta sa longue cape noire sur ses épaules et agita machinalement la main droite en murmurant quelques mots latins. En quelques secondes, les chaises se retrouvèrent proprement rangées derrière les tables, alignées sur quatre rangs face au plus large bureau (sur lequel Harry l'avait pris la première fois), les armoires éventrées et explosées à nouveau intactes, le sol et autres surfaces nettoyées de tout ce qui aurait put dénoncer ce qui s'était passé dans cette salle, autre que le duel... Draco regroupa les restes de ses vêtements déchirés, et ceux de Harry, dans un petit tas informe qu'il chiffonna, et réduisit à la taille d'un mouchoir de tissus, avant de le fourrer dans la poche intérieur de sa cape. Il n'était qu'à quelques mètres de sa chambre personnelle, et la nuit était déjà avancée depuis plusieurs heures. Les chances qu'il croise quelqu'un étaient à 99,9% nulles.
Les yeux du blond refirent rapidement un tour d'horizon, vérifiant que rien n'ait échappé à son 'nettoyage'. La pièce était exactement dans le même état que lorsqu'il y était entré avec Harry pour ce duel... sauf qu'il restait encore le Harry en question, toujours endormi sur le sol. Draco haussa les épaules. Il se démerderait bien tout seul pour retrouver son dortoir quand il se réveillerait ! Il n'avait pas besoin de lui...
Draco tourna les talons et gagna la sortie. Il marqua une pause au niveau de la porte et glissa un dernier regard vers le corps allongé un peu plus loin, le torse soulevé par un souffle régulier... Harry semblait tellement plus serein lorsqu'il dormait, plus jeune aussi... à cet instant l'image de Yeux-verts s'imposa à lui... Draco retourna sur ses pas, attrapa la cape d'invisibilité du brun et s'en couvrit, puis il récupéra sa baguette. Draco se pencha et posa un genou à terre. Il passa un bras sous les épaules du brun, et l'autre sous ses cuisses. Le blond se releva, ajustant le corps assoupit de son amant dans ses bras, et le recouvrit à son tour de la cape d'invisibilité avant de prendre le chemin de sa chambre.
La tête du brun était appuyée sur son torse, son souffle tranquille entre ses lèvres entrouvertes caressant doucement sa peau. Draco se souvint de Yeux-verts. Il se souvint des sentiments qu'il éprouvait pour lui... oui, peut-être l'avait-il aimé... mais il n'était plus ainsi, ni l'un, ni l'autre. Ce Harry qu'il portait à présent dans ses bras, celui là qui savait exactement qui il était, celui là n'était pas aussi insouciant que l'autre. Il avait perdu cette étincelle amusée, presque innocente, dans ses yeux émeraude, qui le rajeunissait. Draco se souvenait très bien avoir l'avoir cru plus jeune que lui lorsqu'il avait croisé son regard pour la première fois dans l'infirmerie. Harry Potter n'était pas comme ça... il n'était plus comme ça. Il avait vu, il avait fait des choses qui lui avaient ôté cette étincelle, et l'avaient remplacé par une autre, différente. Une nouvelle qui caractérisait les yeux de ceux qui en avait déjà bien assez vu pour le reste de leur vie, de ceux qui avaient subis des épreuves mais qui s'étaient toujours relevés, n'avaient jamais abandonné, toujours lutté, défendu leur vie... ceux qui connaissaient le prix de la vie... ce Harry Potter là était plus vieux, pas plus sage, mais il savait. Il avait baigné dans des eaux troubles, il avait connu la magie noire, il avait affronté la haine et la douleur. Draco avait à nouveau croisé ces deux émeraudes, et celles-là ne lui donnaient pas ses dix-sept ans, aussi étincelantes, brillantes, assoiffées de vie et d'égales, celles-là lui donnaient quelques années de plus.
Draco réalisa qu'il était déjà devant la tapisserie qui masquait l'accès à sa chambre et prononça le mot de passe qui l'ouvrit. Il se glissa dans l'ouverture en se tournant sur le côté, de manière à ce que le corps assoupi qu'il portait entre avec lui, puis referma la porte derrière lui. Draco marcha jusqu'au lit, marmonna deux mots latins pour ouvrir les draps, et y allongea son amant avant de se débarrasser de la cape d'invisibilité et de sa propre cape noire. Harry se retourna sur le côté en soupirant dans son sommeil. Draco le regarda se pelotonner dans ses draps de soie, la tête sur son polochon, ses mèches noires étalées autour de son visage. Ce Harry Potter là était tellement plus vivant, plus vrai, plus réel... ce Harry Potter là était tellement plus lui.
Draco souleva à nouveau les draps et se glissa à son tour dans son lit en retenant un frisson. Le lit était froid. Harry avait sûrement sentit sa présence, car il se tourna vers lui et se pelotonna contre sa poitrine, à la recherche d'un peu de chaleur. Draco ne le repoussa pas. Il regarda le brun dormir contre lui, ses cheveux dans son cou... Il pencha légèrement son visage et l'embrassa son front.
- Je t'aime, crétin.
~o~
voilà. surprenant ? décevant ? déroutant ? synonymes ? vous me dîtes ce que vous pensez, bon ou mauvais...
peace love and sex tout le monde !
AVERTISSEMENT : avant toute chose, je tiens à préciser que ce chapitre est... euh... enfin si vous suivez bien l'histoire, vous devez savoir que Harry et Draco ne s'entendent pas très très bien... bon, d'accord, ils se détestent. Et la situation de s'arrange pas vraiment du tout beaucoup... Et ce chapitre contient un YAOI. Autant dire que vu la situation, ça ne va pas être des plus tendre donc je préviens tout de suite : c'est à vos risques et périls ! si vous voulez éviter cette scène (vous le sentirez venir, je pense) allez directement au "~o~" suivant.
voilà. que personne ne vienne se plaindre que je n'ai pas prévenu !
Bien, maintenant les recommandations faîtes, je voudrais annoncer, et parce que certaines me l'ont demandé, j'ai à nouveau affiché le "chapitromètre" en haut de la page, à gauche. Donc, pour ceux qui n'ont pas lu "Quelque chose que je ne sais pas nommer", j'explique : il ne reste plus que 5 chapitres (je ne compte pas celui-là) avant la fin.
Et maintenant, très chers lecteurs, très chers revieweurs, vos R² :
- Blaise le poussin masqué : impossible n'est pas Cacile. Très chère Manu, très cher Blaise (dîtes-moi si je me trompe en l'écrivant ainsi) je vous distinguerait si vous êtes des jumeaux, y'a pas de problème. A bah oui, Harry a commencé (dans le chapitre) à compter à partir de 947 et le moral de Malefoy commence également à -947... pour finir, tous les deux à 969 et -969... mais parfaitement, c'est du hasard ! voui, le coup de la gourmette qui fait cogiter les esprits. Mais faut comprendre ce pauvre Draco : non seulement il a perdu un bijou, en quelque sorte, familial en argent (pas du toc, du vrai de vrai), et en plus, il l'a fait 'volontairement' ! et à la personne qu'il 'déteste' le plus, un comble ! enfin bref. Mais si vous êtes deux alors... qui c'est qui écrit "Beacoup de bruit pour rien" ? Les deux ? Ou plus Manu ? Plus Blaise ? comme ça, simple curiosité (mais d'où vient toute cette imagination ?)... bisous à tous les deux (ça en fait plus pour chacun !^^) !
- nounours : un long discours chiant et barbant ? non, pas trop... La suite ? oui, ça a le mérite d'être clair !^^ merci. bizz.
- Saaeliel : bonjour m'amour ! (t'as vu, ça rime !) zut, tu peux pas me l'envoyer sous un autre formet ? ark ! bon... alors essaie de me le renvoyer quand même je vais essayer de me dépatouiller toute seule (comme une grande)... à condition que ce ne soit pas trop... enfin pas que ça me déplairait ^^... bref ton moral est à combien, là ? moi il doit osciller entre 75 et 100 (c'est pas énorme, ma moyenne, calme est à 25... tu viens me le remonter ?) c'est vrai ? t'aime le bal de Neville ? mouâ aussi j'adôre ! tu vois, on est vraiment faîtes pour s'entendre toutes les deux m'amûr ! pour ma p'tite soeur, elle a éclaté de rire en lisant la déclaration que tu m'avais faîte (proposition de mariage, "Quelque chose que je ne sais pas nommer", chapitre 4 ou 6) ! magnifique ! lol... je cite : "bon, je pense qu'après 4 reviews, on peut raisonnablement se marier" !^^ c'est comme ça que je t'aime, franche, direct à moitié délurée ! Au fait, c'est ici que j'ai mis ton idée du mir ! tu te souviens ? Draco/Harry/Mur... c'est là, ici, dans ce chapitre... pas vraiment tendre, mais voilà... tu me diras ce que tu en pense, m'amûr ? mon-amour-à-mouâ... je te fait plein de gros gros bisous partout où tu veux.
- Caroline Black : mais bien sûr, comment Harry pourrait-il l'oublier ?! pis la gourmette, je VEUX qu'il la jette pas ! (j'ai bien l'intention de lui laisser son petit rôle). mouâ ? sadique ? mais je ne le suis jamais, voyons !^^ hey, faut bien que je fasse un chapitre correct de temps en temps ! bisous !
- clau : merci. kes ki va arriver ? mais tu va voir, très chère clau, tu va voir... ils vont se remetre ensemble, t'inquiète pas !^^ bizz.
- Bibine : tu aime bien Ron ? bon, ok, alors je vais essayer de ne pas trop cracher dessus alors et de le faire plus... sociable et compréhensif, hum ? Mon résumé a l'air dramatique ?!!! c'est vrai, je suis comique ?^^ merci, merci (les compliment, je ne m'en lasse pas !^^). Je suis contente que tu ai aimé le chapitre précédent, ça fait plaisir ! je t'ai déjà dit que j'adôrais tes reviews à touâ ?! la giflé était bien ? un peu qu'elle l'avait mérité l'autre cruche de rouquine ! bien sûr qu'il était 'mimi' ce chapitre... par rapport à celui-là... bonne chance pour la lecture, il part un peu en vrille ! enfin tu va voir... bisous à touâ.
- Lee-NC-Kass : 14 ans ? moi à c't'âge là j'avais pas internet mais même maintenant, heureusement que mes parents ne savent pas ce que je fait ! (crise cardiaque en direct ! lol) voui ! Draco qui laisse échapper 'son' Potter... 14 et tu lis déjà des slash R ?! lol, tu sais que tu m'amuse, toi ! ma p'tit Lee'... ce chapitre là, il un petit peu beaucoup... enfin si t'as lu l'intro, tu sais qu'il va y avoir du yaoi... je ne sais pas si tu es sur ff.net depuis assez de temps pour connaître (moi je l'ai appris par... hasard !), mais bon... XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXX
- Origine : mais si, ma p'tite Origine, tu peux m'appeler Cacile-chérie ! (j'ai l'autoriastion de mademoiselle ma femme mon épouse !) n'est-ce pas ? Mes professeurs n'ont jamais arrêtés de me dire que les maths étaient 'utiles' dans la vie... il fallait bien que je leur prouve un peu... quoique je cherche encore à quoi peuvent bien me servir les intégrales et les complexes... disons que je me vois mal entrer dans une boulangerie et dire : bonjour, je voudrais une baguette à 4 + 2/3 i d'Euro ! enfin bon... arrêtons les conneries et revenons à nos moutons... ou plutôt, à nos sorciers... la gifle, bien méritée ? tu m'étonne ! lol... Tu me diras pour ce chapitre ? bisous à toi.
- La magicienne d'Oz : les faire revenir ensemble ? c'est très facile : en faisant tout éclater ! Oui, c'est bizarre comme concept, mais c'est comme ça que je le voyais, quelque chose qui explose complètement. Maintenant, tu vas peut-être trouver ça trop... trop gros, trop "comme par hasard" trop "mais... mais kes k'il lui a pris de faire ça ?!"... ah... toi aussi tu aime bien Ron, alors... [soupir]. Bon... ok, ok... je vais arrêter de lui cracher dessus et je vais essayer de le faire plus sociable et compréhensif. Je n'ai rien spécialement contre lui donc bon... disons que... c'est qu'il allait bien dans le rôle de l'homophobe, nan ? ok, nan, j'ai compris... je m'en occuperais (un peu) dans le prochain chap... bisous.
- Mich' Loinvoyant : euh voui... les bousculer... ça c'est facile, tu vas voir... je n'y suis pas allé de main morte ! dans le genre, je crois même que j'exagère un peu, mais bon... c'est parce que c'est plus facile d'haïr son ennemi que de l'aimer (ça se comprend facilement !). si, si, t'inquiète, le chap précédent n'était pas censé être des plus sérieux/dramatique... celui là, il est spécial... on aime ou on n'aime pas en fait... à toi de voir... bisous !
- miss serpentard : des idées ? oh mais c'est pas pour les remettre ensemble que je manque d'imagination (pour ça, ce ne sera jamais le cas !) d'ailleurs, tu vas voir dans ce chapitre : c'est tout trouvé ! non, ce qu'il me manque, c'est après... une fois qu'ils sont ensemble donc et que tout le monde est au courant ! ... je ne peux pas faire durer ça indéfiniment ! j'ai deux trois idées, mais après... finie ! cela dit, tu verras que l'une de tes idées se rapproche de ma solution (y'aurait-il eut communication de pensées ?!)... naaaannnn !!! t'as eut des places pour le concert du 24 ?!!! c'est pas vrai ?!!! putain, je suis morte de jalousie, merde ! alors, au moment où tu lis ça... tu y a été ? c'était bien ? je veux TOUT savoir !!! moi j'ai pas put... arg ! je suis verte, bordel !!! tu me raconte, hein ? promis ?! bisous à touâ, ma côpine-fan-du-super-groupe- mythique-d'Indochine !
- Yuna-Fab : Pourquoi un "dernier" duel ?! hum... hum... je vaus pas te l'dire... mais tu vas très vite comprendre, à mon avis... y'a pas besoin d'un dessin. je suis très contente que ce chapitre t'es plû, ça fait plaisir ! ouais ! encore un qu'aime pas Ginny [coche une nouvelle croix sur sa fiche "je déteste Ginny Weasley"], youpi ! Les remettre ensemble ? mais bien sûr, c'est évident ! mon côté fleur bleu m'y oblige !^^ tu vas voir, tu me dis si tu aime ou pas ? ... bisous.
- Lulu Cyfair : oh... j'aime beaucoup l'image du yin-yang, et de la complémentarité des deux... nan, franchement, j'aime beaucoup. c'est pas exactement comme ça que je le pensais, mais y'a de ça... je suis contente que tu ai remarqué les deux 969 et -969... d'ailleurs ils commencent tous les deux à 947 et -947 ! ta review m'a fait plaisir ! gros bisous à toi ma Lulu !
- Dibbye : t'inquiète, je continue ! j'ai pas l'intention de la laisser planter là !^^ merci. bizz.
- Eowyn Malefoy : ah, l'affaire de la gourmette... on n'a pas fini d'en entendre parler de celle-là ! c'est moi qui te le dit ! voilà la suite, donc. bisous.
- + Ne-kun + : Ok... I think "Quelque chose que je ne sais pas nommer" is better, too. I understand. The beggining of "Je te hais" is, maybe, not very easy to understand. Yes, the difference Yeux-bleus/Draco and Yeux- vert/Harry... but this chapter is very... special... I don't know if you'll like this chapter... it is... violent, i think... ok... you'll write what you think ?... and if you think is bad, you'll write, too ? kiss you !
- Lullule : t'inquiète, comme tu vas voir, je les remet rapidement ensemble !^^ bisous à toi.
- Umbre 77 : un humour illarant, moi ? va dire ça à ma soeur (la vraie) qui râle en me voyant arriver tranquillement en chantant Mary Poppins... elle, elle est aigrie avant l'âge... ou plutôt, elle me fait sa petite crise d'ado... une catastrophe... enfin bon... t'inquiète, la gourmette, elle a son p'tit rôle à elle ! je VEUX le chap 16 de c de c !!!! vite, vite, vite, donne-le moi, donne-le moi !!! les insultes continuent de fuser, c'est de pire en pire, la situation s'envenime et ça éclate ! youpi ! tu me dis si tu aime ce chapitre ? j'ai pas trop de temps. gros gros bisous ma p'tite Umbre, salut !
- Enyo 85 : bon alors j'ai pas trop de temps, don rapidement : tu m'étonne qu'il se prends la tête le Harry... y'a de quoi, non ?! j'aime bien l'expression : un sport de chambre réservé aux chromosomes XY ! lol... l'homme qui convient à Draco ? c'est exactement ça : du caractère, qui ne se laisse pas marcher sur les pied et capable de lui tenir tête... Harryyy ! Non, je ne pense pas que Draco a vraiment percuté le "mon" Harry... ça lui a un peu échappé comme qui dirait... oui, les premiers et derniers chiffres des deux (D et H) sont rigoureusement inverses. t'inquiète pas pour la gourmette, j'ai bien l'intention de lui faire un p'tit rôle perso... j'ai pas trop de temps donc je conclue rapido. pour l'analyse, t'auras peut-être un peu de boss à la fin-fin du chapitre, mais j'ai déjà dit beaucoup donc... voilà. Un peu de violence, quelques "explosions" tu me diras ce que tu en pense ?! bisous à toi !
voilà. merci à tous. .
NdM : ce chapitre est... disons... assez spécial vu les événements... en fait, on aime ou on aime pas... certains d'entre vous seront peut-être déçus, d'autres seulement surpris... mais voilà... oh, et vous avez bien été lire les quelques lignes tout en haut de la page ? c'est sûr ? y'a intérêt !
.
bonne lecture ?
.
~o~
Chapitre VIII : Un dernier duel.
"Je te hais aussi."
~o~
mardi 26 janvier. dans un couloir du troisième étage.
- Dégage Potter !
- J'ai autant le droit que toi de traverser ce couloir, Malefoy !
- Alors passe quand je n'y suis pas ! Je n'aime pas voir ta sale gueule dès le matin !
- Vraiment ? Moi je n'aime pas voir ta gueule quelque soit le moment. Plus tu es loin, mieux je me porte !
- Parfait, alors je vais m'approcher, avec de la chance, tu iras si mal que tu en crèveras !
~o~
jeudi 28 janvier. allant en cours de Potions.
- Tiens, mais on dirait ce crétin de Potter...
- Ta gueule, Malefoy tu me donne envie de rendre mon déjeuner !
- Oh ! je suis blessé, Potter ! tu m'avais habitué à plus de répartie que ça !
- C'est sûr que ce n'est sûrement pas avec les deux 'choses' qui te suivent partout que tu auras des conversations intéressantes ! Je suis sûr que le QI d'une seule huître d'eau douce dépasse de loin les deux leurs réunis !
Neville cru bon d'intervenir, les sourcils froncés, fâché qu'on s'en prenne ainsi à son Grégory.
- Harry !
Le brun leva les yeux au ciel mais n'ajouta rien. Draco afficha un sourire narquois et moqueur.
- Ouais, Potter, écoute le cracmol...
Ah, mais cette fois, on s'en prenait à Neville... Grégory Goyle s'avança d'un pas plus ou moins menaçant, le regard sombre.
- Engueulez-vous tant que vous voulez Potter et toi, mais tu laisse Neville en dehors de ça.
Draco dévisagea son ami d'un air incrédule. La révélation de cette altercation s'imposa brusquement à lui et ses yeux s'écarquillèrent d'horreur.
- Non... ne me dit pas que... Londubat ?! ... arg ! dîtes-moi que c'est un cauchemar !
Draco tourna brusquement les talons pour rentrer directement dans les cachots.
- Et restez loin de moi tous les deux ! ajouta-t-il d'un ton méprisant.
- T'inquiète, Malefoy, personne ne te suivra !
- Potter, pour ton information, sache que moi, les gens ne me fuis pas !
- C'est beau l'espoir... mais dans ton cas, je pense vraiment que c'est une cause perdue !
- La seule chose qui soit perdue, Potter, c'est ton intelligence et ton bon sens... ah mais non, c'est vrai : t'en a jamais eut !
~o~
dimanche 31 janvier.
- C'est moi ou ça pue la magie noire, dans le coin ?
- C'est toi, Potter, tu as le nez trop près de la bouche !
- Oh, vraiment ? oserais-tu prétendre que tu n'as jamais touché à la magie noire ?! Ne me prends pas pour un con, tu as passé plus d'une semaine à ne savoir faire que ça !
- Oh, attends voir une seconde, Potter... ah ouais, c'est mieux quand tu la ferme !
- Fais-moi plaisir, Malefoy : casse-toi.
- Bien sûr Potter, mais toi, s'il te plaît, reste là et ne bouge pas. Avec un peu de chance les elfes de maison nous débarrasseront du tas de merde que tu es et te jetterons avec les autres ordures ! ... tu me diras ce ne serait pas étonnant, avec les fripes que tu porte ! ce doit être l'influence du pauvre et de la sang-de-bourbe, non ?
- Je ne permet pas, Malefoy !
- T'inquiète, je me permet tout seul.
- Bien sûr, un Malefoy est toujours au-dessus de tout ! Tu me dégoûte, Malefoy ! Maintenant prends tes deux chiens, ta groupie et ton égo démesuré et tire-toi d'ici !
~o~
mercredi 3 février.
- Putain, Malefoy, mais c'est quoi ton problème ?!!!
- Mon problème ? Mais c'est toi, Potter ! Ton existence, ta présence, tout cet oxygène que tu me bouffe, ce sol que je suis obligé de fouler et que je sais que tu as déjà touché, toute ton exécrable petite personne !
- Alors qu'est-ce que tu attends ?! Dégage ! Disparaît ! Tire-toi de ma vie ! Crève, bordel de merde ! C'est trop te demander ? Tu ne manqueras à personne !
~o~
samedi 6 février. 21 heures.
Harry errait dans les couloirs, profitant de l'ombre de la nuit, de la solitude du château éteint. Comme le noir semblait l'envelopper, l'entourer, le cacher aux regards extérieurs. Il aimait bien être seul en ce moment. Et cette partie de lui l'inquiétait un peu. Il avait conscience de s'éloigner de Ron et Hermione... enfin s'éloigner... il ne pouvait tout de même pas leur parlé de ce qu'il s'était passé ! Même lui ne voulait pas se l'avouer. Il savait que c'était vraiment lâche de sa part, mais il ne pouvait pas faire autrement... il ne pouvait pas penser autrement... ça impliquerait trop de choses... et puis c'était tellement ridicule !
Harry aperçut la lumière vacillante d'une baguette à l'angle du couloir. Quelqu'un venait dans sa direction. Malgré sa cape d'invisibilité, le brun préféra entrer dans une salle de classe adjacente. Au moins, il ne risquait pas d'être dérangé. En plus quelque chose lui disait que la personne qui arrivait n'allait pas lui plaire.
Mais la porte de la salle s'ouvrit quelques secondes plus tard. Et effectivement, il s'agissait d'une personne qu'il ne voulait absolument pas voir : Draco Malefoy. Tout en lui, lui inspirait de la haine et du mépris. C'était physique... c'était... il ne l'expliquait même plus. C'était ce sentiment indéfinissable, cette chose qui lui prenait l'estomac dès qu'il le voyait et qui lui donnait envie de lui envoyer son poing dans la gueule. Le frapper, lui faire mal, le faire crier ! il voulait lui faire tomber ce sourire et ces yeux. Rien que le voir, il sentait...
- Allez, Potter, montre-toi, je sais que tu es là ! Je n'ai jamais vu une porte s'ouvrir et se refermer toute seule !
Harry retira furieusement sa cape d'invisibilité. Bien sûr que Malefoy savait ! Ron l'avait utilisé pour venir le voir à l'infirmerie ! Il se fusillèrent un instant du regard. Soutenant les yeux gris qu'il avait déjà tant de fois défiés et qui, cette fois encore, osaient se mesurer à lui. Sans ciller ou s'abaisser. Le menton relevé, l'allure fière et noble. Son coeur s'accéléra et son sang pulsa dans ses veines, comme un sportif prêt pour un combat, sentant la montée d'adrénaline. Les muscles saillis prêts à être utilisés, le souffle court et les yeux alertes, tout le corps à l'écoute, sensible au moindre mouvement, guettant les gestes de l'autre. Car il n'y avait plus que l'autre. Il n'y avait toujours eut que l'autre. Dans ces moment là, dans leurs duels interminables, dans leurs affrontement, il n'y avait toujours eut qu'eux. Et il n'était pas question qu'il en soit autrement.
- Toujours pas couché, Potter ? Mais qu'est-ce que tu fais là, tout seul ? Tu n'es pas au courant que seuls les préfets peuvent se promener dans les couloirs après le couvre-feu ?
- Eh, Malefoy, j'ai une idée pour toi : et si tu allais rejoindre ta gourmette au fond du lac ?!
- AU FOND DU LAC ?!!!
Draco se retint à peine et attaqua le premier, se jetant presque sur le gryffondor en hurlant son sortilège. Cette fois-ci, personne ne les arrêterait. je te hais ! tu comprends, ça ? je te hais, je t'abhorre, je te vomis ! je te maudis !
Draco fut le premier à attaquer, je jetant presque sur le gryffondor en hurlant son sortilège. Cette fois-ci, personne ne les arrêterait.
Harry lança aussitôt un autre sort, que Draco évita avant de répliquer. Ils entrèrent alors dans un combat de force magique et physique, tout objet pouvant servir d'arme, en plus de celles qu'ils avaient déjà. De la force et de la magie brute, primitive, aucune baguette. Ils enchaînaient sauts et coups, à une vitesse folle. La salle était remplie de colère, l'atmosphère chaude et tendue, une pression palpable. Les meubles explosaient, les tables volaient, se renversaient... Les sortilèges pleuvaient autour des visages crispés par la fureur. Finalement, après près d'une demi-heure de combat acharné, Harry réussit à bloquer Draco contre un mur.
Le blond releva le menton. Il savait qu'il venait de perdre cette manche, mais qu'importe, il ne l'avouerait jamais. Il resterait fier jusqu'au bout.
- Je te hais ! cracha Harry d'une voix cassée, les yeux emplis de larmes de rage. Tu comprends, ça ? je te hais ! je t'abhorre ! je te vomis ! je te maudis, Malefoy !
Draco le regardait s'énerver, déverser encore sa colère, insensible aux larmes de rage qui s'écoulaient le long des joues du brun, donnant une troisième profondeur à ses yeux verts émeraude éclatants de colère, le souffle court de leur combat... si proche...
- Je te hais...
Draco lui attrapa brutalement la nuque et pris violemment possession de ses lèvres. Harry lui répondit avec autant d'empressement, et de passion, les lèvres légèrement salées de ses larmes. Il savait qu'il ne devait pas... qu'il n'avait pas le droit... mais c'était plus fort que lui... il avait envie de le toucher, de le sentir, le faire sien... à lui... c'était un besoin, une force... il ne pouvait pas faire autrement... il avait besoin d'être avec lui... plus proche encore... toujours plus... Il avança une jambe entre celles de Draco et appuya sa cuisse sur son entrejambe. Le blond étouffa un gémissement rauque et ses doigts se crispèrent sur le tissus noir de son tee-shirt... qu'il déchira... pressé de le voir... pressé de l'avoir... impatient, brûlant...
Les vêtement furent rapidement réduit en tas informe de tissus, piétinés sur le sol, jetés au hasard. Leur duel les avaient emplis d'adrénaline, toutes leurs altercations, leurs affrontements et cette fureur qu'ils n'arrivaient pas à exprimer... tout cela qui remontait et leur éclatait au visage, leur faisant perdre tout sens et toute raison. Violence, haine, emportement, amour, se mélangeaient avec bien trop de force.
Draco pris appuis sur la paroi et renversa brutalement la situation : Harry plaqué contre le mur, les mains relevées au-dessus de sa tête... il avait tellement envie de lui, envie de le prendre... il relâcha les poignets de son amant et laissa ses mains caresser son visage, ses grands bras si forts, ses hanches parfaites, ses jambes... Harry gémissait à toutes ces caresses, savourant le contact brûlant de ses paumes et de ses doigts agiles sur sa peau... il le pressait tout contre lui, caressant lascivement son dos de bas en haut, plongeant une main dans ses cheveux légers et soyeux, descendant l'autre beaucoup plus bas... deux semaines... deux semaines sans lui... Harry remonta brutalement ses jambes au-dessus des hanches de son amant et les noua brusquement, pressant son entrejambe sur le ventre brûlant du blond, lui arrachant un cri rauque... Draco lui attrapa les hanches et le pénétra sans douceur. Harry cria et releva la tête, le souffle haletant... Draco l'embrassa à pleine bouche, mêlant son souffle saccadé au sien... le brun resserra brutalement ses jambes sur les hanches de son amant, dans un mouvement de bassin qui les fit crier à nouveau... Harry gémissait des mots que le serpentard ne saisissait pas... il sentait seulement le souffle précipité de son amant dans son cou, ses gémissements et ses cris de plaisir qui le rendait fou... ses cris se perdaient avec les siens, il sentait les cuisses de Harry le serrer fermement dans une étreinte chaude et excitante, ses mains le presser encore un peu plus contre son torse... par Merlin... c'était si bon... si parfait... et ça faisait si longtemps... le brun croisa soudain le regard de son amant, plus beau que jamais, d'un bleu profond et éclatant... magnifique... excitant... un coup de rein bien placé lui fit rejeter la tête en arrière, ses lèvres échappant un cri de plaisir plus rauque et plus profond que les autres. Harry sentit une grande vague de chaleur l'envahir, brûler chaque parcelle de sa peau et chaque fibre de son corps. Draco sentit son amant planter ses ongles dans son dos, et le griffer jusqu'au sang, le visage rejeté en arrière, la gorge offerte, les lèvres échappant un long cri de plaisir... le corps qu'il tenait fermement serré contre lui se mis à trembler et son ventre fut inondé de chaleur... il rejoignit Harry dans son extase.
Le souffle court, ils reprirent peu à peu leurs esprits. Draco tenant toujours fermement Harry, plaqué contre le mur. Il fit glisser ses lèvres le long de son cou et l'embrassa juste sous l'oreille.
- Je... te hais... aussi... souffla-t-il d'une voix rauque.
Et il se dégagea brutalement, laissant tomber sur le sol un Harry tout en sueur, nu, les jambes encore tremblantes, le torse soulevé à rythme irrégulier, la gorge offerte, la bouche encore ouverte d'où s'échappait une respiration haletante... Le brun releva la tête, et Draco fut cloué par le regard de son amant. Ses yeux verts brillants, brûlants de plaisir, de désir, d'envie... encore... deux émeraudes scintillantes, qui le mirent en feu... encore... complètement... il avait envie de le prendre, de le posséder, de l'entendre encore crier son nom... de sentir encore sa peau brûler tout contre lui... son souffle précipité... ses gémissements rauques... sous ce regard émeraude qui le mettait à nu... qui le mettait à feu, excitait sa chair et son sang... il le voulait... encore et encore...
Harry se redressa brusquement de toute sa hauteur et se saisit de ses lèvres. Draco lui répondit aussitôt et avec autant d'envie et d'impatience. Le brun se colla tout contre lui, son torse nu caressant le sien, son ventre brûlant pressé sur sa peau... Draco recula sous l'appuis de son amant, et se retrouva finalement contre un bureau... Harry s'appuya brutalement sur lui et le renversa sur le bureau.
- Chacun... son tour... souffla le brun d'une voix rauque avant de monter à son tour sur le bureau, ses jambes de chaque côté des hanches du blond.
~o~
Draco fixait le plafond sans vraiment le voir, laissant ses idées floues vagabonder à leurs guise. Allongé sur le sol de l'ancienne salle de classe, il savourait encore un peu le plaisir qui l'avait fait trembler... cette fois, il était vraiment fatigué... qui aurait put croire que Harry... le Harry Potter, était une vraie bête de sexe ?! ... pas qu'il puisse fatiguer Draco -- un Malefoy ne se fatigue pas comme ça ! -- mais avec le duel juste avant...
Apparemment, Harry devait être aussi fatigué que lui, puisqu'il ne s'était pas glissé sur lui pour le relancer... le blond cligna des yeux et se redressa sur un coude pour regarder le corps de son amant, allongé à côté de lui. Il avait la jambe droite repliée vers l'intérieur, écartant légèrement sa cuisse, une main sur son torse, l'autre négligemment posée sur le sol, à quelques centimètres de son visage serein... les lèvres rougies un peu gonflées et entrouvertes, les paupières closes sur ses yeux émeraudes... ses mèches noires qui partaient dans tous les sens... Il dormait.
Draco esquissa un sourire amusé et embrassa le front de son amant.
- T'es con, Harry, souffla-t-il.
Il se releva, grimaçant aux douleurs de chacun de ses muscles endoloris et courbaturés... Ils n'y étaient vraiment pas aller doucement... Draco balaya la pièce du regard, et récupéra sa baguette, égarée un peu plus loin. Il jeta sa longue cape noire sur ses épaules et agita machinalement la main droite en murmurant quelques mots latins. En quelques secondes, les chaises se retrouvèrent proprement rangées derrière les tables, alignées sur quatre rangs face au plus large bureau (sur lequel Harry l'avait pris la première fois), les armoires éventrées et explosées à nouveau intactes, le sol et autres surfaces nettoyées de tout ce qui aurait put dénoncer ce qui s'était passé dans cette salle, autre que le duel... Draco regroupa les restes de ses vêtements déchirés, et ceux de Harry, dans un petit tas informe qu'il chiffonna, et réduisit à la taille d'un mouchoir de tissus, avant de le fourrer dans la poche intérieur de sa cape. Il n'était qu'à quelques mètres de sa chambre personnelle, et la nuit était déjà avancée depuis plusieurs heures. Les chances qu'il croise quelqu'un étaient à 99,9% nulles.
Les yeux du blond refirent rapidement un tour d'horizon, vérifiant que rien n'ait échappé à son 'nettoyage'. La pièce était exactement dans le même état que lorsqu'il y était entré avec Harry pour ce duel... sauf qu'il restait encore le Harry en question, toujours endormi sur le sol. Draco haussa les épaules. Il se démerderait bien tout seul pour retrouver son dortoir quand il se réveillerait ! Il n'avait pas besoin de lui...
Draco tourna les talons et gagna la sortie. Il marqua une pause au niveau de la porte et glissa un dernier regard vers le corps allongé un peu plus loin, le torse soulevé par un souffle régulier... Harry semblait tellement plus serein lorsqu'il dormait, plus jeune aussi... à cet instant l'image de Yeux-verts s'imposa à lui... Draco retourna sur ses pas, attrapa la cape d'invisibilité du brun et s'en couvrit, puis il récupéra sa baguette. Draco se pencha et posa un genou à terre. Il passa un bras sous les épaules du brun, et l'autre sous ses cuisses. Le blond se releva, ajustant le corps assoupit de son amant dans ses bras, et le recouvrit à son tour de la cape d'invisibilité avant de prendre le chemin de sa chambre.
La tête du brun était appuyée sur son torse, son souffle tranquille entre ses lèvres entrouvertes caressant doucement sa peau. Draco se souvint de Yeux-verts. Il se souvint des sentiments qu'il éprouvait pour lui... oui, peut-être l'avait-il aimé... mais il n'était plus ainsi, ni l'un, ni l'autre. Ce Harry qu'il portait à présent dans ses bras, celui là qui savait exactement qui il était, celui là n'était pas aussi insouciant que l'autre. Il avait perdu cette étincelle amusée, presque innocente, dans ses yeux émeraude, qui le rajeunissait. Draco se souvenait très bien avoir l'avoir cru plus jeune que lui lorsqu'il avait croisé son regard pour la première fois dans l'infirmerie. Harry Potter n'était pas comme ça... il n'était plus comme ça. Il avait vu, il avait fait des choses qui lui avaient ôté cette étincelle, et l'avaient remplacé par une autre, différente. Une nouvelle qui caractérisait les yeux de ceux qui en avait déjà bien assez vu pour le reste de leur vie, de ceux qui avaient subis des épreuves mais qui s'étaient toujours relevés, n'avaient jamais abandonné, toujours lutté, défendu leur vie... ceux qui connaissaient le prix de la vie... ce Harry Potter là était plus vieux, pas plus sage, mais il savait. Il avait baigné dans des eaux troubles, il avait connu la magie noire, il avait affronté la haine et la douleur. Draco avait à nouveau croisé ces deux émeraudes, et celles-là ne lui donnaient pas ses dix-sept ans, aussi étincelantes, brillantes, assoiffées de vie et d'égales, celles-là lui donnaient quelques années de plus.
Draco réalisa qu'il était déjà devant la tapisserie qui masquait l'accès à sa chambre et prononça le mot de passe qui l'ouvrit. Il se glissa dans l'ouverture en se tournant sur le côté, de manière à ce que le corps assoupi qu'il portait entre avec lui, puis referma la porte derrière lui. Draco marcha jusqu'au lit, marmonna deux mots latins pour ouvrir les draps, et y allongea son amant avant de se débarrasser de la cape d'invisibilité et de sa propre cape noire. Harry se retourna sur le côté en soupirant dans son sommeil. Draco le regarda se pelotonner dans ses draps de soie, la tête sur son polochon, ses mèches noires étalées autour de son visage. Ce Harry Potter là était tellement plus vivant, plus vrai, plus réel... ce Harry Potter là était tellement plus lui.
Draco souleva à nouveau les draps et se glissa à son tour dans son lit en retenant un frisson. Le lit était froid. Harry avait sûrement sentit sa présence, car il se tourna vers lui et se pelotonna contre sa poitrine, à la recherche d'un peu de chaleur. Draco ne le repoussa pas. Il regarda le brun dormir contre lui, ses cheveux dans son cou... Il pencha légèrement son visage et l'embrassa son front.
- Je t'aime, crétin.
~o~
voilà. surprenant ? décevant ? déroutant ? synonymes ? vous me dîtes ce que vous pensez, bon ou mauvais...
peace love and sex tout le monde !